Frances Fyfield

Ces nouvelles, quoiqu'un peu datées, sont plaisantes à lire.

L'une est bien de son terroir (Grand-père Samuel), l'autre émouvante (Le dernier message), une autre so british, une autre encore à l'eau de rose (Un temps idéal) et la dernière est une nouvelle policière où l'on reconnait aisément l'écriture de Georges Simenon.

Un policier où il ne se passe pas grand chose et qui m'a paru un peu long, j'avais hâte de le finir tant j'ai trouvé que l'auteure était trop méticuleuse dans la description des protagonistes. Perdue dans les personnages et leur activité, n'ayant pas assez d'information pour m'accrocher à l'intrigue mon intérêt s'est vite émoussée. Finalement l'héroïne de ce roman c'est Cath, cette femme battue mais qui aime son mari, et l'excuse, attendant presque les coups. Cath qui ne se remet pas la mort de son frère, qui a été tué par on ne sait qui, Cath femme de ménage irréprochable, qui sent l'eau de javel, et qui se traîne dans ce Londres bien gris. Une femme jeune semble-t-il mais qui fait si vieille....

L'histoire est un peu confuse, mais c'est sans doute pour mieux nous perdre, et nous donner le coup de grâce à la toute dernière ligne. Je ne crois pas que ce roman m'aura donné envie de lire un autre livre de cet auteur.

Sacrée analyse psychologique malgré tout.

Six courtes nouvelles de six auteurs différents : Jean Anglade, Marie-Paul Armand, Maeve Binchy, Frances Fyfield, Martha Grimes et Georges Simenon Aucun lien, aucune unité thématique dans le choix de ces nouvelles, pour chacune le style, les lieux, l’atmosphère, et même l’époque, tout est complètement différent. J’ai bien aimé «Insuffisance de preuves» : l’histoire n’a rien d’original, mais traitée ainsi, elle avait un petit côté court métrage policier que j’ai trouvé intéressant. La première nouvelle se laisse lire, elle crée une atmosphère, mais dans un recueil si hétéroclite, elle ne laisse pas un souvenir impérissable. Dans la dernière, histoire de disparitions en série de chanteuses d’un cabaret de Pigalle, on reconnaît le style et les dialogues de Simenon. Sans être inintéressant c’est un livre qui s’oublie vite.

Une étoile c'est trop pour ce roman qui ne mène nulle part. J'ai beau essayé de tenir mais le récit reste insipide, incolore, inodore et inintéressant. Bref c'est une mauvaise pioche mais c'est là où je me félicite de l'avoir acheté d'occasion et vraiment pour peu, au moins je n'ai pas perdu beaucoup d'argent sur ce livre.

J'ai enfin terminé le livre. Ce livre est nul, on a l’impression que l'auteur ne sait vraiment pas casser la tête pour écrire l'histoire, les personnages ne sont pas du tout attachant.

Enfin bref, un livre a ne pas lire.

En Irlande, Grand-père O'Behan, ne supportant plus de vivre avec son épouse, demande à un de ses fils de bien vouloir l’héberger. En retour, il agrandit la maison, « fabrique » de toutes pièces un arpent de bonne terre cultivable sur de la caillasse, construit des meubles et même son propre cercueil… Dans le Nord de la France, André, orphelin de mère, voit son père partir à la guerre en août 14 alors qu’il n’a que 9 ans… Frankie est la maîtresse de Robert, cadre marié, brillant et dynamique. Elle est tout heureuse de partir avec lui en escapade sur la Côte d’Azur. Mais au dernier moment, changement de programme : ce sera l’Irlande… La fille de Dora est renversée par la voiture d’un cadre qui s’en sort en déclarant qu’il n’était pas au volant. Dora veut à tout prix se venger… Dans un salon de thé londonien, une jeune femme rencontre Archie Marchbanks, comédien célèbre, qui s’est glissé incognito parmi les clients… À Montmartre, la « Chanteuse de Pigalle » est retrouvée assassinée peu après sa prestation. Le lendemain, c’est sa remplaçante qui disparaît à son tour…

