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Critiques de Franck Esposito (94)
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Itinérance

C'est un bilan en demi-teinte pour moi. J'ai trouvé le livre très intéressant et c'est bien cela justement le problème : j'ai été très frustrée tout du long par la rapidité avec laquelle les évènements s'enchainaient, il y avait matière pour moi à développer l'épopée de cet homme. J'aurais vraiment adoré que l'on passe plus de temps sur les différentes étapes de sa passionnante vie et que l'on développe davantage les personnages secondaires.

J'ai cependant trouvé le livre très bien écrit et richement documenté et j'ai véritablement voyagé avec Fabio Delmonte.

Pour faire simple : c'était très bien mais trop court.
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Chicago River

Chicago River fait partie de ces livres qui vous marquent, de ceux que vous ne risquez pas d'oublier de sitôt...

Maîtrisé sur le bout des doigts, le sujet présenté, celui des pervers narcissiques, se veut absolument captivant et se montre sublimé par une construction atypique mais ô combien époustouflante !



L'auteur nous sert donc ici, avec une plume pleine d'expérience à la syntaxe parfaite et au style exquis, un format court certes, mais tellement intense qu'il ne nécessite nullement davantage de pages. Aucune longueur, point de temps mort, les pages défilent à une vitesse folle pour notre plus grand plaisir.



Il est évident que l'auteur s'est soumis à une documentation plus que précise en amont de la rédaction de ce roman. Il connait son sujet sur le bout des doigts et cela lui permet de bâtir une intrigue millimétrée, animée par des personnages aux personnalités travaillées et à la psychologie d'une finesse remarquable.

À l'intérieur du roman, il arrive à multiplier les formats littéraires, il offre alors la voix à ses personnages et à tour de rôle, ils s'adressent les uns aux autres, on découvre sans fausse pudeur, sans retenue, leurs sentiments, leurs ressentis... qui ne peuvent que nous frapper de plein fouet. L'alternance des styles, entre journal intime, lettre, mail ou encore dialogues vivants nous placent tel un voyeur, un témoin privilégié, au cœur de l'histoire. Ça offre une proximité particulière entre le lecteur et les protagonistes. Se glisser à l'intérieur même de la peau du pervers narcissique peut se révéler déroutant mais c'est aussi une expérience unique en son genre... Saisir le point de vue d'une victime qui a réussi à s'en sortir, ou celui d'une nouvelle proie incapable de résister aux charmes du prédateur rend la lecture tellement immersive et juste... C'est incroyablement bien fait, réaliste à souhait, et tellement fidèle à ce fléau du pervers narcissique contemporain, prêt à tout pour asservir sa proie... On est complètement effaré par ce drame, ces destins tragiques, et on comprend par cette mise en situation tellement crédible ce qu'est en son essence et dans ses comportements un pervers narcissique et ce qu'il peut faire subir à son entourage, sciemment ou non, et même parfois par ricochet...



Il suffira à n'importe qui d'une mauvaise rencontre, d'un concours de circonstances pour qu'à cause d'un seul homme, plusieurs vies basculent, sans aucun retour en arrière possible...

Je ne vous parle pas du twist final (oh ben si je viens de le faire...), il est si terrible que j'en suis restée bouche bée ! Ce final est incontestablement grandiose, et si inattendu... Il clôture le livre avec panache.



Je vous invite à cette balade unique en son genre à Chicago, ville fabuleusement mise en scène dans ce roman aux décors habilement glissés au fil des pages.

À lire de toute urgence pour frémir d'angoisse le temps d'une lecture aussi frappante que brillante.

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Chicago River

Je remercie @Franck Esposito de m’avoir donné l’opportunité de découvrir son livre : Chicago River.



