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Critiques de Fuyumi Soryo (416)
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Mars, Tome 0

Tome bonus regroupant une histoire relatant la rencontre entre Rei et Tatsuya, ainsi que des histoires indépendantes qui n'ont rien à voir avec l'univers, j'appréhendais un tout petit peu cette lecture, ayant peur de ne pas retrouver l'intensité de la série. Alors certes, c'est plus léger mais l'autrice développe encore des thèmes très forts avec beaucoup de justesse et de poésie.



Ainsi la première partie consacrée à Rei et Tatsuya est celle qui fera le plus plaisir aux fans de la série. On y découvre les deux jeunes hommes lors de leur entrée au lycée. Rien n'était gagné d'avance entre eux non plus. Tatsuya voulait être la star de sa classe, il se fait voler la vedette par Rei, dur de le digérer.



On retrouve ici une dynamique mainte fois vu dans les histoires d'ados avec un héros charismatique qui va finir par charmer celui qui le voyait comme un rival. C'est drôle et attendrissant quand on connait leur histoire. Rei n'a pas encore le grain de folie qu'on lui connait ni sa tchatche auprès des filles mais les prémices sont là. Tatsuya n'est pas encore son acolyte dans tous les mauvais coups. Leur amitié commence à peine. Mais l'autrice nous raconte avec émotion comment Rei débute le lycée et comment Tatsuya va finir par faire attention à lui. Sur le mode de la fureur de vivre, nous avons même droit à une petite séquence tendue avec une bande de motard qui prend Tatsuya en otage le temps d'une course contre Rei. Comme toujours dès qu'il y a une moto, c'est magique ! Une histoire qui fleure bon l'adolescence !



La seconde histoire n'a donc rien à voir avec l'univers de Mars. Dans Le sommeil du Lion, nous rencontrons Isamu, une jeune tête brûlée, qui fait même un peu peur à ses amis par son côté excessif. Il est sans arrêt suivi par une jeune fille, Ayamé, à qui il va finir par prêter attention. Ils se mettent à traîner ensemble et Ayamé va faire émerger le mal être que cache Isamu.





J'ai été émue et surprise par cette histoire dont je n'attendais rien en la démarrant. Elle recèle des trésors d'émotion sur un ado qui regrette de ne pas être intervenu lorsque l'un de ses amis est mort. La culpabilité le ronge et l'a transformé. Son amie va l'aider à retrouver son chemin. Une très belle histoire fantastique sur le remord.



Enfin, la dernière histoire : Un fruit d'un carat, ne paie pas de mine non plus et pourtant interroge avec force sur la place des enfants quand leurs parents se séparent où ont une histoire d'amour. Avec toujours autant d'émotion, Fuyumi Soryo nous fait croiser la route de Nina dont les parents se séparent. Au lycée, Rui, sur qui flashe sa meilleure amie, se met à s'intéresser à elle, ce qui déclenche l'hydre des filles. Rui doit donc marcher sur des oeufs aussi bien au lycée que chez elle. Dur, dur.



J'ai à nouveau été surprise par la délicatesse de cette histoire où l'autrice croque des lycéens observant les amours heureux comme malheureux de leurs parents tout en vivant les leurs. C'est quelque chose de terriblement actuel avec la proportion d'enfants avec des parents séparés. Ici, c'est en plus très émouvant car l'autrice a choisi de mettre en scène des héros très introvertis, qui ont peur de s'ouvrir et s'engager car ils craignent d'être blessés. Fuyumi Soryo a des paroles très justes alors : "En restant à l'écart des autres, tu es triste mais tu ne peux pas être blessée. Tu n'attends rien de personne alors tu n'es jamais trahie. Ce n'est pas très agréable mais tu ne peux pas souffrir. En apparence, tu es forte mais ce n'est qu'une autre face de ta profonde vulnérabilité." Très émouvant !



