Florence Cochet

Loren va maintenant se promener en Suisse, où elle est attaquée à plusieurs reprises, et où elle retrouve certains des anciens clients en thérapie. C'est le dernier volet de l'enquête, mais c'est aussi où elle découvre pas mal de choses sur sa famille comme de bien entendu. Une série avec une héroïne sympa mais trop de fantastique pour moi.

Loren part enquêter dans un centre de thérapie où les clients et personnels sont tous bizarres. L'enquête se laisse suivre mais comme il y a beaucoup de fantastique, je suis moins intéressée, mais elle est entourée de beaux hommes, ça distrait. C'est facile à lire.

Une série fantastique qui se passe dans le Gévaudan, ça change ! Le style est facile à lire, l'héroïne attachante, et l'ennemi effrayant. J'ai beaucoup aimé cette histoire, car il n'y a pas trop de monstres bizarroïdes, juste quelques créatures un peu perdues. C'est le premier tome d'une série.

Un seul mot : jubilatoire ! Les recueils de nouvelles sont parfois inégaux. Celui de Florence Cochet est excellent de bout en bout. On passe d’un genre à l’autre avec un plaisir non dissimulé ! On sent chez l’autrice une maîtrise des différents genres littéraires qui lui permet de jouer brillamment avec leurs codes.



De la fantasy au policier, en passant par le fantastique et la science-fiction ou encore l’aventure et l’horreur, Inhumaines nous immerge, au propre comme au figuré dans certains des quatorze récits qui composent l’ouvrage, dans des univers tous plus différents les uns que les autres. Fil conducteur du recueil ? Les femmes tiennent la place d’honneur, elles sont la pièce maîtresse de toutes les nouvelles, elles en sont toujours les héroïnes principales, à la notoire exception de la génialissime nouvelle Le parfum du Lotus qui, si elle est donnée à lire à travers le regard d’un personnage masculin est peut-être la nouvelle qui sublime le plus la gent féminine. On a adoré tout le recueil, mais ce texte en particulier. A la fois drôle, érotique et sensuel, bel hommage à la littérature de genre où on suit les tourments d’un jeune homme né en Chine au XVe siècle vouant un amour fou à Fang, et particulièrement à ses pieds bandés… Des circonstances particulières amèneront le jeune fétichiste à être vampirisé, condamné à traverser les âges et… L’évolution des chaussures qui accompagne l’émancipation des femmes ! C’est brillant ! On se prend à penser aux chroniques vampiriques d’Anne Rice, le sourire aux lèvres et on rit franchement quand le héros apprend à ses dépens qu’il faut toujours « déchausser les deux pieds avant de passer à table » !



Des Moon Boots aux Louboutin, en passant par les créations de Jimmy Choo, notre vampire passe de l’extase à la dépression par vagues successives et quand il se prend à rêver à sa mort, c’est une figure de femme fatale qu’il envisage pour lui porter le magistral coup de grâce dans une mise en scène qu’on vous laisse découvrir…



Qu’elles soient jeunes ou mûres, blondes ou brunes, les femmes qui traversent ce recueil sont confrontées à la vie, à la mort, au choix entre les deux. A celui de tuer ou être tuées. De traquées elles deviennent parfois chasseuses. Elles sont courageuses, résilientes, pleines de ressources. Qu’elles s’appellent Camille, Clara ou encore Tatiana, elles portent des récits forts qui vous transporteront aussi bien dans la réalité sordide des violences conjugales que dans des ailleurs où résonnent tour à tour les échos du roman d’aventure ou des récits fantastiques de Jules Verne, voire des échos de séries d’anticipation comme Black Mirror.



Une preuve que ce que les mauvaises langues ont tendance à nommer les « mauvais genres » littéraires, recèlent de vrais bijoux ! Ne passez pas à côté de celui-là !



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Ayant beaucoup apprécié le premier tome de cette duologie. C’est naturellement que je me suis procuré cette suite.

Nous reprenons là où nous nous sommes arrêté. Tessa et ses coéquipiers tentent de trouver une solution pour éviter que le Centre ne lâche son virus dévastateur qui est censé tuer les IA encore en vie. Daath, celle qui les guide leur propose une mission assez dangereuse, mais qui pourrait tout changer.

C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la troupe de la Forteresse. J’apprécie toujours le fait que les personnages même s’il sont jeunes ont une maturité qui parfois est inexistante dans certaines de mes lectures. Là, je ne lève pas les yeux au ciel à cause du caractère ou du langage. Gwen, Daryl et Dragon forment avec Tessa une bonne équipe. Mia, celle qui s’occupe d’eux quand ils glissent est un amour.

