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Critiques de Fanny Vella (173)
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On l'appelait Vermicelle

"Arrête de bouger" "Tu es trop brusque" "Que tu es belle" "Fait plaisir" "Pense à ceux qui n'ont rien à manger" "Sois sage"  Pendant toute son enfance Vermicelle a entendu ce genre de phrases de la part de sa famille. Des mots qui font mal pour la petite fille et qui culpabilisent. A cela s'ajoutent aussi les secrets, alors Vermicelle à l'imagination débordante s'invente un invente un monde où tout est plus beau, plus paisible.

Ce roman graphique nous montre à quel point le poids des mots peut avoir des répercussions sur les enfants. Si dans le livre il est surtout question de la famille, les violences éducatives ordinaires concernent aussi les métiers en rapport avec l'enfance. Bien souvent ces petites phrases sont dîtes (pour l'adulte)maladroitement,  sans penser à mal et il est intéressant, à travers cette bande dessinée, de voir à quel point elles bousculent les enfants. Une histoire  qui a certains moments m'a noué le ventre. 

J'ai beaucoup aimé le graphisme avec ses teintes bleutées et les parties très colorées faisant partie de l'imagination de la petite fille. 

Un roman graphique sensible , merveilleux qui amène Vermicelle vers la résilience.
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On l'appelait Vermicelle

Les émotions, ces bulles de couleurs dans un monde terne. On l’appelait Vermicelle est une BD abordant les problématiques du début de vie et de l’adolescence. Acheté au salon du livre de 2022, attiré par les couleurs de la couverture et les quelques mots échangés avec l’auteure, j’ai aimé cette lecture.

On suit dans cette BD au couleur pastel l’enfance et l’adolescence d’une jeune fille surnommée Vermicelle. Elle n’est pas la petite fille sage stéréotypée.

Appréhendé comme une lecture feel-good à la vue de la couverture, la lecture m’a ému et mon cœur c’est serré au fil de ma lecture. Je pense que cette BD a plusieurs lectures en fonction de l’âge. Moi en tant que jeune adulte, j’y ai retrouvé des situations de ma jeunesse et ça m’a permis de relativiser, les situations dans lesquelles je me suis reconnue ne m'arrive pas qu’à moi. Je pense qu’en tant qu’ado, on peut mieux comprendre ses parents ou les situations que l’on traverse. En tant que parents, je pense que l’on peut peut-être se préparer à être avec un ado…

Bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture que je conseille vivement. Cependant, à l’instar de quelques œuvres, je ne conseille cette lecture que dans un état d’esprit positif. Je ne suis pas sûr qu’elle saurait arranger un mal-être, mais ça reste mon point vu.
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Le seuil

Une super BD, qui se lit trèèèès vite ! Elle raconte l'histoire d'une jeune femme qui est embêtée dans une relation toxique. Je trouve que c'est super qu'un sujet dit comme tabou, soit enfin évoquée dans un livre. On en parle pas assez dans notre société et je trouve génial que @Fanny Vella en parle et tente de dénoncer ces violences que certaines femmes vivent de plus en plus aujourd'hui. Néanmoins, je m'attendais à ce que l'histoire soit plus longue, je suis restée sur ma faim moi ! La fin nous laisse sur le qui vive mais je le recommande vivement ;) !
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Petits gestes et grandes actions : 17 artis..

Et si ? Et si on changeait d’angle de vue sur l’avenir de notre planète et l’écologie ? Et si dix-sept auteurs de bande dessinée se prenaient au jeu de raconter leur manière de voir et de percevoir notre planète ?



C’est ce défi très actuel qu’ont relevé les artistes de Leduc Graphic dans cette bande dessinée, reçue dans le cadre des #LectricesLeduc2024.



Du point de vue de nos aînés, d’une abeille ou encore depuis le futur, chacun a su représenter une thématique propre à l’environnement. J’ai eu le bonheur de retrouver mes autrices préférées du genre : Fanny Vella, Stomie Busy ou encore Cyrielle Pisapia. J’ai aussi découvert de nouveaux artistes talentueux qui ont su m’emporter dans leur univers graphique.



