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Critiques de Fuyumi Soryo (416)
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Grâce à Babelio, j'ai eu l'occasion de découvrir l'histoire de France et plus particulièrement celle de Marie-Antoinette et de Louis XVI au travers d'un manga.

J'étais très curieuse dès le départ. Quand le livre est arrivé, je ne me suis pas plongée tout de suite dans l'histoire du manga. J'ai commencé par regardé les illustrations. Je dois reconnaître que les décors sont tout simplement étonnant, très réaliste et à couper le souffle. Un petit dossier de photographies/tableaux sont présents à la fin du livre pour nous montrer les inspirations du dessinateur. C'est à croire qu'il y a eu un filtre "effet dessin" ou je ne sais pas quoi. On sent que sur cette partie des décors, des plans des lieux... il y a eu un énorme travail. Ensuite, pour les personnages, on retrouve le trait caractéristique des personnages de manga. C'est très étonnant de découvrir Louis XVI en beau jeune homme (pour être honnête je ne le vois pas du tout comme ça.).

Cette représentation des personnages est un indice de ce qui va nous attendre. L'histoire de l'arrivée de Marie-Antoinette en France est reprise étape par étape. Cependant, on sent une atmosphère un peu différente. On tourne plus vers l'attachement des époux. Ca en fait une histoire très édulcorée, un peu mièvre. C'est pourquoi je suis assez partagée sur ce livre.
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Cesare, tome 10

Quel bonheur de retrouver cette série avec les deux derniers tomes parus à ce jour ! Quelle frustration de ne pas avoir déjà la suite sous la main ! Sitôt arrivés, sitôt dévorés, la qualité incroyable de Cesare ne se démend pas, tant sur le fond que sur la forme.



Le tome 10 dépeint notamment l'examen de fin d'études de Giovanni de Médicis, face à un jury dont Cesare Borgia lui-même fait partie. Mais ce tome est surtout marqué par les moments entre Cesare et Angelo, très complices, et qui s'apprêtent à se séparer. Ici l'on mesure à quel point Angelo a mûri au contact de l'Espagnol, il est bien moins naïf et même plutôt rusé à présent. L'amitié sincère qui est née entre les deux hommes permettra à Cesare de disposer à Rome des yeux et oreilles du jeune Florentin.



Le tome 11 au contraire est beaucoup plus politique et historique (mais non moins passionnant !). Il se déroule entre Florence et Rome, où une série de bouleversements majeurs va conduire les Borgias aux portes de ce qu'ils attendent depuis toujours : le conclave.



À présent, je n'ai plus qu'à vous conseiller de faire comme moi si vous voulez connaître la suite et que cette période de l'Histoire ne vous est pas familière : aller lire la biographie de Cesare Borgia sur Wikipedia ! (Ou d'autres lectures sur lui bien sûr) En effet, le tome 12 n'a encore aucune date d'annoncée, il va falloir être patient !


Lien : http://opaledefeu.jimdo.com/..
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Cesare, tome 6

Tout juste remis de la traditionnelle mêlée à cheval de la ville de Pise, Cesare et Angelo sont à nouveau au prise avec les intrigues politiques. Les criminels qui ont incendié la manufacture et en veulent à la vie de Cesare sortent de l'ombre. Ce qui vaut à Angelo une grave blessure alors qu'il s'interpose pour protéger son ami. Installé à l’archevêché de Pise pour se remettre, il tente encore et toujours de se rapprocher du mystérieux fils du cardinal Borgia. Dans le même temps, Noël approche et Cesare et Giovanni Médicis doivent assurer l'office. L'intrigue avance d'un seul coup dans ce tome et beaucoup de mystères commencent à être révéler : l'action avance très vite, notamment dans les premiers chapitres. Toujours une lecture extrêmement plaisante.
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Cesare, tome 1

Fils d'artisan, Angelo n'est pas vraiment taillé pour la vie au sein de l'université de Pise. Il fait gaffe sur gaffe dès son arrivée, au point de s'attirer les foudres de Giovanni de Médicis, le fils de son bienfaiteur. Puis vient la rencontre avec Cesare Borgia, jeune homme au caractère bien affirmée. Un vrai coup de coeur alors que voilà près d'un an que je ne me suis pas plongée dans une nouvelle série de mangas et c'est une agréable surprise, surtout pour l'historienne curieuse que je suis. J'ai été consterné par la maladresse touchante d'Angelo et totalement envoûtée par le personnage de Cesare Borgia, que je trouve presque attachant. Les voir évoluer dans la Renaissance italienne est très rafraîchissant. Mieux vaut lire ces mangas que de regarder la série fade et innintéressante de Canal+ "les Borgias"
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Cesare, tome 1