Concernant l’intrigue, je me doutais de quelque chose et lorsque cette part de l’histoire s’est déclenché, j’ai été ravie de voir que mon radar à entourloupe n’était pas défaillant. Beaucoup d’action encore dans cet opus, j’aime beaucoup tout ce côté technologie. J’ai juste eu un pincement au cœur dans la dernière partie de l’histoire, car oui j’aime quand tout est heureux à la fin. Cependant, cette fin ne me frustre pas.

Pour conclure, comme pour le premier tome, cette suite m’a beaucoup plu. Le thème principal de l’histoire m’a tenu en haleine du début à la fin. Les personnages sont attachants dès que l’on commence à les connaître un petit peu. Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
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Pour ce livre, je triche un peu, puisque j'avais déjà lu une version il y a quelques années et j'avais beaucoup aimé. Mais force est de constater que j'avais tout oublié haha.



En même temps, il faut dire aussi que ce texte a été reecrit, embelli et qu'il y a forcément des scènes ajoutées. Mais bref, j'ai passé un très bon moment ! J'ai adoré l'ambiance un peu angoissante de ce château hanté, l'intrigue, les personnages et les pointes d'humour ici et là.



La plume de l'autrice joue aussi beaucoup. Elle est à la fois simple et recherchée. Elle nous embarque dans son univers et il est difficile de reposer le livre, parce qu'on veut savoir ce qu'il va se produire. Si certaines choses se devinent assez vite, d'autres provoquent une surprise. On est pris dans ce cercle vicieux et pour la saison d'halloween c'est vraiment le genre de lecture qu'il faut. Je suis en tout cas très curieuse de lire la suite qui promet de folles aventures.
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J'ai adoré cette duologie, l'intrigue du 2eme tome était plus poussé et plus développé sur les IA. On continue à suivre l'équipe des constellations qui est juste incroyable. Tessa devient plus forte et intelligente et à une mission compliquée qui risque de devoir prendre des décisions difficiles pour elle et les autres. J'ai adoré retrouver son ami même si ça reste un peu étrange entre eux deux. Il y a vraiment 3 parties dans ce roman et la dernière partie l'orque Tessa retourne avec la team et va devoir se battre est super intrigante. La fin est triste et amère. J'ai adoré ! Je ne m'y attendais pas. Assez difficile, mais comme je l'ai aimé en dystopie.





J'ai adore retrouver les personnages notamment la relation Tessa Dragon qui évolue et qui ne m'a pas déplu. Je ne voulais pas de love story, mais finalement elle est plutôt bien passé. J'ai adoré Gwen et son super caractère !





Bref, une super duologie qui mérite d'être découverte !

Premier tome très agréable à lire. J'ai aimé l'intrigue bien menée tout au long de l'histoire. On ne sait pas trop où le début du roman va nous entraîner et j'ai été étonné de la tournure de certaines situations qui était très intéressante. On suit Lutessa, son ami et sa famille au début du roman, c'est tranquille, on en sait pas plus sur les événements déroulé dans le passé et pourquoi les IA ont été interdite. Puis Lutessa, part dans une aventure incroyable avec des rebelles très charismatiques. Elle va en apprendre plus sur ses origines et la vérité sur les IA. L'expérience dans la tête et les affrontements sont addictifs et j'ai hâte de lire le final pour en apprendre encore plus. La révélation finale sur Lutessa ne m'a pas spécialement choqué, à voir où tout cela va mener.





Lutessa est agréable, elle est intelligente, mais manque un peu de caractère. J'ai surtout aimé la petite équipe. Gwen est badass et je l'adore. J'ai aimé aussi Mia et Dragon qui sont intrigants. J'espère juste qu'il n'y aura pas de romance inutile. J'ai hâte d'en savoir plus sur Daryl et son passé. Lorik est peu vu après le début du livre et j'ai très envie de voir duquel côté, il va pencher. Par contre Daath... Ben, ça fait quand même très Death... Peut-on lui faire confiance ?



Bref, j'ai adoré et je vais enchaîner sur la suite !

J'ai apprécié la douceur que Florence Cochet a mis dans ses mots, même si elle raconte la dureté, l'injustice ou la bagarre.



Cette histoire souligne aussi l'important de l'attention des adultes. Une maîtresse remplaçante a vu le mal-être d'Henri et lui a donné une piste avec le conte de la sorcière et son caillou.



Avec cette petite graine plantée dans son coeur, Henri trouve la force de monter un stratagème pour rétablir la justice. Certes un peu bancal. Mais même si cela ne se déroule pas comme prévu, notre héro reste lui-même, fidèle à ses valeurs et n'en sort que plus fort.



