Fanny Vella

Et si nous faisions attention à nos gestes ? Et si nous agissions ? Et si notre planète était notre alliée ?



Lorsque des artistes de talent se réunissent au service de la planète et ses habitants ça donne un ouvrage unique. Un coup de cœur. Une libération des consciences. Une ouverture d’esprits. De bons conseils. Un partage. Une réalité.



Faire le premier pas pour améliorer notre quotidien. Tel un recueil, cet ouvrage est porteur d’énergie pour avancer, pour faire face à cette réalité pesante. Chaque geste est important comme couper l’eau lorsque l’on se lave les dents, ne pas tirer la chasse d’eau à chaque fois etc.



Si tout le monde s’y met, c’est une avancée. Comme dans ce roman graphique. Chacun a mis sa patte, son émotion, sa réflexion.



Et si vous le lisiez ?



Une découverte. Un coup de cœur. Un coup d’oxygène. Un coup de crayon. Pour la planète. Pour le futur. Merci.

Emilie se sent en désaccord avec son corps depuis toujours. Elle va passer par différentes phases, grâce à ses proches et à elle-même et c’est quand elle va rencontrer Malo qu’ils vont enfin ensemble se poser les bonnes questions et aller voir des professionnels pour comprendre ce qui ne va pas et quel travail il y a besoin de faire pour qu’Emilie accepte et comprenne enfin son corps et ses réactions.

Cette bande dessinée m’a beaucoup touché à cause de mes propres expériences, on peut s’y identifier, aussi triste que cela soit. Mais ce qui m’a le plus fait mal en le lisant est la haine que se porte Emilie à elle-même, on a envie de lui crier dessus pour lui dire ce qu’elle a besoin d’entendre et de comprendre pour aller mieux.

J’ai découvert Fanny Vella au travers de sa BD Le seuil que j’ai adoré, j’avais donc envie de poursuivre avec Coquelicot avant d’entamer la lecture de Vermicelle. J’ai comme l’impression que Fanny Vella ne nous déçoit jamais, à travers de très belles illustrations elle arrive à aborder des thèmes profonds et parfois sensibles. Ici, j’ai beaucoup aimé voir l’évolution d’Emilie, de son enfance à sa vie de mère. J’ai partagé les peines d’Emilie, ses incompréhensions et sa colère.

C’est poignant et parfois douloureux à lire. Émilie est au départ peu prise en considération et je n’ose même pas imaginer le nombre de femmes à qui cela arrive. C’est pour ça que ce livre devrait être lu par beaucoup, peut-être même parfois laissé dans les structures médicales, pour aider les jeunes filles, les femmes à mieux comprendre ce qu’il se passe dans leur corps.

J’ai la gorge nouée.

J’aimerais écrire une chronique basée sur les faits.

Vous dire simplement que c’est une bd sur un sujet grave et difficile.

Vous dire de lire cette bd pour en savoir plus sur les violences faites aux femmes.

Mais j’ai la gorge nouée.

j’écris cette chronique à chaud, je viens de refermer ce livre et je me retiens pour ne pas pleurer.



Vous ne le savez sans doute pas, mais vous avez très certainement dans votre entourage une femme, ou une jeune fille, un homme ou un jeune garçon, qui là, maintenant, survit dans sa vie.



Survivre. C’est le mot.

Les victimes ont peur, elles ont honte.

Elles n’ont pas d’estime pour elles même. Et n’en auront peut-être jamais plus.



J’aimerais dire que l’on s’en remet.

Mais c’est un mensonge.

Parfois, on s’en sort. On arrive à fuir assez loin des coups et de la méchanceté pour réussir à grandir, pour réussir à faire disparaître les bleus. Mais à l’intérieur, dans notre cœur, notre estomac, notre gorge, cette boule reste là. Parfois, elle diminue juste assez pour laisser rentrer le bonheur dans sa vie. Mais souvent cette boule fait le yo-yo. Elle diminue, puis grandit, et diminue à nouveau.



J’ai la gorge nouée par cette BD, parce qu’elle est violente et vraie.

Alors, oui, elle est incomplète et imparfaite.

Mais ce que cette jeune vit, vous ne pourrez jamais, oh grand jamais le transmettre totalement. Ni dans une BD, ni dans un roman.



Je savais que lire cet ouvrage serait difficile pour moi. Mais je ne pensais pas qu’elle arriverait encore à alimenter cette boule dans ma gorge.



Si un jour, vous avez un doute pour une amie.

Ce n’est pas un doute. C’est un fait. Aidez-la.

Et si ?

Et si on protégeait nos forets ?

