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Citations de François Richard (48)


l'homme qui a obei, est à jamais perdu pour certaines délicatesses de la vie.
IL est diminué intellectullement

paul leautaud
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je crois que la démocratie,en raison de son système indirect,n'a jamais été qu'une utopie fort dangereuse.En refusant les moyens d'être vraiment démocratique, elle nous oblige à un perpétuel balancement entre les extrêmes de gauche et de droite, pareillement détestable

jan micberth
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La définition première [du transfert] : le surgissement anachronique de l'infantile.
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Guérison n'est peut-être pas le mot le plus approprié, mais on a le sentiment que le patient est sauvé.
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Lorsque le taureau, en route pour l'arène, croise le mouton sur le chemin de l'abattoir ou l'oie en transition vers le foie gras, le premier meugle, le deuxième bêle, la troisième cacarde : tous déplorent la brièveté des existences. On imagine qu'ils discutent métaphysique ou qu'ils tracent les linéaments de l'éphémère...
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Benoit partageait l'optimisme du homard que le cuisinier va plonger dans la marmite, ou de la bactérie qui voit pointer la seringue d'antibiotiques...
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Dans cet ouvrage consacré à l'histoire mystérieuse et insolite de Normandie (volume I), Mathurin Hémon et Claude Sellier proposent aux lecteurs friands d'anecdotes singulières et de faits hors du commun un voyage mouvementé à travers des lieux où se déroulèrent autrefois des événements tragiques ou cocasses, incongrus ou dramatiques, rocambolesques ou palpitants, mais toujours surprenants.
Ainsi ils nous entraînent au coeur du domaine (inquiétant) de l'énigmatique dame des Hogues, où se perdirent tant de beaux jeunes gens, sur les traces de Frégasse, le reître templier toujours flanqué d'un nabot maléfique, dans le sillage de Jean-Marie Hervagault, aventurier extravagant qui prétendait être Louis XVII, ou encore à la suite de l'insondable Alvarez, un escroc à l'identité mystérieuse qui refusa obstinément de trahir ses complices.
Les trente anecdotes qui sont racontées ici, toutes basées sur des faits authentiques, constitueront une lecture passionnante pour tous ceux qui veulent en savoir davantage sur le passé insolite de cette magnifique région de France ...
(Micberth)
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Dans cet ouvrage consacré à l'histoire mystérieuse et insolite de Normandie (volume I), Mathurin Hémon et Claude Sellier proposent aux lecteurs friands d'anecdotes singulières et de faits hors du commun un voyage mouvementé à travers des lieux où se déroulèrent autrefois des événements tragiques ou cocasses, incongrus ou dramatiques, rocambolesques ou palpitants, mais toujours surprenants.
Ainsi ils nous entraînent au coeur du domaine (inquiétant) de l'énigmatique dame des Hogues, où se perdirent tant de beaux jeunes gens, sur les traces de Frégasse, le reître templier toujours flanqué d'un nabot maléfique, dans le sillage de Jean-Marie Hervagault, aventurier extravagant qui prétendait être Louis XVII, ou encore à la suite de l'insondable Alvarez, un escroc à l'identité mystérieuse qui refusa obstinément de trahir ses complices.
Les trente anecdotes qui sont racontées ici, toutes basées sur des faits authentiques, constitueront une lecture passionnante pour tous ceux qui veulent en savoir davantage sur le passé insolite de cette magnifique région de France ...
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Ladame estime que la tentative de suicide traduit l’échec dans le second processus de séparation-individuation lorsque l’adolescent ne parvient pas à accéder à l’idéal de lui-même (trop élevé) qu’il s’est fixé.

Le geste suicidaire correspond à un vécu de rage narcissique, entre humiliation et paradoxalement, sentiment de grandiosité voire d’immortalité, et ce dans un contexte qui semble confirmer la « mauvaiseté » du sujet ainsi que dans un vécu d’intoxication par des idées suicidaires.