Pour conclure, il serait difficile de dire quelle histoire j’ai préférée. Chaque artiste de bande dessinée a relevé le défi haut la main et a su sensibiliser le lecteur sur des thématiques très variées, mais rapprochées par un bien commun à tous : notre chère planète. Sans être moralisatrice ni alarmiste, cette bande dessinée pousse à se questionner et à changer notre regard sur le monde qui nous entoure. À lire et à relire, pour petits et grands, pour celles et ceux qui aiment notre Terre plus que tout !
Lien : https://www.wendybaqueauteur..
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Le seuil

Cela fait quelques temps que je suis Fanny Vella sur les réseaux sociaux où elle a partagé plusieurs planches de cette bande-dessinée, préalablement parue aux éditions Big papper. Le seuil fait peau neuve avec cette réédition, avec un sujet ô combien toujours d'actualité, et pour moi c'était une évidence : je le lirais.



Le cercle vicieux dans lequel se retrouve Camille, l'isolement dans lequel son conjoint la contraint, les violences physiques et verbales auxquelles elle est quotidiennement soumise, le dénigrement, la perte de confiance en soi… tout cela est remarquablement bien mis en scène ici. Le témoignage de Capucine Coudrier (@ovairestherainbow), chargée de la postface, en fin d'ouvrage, vient apporter plus de poids encore au message.



Jusqu'au bout j'ai eu peur de tourner la page. Peur que Camille ne ressorte pas vivante de SON appartement. Jusqu'au bout j'ai espéré qu'elle puisse partir à temps. Son conjoint est éduc spé. Son conjoint présente bien. Personne ne pourrait ne serait-ce qu'imaginer qu'il est violent. Ce n'est pas possible, ça ne colle pas. Son conjoint est le fils prodigue, sa famille le porte aux nues. Et pourtant… pourtant il y a cette grand-mère perspicace, cette grand-mère qui est aussi passé par là et qui a fait avec, mais qui se demande ce que Camille fait encore là.



Camille a de la chance, malgré les ponts coupés avec ses proches, elle a encore cette meilleure amie qui ne mâche pas ses mots et lui dit ses quatre vérités. Elle a ce prof qui s'inquiète pour elle parce que ses résultats chutent. Camille n'est finalement pas si seule, elle a des gens sur qui compter, ce qui n'est pas le cas de tout le monde.



Au delà de l'histoire de Camille, c'est aussi l'histoire de toutes ces filles qui se font siffler dans la rue. Toutes ces filles victimes du comportement d'un homme, ces filles qu'on ne croit pas toujours.



Le seuil c'est un cri. C'est dire STOP, tendre la main. Je termine néanmoins sur une note amère car si Camille s'en est sortie, LUI est toujours libre de s'en prendre à quelqu'un d'autre… jusqu'à quand ?



Les sublimes dessins en nuances de gris donnent vie aux personnages avec justesse et portent parfaitement cette histoire.
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Pourquoi papi ne fait pas la vaisselle ?

Oyé oyé : Leduc sort une nouvelle collection ‘petite enfance’ et elle est juste géniale !!! Je sens que la bibliothèque de mes enfants va se remplir de magnifique ouvrages.



Ce livre-ci a pour but de sensibiliser les enfants à l’égalité homme-femme. Et les auteurs le font avec beaucoup de justesse et même d’une touche d’humour dans les dessins.



Quelle palette de couleurs ! J’en tombe à la renverse tellement ce livre est beau. Je ne me lasse pas de le feuilleter et d’admirer les dessins renversants et ce mauve lavande si doux et lumineux. Fan fan fan !



Je n’ai pas moins de compliments pour l’histoire qui est à la fois moderne, féministe et éducative. Une petite fille se demande pourquoi son papi ne fait jamais rien à la maison pendant que sa mamie semble avoir plus de bras qu’une araignée pour faire toutes les tâches ménagères et répondre aux besoins de toute la famille.



Elle se questionne (et on le voit aux nombreuses bulles avec ses interrogations sur les pages plus jaunes et colorées) à plusieurs reprises : Est-ce que papi a une maladie du ménage ? Ou bien, c’est parce que mamie est une fille ? Je devrai faire pareil quand je serai grande ?



Des questions tout à fait justifiées qui permettent d’ouvrir le dialogue avec ses parents. Sa maman lui explique cette lutte de façon très imagée et la rassure en lui disant que des hommes et des femmes se battent déjà depuis des années pour que ce type de distinction cesse. Elle n’aura qu’une chose à faire en grandissant : être elle-même.