Il existe dans notre société et même nos familles des êtres comme vous et moi en apparence, dont on ne peut pas soupçonner qu’ils sont de véritables prédateurs, des vampires de l’âme, comme certains les qualifient. Des psychopathes capables de meurtres sans effusion de sang. Juste des assassinats psychologiques. Des individus dotés d’une intelligence impressionnante dont ils tirent profit aux dépens de tous, quels qu’en soient les conséquences et le prix à payer. Ils sont catalogués « pervers narcissiques ». Mais cet état n’est pas reconnu comme une pathologie par la médecine. Ce roman noir psychologique a pour cadre la ville de Chicago. Il raconte l’histoire de femmes confrontées à leur amour pour William, pervers narcissique aggravé, et de leurs destins dramatiques.



On suit donc notre « méchant » William, angoissant et terrifiant face à Kate, sa femme et Alison sa nouvelle proie. On se demande comment cet homme arrive à manipuler des femmes « ordinaires » ni fragiles et ni influençables.



L’écriture et sa mise en page m’ont fait penser à un journal intime. L’histoire est racontée par chaque personnage ce qui nous permet de connaitre constamment leurs doutes, leurs interrogations mais aussi leurs excitations et leurs joies. Ainsi commence la descente aux enfers.



L’auteur nous dévoile avec brio les mécanismes psychiques d’un pervers narcissique. Il nous embarque directement dans cette histoire poignante où l’on vit de terribles moments avec Kate.

Les mots sont justes, bien utilisés ce qui rend crédible cette tension tout au long du livre. On tourne les pages très rapidement, on est en apnée pour Alison et ses prises de décisions. Elle sait qu’elle a un mari charmant, attentionné et c’est là où la manipulation de William est puissante… Jusqu’où sera-t-elle prête à aller pour lui ? Et lui pour elle ?

J’ai détesté le personnage de William autant que je l’ai trouvé fascinant. Ce livre m’a fait penser à la série YOU sur Netflix mettant en scène un personnage aussi tordu que William.



On n’arrive pas à lâcher le livre. Je l’ai dévoré en quelques heures. Le seul côté négatif, c’est qu’il soit malheureusement trop court. J’avais peur de ne retrouver que l’aspect psychologique, médical et hospitalier mais tout est très bien romancé avec une fin inattendue et bouleversante.



Bravo Franck Esposito pour cette œuvre qui mérite d’être lue et relue. Pour moi, c’est un réel coup de cœur.

Je conseille cette lecture aux amateurs de thrillers qui aimeront le côté sombre et cette ambiance électrique. Mais aussi aux lecteurs de romance car malgré tout, on vit une merveilleuse histoire d’amour à travers la belle Alison.
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Enquête et séduction

J'ai été déçue par ce roman, trop à l'eau de rose et plein de bons sentiments, un peu trop... Le roman est court, l'enquête est rapide et semble facile. C'est le premier roman que je lis de cet auteur, j'en tenterai peut-être un autre, car il a de bonnes critiques sur ses romans.
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Enquête et séduction

Au cœur de Lyon, l'inspectrice Laura Costa est appelée sur une scène de crime, un de ses indics a été tué. Cela va la mener à rencontrer le détective Harry Weston, leurs deux enquêtes sont liées : un réseau de prostitution et une adolescente disparue.



Le roman est présenté comme un mélange de thriller et de romance.

J'ai apprécié l'intrigue, on retrouve les ingrédients d'un bon polar, une femme flic, un milieu sordide et plusieurs rebondissements. J'ai été moins convaincue par le côté romance, trop rapide pour être compréhensible et crédible à mon goût.

Laura est un personnage intéressant, une femme forte, intelligente. Harry est plus mystérieux, touche à tout, sans qu'on ne sache finalement beaucoup de choses à son sujet.

La façon dont il s'intègre à l'enquête m'a fait penser à un scénario de film, c'est un peu trop facile.

Ce roman plaira aux amateurs de romans courts et de polars.

Pour moi, c'est un peu court, cela manque de développement, surtout pour les personnages principaux.
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Itinérance

Itinérance : le titre de ce roman est bien représentatif de ce que nous allons y trouver. Une vie de projets, de rêves et de voyages.