La récidive est fréquente mais trop la craindre conduirait à contrôler l’adolescent de façon excessive et donc à l’empêcher d’évoluer.
Mais à l’inverse, négliger le risque de récidive serait ressenti par l’adolescent comme un abandon.
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Dans les phénomènes de violence, nombreux adolescents mettent en scène une destructivité comme pour constituer l’objet d’une relation possible dans la haine, ce qu’ils argumentent de leur insatisfaction et des carences dont ils ont été victimes. La négativité des conduites violentes contient souvent la virtualité de retrouvailles avec le relationnel au-delà d’une mise à l’épreuve de la capacité d’autrui à réparer les traumatismes subis.
Ainsi la pulsion de mort pourra parfois être conjurée si on sait percevoir la dimension tragique de la quête d’un interlocuteur acceptable et la signification de psychodrame sauvage cherchant à donner un sens œdipien à ce qui aura été d’abord subi passivement comme une violence du monde des adultes.

La violence agressive et la violence retournée contre soi du sujet qui se constitue en victime sacrificielle cherchent toutes deux la rencontre avec l’Autre.
Certains crimes parricides commis par des adolescents comportent cette signification (F. Marty).

Lorsque des adolescents dans leur violence antisociale proclament qu’il n’y a pas de réconciliation intersubjective possible, ils redécouvrent paradoxalement l’objet et la passion.
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Se référant à Jeunesse à l’abandon de Aichorn, [Freud] écrivait qu’un positionnement trop faible du père peut induire aussi bien un surmoi excessivement rigide et sévère (compensateur de la fonction paternelle fragilisée) que des conduites hors toute limite selon qu’il y aura eu ou non amour : la crainte de le perdre fait accepter les exigences du surmoi, le manque d’amour désagrège le surmoi et livre le moi à l’agressivité contre l’autorité qui le frustre. (C’est la description tout à fait actuelle de ces adolescents qui provoquent par leur conduite les interventions répressives de la société. Mais sans doute manquent-ils surtout d’amour, et c’est la société toute entière qui, à leurs yeux, incarne une fonction paternelle rabaissée.)
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À l’adolescence, l’engouement pour le sublime peut préserver un temps du pire, mais peut aussi enfermer durablement dans le négatif. Freud, dans Malaise dans la civilisation, écrivait que chercher à brider la violence agressive n’aboutirait qu’à intensifier les forces d’autodestruction (de toutes façons à l’œuvre) propos qui pourrait accabler plus d’un éducateur confronté aux « adolescents des banlieues » !
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Dans les errances adolescentes et leurs dérives régressives, la pulsion sexuelle semble épouser la pulsion de mort dans une pulsionnalité anarchiste qui se dirige vers des rencontres de hasard ou vers des formes esthétiques (ainsi l’engouffrement dans les imaginaires de la littérature et de l’art peut-il représenter le pulsionnel par sa dimension passionnelle tout en consacrant à l’ascétisme).

Un certain vécu traumatique peut favoriser le processus de subjectivation, entre désir de disparaître et désir de se dilater, tentation contradictoire où pour se sentir être, il faudrait être tout, être le tout.

L’errance adolescente s’éloigne du sens pour mieux s’en rapprocher si l’éprouvé de désymbolisation parvient à une initatiation à la vérité.
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Nous utilisons aujourd’hui plus volontiers la notion de destructivité que celle de pulsion de mort. Pourtant celle-ci rend sensible à ce qui demeure inexpliqué (et peut-être inexplicable) des phénomènes de destruction que l’on rencontre en psychopathologie et massivement dans le champ historique et social.

Associer le terme de « pulsion » à la mort met l’accent sur un mixte Éros/Thanatos, illustré par exemple dans ce type de violence qui hésite entre destruction totale et issue plus positive en conflit revendicateur, ou en parcours initiatique parsemé de risques.
De ce point de vue, la « pulsion de mort » correspondrait à un mouvement vers un degré zéro de tension vitale qui pourrait paradoxalement ouvrir à un équilibre moins craintif envers les logiques de l’excès.