💪



Je recommanderais Un caillou au fond de la poche à partir de 11 ans.



En tant que maman d'HS (pour hyper-sensible), j'ai retrouvé les vagues qui éclaboussent nos enfants sur le trajet de l'école, en classe ou à la maison.
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On retrouve Loren, qui se rend cette fois dans une station de ski Suisse, en reprenant son rôle de pimbêche richissime pour mener l'enquête. Dans cette conclusion en apothéose, Florence Cochet tricote tous les fils de son intrigue, pour nous mener à une fin des plus honnête. Tout s'explique, on en apprend également plus sur la famille de Loren et son héritage Morrigane. Par ailleurs on sent qu'elle s'approprie vraiment ses pouvoirs et qu'elle a plus confiance en elle ; si elle continue de se faire malmener tout au long du récit, elle est toutefois capable de rendre les coups, et on a le plaisir de la voir devenir vraiment badass.

Bref, une série d'urban fantasy sympathique et agréable à lire !

On retrouve Loren Ascott dans ce tome 2, où elle part enquêter sous couverture dans un centre de thérapie pour ultra-riches coupé du monde. Dans son rôle d'écervelée richissime qu'elle joue à la perfection, Loren enquête sur Sir Telmoore, tout en essayant de comprendre ce qui se passe dans ce centre de thérapie où de nombreux esprits semblent avoir élu domicile !

Si j'ai trouvé cette suite à la hauteur du précédent, j'ai déploré une construction assez similaire, qui l'a rendu malheureusement prévisible : une histoire plus complexe qu'il n'y parait, un esprit caché par un autre esprit...

Reste la pétillance de Loren qui dynamite le récit, l'humour toujours présent, et des scènes très sexy, pour ce tome de transition avant le grand final !

Le premier tome de cette trilogie nous met dans le bain, tout autant que l’héroïne, Loren Ascott qui, sous couvert d'une mission a priori lambda, va en apprendre beaucoup sur elle même. En plein cœur du Gevaudan, elle doit aller enquêter dans un château en renovation où il se passerait de drôles de choses...

L'intrigue est très classique : une enquête, une héroïne sexy, des beaux mecs et de la magie.

Néanmoins, l'enquête se passe moins facilement que prévue car des informations lui sont cachées, et elle comprend rapidement que les lieux renferment beaucoup de secrets. Les codes semblent être ceux du Thriller parfois, et le récit n'en est que plus riche. On s'interroge un moment sur la part de paranormal dans l'histoire, tant il y a de nombreux personnages louches qui gravitent dans ce château. Du coup le suspens est à son comble, et on dévore l'ouvrage comme un page-turner, d'autant plus facilement que l'écriture est fluide et agréable. Loren a un coté "girl next door" qui la rend très rapidement attachante, et on pourra même se reconnaitre en elle, via ses qualités très humaines. Par ailleurs, elle s'en prend plein la tronche à longueur de temps, ou presque, et on a mal pour elle ! Florence Cochet n'est vraiment pas tendre avec ses protagonistes ! Il y a également des touches d'humour très bienvenues, qui permettent ds petites respirations au milieu d'une ambiance parfois anxiogène.

Au final, l'histoire est plus complexe qu'il n'y parait, et surtout, elle lance de nombreuses questions, qu'on espère voir résoudre dans le tome 2 !

Loren travaille dans une agence de recherche paranormale. Elle se retrouve dans le Gévaudan pour une nouvelle affaire, au cœur d’un vieux château en cours de rénovation.

Jusqu’ ici vous me direz ça sonne bien.



C’est à partir de là que l’histoire me fait tiquer. Cette employée chevronnée se retrouve face à un fantôme et toutes ses actions font très débutante.

Je trouve cela très dérangeant comme si elle ne savait pas ce qu’elle faisait….comment a t’elle pu travailler jusqu’à présent ?

Son sois disant équipement, se résume en une lame qui ne sert à rien contre les esprits et en un peu d’eau bénite….



Lors de la découverte de ses dons elle se fait réveiller par le chauffeur, décision en quelques heures, aucune réflexion alors qu’elle n’a nullement confiance et que de lourdes conséquences en découlent.



Pour moi ce récit manque de plausible et de substance. Les personnages ne sont pas approfondis. Tout ceci est bien dommage car l’idée de départ est bonne.



La plume est belle ce qui permet une lecture fluide et c’est aussi pour cela que je suis allée au bout de ma lecture.