Et si l'eau potable devenait un privilège ?

Et si nous étions les gardiens de la Terre ?

Et si l'écologie existait avant que ça ne s'appelle l'écologie ?



Encore une fois les éditions Leduc frappent fort avec une bande dessinée sur une thématique importante. Dans cet ouvrage, 17 artistes prennent la plume pour aborder chacun une thématique écologique.



Sans jugement, ni moralisation, ils nous amènent à nous questionner sur nos actions de tous les jours, petites ou grandes et à jouer notre rôle dans un monde où la préoccupation de notre environnement aujourd'hui et dans les années à venir est plus importante que jamais.

A la fois documentaire, poétique, teinté d'humour, ce livre vous amènera à la réflexion.



Une bande dessinée qui se veut positive et elle l'est !

Je ne peux que vous inviter à vous la procurer. Et en plus, pour chaque achat 1€ est reversé à l'association Bloom

Depuis sa sortie, ce livre était un incontournable que je voulais absolument lire. Une autre bande dessinée de l'auteure, "Vermicelle", figure également sur ma liste, que j'espère découvrir bientôt.

Dans ce roman graphique, "Coquelicot", Fanny Vella aborde des sujets très délicats tels que les violences sexuelles, le vaginisme, les violences gynécologiques, la maternité, le consentement et la relation avec son propre corps.

Une bande dessinée engagée et féministe à recommander à tous, en particulier aux jeunes filles (à partir de 16 ans).



À 10 ans, la vie d'Emilie prend un tournant avec l'arrivée de l'adolescence. Désemparée par un manque d'informations et les pressions de la société sur le corps féminin et la sexualité, la jeune fille traverse ces années d'adolescence de manière éprouvante, jusqu'à devenir mère, avec difficulté.



J'ai particulièrement apprécié que cette lecture traite sans tabou du vaginisme, un sujet rarement mis en avant encore de nos jours.



Cette bande dessinée, à la fois pertinente et intelligente, peut être une ressource précieuse en aidant, informant et répondant à de nombreuses questions que les jeunes filles peuvent avoir sur leur corps.



Elle offre également le réconfort en soulignant qu'elles ne sont pas seules à vivre certaines douleurs ou à être confrontées à des actes répréhensibles, tels que les violences gynécologiques.



La libération de la parole contribue enfin à diminuer les violences et les souffrances pour les générations futures.



J'ai adoré les illustrations rondes, féminines et colorées car ce sont celles que j'aime particulièrement.



Une véritable pépite à lire et à partager sans hésitation.


Lien : https://www.instagram.com/cl..

Une BD importante, qui délivre des messages sur de nombreux sujets encore trop tabous parfois.



On rencontre Émilie, de son enfance à sa vie adulte et j’ai beaucoup apprécié suivre son évolution, son parcours de vie, malgré son conflit intérieur qu’elle n’arrive pas à contrôler, ses nombreux questionnements.



Celle-ci rencontre des difficultés, notamment liées à son corps.

Elle va essayer de comprendre celui-ci au cours de sa vie, de faire taire ses émotions, ses pensées, de subir ce qu’elle pense qu’une femme doit subir.



J’ai eu beaucoup de peine pour Émilie qui n’existe que dans le regard des autres, qui ne s’auto-suffit pas, qui se sent agressé dès qu’un rapprochement avec un homme s’installe.



Malheureusement, les communications sur ces sujets sont souvent étouffées, par honte, par pudeur.



J’ai trouvé le texte très bien écrit, j’ai même souris à de nombreuses reprises.

Les dessins, les couleurs sont vraiment sublimes, intenses.



Un message vraiment fort est retranscrit dans cette BD : l’amour-propre. Celle-ci pointe du doigt les difficultés à s’accepter, à s’aimer, et notamment à cause des critères de beauté de la société.

J’ai pris plaisir à lire cette belle histoire féminine, positive et engagée.

Un coup de ❤️ pour moi avec cette Bande dessinée féministe et engagée!

C'est l'histoire d'Émilie, de son adolescence à sa vie de femme et de maman.

Un chamboulement physique et émotionnel, pourquoi son corps réagit comme cela, pourquoi il ne l'écoute pas?! Elle se sent fragile, vulnérable, perdue..



Cette bande dessinée aborde des sujets difficiles comme l'automutilation, la malnutrition, la dépression, ou le viol.

Des thèmes difficiles mais importants.



Une Bande dessinée bienveillante et positive, qui traite de sujets de société et qui peut aider de nombreuses personnes je pense.



Une jolie découverte 🥰



L'avez vous lu?