Un travail à six mains parfait pour cette collection qui est un peu la déclinaison de LeducGraphic pour les adultes. Des ouvrages qui tentent de changer les esprits et le monde, un trait de crayon après l’autre. Et quel plaisir de retrouver Fanny Vella que j’ai déjà lu dans d’autres livres. Lu et approuvé !



PS : le petit chat dans ce livre est trooop craquant, ma plus jeune fille l’adore et le cherche sur chaque page.
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Petits gestes et grandes actions : 17 artis..

LeducGraphic est une collection que j’aime et que je respecte tellement depuis son apparition dans le paysage éditorial… un collectif de leurs auteurs qui se retrouvent tous sous le même titre autour d’un sujet brulant de l’actualité semble donc une brillante idée. Et ça l’est ! Résultat de ce puissant partenariat entre 17 artistes : une bande dessinée originale, rythmée, variée aussi bien dans les coups de crayon que dans les thèmes abordés. Même si tous les sujets tournent autour de notre planète, on passe par différents niveaux de lecture et d’apprentissage, le tout avec des décors et personnages éclectiques. Une œuvre tout à fait unique et dans l’air du temps. Un livre qui rassemble des points de vue et des axes d’approches divers, mais tous dessinés dans un seul but : tirer la sonnette d’alarme et donner des astuces pratiques pour agir.



Cévany, La Grand Lizon, Stomie Busy, Korrig’anne, Samboyy, Roxanne Bee, Tacméla, Zoéli, Cyprielle Pisapia, Fanny Vella… des noms que je reconnais puisque leur(s) œuvre(s) individuelle(s) parue(s) chez #LeducGraphic trône(nt) déjà dans ma bibliothèque. Ce fut donc très satisfaisant de retrouver leur patte si distinctive dans cet ouvrage. Des chouettes clins d’œil pour ceux qui connaissent le talent de ces artistes.



Chacun son style et chacun son histoire. Ils sont 17 et nous avons donc tout autant de sujets à découvrir dans cette BD : la défense des forêts des Pyrénées, l’écoanxiété, la réappropriation des légumes, le plastique, l’écologie à l’école, notre consommation de viande… et plein d’autres encore. En plus, une partie des bénéfices de cet ouvrage est réservé à l’Association Bloom, engagée dans la lutte contre la destruction de l’océan, de la biodiversité et du climat.



J’ai pris grand plaisir à retrouver les auteurices qui m’ont déjà marqué par le passé : Samboyy surtout dont la touche « bleue » est inratable mais j’ai aussi retrouvé directement les planches de Stomie Busy et Cyprielle Pisapia. Tous ces auteurs qui ont relevé leurs manches pour nous éduquer, nous partager un peu de leur connaissance sur le sujet et pour nous sensibiliser sur l’écologie et la gestion de nos ressources.



Certains topics font vraiment froid dans le dos et j’espère que ce collectif parviendra à se frayer un chemin dans les bibliothèques, librairies et écoles car il faut que ces informations deviennent monnaie courante.



Et si le plastique était vraiment fantastique ?



Et si demain, le monde devenait végétarien…



Et si l’eau potable devenait un privilège ?



17 « Et si… » pour nous faire réfléchir. Pour nous faire agir. A notre niveau et comme on le peut, pour un monde meilleur et une planète plus verte. Je dis « oui » !
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Coquelicot

Emilie est mal dans sa peau. Emilie est en colère. En colère contre ce corps qu'elle n'aime pas. Qu'elle ne comprend pas. Qui la laisse souvent tomber et lui fait vivre de sacrées galères.



Dans ce roman graphique, Fanny Vella dépeint ce que, je pense, 100% des femmes peuvent sentir au moins une fois dans leur vie. Qui peut affirmer avoir toujours aimé, supporté, compris son propre corps ?



Cette entité qui nous complexe, nous lâche, nous questionne, nous effraie. Qu'il est difficile de se connaître et de se comprendre ! Parfois on parvient à vivre avec, à passer au-dessus, parfois non. Et la cohabitation devient infernale.



À tel point, qu'elle vous pourrit la vie. C'est le cas d'Émilie. Elle est seule, déprimée, complexée, timide, incomprise, exclue. À cause de ce corps qu'elle exècre et qui lui torture l'esprit.

Par divers mécanismes, pourtant, elle va réussir à l'appréhender, à le saisir et à l'accepter.