Le roman débute au tout début des années 1900 et nous partirons à la rencontre de Fabio Delmonte, un jeune homme de 30 ans plutôt ambitieux. Après avoir passé plusieurs années à naviguer avec son père sur la goélette familiale, il décide, à la mort de celui-ci, de reprendre ses études de mécanique stoppées quelques temps auparavant . Il veut devenir ingénieur. Pour subvenir à ses besoins d’étudiant, il trouvera un petit boulot de laborantin dans un Musée et nouera des liens importants avec son professeur qui le prendra un peu sous son aile.



Mais à la suite du décès de sa maman, Fabio décide de tout quitter, études comprises, pour aller chercher du saphir dans les grands chantiers de mines sur l’ile de Ceylan. Une fois là-bas et après plusieurs aventures sur le chemin pour se rendre à Colombo, il fera une rencontre fortuite qui lui permettra de décrocher des aides pour forer d’autres terrains. Au retour en France, vers ses 45 ans, il rencontrera celle qui deviendra sa femme. Ils voyageront encore un peu en Indochine et Florence son épouse, lui donnera 4 enfants. Il finira sa vie sur sa petite île de méditerranée, au milieu des vignes et de ses proches.



Un roman riche en description : faune et flore, habitants et habitats, géographie, tout est décrit avec beaucoup de détails.. un peu trop parfois. On sent que l’auteur a, soit voyagé lui même dans ces contrées ou s’est vraiment bien documenté pour fournir ces renseignements. L’écriture est soignée.



Seulement voilà, cela s’arrête ici pour moi. Je n’ai pas été emballée par cette histoire qui manque d’éléments principaux pour en faire un bon roman et « nous tenir ».



Lu d’une traite car il est assez court (184 pages), j’ai eu l’impression d’être à une soirée en compagnie d’une personne qui nous étale sa biographie : j’ai fais, j’ai vu, j’ai réussi (et je suis riche). C’est le genre de personne que j’ai tendance à fuir, de ce fait, il en ressort que je n’ai pas aimé Fabio qui montre – peut être à tors, un côté imbu et m’as-tu-vu, surtout en fin de carrière, au moment où il « cherche une femme ». Il y a pour moi une réelle différence entre la détermination et l’arrogance.



« Itinérance » aurait pu être une vraie odyssée et une belle fresque familiale, mais nous avons là une suite d’évènements de vie et de carrière, avec beaucoup de descriptions sans lien entre elles. On se retrouve parfois avec une liste de détails faisant office de guide touristique mais qui n’amène rien à la vie du protagoniste.



De plus, bien que ce soit une fiction, cela manque de réalisme : Fabio a des rêves et il tombe toujours sur la bonne personne qui lui permet ce nouveau projet de l’instant et en deux phrases, c’est réglé. Le résumé parle de « ténacité à renverser les obstacles de la vie », mais ici, les évènement tombent un peu comme un cheveux sur la soupe, tout est convenu ; il veut aller trouver un petit travail, hop le concierge pose l’affiche à l’instant, il souhaite trouver une mine et rencontre directement quelqu’un qui connaît un terrain, il veut une femme, voilà que son médecin lui présente sa sœur… le facteur chance est trop grossier et enlève cette part d’attente et de suspens qui manquent là aussi pour donner un intérêt.



Mais pour moi, le plus gros point noir du roman est l’absence cruelle d’émotions ! Plusieurs évènements auraient pu être empreints de sentiments qui rythment la lecture, qui donnent du corps et de la profondeur à l’histoire mais surtout qui donnent à s’attacher aux personnages et avoir de l’empathie pour eux. Ici elles sont beaucoup trop survolées, comme par exemple le décès de la maman de Fabio (une page, pas de tristesse), la fuite pour échapper à des brigands (on se sait pas qui sont ils, pas de peur), la rencontre avec Florence et/son mariage (pas de joie..)…



Les évènements et actions s’enchaînent, c’est très vite expédié, on ne s’attache pas, on n’a pas le temps de ressentir. Cela amène aussi des incohérences parfois, sur la temporalité, sur des lieux ou des personnages absents qui se retrouvent soudainement dans un salon on ne sait comment..



