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Citations de Florence Cochet (79)


Il doit bien être capable de vivre avec des non-dits et des mensonges, non ? Plein de gens y arrivent, alors pourquoi pas lui ?
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Daisy fronce les sourcils.
- On aurait dit que vous nous attendiez...
Nicolas lui adresse un sourire moqueur.
- Tu prends tes désirs pour des réalités, toi ! Pourquoi est-ce qu'on attendrait une calculette à lunettes et son garde du corps ? Ah ouais, peut-être pour se marrer : vous ressemblez au chocolat Kinder quand vous êtes ensemble.
- Waouh ! s'exclame Daisy. T'as dû passer toute la nuit à la chercher, celle-là, Nicolas. Elle me ferait presque rire. Allez, H, laissons ces ramollos du cerveau savourer leur seule bonne vanne de l'année.
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Soyons honnêtes : la dactylographie est un masque. Je redoute en effet votre jugement quant à mon écriture, ma présentation. Le seul fait d'avoir à choisir entre stylo bille ou plume à réservoir m'a terrifiée, car vous en auriez déjà tiré d'essentielles informations sur mon âme. Or, je ne tiens pas à la perdre.
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Ce que tu dois retenir, c’est que nous sommes nées de la folie des hommes, de leur fainéantise, de leur irrépressible besoin d’évasion.
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Les jours comme aujourd'hui, il aimerait ressembler aux autres, dedans comme dehors, ou être invisible.
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Pour vous, Shandra, nous avons mis davantage de temps, mais vous voilà enfin. La dernière chose que j’ai aperçue avant que les visions ne cessent, c’est la Femme sans visage. Vous devez la retrouver.
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- Qu’est-ce que c’est ? demande-t-il.
- Un fragment du rocher de la fée.
- Qu’est-ce que vous voulez que j’en fasse ?
- Tu pourrais le mettre dans ta poche, par exemple. Ma grand-mère me l’a donné il y a bien longtemps de cela. Quand j’ai dû faire des choix, il m’a aidée à prendre les bonnes décisions. Il pourrait faire ça pour toi aussi.
Henri plisse le nez.
- Vous croyez vraiment qu’un caillou a ce pouvoir ?
Elle hausse les épaules.
- Qui sait ? Et s’il ne l’a pas, il n’a pas non plus celui de te guider sur le mauvais chemin. Donc tu ne risques rien à le porter sur toi.
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L'enfer est pavé de bonnes intentions,...
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« Nous vous attendions, Shandra. Shyle, rejoignez-nous, je vous prie. »
La silhouette que j’avais remarquée se détache des ombres. Alors qu’elle avance à pas légers, glissants, des traits d’une stupéfiante pureté se révèlent, encadrés d’une cascade de boucles brunes qui contraste avec une large mèche blanche. Son expression lisse, immuable, s’accorde à merveille avec sa pâleur spectrale. Aussi belle que glaciale… Ses yeux, d’un bleu clair vibrant, inhumain, rencontrent les miens, et le temps se suspend. Nous nous contemplons, nous nous reconnaissons, alors que nous ne nous sommes jamais vues. Un lien ancestral se tisse entre nous. Qui est-elle ?
« Shandra, je vous présente Shyle Tesslan, une sœur-sorcière de Norgarynn. »
Je retiens un mouvement de recul. Les sœurs-sorcières forment la caste la plus redoutée des praticiens de l’Art. De folles rumeurs courent sur elles… des rumeurs que personne n’ose vérifier.
Un demi-sourire moqueur relève un coin de la bouche parfaite.
« Ravie de vous rencontrer », déclare-t-elle d’une voix rauque, comme usée d’avoir trop crié.
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Présentation de l'éditeur :

Shandra est désormais un maître — une « ombre du palais », comme on appelle ceux qui agissent secrètement pour le compte des souverains. Pour la première fois, elle retourne en Thoril, le pays qui l’a vue naître. Son arrivée dans la capitale ne se passe toutefois pas comme prévu : une menace invisible semble peser sur l’empire… et sur ses envoyés.
Sur la foi d’une vision de l’impératrice, Shandra, accompagnée de Shyle, une mystérieuse soeur-sorcière, se lance sur la piste de l’Œil de sang. Un autre maître dont elle ignore encore l’identité doit les rejoindre en chemin…
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La loi était claire : toute technologie devait être soumise à l’IEM une fois par semaine, afin d’éliminer les parasites potentiels.
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Mes recherches sur les expériences de mort imminente attendraient. Si je voulais appliquer la règle des deux P (ponctuelle et présentable), j'avais intérêt à me dépêcher.
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Ses yeux, d'un bleu clair vibrant, inhumain, rencontrent les miens, et le temps se suspend. Nous nous contemplons, nous nous reconnaissons, alors que nous ne nous sommes jamais vues. Un lien ancestral se tisse entre nous. Qui est-elle?