Ce roman graphique est utile, nécessaire et intelligent. Il devrait être lu par toutes les femmes, jeunes, adolescentes ou plus mûres. Les dessins et la mise en couleurs sont extrêmement beaux. Une belle réussite.
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On l'appelait Vermicelle

Je me souviens avoir apprécié cette lecture. Le soucis c'est que quelques mois plus tard je n'en ai que de vagues souvenirs. Et pourtant ça parlait de sujets forts comme le Handicap, les violences éducatives ect.



Les dessins étaient très jolis avec de belles couleurs et la BD plaisante à lire. Notre jeune protagoniste fait partie d'une famille aimante mais comme dans chaque famille parfois certaines situations font que c'est pas toujours tout rose. Cette BD nous montre à travers les yeux d'une ado comment les paroles et les gestes d'un parent peuvent être mal interprétés et perçus. C'est toujours intéressant de se mettre à la place de l'autre. J'ai juste été gênée que cette violence éducative vienne une grande partie par la difficulté d'élever leur deuxième fille handicapée qui leur prends beaucoup de temps et d'énergie. Le message aurait été plus fort peut être sur une famille lambda (peut être car je suis touchée par le sujet)

De plus j'ai trouvé que ça ouvrait les consciences, permettait de se poser des questions en tant que parents ... mais pas de solutions ou de conseils apportés et je pense que c'est aussi que cette perception est propre à chacun. Le traumatisme qu'elle a subi est à peine effleuré et au vu du titre j'avais peur d'une lecture beaucoup plus sombre. Si vous en avez peur, lancez vous quand même ^^
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Coquelicot

Je suis totalement fan de Fanny Vella, son univers, ses couleurs. La douceur de ses dessins et en même temps, leur profondeur. Cette autrice et illustratrice nous prouve une nouvelle fois que les BDs peuvent aussi être des lectures touchantes et percutantes.



Dans cette BD, une adolescente est plongée dans un rapport à son corps quelque peu compliqué. Accepter son corps à la puberté, les changements, les premiers rapports avec un garçon ... Ne pas trop savoir qui on est vraiment, ce qu'on veut. Être parfois animée par des envies contraires. Bref, elle rencontre l'adolescence et ce n'est pas forcément très simple. Elle entre alors dans une spirale où se détester semble plus simple qu'autre chose ...



Je me suis beaucoup reconnue dans ce personnage. Son rapport à son image, à son corps. Je sais que cette BD m'aurait beaucoup aidée il y a quelques années ... Le message est beau, avec ses couleurs. La conclusion est sublime.



Cette BD m'a aidée à mettre un petit pansement sur des blessures d'adolescente. Il est vraiment incroyable et à découvrir absolument !
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On l'appelait Vermicelle

Un roman graphique touchant et délicat qui aborde avec justesse les difficultés de l’enfance et de l’adolescence.



Vermicelle est une petite fille différente. Depuis sa naissance, elle connaît un bon nombre d’embûches avec des parents peu préparés à son arrivée, un manque d’affection et d’attention de leur part, et la naissance d’une m petite sœur handicapée qui viendra la chambouler. Vermicelle est une petite fille hyperactive, d’où son surnom vermicelle venant de vermisseau. Elle grandit dans un cercle familial avec des difficultés qu’elle ne sait pas gérer. Elle s’évade dans son imagination, pour éviter les conflits. C’est son monde à elle. Toutefois, elle devra affronter la vie réelle, avec les difficultés du quotidien. De son enfance à son adolescence, on la voit évoluer et s’ouvrir progressivement aux autres.



Un roman graphique touchant qui aborde avec justesse les difficultés que l’on peut rencontrer dans notre enfance et dans notre adolescence. J’ai adoré cette lecture, j’ai ressenti les émotions que l’autrice souhaitait nous faire passer a travers l’histoire de Vermicelle.



Dans ce roman graphique, on est sur un registre différent de ce que je peux lire habituellement, c’est plus sensible et plus profond. Il aborde des thématiques comme la parentalité, l’anxiété, le handicap. Un roman graphique qui permet de nous décomplexer sur certaines situations et émotions.



Un réel plaisir de découvrir la plume et les illustrations de @fannyvella. Je vais lire les autres romans graphiques de @fannyvella avec plaisir 🥰🥰.
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Coquelicot

Wahou ! Je n'aurais jamais pensé lire sur un thème un jour comme celui-ci. C'est une BD poignante sur le rapport au corps d'une jeune femme. Un récit puissant et sans tabou qui amène à beaucoup de réflexion.