Je pense que ce roman est destiné à de la jeunesse (12-13ans) en éliminant 2-3 phrases « violentes » sur l’ensemble.



Le rythme est d’abord lent, j’ai eu l’impression qu’à certains moments l’intrigue était restée au point mort , puis l’action arrive et tout s’accélère en quelques chapitres.

Le final quant à lui me laisse dubitative….



Un tome 2 serait prévu mais ça ne sera pas dans mes prochains livres à lire.

Roman jeunesse SF reçu dans le cadre de l’opération Masses Critiques. Merci à Babelio et aux éditions Au Loup !



[Résumé rapide] Dans un monde post-apocalyptique où les intelligences artificielles sont traquées après avoir failli anéantir l’humanité, Lutessa rêve de devenir ingénieure, mais se retrouve malgré elle entraînée au cœur d’un conflit dont elle ignorait l’existence entre humanité et intelligences artificielles.



[Mon avis] Je sors de la lecture avec un avis globalement mitigé sur ce roman jeunesse. Le pitch de départ est plutôt intéressant et la phase d’exposition du roman est bien menée. À ce stade, donc, tout va bien et je prends du plaisir à la lecture, mais malheureusement tout le milieu du roman me semble surtout poussif et moins intéressant, avant de finir de manière satisfaisante et intéressante à nouveau. On passe donc par un stade de « ça m’a l’air bien parti ! » à « je m’ennuie fermement » puis enfin à « ok, la fin est pas mal du tout ».



À mon avis, le problème de milieu de roman se situe à la croisée de la gestion du mystère et surtout de la gestion des motivations du personnage principal (Lutessa) / des enjeux. Je m’explique : nous suivons principalement Lutessa, qui est un personnage « naïf » (elle ne sait rien des conflits de son univers et les découvre en même temps que nous), donc tout ce que Lutessa ignore (et elle en ignore beaucoup !), le lecteur ne le comprend pas lui non plus. Côté « enjeux/motivations », Lutessa commence alors avec un objectif (devenir ingénieure) qui est le principal moteur de la motivation de son personnage. Cependant, elle se retrouve plongée dans un conflit qui la dépasse et qui a très peu à voir avec sa motivation de départ, et ensuite le roman « part » là-dessus. En tant que lecteur, on s’attendait à la voir surmonter des difficultés pour devenir ingénieure, et peut-être découvrir des choses alimentant ensuite un conflit, mais pas du tout : je me suis retrouvée à me demander quand est-ce qu’on allait sortir de cette « distraction » pour reprendre le cours de l’histoire principale avant de me rendre compte que l’histoire principale n’était pas ce qui avait été « promis » au début et donc que ce que je prenais pour la distraction était, en fait, le cœur du roman. Tout crée de la confusion et finalement une certaine déception.



De plus, côté « gestion du mystère », nous avons d’une part un personnage naïf et d’autre part un univers SF original avec une histoire très particulière : impossible, donc, pour le lecteur d’anticiper ou de sentir venir les tenants et les aboutissants des conflits qui parsèment cet univers sans être guidé par l’histoire (c’est-à-dire ici Lutessa, puisque l’on suit toute l’histoire à travers elle). Du coup, forcément, Lutessa est perdue pendant tout le milieu du roman (et ce n’est jamais génial d’avoir un héros qui ne maîtrise rien) mais surtout, le lecteur aussi ! Ça me semblait être un choix très compliqué d’avoir un personnage de point de vue qui « n’y connaît rien » dans un univers qui n’a rien à voir avec le nôtre et où, en plus, tout va très vite donc personne n’explique grand-chose. Petit aparté pour illustrer : on a de ce point de vue un système similaire à Harry Potter (qui commence le roman en ignorant être un sorcier) mais là malheureusement, nous n’avons pas de Hagrid pour expliquer l’univers et nous guider lors de nos premiers pas dans ce monde que l'on découvre. Peut-être (c’est une hypothèse) aurait-il été pratique d’utiliser les autres personnages de point de vue pour mieux nous amener l’histoire de l’univers et les conflits, sans pour autant impacter Lutessa.



Bref, un milieu compliqué, mais le début et la fin sont maîtrisés et intéressants. Une fois que l’on est sorti de toute la partie frustrante du roman où on a du mal à comprendre, on se retrouve avec des personnages plutôt attachants (on est sur un roman jeunesse : certains m’ont semblé caricaturaux mais je trouve ça normal et pas du tout problématique), des scènes intéressantes avec de l’action bien menée et des rebondissements bien vus, et un thème/une portée dont je me méfiais pas mal au début mais qui finalement n’est pas trop caricatural (quand ça parle d’intelligences artificielles, alors que je m’y connais très bien parce que c’est mon métier, je suis toujours sur la défensive parce qu’on retrouve énormément de caricatures/d’absurdités sur ce thème dans les romans SF. Ici, j’ai eu peur quand le thème est vraiment introduit au milieu du roman – décidément c’est là que ça pêche – mais la fin me permet de laisser un vrai bénéfice du doute à l’histoire) et une écriture globalement agréable.