Maëlle est une petite fille qui n'ose jamais dire non. Elle a tellement peur de déplaire ou de faire de la peine aux gens, qu'elle va toujours dans leur sens. Même quand son papa lui fait une tarte au citron pour son anniversaire, pensant que c'est son gâteau préféré, elle ne va pas le corriger !



Mais l'arrivée d'une nouvelle dans la classe va ouvrir les yeux de Maëlle. Cette nouvelle est franche, ose poser des questions et dire les choses ouvertement, même ce qu'elle aime ou non.



Grâce à elle, Maëlle va comprendre que c'est ok de ne pas aller dans le sens des gens, c'est ok de dire "non", parfois, tant qu'on le fait de façon correcte.



Au-delà de ce premier message (assez évident vu le titre), ce livre permet d'expliquer aux enfants qu'on a chacun nos goûts, et que c'est ok d'aimer quelque chose, même si la copine à l'école n'aime pas ça. Ce n'est pas parce qu'on a quelques petits goûts différents, qu'on ne peut pas être ami(e)s.



Une lecture que je conseillerais pour les 5+, afin qu'ils comprennent mieux le texte, et aussi qu'ils puissent en parler avec vous par la suite.

Ma première lecture graphique depuis très très longtemps. J’ai été charmée par la page de couverture qui est sublime. A savoir que les coquelicots sont l’une de mes fleurs préférées et cette couverture m’a totalement séduite. N’est-elle pas merveilleuse?



Il en est de même pour son contenu, que j’ai lu le jour même de son acquisition. C’est l’histoire d’Emilie, alias Coquelicot, mais c’est aussi l’histoire de toutes les jeunes filles, jeunes femmes, femmes et mères.



Dans cet ouvrage sont évoqués des aspects encore trop méconnus tels que le vaginisme. Mais aussi d’autres thématiques fortes auxquelles on peut tous se retrouver.



A travers les âges et son quotidien, Coquelicot nous livre son rapport au corps à différents stades de sa vie, soit de l’adolescence à la maternité.



C’est un véritable coup de cœur pour ce graphique, qui devrait à mon sens être lu de tous. Des images superbes, un récit criant de vérité, de sensibilité. Vraiment, si vous ne l’avez pas encore lu, foncez!!!!

Si le parcours d'Emilie n'est pas identique au mien, ses émotions le sont, elles. Je me suis tant reconnue... Ainsi, cet album sans fard a été pour moi une réelle prise de conscience sur une action à mettre en place, est terme de suivi médicale, et m'a conforté dans mon choix de thérapie. Le fait de donner la parole autant au cerveau qu'au corps est d'une justesse incroyable. Un texte intime !
Lien : https://sorbetkiwi.fr/index...

Coup de cœur 🫶🏻 

Coup de cœur pour les illustrations, les couleurs, les personnages, l’histoire, les thématiques, bref, j’ai tout (vraiment tout) aimé dans cette lecture. 

 

Cette bande dessinée est d’utilité publique, elle est tellement importante par ses sujets dont on parle bien trop peu… L’autrice nous livre là, à travers le personnage d’Emilie, une partie d’elle-même, une partie de son intimité et de ses douleurs. Elle en parle donc avec objectivité et justesse, cela rend la lecture d’autant plus poignante. 

 

Cette histoire m’a bien remuée et je dois l’avouer aussi, elle m’a bouleversée, parce que je me suis parfois reconnue en Émilie et j’ai pu poser des mots sur des maux.  

 

Je vous recommande vivement de découvrir cette magnifique bande dessinée et de la faire découvrir à vos proches !

Coquelicot de Fanny Vella est un roman graphique qui aborde la naissance de la féminité, l'acception et la connaissance de soi, mais aussi un ouvrage engagé et féministe autour de la pression sociale que subissent les femmes selon les "codes". Coquelicot, c'est la jeune fille qui devient femme et qui en conflit avec son propre corps. Ce corps qui ne suit pas le mouvement et qui n'entre pas dans le moule de la "normalité". De la découverte des premières règles à sa première fois, il y a un mur énorme : le refus du corps. Coquelicot est comme cadenasser et elle refuse d'écouter ce que son propre corps veut lui dire. De relations bloquées en solitude, il y a une histoire, un déni et enfin une pathologie : Le vaginisme. Fanny Vella met en lumière avec Coquelicot l'appartenance du corps, la nécessité de l'écouter, mais aussi des thématiques importantes comme le viol conjugal, l'anxiété, le manque de confiance en soi et l'importance du dialogue. Le roman graphique est simplement magnifique. Richement illustré et coloré, Coquelicot est à mettre entre les mains des jeunes filles et des femmes de tout âge.

