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3.24/5 (sur 41 notes)

Nationalité : Japon
Né(e) à : Yokkaichi , le 22/11/1904
Mort(e) à : Musashino , le 20/04/2005
Biographie :

Romancier , fils aîné du supérieur d'un temple bouddhiste dans le département de Mie.

Ses études de littérature japonaise à l'université de Waseda ont décidé de sa carrière d'écrivain, mais en 1929 il a dû revenir à ses devoirs familiaux auprès de son père.

La reconnaissance dans les milieux littéraires lui est venue avec des ouvrages tels que Ayu (Le saumon ayu, 1931) et Zeiniku (Carnosités, 1934). Il s'est ensuite consacré à la description de la vie des femmes de son temps avec Aiyoku no ichi (La place de l'amour, 1937) et d'autres romans. Correspondant de guerre en août 1942, il a été blessé à la bataille de Tulagi et a publié Kaisen (Bataille navale, 1942) et Kaeranu chutai (Compagnie sans retour, 1943) qui a bientôt été interdit par la censure.

Après la guerre, il a pu revenir au genre qui lui convient le mieux, la peinture de personnages aveuglés par la passion. Ses oeuvres les plus remarquables sont alors Risō no ryōjin (L'honnête homme idéal, 1947), Iyagarase no nenrei (L'âge des méchancetés, 1947) ou encore Hachūrui (Les reptiles, 1950).

Il est devenu en 1965 membre de l'Académie japonaise des arts, et l'année suivante a été élu président de l'Association des écrivains japonais. Écrivain très prolifique, il publie de nombreux ouvrages chaque année.
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Source : /www.shunkin.net
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Vraiment, grand-mère, vous êtes un cancer. A cause de vous seule nous ne pouvons pas vivre en bonnes relations entre sœurs. Vous-même, d'ailleurs, vous n'auriez pas pensé que vous serviriez seulement à empoisonner nos relations en vous laissant aller à vivre trop longtemps, non ?
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S’il est communément admis que l’on peut considérer les femmes dans la quarantaine comme le modèle même de la ruse telle que l’on doive se méfier d’elles à tout moment, de l’effronterie et de la sournoiserie, Umejo ayant le double de cet âge, on aurait pu évaluer au double également la virulence de son tempérament. Mais il semble bien que l’âge et la mesquinerie ne se conforment pas aux chiffres.
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L'éducation par le bourrage de la mémoire que l'on reçoit dans l'enfance peut certaines fois entraver la mémoire à ce point!
"Ce n'est pas parce qu'une montagne est haute (qu'elle) a de la valeur ... Il convient de lui trouver de la valeur (parce qu'elle porte des arbres)".
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L'essor de l'âme se limite aux cas où l'esprit est encore jeune, avec des possibilités de développement. A quatre-vingt-six ans, la chair seule persiste obstinément et détruit tout, âme, esprit, conscience.
Il existe certes parfois, tel Rohan Kôda, des gens dans la pleine vigueur du vieil âge qui gardent un cerveau de plus en plus aiguisé à mesure qu'ils vieillissent, mais c'est très certainement un cas particulier, un homme sur dix millions.
Les neuf millions neuf cent quatre-vingt-dix-neuf mille neuf cent quatre-vingt-dix-neuf autres sont tous promis sans exception à quelque analogie avec Umejo.
Ils portent en eux un destin qui les fera un jour devenir un embarras pour leur famille.
Et tant qu'une institution sociale idéale comme l'hospice de vieillards ne sera pas réalisée, le système familial du Japon continuera à produire des vies d'ostentation superficielle, de sentimentalité, de contradictions, de médiocrité pleine de mécomptes et d'excès.
On vivra dans une tromperie continuelle. p.72
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S'ils avaient pu comprendre ou imaginer qu'eux aussi, s'ils vivaient longtemps, seraient immanquablement guettés par un destin impitoyable où ils deviendraient dans la vie des autres une charge embarrassante que l'on ne peut guère jeter par la fenêtre, où ils devraient manger trois fois par jour, ayant perdu la joie de vivre, mais obligés pourtant de rester en vie, ils auraient enfin éprouvé l'anxiété de leur sort et n'auraient pas cru que cela était réservé aux autres. Ils devaient penser qu'eux seuls n'entreraient jamais dans la compagnie de ces vieilles gens qui n'arrivaient pas à mourir et exposaient ainsi leur honte à la vue de tous
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Je crois que l’homme et un être maltraité et maudit par sa propre vie. Il n’y a pas que lui-même : il ennui et maudit aussi les êtres de son entourage, à mon avis.
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C’est parce que vous restez trop longtemps en vie, c’est votre punition parmi d’autres.
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La puanteur flottait dans tout le couloir jusqu’à ce que quelqu’un se rendit compte de ce que c’était et fit le nécessaire. Les enfants menaient grand bruit à cette découverte : « Elle a encore laissé tomber, la mémé ! ».
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A cette occasion encore, elle ne put se défendre d’une aversion physique à la vue de ces longues jambes de vielle femme de quatre-vingt-six ans semblables à des pattes de poulet. Pour Umejo, c’était embarrassant.
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Ceux qui ne plaisent pas, on s’arrête pas à penser à ce qu’ils peuvent être ; on les jette dehors et on fait ce qu’on veut sans se gêner : celui qui réussit à faire ça, c’est le gagnant.
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