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Citations de Frédéric Barrès (15)


Sur ma droite, débouchent successivement la rue Pousse-Penille, la rue Monte-à-peine et la rue du Cloître. Ces rues sont tellement étroites que je n'y ai jamais vu d'automobile. Éventuellement, un vélo ou une brouette.
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Quand l'enfance te quitte, tout est à construire.
Que faire des blessures, que faire de l'espoir?
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Il y a de la buée sur les carreaux. Une goutte se forme, coule en zigzaguant lentement, et vient mourir avec ses sœurs sur la traverse, à hauteur de mes yeux.
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Si ton ventre crie, je crierai plus fort que lui.
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Ce jour-là, je marche plus longtemps que les autres jours. Quand je me retourne, je distingue à peine le haut du clocher du village. Devant moi du sable à perte de vue. Je me dirige vers la longue dune qui sépare la plage de la forêt. Mes pieds s'enfoncent. C'est doux et chaud. Poussent quelques plantes isolées et maigrichonnes comme les pourpiers et le liseron. Un peu plus haut, des immortelles ondulent sous le vent et dispersent un subtil arôme de curry. Au sommet de la dune, tranchent les roseaux des sables.
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J'ai le choix entre deux itinéraires pour aller à l'Atrium. Si j'emprunte la rue principale, je passe devant chez le dentiste. Il y a toujours cette odeur bizarre qui flotte, même quand la porte est fermée. C'est l'odeur du produit qu'il extrait du flacon quand il dit "Ça ne va pas te faire mal", et qu'il introduit avec un sourire inquiétant dans la seringue.
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Je ne dors pas beaucoup cette nuit-là. Je répète dans la partie dédiée de mon cerveau, les moments forts de mon intervention. Il me faut absolument en sortir la tête haute : j’aime ce produit qui va soulager de nombreuses femmes de maux intolérables et je veux boucler ma période d’essai avec les honneurs.
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Ma sortie du guêpier se résume à « Évidemment, je ne vous aurais jamais fait cette demande », alors qu’en vérité, j’y avais bien pensé. Je l’ai énervé et je le regrette. C’est un grand Monsieur. Mon esprit est embrouillé. Lors de mon retour, pendant les douze heures du voyage, je ne cesse d’échafauder des scénarios étranges qui ne tiennent pas la route plus d’une seconde.
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– Le vendeur n’a pas dit mignon. Lui, il a préféré enchanteur.

– Ca me convient, enchanteur. Vive les mondes enchantés, et ceux qui ne le sont pas encore… en voiture !
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Elle met les bras sur la table, les dispose en accent circonflexe et leur confie sa tête penchée sur le côté, volontairement orientée vers les fenêtres. Les paupières baissées, elle s’abandonne à une ouate protectrice où la lumière tamisée confond les ombres et les reliefs. Les sons s’y fondent en chrysalide de plus en plus sourds et lointains, sollicités à disparaître. Mais tout ne disparaît pas. Une forme de réalité cède mollement aux songes, lesquels se mélangent aux souvenirs, dégagés de l’influence du temps intime. L’engourdissement s’estompe quand s’éveille une nouvelle conscience. Un monde étrange s’offre à elle, de l’infiniment petit aux vastes espaces, depuis les aériens jusqu’aux souterrains, univers uniquement accessibles hors la vigilance et le sommeil profond, moment étirable à l’infini, marée ni haute ni basse, ni fière ni descendante, un état léthargique où de nouveaux possibles s’exposent, feignent s’ignorer, se rassemblent en osmose, puis se dispersent.
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Le soleil a bien entamé sa descente en ce soir de début août. La journée sensiblement plus courte qu’à l’amorce de l’été laisse volontiers la place au bleu sombre de la voûte céleste dans une douce transition moirée. S’y insinue l’indolente Séléné, aimablement conviée par les calendriers contemporains à l’aplomb de la grande tour du château. Le récital classique de Lydie Baroni attire une foule curieuse et attentive dont des fans énamourés, depuis les gosses de la région jusqu’à leurs grands-parents ou cousins quelquefois venus spécialement depuis Bourges, l’Italie ou la Nouvelle-Zélande. La renommée de l’artiste transperce les frontières, les âges, les goûts et les couleurs les plus affirmés...
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Des ombres menaçantes sont apparues sur les toits, entre les cheminées. Des ombres filiformes, mouvantes, insaisissables, comme un ballet obscur et lointain. On reconnaissait la forme d’une tête, d’un bras, ou l’extrémité d’un fusil. Mais personne n’a jamais discerné une vraie tête, un vrai bras, un vrai fusil. Seules ces satanées ombres éparses se révélaient furtivement, formes arrondies ou brisées, sourdes menaces tapies dans les angles et les recoins, sur les hauteurs des immeubles alentour. Cette absence de discrétion suscitait notre étonnement, en cette journée de plein soleil. N’étaient-ils pas plus rodés ? Était-ce volontaire ? De notoriété publique, le président de la république se déplace souvent au siège social des entreprises modèles, mais rarement au cœur d’une zone d’habitations complexe à sécuriser. Toutes les précautions ont-elles été prises et bien prises ?
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Rien ne me prédestinait à enquêter sur la disparition d’une famille française, au cœur de Monaco.
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– […] Pour le reste, vivement les voyages par les sas ultradimensionnels, les trous noirs et les fontaines blanches !

– Ils existent déjà !

– Comment ça ?

– Les rêves…
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« Les Anglais ont tiré les premiers, comme souvent. Leurs chercheurs ont étudié un groupe de chauffeurs de taxis de la City et publié ces résultats décoiffants. Ensuite les Anglais, sans constance dans les idées, ont abandonné leurs travaux, comme toujours. Il est malheureusement probable que dans la région, des êtres dépourvus de scrupules ont repris ces expérimentations, sans l’éthique de la science officielle, peut- être même avec une once de cruauté, sur le cerveau des écrivains. Cerveaux que l’on dit torturés, complexes, en un mot singuliers...
Par ailleurs, ne croyez pas que je n’aime pas les Anglais. Je les apprécie beaucoup. J’adore leurs cakes. »
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