La bande dessinée "Coquelicot" explore avec sensibilité et puissance la transition précoce vers la féminité, mettant en lumière les défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées dans une société marquée par des normes corporelles et sexuelles strictes. À travers des illustrations magnifiquement réalisées et une métaphore captivante du coquelicot, l'autrice, Fanny Vella, transmet un message féministe et engageant. L'histoire d'Emilie, mal à l'aise avec son propre corps dès son plus jeune âge, est à la fois bouleversante et révélatrice des pressions sociales et du harcèlement qu'elle subit.



"Coquelicot" offre une lecture qui touche au plus profond de l'âme du lecteur, incitant à une réflexion intime sur la relation individuelle avec le corps. L'œuvre aborde les complexités des rapports entre les femmes et leur corps, mais va au-delà en explorant la relation universelle entre les individus et leur propre corps. Avec des messages percutants, des illustrations saisissantes et une narration émouvante, cette bande dessinée devrait être recommandée aux jeunes adolescents pour son contenu artistique et son message engagé qui invite à la réflexion sur la féminité, la société et l'acceptation de soi.

🎨 Je découvre l’univers de @fannyvella à travers ce merveilleux roman graphique et j’ai adoré!



«  𝐔𝐧𝐞 𝐁𝐃 𝐩𝐨𝐢𝐠𝐧𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐞𝐭 𝐞𝐧𝐠𝐚𝐠𝐞́𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐞 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐫𝐚𝐩𝐩𝐨𝐫𝐭 𝐚𝐮 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬, 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐮𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́ »



Comme toujours avec cette collection chez @editionsleduc les thèmes sont parfois durs mais nécessaires.



Ici on abordera notamment le viol conjugal, la dépression, le stress, mais aussi le vaginisme ou la dysmorphophobie.

(Pensée obsédante sur un défaut imaginaire ou une légère imperfection de l'apparence physique)



Je ne peux que vous conseiller de lire cette collection graphique si les sujets vous parlent ou si vous avez des ado à la maison!!

Qu’il est dur de se regarder dans le miroir pour Émilie qui ne comprend pas son corps. Ses réactions.



Émilie est en conflit avec son corps depuis sa jeunesse. Il réagit au quart de tour. A la moindre émotion.



Elle devient coquelicot pour un oui pour non (que j’en ai eu des remarques pour ça tout au long de ma vie - j’en ai beaucoup souffert, j’essaie d’en faire une force maintenant « je suis rouge et alors ?! »). Ce rouge qui lui monte aux joues. Qui enflamme son visage, visible de tous.



Émilie tâtonne, cherche, se mutile. Elle souffre. Elle se met à détester ce corps qu’elle ne comprend pas. Il a beau essayé de lui envoyer des messages au travers de l’eczéma par exemple. Néanmoins, la communication est fragile.



Fanny Vella signe une nouvelle fois un roman graphique haut en couleur où les sujets sont essentiels et forts dans notre société faite de jugements. Le corps est mis à l’honneur. Il est dompté pour comprendre la vie d’Émilie et de tout ce qu’endure les femmes au cours de leur vie (de la puberté à la maternité en passant par les premiers pas de l’amour).



Coquelicot est rouge d’inspiration. Coquelicot est rouge de délicatesse. Coquelicot est rouge de détermination. Coquelicot est rouge féminin.

Pas évident de grandir avec un corps qui semble nous trahir ou être incontrôlable. Outre un rougissement intempestif, lui valant le surnom de Coquelicot, Émilie doit faire face à des réactions qu'elle ne maîtrise pas surtout quand il s'agit d'intimité avec une autre personne. Cette bd aborde des thèmes intenses et tellement d'actualités comme le consentement, le vaginisme, les violences sexuelles ou psychologiques... Une petite pépite à mettre entre toutes les mains et qui pourrait aisément se retrouver dans les salles de classe des lycées pour aborder ces sujets auprès du plus grand nombre.

J'avais envie de découvrir ce roman graphique dont je n'ai entendu que du bien.

Ça a été une belle découverte. Les dessins de Fanny Vella transcrivent parfaitement les émotions de cette petite fille, Vermicelle, que l'on apprend à connaître.



Ce roman graphique est une histoire de résilience qui nous emmène aux portes de l'enfance.

Je l'ai lu d'une traite et tout du long, j'ai été en apnée. Ce roman nous renvoie dans notre passé d'enfant, même si on n'a pas vécu la même chose que la protagoniste, et ça nous fait réfléchir.



