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Une rencontre lors d'une soirée d'été. Un verre de trop
et plus rien ! A son réveil, la jeune femme qu'Emile a draguée la veille au soir est allongée, morte, à ses pieds. Mais lui ne se souvient de rien
Un roman noir qui parle aussi, avec une maîtrise étonnante, du temps qui passe et de la résilience.
Avec ce premier titre, Pour une heure oubliée, Frédéric Perrot nous entraîne dans un récit haletant entre passé, présent et futur, en quête d'une vérité aux mille facettes.
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Je prends des risques insensés, et je crois que c’est précisément pour cette raison que je les prends. Pour que, d’une manière ou d’une autre, la vie décide pour moi.
Quelle bénédiction que les petits détails pour échapper aux grands tourments de la vie.
Ma mère me répétait souvent ces mots : « Les étoiles nous indiffèrent, sauf quand elles filent en été. » Je crois n'avoir jamais réellement compris la profondeur de cette phrase jusqu'à aujourd'hui. Il n'y a rien de plus vertigineux et captivant que la fugacité des choses.
On ne sait jamais vraiment ce qui fait dérailler l'engrenage d'un couple, la discorde naît parfois de si petits détails qu'on ne peut les percevoir à l'œil nu. C'est dans l'infiniment petit que ça se passe, pas dans la grandiloquence de choses trop visibles. Pour aller jusqu'à envisager la séparation, il aura fallu tant de choses. Trop de certitudes, trop d'assurance sûrement. Il aura fallu des joies intenses, quelques peines, et d'autres bras, pour enfin considérer l'ailleurs. Un ailleurs chacun de son côté, chacun dans sa tristesse, un ailleurs sans l'autre, dépeuplé de tout ce qu'on était.
Il n'y a pas de meilleur rempart au malheur que le bonheur en personne.
L'existence est faite pour être quittée, c'est la première chose qu'on découvre en naissant, même si on passe sa vie en tentant de l'oublier.
Dans un couple, en cas de rupture, la connaissance de l'autre est une arme de destruction massive. On sait exactement comment manier son conjoint, combien de temps il est nécessaire de le faire attendre, comment le faire languir. On sait précisément quel mécanisme activer pour appuyer là où ça fait mal. On sait comment maintenir l'autre sous son joug.
Je n'espère pas que cette danse dure indéfiniment, parce que je sais pertinemment que c'est la possibilité d'une fin qui donne son sens à toute chose. D'ailleurs je me demande comment s'arrête un moment comme ça. Comment on se détache d'un instant qui n'existe pas ?
" Ils ont de la chance , ceux qui se consument de l'intérieur, ils brillent d'une belle lumière, on les reconnait plus facilement :.
PHILIPPE Djan .Maudit Manège..
Il y a des sourires qui cachent de grandes tristesses, jamais l'inverse.