Tout le monde connaît plus ou moins l'histoire des Borgia, qui a suscité mythes et rumeurs les plus folles. Et l'une des figures centrales de cette famille, si ce n'est LA figure, c'est bien Cesare Borgia. Sa réputation a autant fasciné que divisé, et personne ne saurait vraiment distinguer le vrai du faux.



C'est à travers les yeux d'Angelo Da Canossa que le lecteur découvre les jeunes années d'apprentissage de cette incroyable figure historique, mais aussi de cette époque bouillonnante qu'est la Renaissance. Nouvel arrivant à l'Université de Pise et placé sous la protection de Lorenzo De Medicis, Angelo est aussi ignorant que nous des us et coutumes ou des jeux de pouvoir de ce lieu. Il enchaîne les incidents malgré lui, et c'est à cette occasion qu'il rencontre Cesare. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce sont deux personnages totalement différents.



Naïf, innocent et sincère, Angelo porte bien son nom. Élevé loin des villes et des luttes du pouvoirs, il ne connaît à peu près rien du monde dans lequel il fait son entrée. A l'opposé, Cesare est une figure bien plus ambiguë. Charismatique, confiant, capricieux, visionnaire et ambitieux, il annonce déjà les couleurs du leader qui inspirera le Prince de Machiavel.

Un peu comme Angelo, on ne peut s’empêcher d’être fasciné par ce personnage un peu sombre.



Nous faisons aussi connaissance avec Michelotto (alias Miguel), autre personnage bien connu de l'entourage de Cesare. Dévoué et loyal envers son maître, il le défend envers et contre tout. Et avant tout des luttes qui commencent au sein-même de l'université.



Pise se révèle être une ville riche et complexe, propre à mettre en valeur les différentes factions qui s'allient et se déchirent pour étendre leur influence. Dans ce premier tome, l'opposition avec les Français est la plus flagrante. Et voyez-vous, les Français ne sont pas décrits comme des êtres très distingués. XD Mais ils ne sont rien face à l'ordre dominicain, autre pouvoir majeur de l'échiquier, dont l'influence obscure ne s'annonce pas aisée à battre. La belle ville italienne, sous ses dehors propres et nets, cache en effet une facette peu reluisante à découvrir.

Entre complots, luttes pour le pouvoir religieux et querelles d'étudiants, inutile de vous dire que l'histoire s'annonce mouvementée.



Cette présentation de la situation politique et historique a aussi le mérité d'être claire, précise et pas ennuyante. Après, il est sûr que si vous préférez les combats incessants dans les mangas historiques, il vous faudra repasser. ^^Personnellement, n'étant pas experte en la matière, j'ai accueilli ces explications avec autant de soulagement, de curiosité et de perplexité qu'Angelo. Et autant vous dire que comme lui, j'aurais suivi Cesare les yeux fermés pour en savoir plus...



D'autant plus que le magnifique travail de SOURYO Fuyumi nous y encourage. Je connais l'auteur d'abord et principalement pour ses shôjôs (Boyfriend, Mars...), qui sont donc bien plus axés sur la romance, mais une romance beaucoup plus sombre et moins mièvre que ce que vous pouvez lire d'habitude. On retrouve son trait fin, soigné et précis avec ravissement.

Les costumes, les personnages et les lieux sont des vrais plaisirs pour les yeux. *O*



Enfin, je terminerais avec une mention spéciale sur l'édition de Ki-oon. Cet éditeur a toujours eu un travail impeccable, mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il s'est surpassé sur cette superbe édition de Cesare. Le choix d'intervertir les couvertures des tomes 1 et 2 était très judicieux notamment. On peut aussi souligner le grain très agréable au toucher de la couverture et la très bonne qualité du papier. Le travail sur le lettrage et la traduction est aussi impeccable. En somme, une édition en or. ^^



