Citations de Flore Vesco (275)
Sérine est une jeune fille qui va
s'enfuir de chez elle pour être
demoiselle de compagnie mais
la reine et tyrannique et Sérine
va tout bouleverser à la cour ...
Louis Pasteur laissa le barbon dérouler son amphigouri pendant dix minutes encore. Plus l'ancien agent babillait, plus sa parole clopinait, butant sur les mots et déployant un verbe bistourné et confus. À la fin, il s'était tellement embabouiné dans son discours que les phrases fusaient de sa bouche à toute volée, mutilées, bancroches, comme un mécanisme dont les soupapes s'affolent.
En regardant autour d'elle, elle fut touchée de constater que le ménage avait été fait partout dans la prison [...] Les rats qui vous frôlaient les chevilles avaient été shampouinés et portaient chacun un ruban de couleur vive autour du cou.
Paris, 1840. Un étudiant boursier fait son entrée parmi les priviligiés de l'Institution Royale Saint Louis ... Un livre de science-fiction dont l'histoire s'est passée en 1840 ... j'adore !
J'ai beaucoup aimé le passage page 107 parce que, c'est à ce moment-là qu'il commence à y avoir plus d'action. Cette fois elle en était sûre, les ombres s'agitaient. Une femme noire remuait dans le noir. Constance fut saisie d'une peur primale complètement incontrôlable. Deux yeux jaunes
"Constance s'était habituée à ces conventions qui laissaient à penser qu'une femme ne pouvait monter ou descendre seule les deux marches d'une voiture. D'ailleurs, la mode avait bien pris soin de les affubler de vêtements qui entravaient largement leur capacité à s'asseoir sur une chaise sans l'aide d'un galant homme. "
- Alors, dit-elle, toute notre vie n'est que de la survie.
Je m'appelle Sami,Fifi est ma moitié
Mon petit nom ? Dédé ! Je vais avec Gégé
Quant à moi, je suis Jo, je complète Nico.
Il serait tellement dommage de te gâcher... tu es une belle opportunité de déranger ce monde où les riches se gavent de ce que produisent les pauvres. Jusqu'à présent, j'ai donné à des ogres les moyens de prendre leur revanche. Certes, c'était amusant... mais une ogresse ! Voilà qui est encore mieux. Les femmes ont un héritage de souffrances qui, à lui seul, justifierait qu'elles se mettent toutes à engloutir ceux qui les brident. Je voudrais faire de toi une jolie petite ogrionne, une belle enfant à pleines dents, qui avale les idiots qui croient lui barrer le chemin.
"Il etait une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept enfants, tous garçons. Ils étaient fort pauvres, et leurs sept enfants les incommodaient beaucoup. Ce qui les chagrinait encore c'est que le plus jeune était fort délicat et ne disait mot. Il était fort petit, et, quand..."
La bonne femme s'interrompit :
-Mais qu'est-ce que ces niaiseries ?
Elle feuilleta plus avant, le nez froncé. Les enfants espéraient qu'elle reprendrait la lecture...
Je savais que les contes disent quelque vérité, et qu'une histoire peut être changée.
Nous n’avons pas peur. Nous venons de manger du loup.
Il y a en nous une bête sauvage. Comme elle, nous avons les dents
acérées, les griffes prêtes à déchirer. Ah! qu’on essaye de jouer
avec nous au plus faim… ce soir, nous sommes invincibles.
Je n’aurais jamais dû faire sauter la serrure de ce coffret. J’ai ouvert une porte vers l’extérieur. Désormais les enfants ont les yeux songeurs, leurs pensées vagabondent vers les mondes inconnus au-delà de nos palissades, où pousse une végétation mystérieuse, où courent des créatures jamais vues.
Ma fille, fermez donc la porte, et venez près de moi. Voilà, ici. Je voudrais vous conter une histoire. Vous êtes en âge, maintenant, de l'entendre. Voyons... par où commencer ? Oui, bien sûr : par un beau jeune homme. Il était riche, noble, valeureux.... grand, évidemment.
Le secrétaire bondit.
- Ah ! Mais vous vous moquez de moi ! Et voilà un quart d'heure de cela !
- Mais non, pas du tout, répliqua le fou d'un ton rassurant. Et, se tournant vers le roi, il lui glissa :
- Cela fait bien vingt minutes au moins.
Il traînait un invisible boulet.
Elle avait l'assurance tranquille des vainqueurs.
Elle avait affronté sa peur et entrevu un pan du monde magique.
L'espace réduit entre eux deux avait soudain pris consistance.
Le moelleux de l'obscurité contre ses tempes.