C’est le piège avec des personnages aux vies trop chargées dans un court roman, on fait forcément l’impasse sur quelque-chose, à moins de très bien doser tous les éléments primordiaux, comme dans bons nombres de ‘Nouvelles’.



C’est vraiment dommage car il y aurait vraiment matière à « approfondir » le roman et pourquoi pas pousser un peu ces 180 pages (ou pas ! ) Après échange avec l’auteur, il aime les « histoires courtes et intenses » : soit, « Itinérance » l’est. 184 pages et beaucoup d’infos. Mais être concis n’empêche pas de créer un peu de chaleur, un vrai univers, mettre le temps en suspension, alléger certaines descriptions pour appuyer les émotions et les liens qui encore une fois, donnent une réelle consistance et un intérêt.



J’ai bien conscience que c’est un retour de lecture peu positif au regard des autres que j’ai trouvé sur la toile, mais ne faisant pas de chroniques de complaisance, je me dois d’être honnête avec les futurs lecteurs exigeants, de mon entourage en tout cas. Je suis complètement ouverte à échanger avec ceux qui l’auraient lu et qui souhaitent partager leur point de vue.



Je remercie Franck Esposito de m’avoir permis de découvrir son univers par le biais de Simplement Pro.
Lien : https://felicielitaussi.word..
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Chicago River

La lecture de Chicago River m’a emportée dès la préface jusqu’à un final absolument inattendu ! Telle une boulimique, il a fallu que je dévore les 126 pages du bouquin sans prendre de répit tant j’ai été happée par l’univers glauque, terrifiant et obsédant du récit.



Avec un brio incomparable, Franck Esposito vous enserre dans les griffes de sa trame narrative qui devient de plus en plus étouffante au fur et à mesure de la lecture. On est pris d’empathie immédiatement pour les deux protagonistes de l’histoire, victimes du héros principal : William. On a envie de crier à Kate et Allison de ne pas tomber dans les pièges machiavéliques que leur tend William qu’on se met à détester dès le début du roman.



Cette intéraction entre l’auteur et le lecteur est renforcée par la structure du récit qui donne la parole successivement aux différents personnages. Par cet ingénieux effet de style, Franck Esposito nous prend par la main pour nous intégrer dans son univers en nous faisant vivre les faits par les visions subjectives de chaque personnage.



Chicago est un personnage à part entière, tantôt froide et meurtrière, tantôt conviviale et chaleureuse, un élément clé et indispensable de ce très beau thriller addictif à souhait. Je vous recommande la lecture de ce merveilleux Chicago River de Franck Esposito qui vous tiendra en haleine de bout en bout !
Lien : https://www.francenetinfos.c..
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Enquête et séduction

J’ai lu ce roman en 2jours et j’ai passé un bon moment de lecture. L’écriture est toujours satisfaisante, fluide et appréciable.

C’est un bon petit roman à lire pour passer le temps avec légèreté. Très bien quand on veut se détendre sans trop se poser de questions. C’est simple et efficace.

Le côté thriller est bien immersif. Il fait penser au film Taken. La romance, un peu trop fleur bleue pour moi, plaira aux adeptes du genre New Romance.

L’auteur se passionne en se risquant dans plusieurs genres littéraires avec ses différents romans. C’est toujours un réel plaisir de le suivre dans ses aventures.



Mon coup de cœur de l’auteur restera sur « Chicago River » qui m’a littéralement renversé. Je vous le recommande à 100% avec une fin totalement inattendue et surprenante.