Bilan : le tome 1 de Cesare de SOURYO Fuyumi nous présente donc avec talent une excellente introduction d'un personnage et une époque tous deux passionnants. Riche et complexe, ce manga historique plaira aux adeptes du genre comme à ceux qui n'y connaissent rien. Le dessin et le travail de SOURYO Fuyumi en collaboration avec HARA Motoaki est incroyable. Même si vous étiez tentés de renoncer, cédez à votre fascination, parce que la suite est vraiment excellente.^^

Partez donc à la découverte de l'Italie de la Renaissance et de Cesare Borgia, figure complexe et ambiguë, mais surtout passionnante !
Lien : http://gekkou.free.fr/index...
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Mars - Perfect Edition, tome 3

Ce troisième tome est l’occasion pour Fuyumi Soryo d’aborder plus en profondeur les nuances qui caractérisent la personnalité de Rei. Comme le disait Kira dès leur rencontre, elle perçoit de la noirceur en lui tout autant que de la lumière, et alors qu’elle se sent attirée par sa lumière et la chaleur que Rei dégage, Makio vient lui chercher sa noirceur. Il voit d’ailleurs dans le tableau qu’a peint Kira et qu’elle a intitulé « MARS », une allégorie au dieu grecque de la guerre, cruel et rusé, alors que Kira cherchait justement à exprimer la personnalité du jeune homme au travers de la double fonction du dieu, également gardien des cultures.

Une double fonction qui s’exprime très clairement au travers de Rei. D’abord protecteur de son frère, il reprend ce rôle auprès de Kira. En parallèle, il a tendance à avoir trop facilement recours à la violence et se confronte régulièrement au danger ne serait-ce qu’au travers de sa passion pour les courses de moto, mais aussi dans son mode de vie en général. Mais cette ambivalence s’exprime dans toute les facettes de sa personnalité, c’est ce qui le rend humain et attachant. Il lutte contre lui-même car il a conscience de la distorsion qui l’anime mais ne souhaite pas pour autant éteindre toute étincelle de vie qui brûle en lui.

A l’inverse, Makio nourrit et entretien sa part sombre, il est dénué d’empathie et de chaleur. Les violences qu’il a subi et l’incapacité qu’il avait à s’en protéger l’ont contraint à bâtir une barrière de protection autour de lui qui trouve sa force dans les émotions négatives et se nourrit de son dégoût de l’être humain. Contrairement à Rei qui, malgré une famille dysfonctionnelle, a su s’entourer de personnes qui veillent sur lui, Makio est complètement seul. Cela amène une réflexion pertinente sur l’importance de s’entourer d’amis, de sa famille, de personnes capables de nous protéger, mais aussi de personnes qui nous poussent à affronter les difficultés plutôt qu’à les laisser nous submerger.

Ce troisième tome nous entraine un peu plus loin dans la compréhension de son héros masculin tout en interrogeant toujours plus sa relation à Kira. L’auteure ne les ménage pas en invitant des personnages secondaires qui viennent toujours un peu plus les confronter à leur passé et à leur douleur propre tout en questionnant leur rapport aux autres et la capacité de l’être humain à survivre à l’hostilité du monde.
Lien : https://sirthisandladythat.c..
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Cesare, tome 2

Le protagoniste, Angelo, est un jeune ingénu. Il ne connaît aucune convention sociale comme moi (ou presque). La mangaka en profite pour énoncer les règles de son univers, en les distillant çà et là. Le récit et les informations restent légers à digérer.

Ma chronique complète :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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Cesare, tome 3

Cesare Borgia illumine cet opus par son intelligence, il sait où il veut aller, même si ce n'est pas encore très clair pour le lecteur, on sent que les manipulations sont habiles, et les manœuvres inéluctablement vont conduire les clans à se déchirer, et Cesare pourrait très bien sortir grand gagnant de cet imbroglio. En tout cas, c'est ce que sa prestance laisse à penser. Les cases sont toujours aussi agréables à parcourir, malgré ce côté figé.
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Cesare, tome 12

Après tant d'années, je ne me rappelais plus où je m'étais arrêtée dans l'aventure aristocratique et religieuse de Cesare Borgia alors j'ai eu un mal à fou à m'y replonger. Les dessins sont par contre, toujours un délice pour les yeux avec l'architecture des monuments ! Le pape s'apprête à expirer son dernier souffle et les manigances débutent très rapidement selon les territoires pour réfléchir au prochain conclave pour l'élection du nouveau pape. Est-ce le père de Cesare qui va réussir à monter en grade ? Ou le plus retors des cardinaux ... Della Rovere ?
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Cesare, tome 2