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La tapisserie de ma mémoire se délite dans le néant. Mon esprit cherche à en renouer les fils, sans y parvenir ; seules subsistent des brides de celui que j'étais.
Je naquis à l'aube du XVe siècle, en Chine, sous le règne de Jianwen, deuxième empereur de la dynastie Ming. Fils de nobles, je connus une enfance et une adolescence heureuses jusqu'à l'âge de dix-sept ans, me semble-t-il. Puis je la rencontrai. Fang. La femme écarlate. Ses cheveux nois, son visage délicat, sa démarche chancelante.
Elle avait le double de mon âge et s'ennuyait. Me séduire l'amusa. Quant à moi, ses pieds de sept centimètres de longueur - si rares qu'on les nommait des lotus d'or - m'obsédaient.
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Ignorant la cacophonie des créatures qui rugissaient, sifflaient ou couinaient derrière les barreaux, elle se précipita jusqu’à la dernière stalle, dans laquelle se trouvait un œuf de couleur gris-bleu, de la taille d’une tête humaine, moucheté de taches ovales brunâtres.
Elle s’accroupit et posa ses paumes sur sa surface parcourue de soubresauts. Son occupant cognait en vain contre la coquille pour la casser. Il s’épuisait. Elle devait l’aider. Saisissant un râteau, elle donna un coup du manche sur l’œuf, afin d’en tester la résistance. Il s’avéra d’une étonnante dureté. Le temps pressait. Elle abattit son gourdin improvisé de toutes ses forces. Il rebondit sur la coquille. La vibration se répercuta dans ses bras et l’outil lui échappa. Elle percevait la panique de l’être. Comment le libérer ? Exaspérée par son impuissance, elle frappa du poing l’objet qui la narguait en criant :
« Brise-toi, bon sang ! »
Ses mots semblèrent prendre vie. L’énergie se concentrera dans sa paume, sa propre force la canalisa et la déversa sur l’œuf. Celui-ci explosa...
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Il sait qu'elle l'aime profondément. C'est juste qu'elle ignore comment le lui montrer... Un peu comme lui.
- Pourquoi rentres-tu aussi tard ? demande-t-elle d'un ton inquisiteur.
Elle craint toujours que les bizarreries d'Henri ne l'entraînent dans des situations inextricables. Si elle savait.
- J'ai apporté ses devoirs à Daisy, elle a une gastro.
- Tant que tu ne l'attrapes pas...
Elle se désintéresse de lui pour ouvrir la porte. L'espace d'un instant, il a envie de lui crier qu'il a été agressé ce matin, qu'on lui a volé son devoir, qu'on l'a menacé. Elle serait obligée de lui accorder de l'attention. Sauf que ce serait celle qu'elle accorde à ses clients. Elle deviendrait son avocate.
Il imagine bien la scène. Elle, juchée sur ses talons, la coiffure impeccable, face au doyen du collège recroquevillé derrière son bureau : "Vous comprenez, mon client - pardon, mon fils - est différent des autres, son haut potentiel s'accompagne de quelques troubles du spectre autistique. Ce sont ses particularités qui ont poussé ce groupe de quatre jeunes à le prendre pour cible. Depuis tout petit, il a été repoussé par ses camarades. Aujourd'hui, un nouveau cap a été franchi..."
Oui, elle le verrait ainsi. Sauf que cela fait des années qu'il n'est plus le vilain petit canard de la classe. Depuis que Daisy l'a pris sous son aile, qu'elle lui apprend les subtilités de la vie en communauté, il se sent presque intégré. Il ne se transformera bien sûr pas en cygne de sitôt, mais Daisy et lui forment une équipe soudée comme les doigts de la main. (p.66-67)
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Fatou, elle, a les sens plus affûtés que Spider-Man : aucune vibration de tristesse dans une voix, aucun sourire teinté de malaise ne lui échappe.
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Lentement, l'or jaune se révéla. L'anneau arborait une fleur de lys au centre d'un triangle pointant vers le bas. Sur la face intérieure était gravé "Semper verus, semper fidelis".
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Jusqu'ici, je n'ai été qu'une proie. Apprends-moi à devenir un prédateur.
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L’obscurité. D’écœurantes odeurs de sueur, d’urine et d’excréments empuantissent l’atmosphère confinée. La douleur brûle mes membres paralysés. Je suis ligoté et bâillonné, allongé nu sur la pierre glacée, vautré dans mes déjections. Le temps n’existe plus. J’ai soif, faim et froid. Mon nez, brisé et gonflé, permet à peine à l’oxygène d’atteindre mes poumons. Chaque inspiration est une lutte contre l’évanouissement. Résisterai-je encore longtemps ? Ils me harcèlent depuis ce qui me semble une éternité. Les heures et les jours se fondent en une continuité de souffrances. Et, toujours, ils reviennent avec ces questions auxquelles je ne peux répondre ; je ne les comprends même pas !
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