Je vous invite à découvrir cet auteur auto-édité et à vous forger votre propre opinion sur ses romans. J’ai hâte d’en discuter avec vous.

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Jackson et autres nouvelles...

Avec ce recueil de nouvelles, toutes plus délicieuses les unes que les autres, Franck Esposito nous embarque pour un périple à travers les États-Unis.

De ville en ville, on découvre des tranches de vie, des souvenirs, des regrets aussi, contés par un narrateur ou par les personnages eux-mêmes. La voix se montre en tous les cas toujours élégamment adaptée.



J'ai été séduite par la variété des textes, touchants, émouvants, toujours bien amenés avec cette plume maîtrisée et sensible qu'il manie à merveille.

Il nous montre le chemin, leur chemin. Ses récits évoquent avec justesse et finesse des changements de vie, des coups du destin. Et tout cela avec énormément d'humanité et une belle morale.



Les histoires nous plonge dans ses décors à l'aide de sublimes descriptions. J'ai voyagé, le temps de quelques pages, j'ai réfléchi avec eux, j'ai bougé pour me poser. C'est vraiment une expérience agréable à vivre dans les beaux mots subtilement et judicieusement choisis par l'auteur.



De Jackson à New York, en passant par la célèbre Mystic River, dans le passé ou de nos jours, je vous promets une balade inoubliable dans laquelle vous aurez la chance de croiser des grands amours mais aussi des déceptions, des retournements de situations bien surprenants pour certains ou des prises de décision irrévocables pour d'autres. Aux côtés d'un journaliste qui va s'essayer à l'écriture, d'une veuve un peu trop joyeuse ou encore d'un papa braqueur, on vit des aventures captivantes, en quelques minutes à peine. Court et précis, d'une efficacité sans faille, j'ai aimé chacun des textes pour ce qu'il aborde avec sensibilité.



L'exercice de la nouvelle est un exercice compliqué et Franck Esposito lui offre ici toutes ses lettres de noblesse.

À découvrir de toute urgence !
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Itinérance

Dans ce roman, on nous raconte la vie de Fabio Delmonte. On nous conte son histoire, ses rencontres et sa destinée. On le rencontre à 30ans où il vient de vivre un terrible accident, puis il doit tout recommencer car il a tout perdu. Parce que la vie est parfois bien faite, il trouve facilement un poste de laborantin en conversant avec la bonne personne. Et puis malheureusement, parce que la vie est parfois cruelle, quelques jours plus tard, il apprend la mort de sa mère dans d’affreuses circonstances. A la veille de son concours d’ingénieur, il décide de tout quitter pour rechercher des pierres précieuses et part sur l’île de Ceylan.

De là, commence notre initiation au voyage… L’auteur nous balade dans de magnifiques terres. Il nous décrit l’atmosphère lourde et pesante d’une chaleur accablante dans une gigantesque jungle. L’auteur nous transporte tantôt à bord d’un bateau, ou d’une voiture, tantôt lors d’une marche pédestre. Un spectacle magique s’ouvre devant nos yeux. Dans cette nature, on y côtoie de nombreux animaux. On devient impatient, tout comme le personnage de découvrir les éléphants. J’ai particulièrement apprécié la danse des serpents dans le hall d’un hôtel.

La découverte de la « mine du Naja » a été un moment très agréable. J’ai adoré les aventures de Fabio et sa chance de découvrir les bonnes personnes au bon moment.

Ce roman m’a beaucoup fait penser à l’Alchimiste de Paolo Coelho, un conte philosophique. Un homme en quête d’aventure pour trouver son trésor où son voyage le transformera à jamais dans son moi-profond : sa véritable « légende personnelle ».

Le fait que Fabio rencontre tout de suite les bonnes personnes, au bon moment ne m’a pas dérangé car comme l’explique Paolo Coelho c’est « la chance du débutant » lorsqu’on commence un projet.

L’auteur nous détaillera la romance entre Fabio et Florence avec un mariage, un voyage de noce et des enfants tel un conte moderne.