Dans cet opus, on approfondit nos connaissances sur la personnalité complexe de Cesare Borgia, extrêmement intelligent et ambiguë. Mais aussi on croise des grands personnages historiques comme Christophe Collomb qui s'apprête à traverser l'Atlantique ainsi que Léonard De Vinci, qui fait étalage de son immense talent. On découvre une vie foisonnante dans l'Italie de la Renaissance et on ressent également les remous de la Reconquista espagnole. Les complots politiques, remplissent les pages d'intrigues à multiples étages. De nombreux personnages jalonnent ce récit très riche. On prend plaisir à parcourir les admirables planches de Fuyumi Soryo, particulièrement documentées et rigoureuses. Cela confère à l'ensemble un petit côté académique, mon petit regret, qui nous prive, je pense, d'un peu de charges émotionnelles.
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Cesare, tome 12

Suite immédiate du tome 11, on retrouve Cesare à Sienne poursuivant sa mission diplomatique, de même que Leonardo da Vinci à Milan conseillant Ludivico Sforza, les concialabules à Naples : tout le monde dispose ses pions pour la vacance du pouvoir et l'élection du nouveau Pape.

Le conclave s'organise et l'on assiste en détail à son déroulement... sauf qu'on n'en a pas la fin !!!



Argh ! La série s'arrête là pour le moment. Il faudra donc patienter pour voir Rodrigo Borgia accéder à la papauté, Florence basculer aux mains de Savonarole, Cesare embrasser son destin...



Encore un bon tome qui fait monter la tension en même temps qu'il la ménage... et on attend la suite !!!

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Cesare, tome 11

Giovanni et Angelo sont désormais à Rome, ce qui permet de voir le cadre de vie des Borgia et notamment de développer le personnage de Lucrezia.

On assiste à la mort de Lorenzo de Médicis et à ses retentissements pour ne pas dire séïsmes politiques sur l'alliance des différentes cités assurant l'unité de la péninsule italienne. Piero, son successeur, affirme ses choix pour Florence, ce qui oblige les Borgia à changer de stratégie et impose une nouvelle mission pour Cesare.

La mort du pape est imminente, les prétendants ont trône sont sur des charbons ardents.



Un scénario encore bien ficelé avec la variété des points de vue des différentes parties concernées, les personnages continuent de s'affirmer et/ou de se révéler, mettant en évidence les tensions et la complexité de certaines situtations. Cesare est toujours aussi calculateur et cabotin, mais mis un peu en difficulté, pour notre plus grand plaisir...

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Cesare, tome 10

Un tome plus proche des personnages principaux qui nous fait sentir que la fin de la série approche (snif...).

Giovanni est fait cardinal, Angelo doit quitter Pise pour le servir à Rome.

Moments de complicité et d'adieux entre la troupe des Espagnols, en particulier Cesare, et Angelo qui a grandement changé depuis son arrivée et s'affirme toujours davantage.

On ne perd pas de vue les enjeux politiques autour du cardinalat de Giovanni et de la succession prochaine de Lorenzo par Piero.

Les différentes situations amènent de façon fluide des réflexions sur l'argent, l'art, le pouvoir, les différences de classes, l'humain.

Une escapade en Toscane et une ballade en mer au bord de la Santa Maria menée par Christophe Colomb (!) sont l'occasion de dessins de paysages très réussis (comme tout les autres dessins en fait...).



Bref, un excellent moment, ponctué de rires, de sourires et d'émotion entre quelques réflexions sérieuses.





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Mars, Tome 5

Fuyumi Soryo poursuit son décryptage des relations amoureuses sur fond de perte d'un être cher avec un tome encore plein d'émotion et de déchirement.