[Narration] 3/5. Le roman est écrit en troisième personne focalisée (sur Lutessa). Personnellement, il s’agit de la narration que j’apprécie le plus, et je la trouve bien utilisée dans le roman (les émotions de Lutessa sont bien transmises par exemple). J’ai, par contre, été un peu dérangée par les changements de points de vue intempestifs : de temps en temps, certains paragraphes sont écrits en troisième personne focalisée sur d’autres personnages, mais 1) rien ne nous indique que l’on change de point de vue (pas de coupure de chapitre par exemple), et je trouve ça toujours un peu bizarre, ça me fait sortir de la lecture, et 2) je les trouve rarement très justifiés (un exemple : au début du roman, on a un paragraphe du point de vue du père de Lutessa, qui ne nous apporte aucune information à laquelle Lutessa n’aurait pas accès mais qui sert simplement à nous montrer que le père est inquiet pour sa fille, ce qui aurait pu être transmis sans problème du point de vue de Lutessa) et finalement 3) ces changements de points de vue sont distillés sur l’ensemble des personnages secondaires et très courts, alors que, comme je le mentionnais dans [mon avis], ils auraient pu être employés pour nous fournir des informations dont on manque cruellement en milieu de roman en se concentrant sur un seul autre personnage de point de vue.



[Histoire] 3/5. Je ne peux évidemment pas trop en dire pour le pas spoiler mais une fois que l’on a recollé tous les morceaux, l’histoire est prometteuse. Il s’agit du premier tome d’un diptyque, donc la fin du roman ne résout pas tout, mais le conflit qui est développé dans ce premier tome est sympa (une fois qu’on l’a bien compris, ce qui arrive malheureusement un peu tard dans la lecture) et prépare bien la suite (la fin est bien réussie). Comme je l’ai développé dans [mon avis], le milieu est, en revanche, pénible à lire.



[Personnages] 4/5. Les personnages sont un point fort du roman : Lutessa est agréable à suivre, le processus d’identification est réussi, et elle est correctement nuancée. Les personnages secondaires sont aussi plutôt bien faits (j’en trouve certains un peu trop caricaturaux comme Dragon, mais nous sommes dans un roman jeunesse et ça ne m’a pas dérangé) et assez variés.



[Univers] 4/5. L’univers est intéressant, mais parfois présenté de manière un peu trop compliquée : il y a par exemple pas mal de mots de vocabulaire spécifiques dans lesquels on se perd un peu, et on comprend un peu trop tard comment fonctionne cet univers, mais l’idée est originale et intéressante à lire, surtout en fin de roman.



[Sciences] 4/5. Je parle ici de sciences mais, finalement, les capacités développées par les humains dans leur manière d’aborder les nouvelles technologies relève plus d’une forme de magie. Tout cela reste bien cohérent dans le roman, et apporte quand même de l’originalité bienvenue.



[Écriture] 4/5. Le roman est globalement bien écrit et adapté, je pense, au public visé : les phrases sont par exemple plutôt courtes. Le style est agréable (j’ai relevé par-ci, par-là de belles tournures), malgré quelques clichés dans les dialogues (c’était rare, mais ça m’a fait rire).

Merci à Babelio et aux éditions Au loup.

J'ai été très intriguée par le résumé lorsque je l'ai vu passer.

J'ai aimé l'univers fantastique même si j'ai eu du mal à m'y mettre dedans au départ, ceci n'étant pas mon domaine de lecture habituel. Mais finalement c'est bien écrit, assez court, et très bien détaillé, ce qui fait qu'on se projette bien dans l'univers.

Même si habituellement ce n'est pas ce que je lis, j'attends de lire la suite.

Intrigué par le résumé, c’est curieuse que je me suis plongé dans la lecture de ce premier tome qui avait été publié une première fois sous le nom Altérés : la proie du Dragon. Personnellement, je trouve le nom actuel beaucoup plus représentatif de l’histoire.