J'ai beaucoup aimé malgré qu'il montre une Émilie assez négative tout le long du récit. Mais ce roman graphique pointe surtout un très profond mal-être et j'ai été touché par le combat que mène Émilie !

Émilie cette jeune fille qui ne comprend pas ce qui lui arrive et pourquoi elle se sent si mal.



On l'a suit de jeune femme à jeune maman. Et vous connaissez mon amour pour la femme autour de la maternité, cette partie m'a énormément plu.



Des pensées profondes, des thèmes assez violents mais nécessaires. Je ne peux que vous conseiller cette BD qui met en avant de magnifiques illustrations et qui pointe un combat quotidien d'une lutte contre son corps !
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Coquelicot



Avant toute chose, je dois vous prévenir que cette bande dessinée est forte en sujets sensibles et qu’elle ne peut pas convenir à tout le monde, puisqu’elle va mettre en avant des sujets comme la dépression, la malnutrition, le vi*l, la dysmorphophobie et l’automutiliat°. Il s’agit de sujets que l’on va, possiblement et malheureusement, rencontrer dans notre vie. Et si c’est le cas, je vous conseille de vous pencher sur cette bande dessinée puisqu’elle va nous faire sentir moins seule.



J’ai découvert l’existence de cette bande dessinée en lisant l’avis de Léa, une personne solaire ainsi qu’une journaliste que je vous invite à découvrir. En papotant avec elle autour de ce livre, j’ai fini par craquer et je l’ai commandé. Et vous savez quoi ? J’ai bien fait, parce que j’en suis ressortie complètement chamboulée et dans le bon sens du terme. En effet, on va aborder l’importance du corps et des messages qu’il nous fait passer, sans oublier l’aspect psychologique qui en ressort avec, par exemple, l’amour de soi.



De fait, l’autrice nous offre des leçons et de beaux messages à travers la construction de chaque personnage, qu’il soit secondaire ou principal. On ne peut pas s’empêcher de se sentir proche d’Émilie, le protagoniste principal, puisqu’on va la voir évoluer au fil des années, au fil des relations saines ou toxiques, avec son corps et ses complexités. Ce n’était pas toujours facile de lire et de découvrir certains passages, mais cela ne fait que marquer la triste réalité.



J’ai trouvé que cette bande dessinée a été réalisée avec brio et justesse, que ce soit au niveau de l’intégration des différents sujets ou par les dessins simples, prenants et démontrant certaines situations avec un certain humour ou avec un certain réalisme. J’ai apprécié que l’autrice nous parle de Gynandco, un site afin de retrouver des professionnels de santé qui sont bienveillants et qui pourront nous convenir ! Il y a, également, le site pipelettes.org qui est un chat en ligne gratuit, réalisé par un collectif de sages-femmes afin de répondre à toutes les questions liées à l’intime ; ce que je trouve génial.



Je n’aurais sûrement pas les mots justes pour vous décrire ma lecture et mes ressentis après l’avoir terminé. Je peux simplement vous dire qu’elle fut poignante et réelle. De plus, je ne peux que vous la recommander (en ayant eu connaissance des sujets abordés), si vous vous sentez concerné.e.s ou que vous avez envie d’en savoir plus.


Lien : https://lespetitsdetailsdeje..
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Et si on changeait d'angle

Ce livre éclaire efficacement l'intérêt de changer de regard sur certaines attitudes éducatives ou certains "réflexes". Les illustrations sont très parlantes (j'ai adoré celle où une femme oblige son compagnon à prêter sa voiture comme on demande aux enfants de prêter leurs affaires "parce qu'il faut apprendre à partager). Les pistes données pour aborder les choses sous un autre angle sont intéressantes aussi. Mon bémol : pour qui s'intéresse déjà au sujet, c'est globalement du déjà-vu et c'est trop survolé. Je recommande en revanche cette lecture à des personnes curieuses de s'ouvrir à des réactions plus respectueuses des besoins et capacités des enfants. Bien sûr, tout n'est pas à transposer dans des oppositions adultes/enfants mais on peut sûrement tous améliorer certaines choses dans notre communication.
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Coquelicot

Quoi faire lorsqu’on se sent trahi(e) par notre propre corps ? Voilà ce que ressent Émilie à chaque fois qu’un garçon l’approche, lorsqu’elle a des rapports sexuels ou lorsqu’elle n’arrive pas à écouter son corps. S’il s’agit d’amour ou des rapports sexuels, elle devient rouge coquelicot ; mais s’il s’agit de son corps… elle en vient à haïr et craindre ce corps qui semble la contrôler. Petit à petit, grâce a son entourage… elle va réussir à s’accepter et surtout à faire la paix avec son pire ennemi, son corps.