L'autrice a décidé de revenir longuement dans ce tome sur la relation complexe que Rei entretenait avec son frère jumeau Sei. Tout est flou, tout est brouillon, rien n'est clair, car leur situation familiale n'a rien de simple non plus. L'autrice nous fait ainsi le récit de deux jumeaux qui n'ont toujours pu compter que l'un sur l'autre, rejetés par leur père adoptif, sauf que sans le savoir vraiment ils en ont chacun beaucoup souffert. Rei en est même venu à développer un rapport très complexe à son frère, entre amour inconditionnel et rejet total, voire haine pour celui-ci. Il aurait tout fait pour lui. Il l'a toujours aidé et protégé. Et en même temps, il détestait l'image totalement différente de lui qu'il lui renvoyait. Il détestait se sentir étouffer, au point de ne pas avoir de lieux à lui pour pleurer car trop étouffé par ce frère à protéger. C'était dur et l'autrice parfait parfaitement à retranscrire ce malaise et cette part de noirceur chez son héros. C'est superbe !



Kira se révèle alors être une oreille très attentive. Sa relation avec Rei s'approfondit à cette occasion. Il s'ouvre totalement à elle et elle devient une part essentielle de sa vie, celle qu'il cherchait depuis toujours pour être son havre de paix. C'est particulièrement touchant et poignant. Je regrette juste que pour le moment celle-ci semble encore tellement sur la réserve.



Cela s'en ressent grandement dans la nouvelle partie de l'histoire qui s'ouvre après qu'on ait refermé ce pan sur Sei. Rei cherche à faire évoluer sa relation avec Kira, après tout il est sûr de ses sentiments et l'aime beaucoup. Mais Kira est bien dans cette relation platonique où les rapports charnels n'ont pas lieu d'être. Juste être avec lui, parler, partager leurs passions lui suffit. Elle semble même particulièrement sur la réserve dès que ça va un peu plus loin, se figeant d'un coup. Pourtant paradoxalement, elle nous a fait part de son désir pour lui en tant qu'homme et corps masculin ce qui est d'autant plus étrange.



Heureusement comme dans chaque partie de l'histoire, l'autrice utilise intelligemment les amis de nos héros pour les faire parler, se confier et tenter de leur ouvrir les yeux. Il est amusant de Rei, l'ancien tombeur de ses dames qu'on appelait "Le Truc" confier ses galères à Tatsuya. Il est touchant de voir Harumi tenter d'ouvrir les yeux à Kira sur le bonheur d'être dans les bras de celui qu'on aime. Ce sont de petits instantanés de vie qui nous remmène des années en arrière et qui nous font du bien à nous lecteurs. En plus, les sentiments décrits sont vraiment positifs, on n'est pas avec un garçon voulant imposer ses désirs, on est avec de futurs jeunes adultes réfléchissants vraiment aux envies de l'autre et à ce qu'ils ressentent eux-mêmes.



Ainsi après avoir terminé son arc très mélodramatique, et c'est normal vu le sujet, autour de la mort de Sei, l'autrice nous embarque désormais plus à l'intérieur du couple formé par Kira et Rei, qui s'ils ont toujours été là l'un pour l'autre dans leurs déboires n'ont jamais encore vraiment pensé à ce qu'être ensemble signifiait. J'ai hâte de voir ce que ça va donner.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

L'auteure de la fameuse série historique Cesare nous revient avec ce titre qui décrit la jeunesse de l'une des plus grandes reines de France avec un destin fort tragique. Il ne sera pas question de la Révolution mais plutôt de son entrée à Versailles en 1770 lorsqu'elle était encore qu'une jeune fille de 14 ans. Est-ce pour autant le temps de l'insouciance ? A découvrir...



Il y a un peu de Sissi dans cette évocation de la jeune Antonia qui est la fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche. Elle part pour un voyage en France afin de rencontrer le jeune dauphin Louis-Auguste (le futur Louis XVI). A noter que le Château de Versailles a prêté main-forte à l'auteure afin de réussir cette plongée virtuelle. Les plans du célèbre château ainsi que les costumes d'époque sont époustouflants de vérité. Le trait graphique est encore de toute beauté à l'image de cette future reine.



Le seul dommage proviendra du fait que cela ne soit qu'un one-shot ce qui est rare actuellement dans le manga. On aura droit qu'à une tranche de vie alors que cela aurait pu être beaucoup plus passionnant. Certes, on pourra également reprocher à Fuyumi Soryo les libertés prises avec l'Histoire pour rendre ses personnages plus romancés ou sympathiques. Mais bon, le cadre y est à commencer par une étiquette fort rigide pour une adolescente déracinée qui ne comprend pas encore les codes de la vie à la cour de Versailles. Pour moi, c'est nettement oui.



Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 4/5
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Cesare, tome 1

Manga historique racontant la jeunesse de Cesare Borgia au travers des yeux d'un candide, Angelo, jeune étudiant débarquant à Pise. Protégé des Medicis, il est brillant mais maladroit et peu diplomate. Il s'attire l'inimitié d'étudiants moins intelligents que lui mais se fait remarquer par Cesare.

Dessin très propre, très beau (trop?). Scénario érudit et truffé de personnages célèbres. La description des futures luttes de pouvoir pour l'accession au trône papal est plutôt bien faite.

Angelo est plutôt agaçant (sa propension à vouloir s'excuser systématiquement et à la japonaise, est un peu surprenante et semble anachronique).

Pas mal du tout. A suivre.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Merci aux éditions Glénat et à Babelio de m'avoir permis de lire mon premier manga !

Oui, je dois bien l'avouer, je n'avais j'aimais lu de manga avant. Donc quand Babelio m'a proposé de recevoir Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine j'ai saisi l'occasion. Ça faisait un moment que je voulais essayer d'en lire un, mais je n'ai jamais vraiment réussit à accrocher. Cela venait en partie je pense du sens de lecture, qui me gênait beaucoup, et je n'avais jamais trouvé des histoires qui m'intéressaient.

Ici, j'ai trouvé que l'idée de raconter l'histoire de Marie-Antoinette en manga était vraiment intéressante. J'ai toujours été un peu fascinée par cette reine. Mais je me retrouve assez partagée dans mon opinion avec ce manga.

Déjà, je peux dire que c'est un très beau manga. La couverture est très belle, les dessins aussi sont très beaux (je m'excuse d'ailleurs si je n'utilise pas le vocabulaire qui convient, n'ayant jamais lu de manga avant, je ne m'y connais pas beaucoup...). A la fin du livre d'ailleurs il y a plusieurs pages en couleurs qui représentent des pièces du château de Versailles et des tableaux vus par l'auteur. Il faut dire que ce manga a vraiment été fait dans le but de faire connaître le château.

En revanche, là où j'ai été déçue, c'est au niveau historique. Les personnages sont très bien dessinés, c'est vrai, mais il y a quand même quelques incohérences : la réalité historique ici a été par moments détournée au profit d'une jolie petite histoire d'amour entre Marie-Antoinette et Louis XVI. Ce dernier d'ailleurs ne ressemble pas du tout ici à l'image qu'on connait : ici il est élancé, blond, grand, tout le contraire donc de l'homme rondouillard et petit qu'il était en réalité.

Les événements historiques aussi sont survolés, à peine mentionnés, et la fin... et bien, on connaît tous la fin, c'est peut être même ce qu'on connaît le plus, or ici, l'auteur la complètement laissée de côté au profit d'une fin digne d'un conte de fées... Le manga se termine de façon vraiment abrupte, et quelqu'un qui ne connaîtrait pas du tout les faits historiques serait amené à penser qu'ils vécurent heureux pour le restant de leur jours...

On peut dire donc que sa priorité n'était la justesse des faits historiques mais bien de mettre en avant une histoire d'amour entre Marie-Antoinette et Louis XVI.

En conclusion donc je reste partagée : autant j'ai beaucoup aimé les dessins, et je trouve que c'était vraiment une bonne idée de vouloir rendre l'histoire de cette façon, autant je pense que, justement, l'auteur aurait pu être un peu plus exact au niveau de la réalité historique.

C'est un manga que je conseille cependant, ne serait-ce que pour les images !
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Merci aux éditions Glénat et Babelio pour m’avoir fait découvrir ce manga.



Je ne suis pas une grande lectrice de manga, mais à l’occasion, pourquoi pas. J’étais plutôt intriguée, de savoir comment ils allaient traiter un sujet déjà vu et revu.



Le 1er tome (problème des mangas ^^) revient sur le tout début de Marie-Antoinette en tant que dauphine, lorsqu’elle quitte la cour d’Autriche et rencontre son mari, futur roi, à 14 ans. A vrai dire, dans ce tome, on apprend pas grande chose, les deux adolescents royaux font peu à peu connaissance, tandis que Marie-Antoinette essaye de comprendre le fonctionnement de la cour de Versailles



Le dessin est assez joli, plutôt simple et épuré la plupart du temps, parfois un peu plus recherché.