Nous faisons donc la connaissance de Lutessa qui vit dans un petit village avec son père assez éloigné de la capitale. Elle l’aide dans son travail d’ébéniste en peignant les décorations sur ceux-ci à la place de sa mère qui les a malheureusement quittés l’année précédente. Elle espère bientôt passer le test à la capitale avec son meilleur ami Lorik et enfin entrer dans l’université technologique et poursuivre une grande carrière pour sauver les gens du parasitisme.

Je fus agréablement surprise de ma lecture, ce monde post-apocalyptique qui renaît sur les cendres d’un monde qui mourait m’a bluffé. J’ai « glissé » petit à petit dans l’histoire, suivant les événements au gré des choix de notre personnage principal. J’avoue que Lutessa m’a un peu agacé juste une micro seconde à un moment donné sinon le reste du temps, j’ai trouvé ce personnage bien que jeune assez mature dans un sens. Dès qu’elle rencontre les autres (les rebelles), de nouvelles informations sur l’univers, les secrets qui entourent le Centre apparaissent. À chaque détail supplémentaire, je voulais en savoir plus. Tout ce qui a attrait à la technologie et a l’IA est intéressant et bien développé. L’intrigue est assez dynamique, les chapitre court, ce qui est un gros plus.

Pour conclure, le tome deux a déjà rejoint ma whishlist car j’ai besoin de savoir la suite. Cette lecture fut très plaisante, captivante et la plume de l’auteure fluide et agréable à lire. Pour ceux qui aiment ce genre d’univers, je vous le recommande, pour les autres tentez, vous ne serez pas déçus.


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En lisant le résumé officiel, j'ai pensé à Cinquante nuances ... ce qui m'a plutôt retenu, car je n'ai pas franchement apprécié ce best-seller.



Mais Addiction sensuelle n'a rien avoir avec le sado-masochisme. Au contraire les propositions d'Adam pousse Elsa vers la confiance en elle, une meilleure version d'elle-même.



J'ai lu ce roman de Florence Cochet en moins de 48h.



J'ai adoré :



Qu'une ronde ne doive pas perdre ses kilos pour plaire

Que chacun des 5 sens soient reliés à une activité culturelle, dont nous avons testé certaines avant d'avoir lu le livre.

Que cette lecture me fasse voyager (géographiquement), et en plus dans des endroits accessibles !



J'ai aimé :



L'écriture de Florence Cochet, qui me permet d'entrevoir les pensées profondes des deux protagoniste

Les personnages variés mais pas trop nombreux. Petite mention pour le coach, l'insupportable avocat et les répliques d’anthologie de la meilleure amie,

La fin. Même si elle est prévisible, l'avant-dernier rebondissement m'a décroché la mâchoire.

L'intrigue à côté, qui met du piment, mais...



Je n'ai pas aimé :



Les scènes avec du sang (dans n'importe quel contexte)










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A la lecture du résumé du Sang de la guerrière, j'avais de suite eu envie d'en savoir plus. Il faut dire que cela s'annonçait tout particulièrement riche en rebondissements et un univers à la fois sombre et entrainant. Comme à mon habitude, j'ai repoussé la lecture, encore et encore pour ne finalement le découvrir quatre ans après. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais.



Avons de vous parler de mon ressenti, quelques mots sur le sang de la guerrière. Dans un univers fantasy, nous faisons la rencontre de Shandra, dont l'apprentissage avec son maître actuel s'achève. Celui qu'elle a toujours considéré comme un père s'en va et cède la place à un autre maitre, Kalhen, Un guerrier au service du Roi. Très vite, Shandra va se rendre compte que dans la vie, tout est une question de survie et que la confiance n'est pas une chose à accorder à la légère.



Lorsque j'ai commencé le sang de la guerrière, j'étais franchement bien enthousiaste. Je pensais d'ailleurs de suite accrocher à l'héroïne, Shandra, qui s'annonçait assez badass. Finalement, à la lecture des premières pages, je me suis dit que je m'étais peut-être faite de fausses idées. Certes, l'héroïne ne manque pas de courage et ses aptitudes pour le combat font d'elle une future guerrière assez impressionnante mais on se rend vite comte que c'est une façade. Elle manquait un peu de piquant. Finalement, seul le fait qu'elle avait son sabre avait une quelconque utilité. Un peu comme si elle était remplaçable... D'ailleurs, on ne sait pas grand chose du fait qu'elle est l'élue et les raisons de cela.



Concrètement, nous sommes plonger dans l'univers sans trop d'explications. C'est assez déroutant, surtout que certains termes, certaines choses se déroulent et nous ne savons pas encore bien de quoi il retourne. Mais je dirais que ce n'est pas dérangeant dans le sens, où comme beaucoup d'univers fantasy, les débuts sont complexes. C'est au fil des chapitres que les choses deviennent un peu plus claires même si, tout n'est pas encore très compréhensible.