Cependant, l’auteur enchaine trop rapidement les actions que l’on aimerait davantage détailler. Les personnages manquent parfois d’émotions. C’est dommage car l’auteur écrit tellement bien. Sa plume est fluide et la lecture est très facile. J’ai lu ce roman d’une traite. Je ne me suis pas attachée aux personnages mais plutôt à l’ambiance que dégage ce roman dont la faune et la flore. L’auteur nous donne réellement l’impression d’être au plus près de son personnage grâce à de nombreuses péripéties que vit Fabio. C’est un très beau voyage. Et j’avais besoin d’évasion. On ressent que l’auteur a voyagé et qu’il s’est très bien documenté.

Pour conclure, le titre est parfait et donne envie « Itinérance » le fait de se déplacer, de suivre un itinéraire. Si vous souhaitez vous dépayser, voyager tout en restant à la maison (surtout en ce moment), je vous conseille ce merveilleux récit.

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Chicago River

FLes amateurs du genre y trouveront leur bonheur. À travers son roman Franck Esposito dissèque les mécanismes mentaux d’un pervers narcissique mais aussi ceux de l’emprise de ses victimes. Pauvres papillons joyeux et inconscients pris dans la toile de l’araignée. Ce type de roman n’est pas mon genre. Mais il n’y a rien à redire, c’est très bien écrit et on est pris dedans du début à la fin. C’est très Hichcockien, ca pourrait faire un bon film qui met les jetons. Il y a aussi un petit côté du film « Duel » de Spielberg. Bravo Franck Esposito. Bravo aussi pour la diversité de ce que vous êtes capable d’écrire.
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Qui veut tuer Enzo Fortezi ?

Commentaire de lecture d’un parrain de la pègre marseillaise. J’ai lu ton bouquin, Marco, « Qui veut tuer Enzo Fortezi, et je sais bien que c’est toi qui l’as écrit, même si tu signes sous cet allonyme : Franck Esposito… À ce propos dis-moi, tu l’as déniché ou ce blaze italien, tu n’es pas napolitain, Marco, tu es marseillais ! Tu cherches à brouiller les pistes ou quoi ? Vaï, tu sais bien que ou que tu sois, je te retrouverai.

Alors comme ça. Tu prétends que ton histoire c’est un simple roman. Tu ne chercherais pas à me friser les bafis comme le dernier des niflants, j’espère. Je sais bien moi que tout ce que tu racontes là-dedans, c’est la vérité vraie. Ho ! Tu n’es pas de la famille, petit, tu es journaliste, ton métier c’est de raconter des histoires en prenant bien garde de censurer ce que les kékés et les touristes, ils n’ont pas besoin de savoir. Si tu ne le fais pas de ton propre chef, d’autres le feront à ta place. Tu le sais, je n’aime pas la violence quand elle n’est pas nécessaire. Mais tu sais aussi ce que disait Machiavel : Il y a deux manières de combattre, l’une par les lois, l’autre par la force. La première est propre aux hommes, la seconde propre aux bêtes. Mais comme la première, bien souvent, ne suffit pas, té, il faut recourir à la seconde. C’est pourquoi est nécessaire aux hommes comme moi, machiavel disait prince, de savoir bien pratiquer la bête et l’homme. Dis-moi, fada, pourquoi as-tu accepté la mission que t’a confiée ce chapacan d’Enzo ? Porte-flingue, ce n’est pas ton métier. Pour l’argent ? Ça, je veux bien comprendre. Et puis c’est vrai, tu t’es pas mal baladé pour un apprenti truand… En te lisant, avec toi, j’ai visité de beaux pays, Miami, la patrie des riches et des sauriens Hong-Kong, la planète aux yeux bridés, j’ai aussi croisé des cajoles aussi superbes que venimeuses et même j’ai croisé des filles très bien… Et puis, tu décris si bien notre belle citée phocéenne, tu sais en parler de ses beautés et de ses spécialités culinaires que le monde entier nous envie… Et en plus, Marco, pour un gratte-papier, tu manies bien la plus… Alors pourquoi ? Mais tu étais au parfum, faut pas emboucaner les truands quand tu n’en es pas un ! Au lieu de faire le jobastres qui à force de jouer les marioles, se retrouve dans la panade, tu aurais dû te contenter du vieux port, de la corniche, du panier et ta feuille de chou tu as déjà morflé, Marco… Et ce n’est pas fini… Tu vois ce stassi dans mon dos, il est aussi stoquefiche que bon tireur… Alors, fais ta prière, le baveux… Et vous lecteur, hâtez-vous de lire ce livre, avant que ne disparaisse l’auteur. Marco, j’irai fleurir ta tombe, car j’ai apprécié ton bouquin et surtout, je t’aimais bien !