« Histoires à lire » est un recueil de six nouvelles d’autant d’auteurs. Pas de véritable unité de thème ou de registre. On trouve du terroir, du sentimental, de l’historique et du policier. Des écrivains de styles et niveaux bien différents. L’ensemble reste assez hétéroclite. Le pire côtoie le meilleur. Certaines nouvelles donnent une impression de remplissage pour ne pas dire de tirage à la ligne. D’autres reposent sur des intrigues plutôt faibles. Seules les nouvelles de Jean Anglade et de Georges Simenon sortent vraiment du lot avec une mention particulière pour « Grand-père Samuel » de Jean Anglade, un petit bijou d’intelligence et de finesse. Cette nouvelle qui illustre bien le courage et la ténacité des Irlandais mérite à elle seule de détour. Celle de Simenon est également intéressante, mais sans plus. Quant aux quatre autres, on peut faire l’impasse sans problème.
Lien : http://www.bernardviallet.fr

un triller qui en trois temps brosse trois portraits de femmes.

il y helen west procureur

de la couronne,délaissée

par son ami Bailey gradé

de la police.

cath ,sa femme de ménage,

femme battue par son mari, jo qui travaille comme barman.

et sally qui travaille au service des violences conjugales.

trois femmes dont la vie professionnelle et privée

va se rejoindre.

une bonne histoire qui

ménage son lot de coups de théâtre.

Recueil de 9 nouvelles, écrites par 9 auteurs différents, et qui toutes racontent, de manière plus ou moins longue, plus ou moins poétique, avec plus ou moins de suspense, 9 événements ayant marqué la vie des personnages.

Découverte de qui est vraiment celle à qui on est marié depuis 25 ans, de notre réaction face au mépris des autres, du désir de savoir, de comprendre ce qui se passe autour de nous.



Ma préférence va clairement à la dernière nouvelle du livre: "La Louve" de Claude VINCENT.

Vision poétique d'un enfant sur sa vie, sur la nature et sur sa mère, cette "elle" si seule, solitaire, qualifiée de "louve" par les gens du village qui la méprisent pour une raison que l'enfant ne comprend pas... Histoire de cet enfant qui veut savoir, comprendre et qui petit à petit, finira par découvrir toute la vérité.

De toutes, c'est la seule où le style était vraiment agréable, magique et où les informations arrivant au compte goutte, on se sentait vraiment comme ce petit garçon qui ne comprend pas tout et qui découvre petit à petit des éléments de réponse.

Dans ce roman sombre à l'atmosphère étouffante, la vérité se heurte aux mensonges, la raison imite la folie, et les bons se confondent avec les méchants. Lecture réservée à ceux et celles que rien ne déprime...

Je m'attendais à un livre tranquille pour passer une bonne soirée, et j'ai été étonnée de découvrir une analyse psychologique très fine et très vraie des personnages, ainsi qu'une intrigue pleine de surprises.

Pour moi, ce livre est une découverte. Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences.

Sarah Fortune, jeune avocate, est envoyé par son patron dans un petit village du bord de mer pour tenter de régler une succession.

Elle quitte donc Londres et son ami, Malcom, qui se trouve être le fils adoptif de son patron. Comme elle voulait prendre de la distance avec leur histoire, cette mission tombe bien.



Sur place, elle est reçue par une famille très particulière. Mouse, la mère, de son prénom Jennifer dissimule sous une apparence déjantée, un esprit brillant, anti conformiste et sans scrupules, mais elle est généreuse et bienveillante.

Elle a trois enfants, Julian, un médecin en pleine déprime depuis la mort de son père, il y a deux ans.

Edward qui "travaille" dans l'agence immobilière familiale et qui rêve de tuer sa mère et du culbuter sa soeur.

Joanna, 18 ans, belle mais qui ignore qu'elle l'est et qui se désespère car son petit ami Rick ne veut pas d'elle.

Elle ignore que Rick la fuit pour deux raisons, les menaces d'Edward, mais surtout il craint d'être impuissant suite aux coups reçus par son père.



La ville est très marquée par un décès survenu deux ans plus tôt une femme s'est suicidée en se noyant. Son corps a été retrouvé au bout d'une année et à ce moment là son mari, Charles est venu se suicider aussi. Un corps a été retrouvé avec une particularité physique déterminante.



Ce Charles était un homme pervers qui faisait une fixation sur les rousses, après avoir torturé et mutilé sa femme, il s'était attaqué à Sarah qui n'avait été sauvé que de justesse par Malcom qui passait par là.