Lorsque la pulsion de mort se voit tempérée en haine pour l’objet, c’est la haine qui garantit la consistance de l’objet et qui sauvegarde la continuité de la relation !

Au contraire, dans les pathologies de l’autodestruction, le sujet demeure prisonnier d’un imaginaire sadomasochiste qui ne parvient pas à soutenir la consistance symbolique de l’objet et de l’interlocuteur.
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C’est souvent un échec (lors d’une première relation sexuelle, à un examen, etc.) qui déclenche l’épisode psychotique parce qu’il signe la fermeture des possibles relationnels et une immobilisation soumise à l’inconscient maternel qui dénie à son enfant tout droit au changement.

L’échec le plus banal peut entraîner « un brusque mouvement de désinvestissement qui se manifeste par une phrase de retrait relationnel, de solitude accompagnée parfois d’anorexie, avant que n’apparaissent les éléments qui signent ou annoncent l’entrée dans un système délirant », parce qu’il révèle « un mouvement de désinvestissement contre lequel le sujet se défend depuis longtemps et en fait depuis toujours ».

Un tel retrait relationnel a souvent été vu comme un symptôme dépressif et narcissique, il peut aussi représenter un temps d’incubation, à la fin de l’adolescence, précédant l’entrée dans la psychose.
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Par excellence, le sujet adolescent énonce un « je suis » écartelé entre passé et futur, il est condamné à un travail autobiographique propre à modifier la version infantile de son histoire devenue inapte à lui procurer des points d’ancrage et des figurations de désir adéquats. Il se (re)construit un passé dans une « auto-altération bien difficile à assumer ». Tout un pan de la pathologie à l’adolescence résulte du refus de cette auto-altération (refus du changement) ou bien d’une revendication d’un changement n’ayant plus de relation avec le passé.

Une phase spécifique précède l’installation d’un tableau psychotique à ciel ouvert (caractérisé par l’impossibilité d’investir des buts et des relations nouvelles). Ainsi, certains adolescents trouvent bien des points de repères dans leur histoire mais ne réussissent pas à mettre en place le champ des « possibles relationnels » parce que certaines positions identificatoires leur ont été interdites intergénérationnellement.
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L’intolérance parentale à la puberté de l’enfant peut équivaloir à une véritable interdiction de changement et induire une immobilisation d’allure psychotique pouvant devenir ensuite un véritable désinvestissement objectal psychotique.
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Lorsque des rituels initiatiques ou leurs équivalents (conscription, première communion) disparaissent, l’adolescence émerge comme fait social sur le mode de la révolte ou de l’inversion des valeurs établies.

Selon A. Birraux, « une société qui renonce à des rites de passage adolescents signifie implicitement au jeune qu’il dérange », l’adulte ne soutient plus le jeune dans la gestion de sa puberté, le maintenant dans la dépendance (financière et de formation professionnelle) tout en prônant la nécessité d’une autonomie précoce.

Ce paradoxe est révélateur de la difficulté des parents à désinvestir leurs enfants alors même qu’ils souhaitent les tenir à distance, en miroir du « second processus de séparation-individuation » des adolescents, processus au cours duquel le sujet se détache des images internes de ses parents pour élire de nouveaux objets d’investissement.
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En latin, adolescens est un participe présent et désigne celui qui est en train de grandir tandis que l’adultus est un participe passé et désigne celui qui a grandi. L’adulte est un adolescent achevé.

Une autre étymologie latine voit dans l’adolescens celui qui s’enflamme (adoleo : faire brûler, consumer sur un autel) : l’adulte serait-il un adolescent revenu de ses élans passés avec ses ailes brûlées ?
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La tentative de suicide à l’adolescence se distingue par son impulsivité et par son caractère de désir de meurtre des objets parentaux internalisés.
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