Françoise Dorin

J'ai eu du mal à arriver jusqu'au bout.

Le style m'arrache quelques sourires mais ça s'arrête là, je n'aime pas l'écriture théâtrale, les personnages stéréotypés.

Le mariage est instrumentalisé, l'infidélité comme remède...

Qu'est-ce que j'ai été heureuse d'arriver à la dernière page !

Déjà au départ, je suis contre l’infidélité et ce livre est presque une éloge a cela.

J'ai horreur de self-insert et là on se retrouve avec Françoise qui côtoie les personnages de son livre. Je n'ai rien contre quand c'est un ouvrage autobiographique sérieux. Mais là, non, je ne peux pas, cela vient certainement de moi.

Mais quand au chapitre 10, l'auteur dit que l'histoire est bien ainsi, mais que c'est dommage que tout soit si bien, parce que c'est peu 10 chapitres pour un livre, alors il faut que sa Jum' ( l'auteur est en plus le nègre de son subconscient ) vienne créer des problèmes aux personnages du livre pour tout relancer et pouvoir faire d'autres chapitres.

Aucun personnage n'est attachant, à part Tanguy alors que c'est le seul qui ne trouve pas le bonheur dans l'histoire.

Roman rempli d'humour.

Comme toujours, Françoise Dorin nous décrit un morceau de vie. Elle s'attaque dans ce livre à des personnages vraiment attachants. Les corbeaux sont ces mâles qui ont tout : richesse, noblesse, puissance et qui ne demandent qu'une chose : une femme aimante et désintéressée. Les renardes sont, elles, des femmes généralement très belles, attirées surtout par l'argent auquel elles vouent un amour immodéré. Leur intelligence résidant dans la parfaite connaissance de la fable la plus connue de Monsieur de La Fontaine.

La mère de Lili, femme exemplaire, décède surtout d'avoir passé sa vie à travailler. Lili n'a que 16 ans mais elle sait déjà qu'elle ne fera pas comme elle. Pour cela, elle tombe volontairement sous la coupe de Marguerite, la "Poule du Notaire", qu'elle prend comme modèle de vie. D'une erreur de jeunesse naîtra Nadège et d'un mariage calculé naîtra Agathe.

Deux filles, deux caractères, deux vies. Selon Lili, les femmes ont deux solutions pour gagner leur vie: retrousser leurs manches ou retrousser leurs jupes. Agathe, par réaction sans doute, fait partie des premières. Quant à Nadège, elle fait incontestablement partie des renardes, aidée par sa mère et la bienveillante Marguerite toujours bonne conseillère.

Deux destinées. Deux chemins. Laquelle, des deux sœurs, a pris le bon?

Françoise Dorin est la reine du genre mais, dans ce roman, elle se surpasse. Ce livre est rempli de vérités, exagérées bien entendu, et le style si particulier à la romancière fait aimer et détester à la fois tous les personnages.

bien

1646

Amusant. Ressemble au théâtre où elle excelle.

L'histoire présente une mère et ses deux filles. On y voit l'opposition entre deux visions de la femme : la femme honnête et travailleuse (la fille cadette) et la femme intéressée qui se fait entretenir par son mari (la mère et la fille aînée ). La mère coache sa fille Nadège avec l'aide d'une amie à "lever" un corbeau. Agathe quant à elle, préfère le travail et la liberté. laquelle des deux sera heureuse?

Le style est très enlevé. On ne s'ennuie pas. C'est du vaudeville avec des dialogues acérés.

Roman très agréable, très 20ème siècle.

J'adore !!

Bon roman d'une auteure reconnue. La fin est un peu alambiquée, mais l'histoire m'a plu. A lire sans s,attendre à un chef d,oeuvre.

Une lecture en demi-teinte avec ce livre. J'ai été tout de suite attirée par le thème et la question que l'histoire soulève. Je me suis complètement identifiée au personnage d'Agathe. J'ai trouvé plein de similitudes avec ma vie, je suis une cadette et ma sœur aînée s'appelle Nadège. Tout comme les sœurs de l'histoire, nous étions dissemblables au possible, malgré certains points communs, les relations étaient donc souvent tendues. J'étais l'électron libre de la famille, alors que ma sœur était la respectabilité parfaite. Alors pas de vaudeville comme dans le livre, mais ces ressemblances avec les personnages de ce roman m'ont franchement amusée. J'ai suivi les manigances des unes, les pièges dans lesquels tombaient les autres avec beaucoup de plaisir, mais je regrette que, par manque de disponibilité, avoir décroché et avoir lu en diagonale la dernière centaine de pages.