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Itinérance

Bonjour à tous, *****

Je vous livre ici un petit commentaire du roman de Franck Esposito - Itinérance parfaitement réussi !

Je remercie l'auteur pour son SP que j'ai lu en une soirée. Il est non seulement parfaitement écrit en terme de règles grammaticales, mais le vocabulaire rend la lecture fluide et agréable. Le roman est assez court et il faut le lire d'un trait pour se rendre compte que l'on voyage un peu comme le héros Fabio, pour le moins ambitieux.

Les descriptions sont fines et très détaillées.

Après avoir lu qui veut tuer Enzo Fortezi, que j'avais déjà trouvé très vraiment sympa, j'ai trouver Itinérance encore plus abouti.

Si vous avez un peu de temps, lisez ce roman qui va vous faire voyager aux côtés de Fabio.
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Chicago River

Un roman court et intrigant qui donne tour à tour la parole aux différents protagonistes. Nous avons ainsi plusieurs versions, le point du vue du manipulateur, des manipulées, des médecins et même des personnages secondaires. On a l’impression que le suspense n’est pas préservé, puisque l’état du pervers narcissique est décortiqué dès l’introduction, pourtant on se demande comment les choses vont tourner, jusqu’à la pirouette finale… qui manipule qui ?
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Itinérance

Le dernier opus de Franck Esposito, Itinérance, est une belle réussite. La plume de l'auteur est précise, le vocabulaire détaillé, et nous suivons les aventures de Fabio Delmonte de Marseille à Ceylan sans jamais s'ennuyer. Comme à son habitude, Franck Esposito sait nous captiver avec son écriture efficace, teintée d'exotisme. Je vous encourage à découvrir cet écrivain qui fait ici la preuve de ses talents de narrateur.
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Recueil de nouvelles

Je ne vais pas tourner autour du pot cent sept ans, ce recueil de nouvelles de Franck Esposito m'a embarqué illico. Plus que des nouvelles d'ailleurs, des mini romans à l'écriture jouissive. Quatre histoires parfaitement maîtrisées de bout en bout qui kidnappent le lecteur dès les premières pages. Dès lors, nous suivons la lente montée en tension des personnages qui vient étoffer des intrigues toujours palpitantes et prenantes. S'ajoute à cela, parce que l'auteur ne fait pas les choses à moitié, le plaisir de découvrir de nouvelles contrées (ici la Russie, Cuba, Les Alpes, l'Afrique) que l'auteur saupoudre d'une foule de détails architecturaux, culinaires, musicaux, mais aussi nous plonge avec délicatesse dans les réalités économiques et sociales des pays que nous visitons avec ces nouvelles. Franck Esposito est donc un voyageur curieux me semble t-il, très documenté, qui nous restitue à l'écrit avec panache ses découvertes visuelles sans pour autant délaisser ses intrigues. La nouvelle sur Cuba, pays que je connais bien par ailleurs, est un bel exemple ici de ce mélange roman/ ethnographie. Sans compter l'écriture fluide de l'auteur qui fait de ce recueil de nouvelles une jolie réussite littéraire.