A travers cet ouvrage, Fanny Vella fait passer le message qu'en tant que parents, proches de l'enfant, il est important de faire attention à nos paroles face à lui. Ces paroles, anodines soit-elles, peuvent être perçues différemment par l'enfant et devenir une sorte de traumatisme. Fanny Vella aborde ce sujet avec délicatesse.

Nous découvrons Vermicelle dès sa naissance et on l'accompagne jusqu'à son adolescence. Elle va rencontrer diverses difficultés : des mots pas toujours très agréables de sa famille, la naissance de sa petite soeur malade, des tabous, des non-dits. Pour « mettre de côté » tous ses tracas, Vermicelle s'imagine des histoires. A ce moment-là, Fanny Vella met de la couleur dans son histoire (c'est très bien fait).



Ce n'est pas un roman très drôle, bien au contraire mais j'ai beaucoup la morale de cette histoire : les mots heurtent, blessent et deviennent parfois des cicatrices que l'on traîne tel un boulet tout au long de notre vie. Soyons bienveillants envers les enfants et pas que…



Si vous n'avez pas encore lu ce roman graphique, je vous le conseille grandement.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Encore une fois je suis conquise. Conquise par les belles illustrations et par le talent de Fanny (que j’ai eu la chance de rencontrer il y presque deux semaines). Conquise par ce graphique qui met en lumière la manière dont les enfants sont traités.



« Finis ton assiette ou tu n’auras pas de désert ! », « Garde ton manteau ! », « Allez ne fait pas ta timide, viens dire bonjour. », « Va au lit, laisse ta mère discuter », « Ta sœur elle y arrivait elle »… Vous aussi, vous avez sûrement entendu l’une de ces phrases. Qui marquent. Qui touchent.



Fanny Vella, toujours avec humour et délicatesse, nous permet à nous adultes (parents, tantes, oncles, grands-parents, amis etc.) de prendre conscience de la manière dont les phrases sont prononcées et vont souvent à l’encontre des enfants. La parentalité est décortiquée en mettant en scène des adultes pour montrer avec ironie l’incohérence des propos.



Tout est une histoire d’explications et de bons sens.



En lisant ces pages, je me suis remémorée mon propre vécu. Lorsque l’on me jugeait fatiguée et non souriante (nombreux de mes bulletins de notes font référence à cela). Mes professeurs et « amis » me jugeaient ainsi puisque j’avais des cernes naturelles. Je répondais souvent que l’on ne sourit pas h24 et je rentrais dans le jeu en disant que j’étais effectivement fatiguée.



Mon hypersensibilité a beaucoup eu un impact dans mon enfance. Même si aujourd’hui, j’essaye d’en faire une force chaque jour. A l’époque, cela m’a valu beaucoup de remarques comme dans le graphique.



J’ai beaucoup apprécié les témoignages qui mettent en avant la relation de confiance entre enfant et adulte. Je souhaite contribuer ici moi aussi ! Je pense que la période est la bonne pour mon petit témoignage.



Je suis la troisième d’une fraternité de filles. J’ai longtemps été considérée comme le bébé (et malheureusement encore…). J’ai eu du mal à apprendre à lire. Je mélangeais les lettres. Au lieu de chien, par exemple, je lisais niche. On remercie notre fidèle Ratus (si vous êtes des années 90, vous devez le connaître : Ratus est un rat et faisait parti du programme scolaire). J’ai donc été dans le groupe qui avait des difficultés à lire. Ma mère avait eu un échange avec la personne qui s’occupait du groupe pour dire mes difficultés. En sortant, j’ai dit à ma mère que des enfants m’avaient dit que le Père Noël n’existait pas. Elle s’est retournée vers moi et m’a dit : « et toi tu en penses quoi ? ». Je lui ai répondu qu’il existait. Elle m’a dit que c’était à moi de choisir en quoi je croyais ! Je me suis sentie si fière de pouvoir choisir.



(Bon je ne vous raconte pas comment j’ai appris pour les cloches et la petite souris. C’était très drôle !)



Je vous recommande ce graphique sans modération !

Un beau roman graphique dans lequel Fanny Vella relate la vie de Vermicelle, de sa naissance à son adolescence, de ses jours passés avec sa nourrice, à ceux auprès de ses grand-parents.



Vermicelle, enfant blessée, s'évade dans l'imaginaire lorsque la vie devient trop compliquée.



L'auteure évoque aussi les difficultés liées à l'adolescence, période de tant de changements, et ses aléas plus ou moins graves mais parfois terribles de conséquences.



Un très beau roman graphique sur des sujets tabous tels que l'alcoolisme ou la différence.