C'est une histoire touchante et amusante, sur l'amour comme toujours. J'aime bien cet auteur, mais c'est un peu toujours la même chose. Et puis je crois que j'ai commencé par son meilleur, Les lits à une place. A côté de ça, les autres paraissent sans relief.

Les julottes. J'ai lu ce livre, intriguée par son titre et la thématique qu'il aborde.

Indochine chantait dans les années 80 le troisième sexe: "les filles au masculin, les garçons au féminin...".

Je ne cache pas que j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Peut être une approche trop intellectuelle ou pudique sur le sujet, peu abordé au moment de la sortie du livre et peut être tombé en désuétude par rapport à la société actuelle où nous en sommes au mariage pour tous.

Je n'ai pas réellement réussi à déterminer, me demandant si je devait poursuivre ma lecture, car l'histoire était plutôt sympathique mais vraiment en longueur.

J'ai terminé le livre et la fin ma beaucoup plu, romantique à souhait, exacerbant mon côté midinette.

Donc un ressenti mitigé mais avec une agréable sensation en fin de lecture.

Je ne manquerai pas de lire les lits à une place dont j'ai tant entendu parler et pas mécontente d'avoir enfin lu un Françoise Dorin.

oh, c'est du pompeux, du classieux et quelques mondanites!un univers particulier , à decouvrir...

Je ne suis pas passionnée par les histoires d'amour comme celle racontée dans ce livre : pas réellement de surprise, un méli-mélo de personnages qui se sont aimés, s' aiment ou s' aimeront.... Heureusement, la verve et le style très particulier de Françoise Dorin relève la sauce. On ne rit pas aux éclats mais on sourit à ses bons mots, à ses interpellations du lecteur. Bref, un petit moment de détente!

Lorsque j'étais étudiante j'avais lu plusieurs romans de cet auteur et j'étais curieuse de savoir ce que ces "julottes" avaient de différent des "jupes-culottes"...

Au-delà de la question du genre et de l'identité sexuelle, les julottes sont des femmes modernes et actives, libres de choisir leur vie comme elles l'entendent sans tenir compte des préjugés ni des traditions.

Le héros de ce roman est un écrivain ambigu qui aime s'habiller en femme et s'appelle donc alternativement Marie-Jean ou Dominique en fonction des occasions.

Il est l'auteur du roman à succès "L'escargot" publié sous le nom d'A-Nonyme pour préserver sa mère des médias.

Il tombe amoureux de Julie, une julotte, et tous deux cherchent comment s'aimer.

J'ai trouvé ça intéressant et amusant avec toute une galerie de personnages très libres.

De la même trempe que "Les lits à une place", il s'agit là d'une manière d'être revendiquée par les femmes de l'après 68 que les mouvements féminismes ont réveillée.

Très sympathique petit roman.

Propos féministe ? Le roman oscille entre originalité et banalité, sans doute parce qu'il est un peu daté. Les jupes : les femmes féminines, qui cherchent à contrôler vie perso et professionnelle, mari, enfants, tout en restant fragiles. Les culottes : les femmes qui veulent échapper à ce poncif et remplacer les hommes. Entre les deux, les jupes-culottes, dont fait partie la femme rencontrée par le narrateur.

Rien ne se passe dans ce roman, hormis le rapport de force entre eux, entre un homme qui doit mettre de l'eau dans son vin pour conquérir une femme au fort caractère et une femme qui va en faire autant pour que les choses fonctionnent avec un homme qui l'accepte telle qu'elle est.

Long et relativement ennuyeux, manque de modernité et de peps.

Du féminisme, de l'humour, de la légèreté…

La plume de Françoise Dorin dont je ne me lasse pas.

Petit roman très agréable à déguster.

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