Votre Bonobolecteur vous recommande vivement cet opus de Franck Esposito qui ne pourra décevoir qu'un extraterrestre tout juste débarqué pour cause de non maîtrise de la langue française. Enfin, pour tout ceux qui ne peuvent encore se payer un billet d'avion, voilà une manière de visiter quatre endroits de notre planète pour seulement 2,99 €, ce qui reste d'après mes sources le meilleurs plan voyage du moment. Bref, précipitez-vous, d'autant que peu avare, il y en aura pour tout le monde!
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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Chicago River



Chicago River est un roman dont on ne sort pas sans de nombreuses interrogations. Le pervers narcissique est-il seulement un être cruel et manipulateur qui veut séduire à tout prix ou bien un malade en mal d’amour qui veut absolument que la victime qu’il a choisie l’aime… ? Dans la seconde partie du roman, celui-ci est capable de tirade enflammée pour séduire la femme qu’il désire, se comporte en prince charmant pour opposer, à la vie routinière d’une femme mariée, un rêve d’amour véritable et romantique. C’est cette seconde partie qui m’a le plus intrigué, même si la première est également très intéressante.

Une bien belle surprise.
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Chicago River

Il faut bien dire qu'on l'attendait avec une certaine impatience ce nouveau roman de Franck Esposito. Mais comme c'est un garçon qui a la bougeotte et le syndrome rarissime de la borne kilométrique il fallait bien s'attendre à mariner encore et toujours. Et puis Boom, au moment où l'espoir s'évanouit, voilà la sortie de Chicago River presque du jour au lendemain, sans crier gare, presque en loucedé.



Un sujet brûlant choisit par l'auteur, celui des pervers narcissiques.



Plus sombre que ses précédents ouvrages, la plume de Franck Esposito fait ici merveille et nous offre un livre addictif en diable.



Un texte qui nous plonge dans le mental du bourreau et celui des victimes, décortiquant la psychologie des personnages au fil des pages et les processus psychiques des protagonistes et notamment ceux des victimes qui sombrent dans une dépendance à l'autre, manipulés crescendo et de manière consciente par un être machiavélique.



Si vous avez des doutes sur votre compagnon, mari, concubin, amant (mais l'inverse peut-être envisagé), lisez ce livre de Franck Esposito qui fait la démonstration que nos rêves d'amour, nos fantasmes, nos désirs peuvent bien souvent nous aveugler sur le bien fondé d'une relation en tout point néfaste et toxique, mais dans laquelle nous ne sommes plus en mesure de clairvoyance.



Dès lors, pouvons-nous sortir des mailles du filet lorsque pris au piège d'individus aux multiples visages dont la seule raison d'être est la domination et la quête incessante de valorisation en rabaissant les autres?
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L'Ile en Deuil: Thriller

Un huis clos réussi !

Ayant bien aimé les enquêtes précédentes de Laura Costa, j'ai été contente de la retrouver ici, dans un manoir battu par les vents, sur une île isolée du reste du monde... Appelée par un chef de famille multimillionnaire qui soupçonne que son épouse ne s'est pas suicidée - lui-même se sent en danger -, Laura Costa doit démêler le vrai du faux, car enfants et petits-enfants ont tous un mobile.

Je me suis prise au jeu et j'ai passé un bon moment de lecture !
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Un hiver à Prague

Lorsque Gilles Verdier décide de s’exiler à Prague pour quelques mois, dans l’unique but de tenter d’oublier son grand amour , il ne pensait pas que sa vie allait prendre ce tournant .

Il se retrouve embarqué dans un monde de violence et de haine où tout est possible.

Dans ce roman, l’auteur nous entraine dans cette course haletante dans les rues de Prague .

Bien que ce ne soit pas l’objectif premier , j’ai aimé découvrir la ville et eu l’impression d’accompagner le personnage dans sa quête effrénée .

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