Non, en vérité, ce qui m'a dérangé, ce sont les coupures dans le temps. Exemple : notre héroïne fait la connaissance du mystérieux Kalhen, lors d'une cérémonie. Au début, on sent bien que c'est tendu. Je me suis donc dit : super, un ennemies-to-lovers, comme je les aime. Mais... hop, chapitre d'après, le temps à passer et nos deux héros cèdent à leur attirance physique. Après leur nuit, nouveau chapitre et petit bond dans le temps.



Vous l'aurez donc compris, dans le sang de la guerrière on ne s'arrête pas beaucoup sur les détails. Ce qui fait que tout est flou et les choses s'enchainent bien trop vite. La quête de Shandra, le couple Shandra/Kalhen (qui était prometteur mais n'est finalement que survolé), les rebondissements ainsi que les révélations perdent en réalisme et en intensité. Je comprends qu'un auteur souhaite ne pas trop se répandre sur les émotions ou les moments plus calmes. Mais là, je trouve qu'on passe à côté de beaucoup de chose et surtout, on peut difficilement s'attacher aux personnages. Ce qui est dommage car, en dehors de l'héroïne (qui m'agaçait plus qu'autre chose) les autres avaient tout de même un fort potentiel.



Plus j'avançais dans ma lecture et moins je sentais que j'appréciais. Il faut dire que la présence des divinités, les actes sous couverts de "je n'avais pas le choix" ont commencé a m'hérisser le poil. Et puis quand vient les coucheries à droite à gauche (certaines sans consentement) et le fait que les personnages agissent sur le coup de la vengeance, c'en est devenu trop. D'autant qu'après ça, nos personnages sont copains comme cochons. Arrivée au milieu de ma lecture, j'avais le sensation d'une mauvaise blague avec notre héroïne et ses acolytes.



Côté rebondissements, certes les quêtes s'enchainent les unes après les autres, apportant leurs lots de révélations mais, finalement, tout leur est imposé plus ou moins par les divinités ou encore l'Empereur et l'Impératrice. Donc au final, je trouve qu'on perd en intérêt au fil des pages puisqu'ils ne font que suivre le chemin tout tracé qui les attend. C'est dommage car, l'univers était prometteur et on découvre pas mal de créatures surnaturelles sur le trajet et j'ai particulièrement apprécié cela.



Je suis arrivée au bout de ma lecture assez perplexe. de bons éléments étaient là pour proposer une histoire prometteuse avec une quête des plus complexes mais... le rythme du récit n'est à mon sens pas le meilleur. Les sauts dans le temps (au début surtout), le fait que certaines choses ne soient pas expliquées, le manque d'approfondissement des personnages, même au niveau de leurs relations et le côté érotique de l'histoire sont venus entachés les bases intéressantes à cela. Finalement, je suis allée au bout pour voir si la suite s'améliorait mais j'aurais tout aussi bien pu m'arrêter à mi-parcours car les dés étaient malheureusement jetés. Quel dommage... j'en ressors déçue plus qu'autre chose.
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Quel plaisir de me replonger dans cet univers ! De retrouver Shandra, Shyle et Kalhen. Aurai-je oublié Dragann l’étrange et mystérieux Adryll ? Bizarrement je l’avais totalement occulté. Alors qu’il est un personnage tout aussi important que les autres.



Le sang de la guerrière était une relecture. J’ai découvert l’univers et ses personnages à sa sortie. Au printemps 2015 (si ma mémoire de poisson rouge est exacte). L’auteure et les éditions de l’époque avaient découpé cette histoire en plusieurs volumes. Je me souviens combien cela était un supplice d’attendre jusqu’au tome précédent tant j’adorais cette histoire.







Alors inutile de dire combien je suis heureuse de cette version intégrale !



Je pensais dévorer ce livre commencé lors d’un week-end à mille avec une participation non officielle. Seulement je n’ai pas eu tant de temps que ça pour m’y plonger et la semaine qui suivait j’étais du soir. Donc je ne pouvais que grignoter quelques pages par ci par là.







J’ai pu ainsi ressentir l’impatience de ma première lecture. Souvent au boulot je repensais à ce livre. Preuve si l’en est que le roman de Florence Cochet est à la fois hyper addictif et passionnant. Lors de ma première lecture, il n’était pas passé loin du coup de cœur. Mais cette version intégrale lui donne un nouveau souffle et j’ai eu un véritable coup de cœur cette fois.