🚺 Une BD engagée, féministe et tellement puissante ! Un véritable coup de cœur pour moi ! Comment surmonter un traumatisme lorsqu’on ne sait pas écouter nos besoins et notre corps ?



𝑫𝒆𝒖𝒙 𝒓𝒂𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒅𝒆𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒓 𝒄𝒆 𝒓𝒐𝒎𝒂𝒏 :



• C’est presque comme rentrer dans un conte de fées, avec les illustrations pétillantes et les émotions qui prennent des couleurs dans cette BD ! C’est magique et cela fait du bien 😊



• Plusieurs sujets sont abordés ici, Fanny va au-delà des tabous et nous montre l’un des traumatismes les plus durs à supporter 😥 mais ce qui m’a fait avoir un coup de cœur c’est plutôt le rapport qu’Emilie a avec son corps et sa complexité… Des thèmes durs, certes, mais si nécessaires !



Une belle surprise et surtout, un énorme coup de cœur pour ce coquelicot ❤️
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Coquelicot

Le vaginisme ? Qu'est ce que c'est ?



En vérité, tout le monde a entendu le mot mais encore beaucoup peut de personnes savent ce que ça veut dire, ou encore ose en parler.



Mais Fanny Vella en parle et nous explique avec l'histoire de Coquelicot ce que c'est et comment en sortir.



J'ai déjà parlé ici des livres de Fanny Vella qui sont pour moi d'utilité publique et celui ci ne fait pas exception.



Coquelicot vit ses premières règles avec beaucoup de difficultés. Enfiler un tampon, c'est impossible pour elle. Ses premiers rapports sexuels sont aussi compliqués, elle est crispée, bloquée. Elle demande à son partenaire de forcer son corps.



Son corps est verrouillé. Pourquoi ? Elle l'ignore et le déteste.

Fanny Vella personnifie très bien le corps de cette jeune femme qui a un message mais que Coquelicot ne veut pas, ne peux pas entendre. Il faut avancer dans l'histoire pour découvrir ce que Coquelicot va découvrir elle aussi.



Les émotions prennent des couleurs dans les romans graphiques de Fanny Vella et c'est magnifique.



Merci à elle et à Leduc qui trouve de plus en plus d'auteurs pour aborder des sujets tels que celui ci dans leurs romans graphiques.



Delions les langues et les yeux avec des dessins.



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Coquelicot

📖 En combat permanent avec son corps, Émilie le déteste et refuse de l’écouter. Mettre un tampon ? Une cata. Les rapports sexuels ? Un supplice. En parler ? Émilie en devient rouge coquelicot 😳



Qu’est-ce que j’attendais avec impatience cette sortie ! 📍 Le résumé que j’avais découvert me donnait très envie, il me parlait.



Le sujet de cette BD est plutôt personnel, il peut vous toucher ou non, vous concerner ou non, mais sachez que c’est un immense coup de cœur pour ma part ♥️ J’avais peur d’être déçue tellement elle me faisait envie mais loin de là ! C’est une très belle réussite 👏



✊🏻 Une BD féministe et engagée !

🎨 Des superbes graphismes, rien que la couverture est incroyable je trouve 😍

🤐 Au-delà des tabous sur les problèmes intimes des femmes.

👀 Le rapport que l’on a vis-à-vis de notre corps et sa complexité.

💭 Savoir s’écouter.
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On l'appelait Vermicelle

On l'appelait Vermicelle est un roman graphique qui m'a attirée dès le premier regard grâce à son contraste sur la couverture entre les couleurs pastel et le noir sombre qui entourent le personnage.

J'ai découvert avec grand plaisir les premières pages, les illustrations toutes plus belles les unes que les autres et l'histoire marquante qui ne m'a pas laissée indifférente. J'ai été vraiment surprise par le contenu, je me suis de suite attachée à Vermicelle, cette petite fille pleine d'énergie qui aime courir partout, remuer dans tous les sens et qui fatigue ses parents et son entourage en deux temps trois mouvements.