Dans cette ville erre un fantôme, que Stonewall, un jeune garçon, qui ressemble à Julian, est le seul à avoir vu, et qu'il accuse d'avoir tué son chien bien aimé. Effectivement des chapardages sont commis dans l'indifférence générale jusqu'à ce qu'une vieille dame en soit traumatisée au point d'en mourir plus vite que prévu, que Mouse ne soit agressée et Stonewall grièvement blessé.



Heureusement Sarah Fortune est là pour tout gérer ... Toute seule et à sa manière.

Le problème c'est que ce personnage, autocentré, sans morale - ce qu'elle revendique- est particulièrement antipathique, et que sa manière de gérer les choses est à la limite de la loi, à plusieurs reprises. Et que sa réaction presque à la fin face au "fantôme " ( on devine rapidement qui est ce fantôme) m'a fait penser qu'elle manquait de congruence. Elle est à la fois glauque et malsaine.



Sans en dévoiler plus sur l'intrigue , je peux dire que ce livre a été une déception.

Je n'ai vraiment apprécié aucune des neuf nouvelles policières de ce recueil. J'ai malheureusement trouvé mes lectures ennuyantes, peu originales et surtout peu enlevantes. J'aime bien les recueils de nouvelles, peut-être en ai-je trop lu sur ce thème? Ces nouvelles-là m'ont laissée complètement de glace.

Le narrateur vient de perdre son père. Cela ravive en lui des souvenirs, un amour de jeunesse. Francesca l'avait alors quitté pour l'enterrement de son propre père. Il part alors à sa recherche en Angleterre. Progressivement, il découvre le petit monde qui entoure Francesca, et apprend qu'elle est actuellement en prison, suite au meurtre de son fils handicapé. Un meurtre auquel il ne croit pas. Il commence dès lors sa propre enquête, s'intéresse aux uns et aux autres et réfléchit. Mais pour en arriver là, il faut attendre la moitié du roman ! Autant dire que le début m'a semblé très long. On nous noie de descriptions météorologiques, pluvieuses, qui ne donnent pas envie de se rendre en Angleterre. Quant à la fin, elle est assez surprenante et farfelue.

neuf nouvelles d'auteurs connues. C'est un style que j'aime beaucoup, et cette fois, il s'agit de neuf écritures très différentes. Je ne les ai pas toutes lues, mais j'ai beaucoup apprécié "La louve" de Claude Vincent, "à une seconde près" de Marc Levy et "un petit reconstituant" de Frances Fyfield.

Le début traîne un peu, mais j'ai trouvé que ce livre était un très bon roman policier. Il joue sur certaines ficelles assez connues, mais la romancière sait les utiliser.

Elle joue par exemple sur les apparences. Combien de fois avons-nous lu un livre (surtout un policier) qui voulait nous faire croire certaines choses pour mieux nous déstabiliser ensuite en les démentant? Seulement, certains auteurs font cela avec de gros sabots. Ici, c'est plus subtile. Ce n'est pas tel personnage qui raconte un mensonge, c'est un personnage qui croit certaines choses d'après ce qu'il a vu. Il voit une chose qu'il interprète mal, et il est de bonne foi.

Il y a aussi la question de la culpabilité d'un autre personnage. Le lecteur hésite. Au début, on ne peut pas être catégorique quant à ce personnage. C'est aussi une bonne trouvaille de Frances Fyfield. Elle n'affirme pas vraiment l'innocence ou la culpabilité du personnage, elle nous fait hésiter, avant de nous dire la vérité.

[...]

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j'ai mis un point d'honneur à le terminer, vite, vite, car c'est un peu décousu par moment, assez inintéressant, je ne le recommande à personne

Dans ce troisième tome des aventures du procureur Helen West, l'auteur construit son intrigue à partir d'un séjour à l'hôpital qui conduit Helen West à se pencher sur un décès qu'elle juge suspect, celui d'une pharmacienne a priori en bonne santé. Elle en vient à se tourner vers le mari de la défunte.



Dans cette série Helen West, Frances Fyfield, juriste de formation, nous entraine dans ses pas et fonde ses investigations autour de ses compétences. C'est réussi.

abandonné en cours de lecture, pas accroché.

Tout simplement excellent, de la première a la dernière page.

Classé comme policier mais ce n'en n'est pas un. Quelle est l'intrigue ? Je n'ai pas fini.