Comme le dessin, j’ai trouvé le texte et la mise en scène parfois un peu édulcorée, voir un peu gnangnan, mais je m’y attendais un peu (manga pour fille, histoire de princesse, etc). Ceci dit, ça a l’air de coller pour l’instant à la vérité historique donc tout va bien.



Pour conclure, pas forcément un coup de cœur, mais c’est difficile d’en avoir juste avec le tome 1, j’ai l’impression de n’avoir lu qu’un seul chapitre ! Reste à voir comment la suite sera adaptée, si le manga va traîner en longueurs inutiles ou au contraire se recentrer sur l’intrigue historique ! Affaire à suivre !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Grace à une nouvelle Masse Critique et les éditions Glénat, j'ai pu lire le nouveau manga de Fuyumi Soryo dont je suis une fervente lectrice. Après la série Mars qui est surement une des plus belle romance écrite en manga, le thrillers Eternal Sabbath et l'historique Cesare, l'auteur s'attaque à la jeunesse de la plus célèbre des reines de France : Marie-Antoinette.



Loin de décrire toute la jeunesse de Marie-Antoinette, ce manga retrace ce concentre sur sa venue à Versailles ainsi que son installation. Fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, la jeune Marie-Antoinette est mariée à 14 ans au Dauphin de France, le futur roi Louis XVI, sans jamais l'avoir rencontré. Après un long voyage, elle va rencontrer le discret Louis XVI et devoir s'adapter tant à son caractère qu'aux nombreuses coutumes de la cour du roi de France.



Encore une fois, le dessin de Fyumi Soryo m'a éblouie. Tant sur la reproduction du palais que pour l'expression des personnages. Ce livre comporte également un livret de quelques pages en couleurs avec des photographies représentants l'intérieur et l'extérieur de Versailles. Je regrette le format choisi pour l'édition de ce manga. Avec tout les détails que comporte le dessin, un format un peu plus grand aurait été préférable.

Malheureusement le manga est un peu court pour se suffire à lui seul. J'ai eu l'impression de lire le premier tome d'une longue série plutôt qu'un oneshot. C'est bien dommage qu'il n'y ait pas de suite car même si le manga (sans faire de fautes historique) n'est pas non plus tout à fait exacte il suscite l'intérêt et m'a donné envie de lire une biographie sur Marie-Antoinette. Il y a tellement de chose à raconter sur sa vie que la période choisie ma paraît un peu fade.



En conclusion, c'était une bonne lecture et je continue à espérer que l'auteure changera d'avis et qu'elle dessinera d'autres moments importants de la vie de Marie-Antoinette, comme l'affaire du Collier ou son amour pour le Comte de Fersen.


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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Ce petit manga de Fuyumi Soroyo traite, comme son nom l’indique des premières années de la vie de Marie-Antoinette, de son départ de Vienne pour son mariage avec le dauphin Louis-Auguste jusqu’ à son arrivée à la cour de Versailles et à ses premiers temps en France.



C’est une approche assez surprenante que de ne se concentrer que sur cette période là mais, après tout, c’est un choix comme un autre.



C’est une période de l’Histoire que je ne connais pas forcément très bien (à part pour ce que j’en ai lu dans La Rose de Versailles) et j’ai trouvé les personnages principaux globalement un peu stéréotypés.

Marie-Antoinette oscille entre la jeune ingénue et la vraie naïve, avec parfois des éclairs d’intelligence qui semblent sortir de nulle part.

Le futur Louis XVI est lui un pur beau gosse, ce qui me semble tout de même plutôt faux.



L’histoire se déroule plutôt tranquillement, sans grosse péripétie. De toutes manières, il s’agit d’une période qui, selon l’auteur tout du moins, semble plutôt paisible pour le couple.

Certes, ce n’est pas l’amour fou, mais les mariages arrangés ne visent pas vraiment cet objectif.



Je me demande donc pourquoi avoir voulu présenter cette période là en particulier, si ce n’est que, du coup, le lecteur a le temps de se pencher sur les décors et les costumes.

De ce point de vue là, c’est très réussi.

Le graphisme est vraiment le gros point fort de ce manga et donne envie de regarder d’un peu plus près ce que Fuyumi Soroyo a pu produire par ailleurs. C’est à peu près le seul point positif qu’on peut en tirer.
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