Elle va, comme beaucoup d'autres enfants, être confiée à une nourrice, cette expérience sera son premier traumatisme. Puis, certaines paroles maladroites et culpabilisantes de ses proches vont confronter Vermicelle aux soucis des grands et l'envahir d'ondes négatives. Elle va vite comprendre qu'elle va devoir s'effacer afin de laisser de la place à sa petite sœur née avant terme et qui requiert toute l'attention de ses parents.

Pour finir, un séjour en colonie de vacances va lui faire vivre l'impensable. Avec beaucoup de subtilité, l'auteure Fanny Vella, nous fait comprendre que Vermicelle va subir des gestes déplacés de la part d'un adulte. À son retour à la maison, elle va devoir vivre avec ce secret, ne jamais prononcer le mot "inceste" et garder pour elle ce poids en grandissant.

Incompréhension, manque d'attention... ses parents vont passer à côté de plusieurs signaux d'alertes.

Comment grandir avec une enfance qui contient tant de petits cailloux et qui pèsent si lourd dans le cœur ?

C'est là tout le sens de ce roman graphique d'une grande beauté !



Relations parents / enfants, inceste, culpabilité, troubles du comportement alimentaire, alcoolisme... de nombreux sujets sont évoqués dans ce roman magnifique.

J'ai adoré lire ce livre, adoré Vermicelle qui a su me toucher en plein cœur. J'ai en revanche eu du mal avec ses parents et son entourage que j'ai trouvés peu à l'écoute de cette petite fille qui demande juste un peu d'attention et en même temps, j'ai eu de l'empathie et de la compréhension pour eux, pour leur vie à cent à l'heure rythmée entre leurs boulots, les hôpitaux et leurs enfants.

Quand je vous disais que ce livre ne laisse pas indifférent !!



En bref :

On l'appelait Vermicelle m'a chaviré le cœur, je suis ressortie de cette lecture chamboulée et émue. L'histoire a touché mon cœur de maman, mais aussi la petite fille qui est en moi.

Un bien joli roman graphique qui véhicule un beau message de tolérance et qui est magnifiquement illustré.



Livre lu dans le cadre d'un partenariat avec les Editions Leduc que je remercie pour leur confiance.
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On l'appelait Vermicelle

Fanny Vella, quel magnifique roman graphique tu nous offre !



Pages après pages, nous suivons Vermicelle, de sa conception à sa naissance, en passant par toutes les étapes de son enfance, son adolescence pour finir sur sa vie d’adulte. Nous assistons, impuissant, aux violences éducatives ordinaires VEO que Vermicelle subit depuis sa naissance, sans s’en apercevoir et qui prises indépendamment peuvent paraître « anodines ». Puis on comprend comment ces violences vont avoir des conséquences sur la construction de l’identité de Vermicelle.



Elle grandit dans un environnement familial où le physique est le plus important, l’alcoolisme est tabou, le handicap de sa petite sœur est source de culpabilité, où un traumatisme est tu dans l’espoir qu’il soit oublié ! Ici, pas de jugement des adultes car ils sont eux même occupés à gérer leurs propres problèmes, on comprend plutôt à travers les réactions de Vermicelle, le poids des mots, des silences, du chantage affectif, de l’absence. Celle-ci réussira à s’évader par son imagination et c’est ce qui rend tout cela plus supportable dans la vie réelle.



Je ne veux pas trop vous en dire mais c’est un véritable choc, une grosse prise de conscience. Quelle claque ! Mille bravo Fanny pour cet ouvrage aussi beau qu’intense et indispensable !
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Et si on changeait d'angle

Et si on se comportait de la même manière avec des adultes qu'on le fait avec nos enfants ? Pas si sûre... Voici plein de situations, d'apparence anodines, de la vie courante, transposée avec ce point regard pour changer d'angle de vue.



Sous la plume et les dessins de Fanny Vella, on se rend vite compte de l'absurdité et de l'inadaptation de certains de nos comportements et je suis persuadée que nous avons tous été concernés par ces situations dans notre enfance. Elle comporte aussi des pages explicatives de professionnels de la santé et de l'enfance pour éclairer certaines mises en scène.



En fin de livre, des témoignages d'enfants devenus grands permettent d'aborder cette question sous un nouvel angle. De quoi avoir un aperçu global et complet de cette thématique pour changer nos comportements vis-à-vis des enfants !



Gros coup de cœur pour cette bande dessinée percutante et très prenante, et surtout les dessins de Fanny, que j'aime toujours autant ! A lire absolument !
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