C’est étrange les relectures, on a l’impression que l’on connait parfaitement le texte, ce qui est vrai pour les grandes lignes, mais je me suis aperçue également que j’avais oublié certains passages, parfois pourtant essentiels. D’autres fois, c’est au cours de ma lecture que la suite me revenait en mémoire.







Shandra est tout à fait le genre d’héroïne que j’aime, complètement opiniâtre. Au début du roman elle est un peu âpre, il faut dire que les lois de l’académie ont des règles strictes, chaque formateur doit quitter sur le champ son élève dès que ce dernier monte d’un niveau dans son éducation à devenir un maître. Notre héroïne voit donc ainsi partir son ancien maître. Cependant, ce dernier et sa femme représentaient bien plus aux yeux de la jeune femme. N’ayant connue qu’eux depuis son enfance, ils lui faisaient également office de figure parentale. Oserais-je dire qu’elle ne perd rien au change avec l’énigmatique et séduisant Kalhen ?







J’adore comment Florence Cochet a construit son roman. Incluant dans chaque parties un univers différent. Intégrant également au compte goûte les différents héros. Ainsi on s’habitue à peine au duo formé par Shandra et l’énigmatique Kalhen. Qu’arrive notre sœur sorcière, Shyle. Je trouve qu’à partir de l’arrivée de cette dernière l’histoire devient de plus en plus accrocheuse. On commence à s’habituer au trio, que paf ! Arrive le dernier héros le fameux Adryll que ma mémoire avait occulté, Dragann. Si j’aime beaucoup Kalhen je ne peux nier que j’apprécie tout autant Dragann.







Il y a cependant un bémol avec les relectures, c’est que certains rebondissement et suspens n’en sont plus vraiment. Mais cela ne m’a pas empêcher d’apprécier énormément cette dernière. Et puis en ce qui concerne Shyle et Shandra, je me souviens qu’à l’époque j’avais déjà deviné juste. Car l’auteure glisse subtilement des indices, à qui c’est être attentif.



Je ne vous ai pas parlé également de Maël’Yenn, j’avais eu un coup de cœur pour ce « héros » qui n’en est pas vraiment un. Il s’agit de l’arme de Shandra, un sabre doté de sa propre âme. Un sabre redoutable qui est devenu un véritable buveur de sang.







A travers le sang de la guerrière, Florence Cochet nous livres tout un monde, qui s’avère différent au fur et à mesure qu’on avance dans la quête de nos héros. Mais également toute une mythologie. J’ai adoré traverser chacun d’eux, les redécouvrir.







Florence Cochet à un style d’écriture riche et plaisant. Ce qui facilite grandement la lecture et sa compréhension. Elle ne nous noie pas sous des détails, mais donne de façon claire et concis les éléments indispensables à notre compréhension, et ça marche !







Enfin ce roman se termine en apothéose, toutes les réponses à nos questions sont dévoilées, et bien plus. C’est un final riche, qui peut parfois surprendre.







J’ai dévoré le préquel sur Shyle, j’ai adoré voir les prémices de son lien avec son familier « Gobe mouche », je l’adore il est la touche d’humour de ce roman. Il ne ratte jamais une bêtise. Pour le coup c’était une vraie découverte. Bien que Shyle est un rôle clé dans l’histoire, elle reste assez secrète, alors c’était un plaisir d’en savoir un peu plus, comment elle s’était retrouvée sœur sorcière avec cette particularité (que je ne vous révèlerais pas, pour ne pas spoiler.)




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En bref, une anthologie au thème surprenant, mais traité avec brio !

Quoi de mieux pour un collectif d'auteurs suisses que d'inventer une nouvelle sur un des emblèmes nationaux : le chocolat ? Douze auteurs ont relevé le défi et j'étais très curieuse de découvrir comment ils allaient intégrer cet aliment dans des univers de l'imaginaire ou dans une enquête policière.

Et j'ai été très agréablement surprise de voir que le challenge a été relevé avec succès à chaque fois. Aucune nouvelle ne m'a déçue, j'ai même été happé à chaque fois même si certains univers ne me sont pas forcément familiers comme la nouvelle de K Sangil où il est question de voyage spatial.

Que ce soit uniquement le point de départ ou bien l'élément central de l'intrigue, le chocolat est mis à l'honneur tout au long de la lecture et chaque auteur a su trouver un axe intéressant et étonnant.

Je retiendrais notamment la chute de la nouvelle de Florence Cochet , la mise en scène des meurtres de Lucien Vuille, la genèse d'une très célèbre marque racontée par Marilyn Stellini et les descriptions dégoûtantes de Fabrice Pittet.
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