Ainsi même si ce recueil n'a pas l'intensité du restant de la série, il reste un bonus fort appréciable puisqu'on y voit l'autrice déjà faire preuve de beaucoup de justesse et de sensibilité dans des histoires écrites plus tôt. Celle consacrée à Tatsuya et Rei est pleine d'une nostalgie rafraichissante et apaise notre coeur après toutes les émotions ressentis à la lecture de la série principale.
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Cesare, tome 1

Avis portant sur la série:



Que se passe t-il avec les mangas ? Je constate que certains titres ont tout pour plaire tant la qualité peut être au rendez-vous. Cesare était d'ailleurs recommandé par Historia. Or, les recommandations ne sont pas toujours très satisfaisantes. Bref, je me suis laissé surprendre et le résultat a dépassé toutes mes espérances. C'est le meilleur manga de toutes ces dernières années.



On va suivre le parcours que n'aurait pas renié un certain Machiavel et son fameux Prince. Récemment, j'avais avisé un manga sur Le Prince et j'en avais appris un peu plus l'oeuvre de cet auteur si critiqué. Il est vrai que César Borgia est un homme fascinant et talentueux derrière son côté froid et calculateur. C'est une personnalité que l'on prend plaisir à découvrir.



Bien que le titre du manga soit Cesare, on le voit au travers des yeux d'un certain Angelo Da Canossa dont le grand-père était tailleur de pierre au service de la famille des Médicis. Ce jeune homme est naïf et met souvent les pieds dans le plat au milieu des différentes factions politiques. Il fait office de narrateur ou de reporter afin d'avoir un point de vue neutre. C'est bien pensé.



L'auteur Fuyumi Soryo a fait appel à un spécialiste de la renaissance italienne qui est également professeur d'université à savoir Motoaki Hara. On constate bien un parcours sans faute qui respecte jusqu'à la typologie des lieux. Et puis, on va faire des rencontres tout à fait intéressantes et qui vont marquer à tout jamais la renaissance à savoir Christophe Colomb ou Léonard de Vinci sans parler de Machiavel.



Comme dit, je ne suis pas hostile aux mangas lorsqu'ils parviennent à égaler une richesse historique rare. Par ailleurs, j'ai aimé la beauté et l'élégance du trait. Décors, vêtements, personnages : rien n'est laissé au hasard. En un mot : c'est réellement passionnant !

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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Ce manga est une belle découverte au niveau du coup de crayon qui est réellement magnifique. Toutefois, un seul tome c'est vraiment trop court pour parler de la vie de Marie-Antoinette même s'il est seulement basé sur sa jeunesse, le manga aurait pût être plus complet et plus riche s'il y avait plusieurs tomes....

Toutefois, malgré tout j'ai passé un excellent moment de lecture.
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Cesare, tome 1

Le hasard a voulu que je lise ce manga après l'excellente série BD des Médicis. J'y ai donc retrouvé de nombreux personnages et j'étais bien au fait du contexte historique, mais le point-de-vue est totalement différent, ce qui est d'autant plus intéressant. Ici Cesare Borgia et Jean de Médicis ont 16 ans et sont étudiants à l'Université de Pise. Mais cette université semble être plus le théâtre des relations entre les différents groupes d'étudiants qu'un véritable lieu d'enseignement. On assiste en tout et pour tout qu'à un "cours" qui consiste plutôt en une sorte de débat philosophique où le jeune Jean de Médicis est sensé briller.

Ces jeunes-hommes sont tous déjà voués à des destins extraordinaires, ils ont 16 ans mais vivent déjà en seigneurs, ils sont des responsabilités, organisent des dîners, boivent du vin, connaissent déjà tout du monde et de la politique. C'est assez étonnant mais il vrai qu'à l'époque l'adolescence n'existait pas, on devenait adulte très tôt, on pouvait devenir roi à 10 ans et évêque à 13.

Mais voilà qu'arrive dans cet univers très codifié un jeune naïf prénommé Angelo, personnage fictif qui sert simplement de lien entre les différents personnages. Ce ressort narratif permet à l'auteure de tout nous expliquer sur la vie dans cette université, sur les différents familles qui règnent sur la ville et sur les luttes de pouvoir. S'il n'y a pas de cours dans l'Université, et bien il y en a un dans le manga tant la mangaka veut nous instruire et tout nous faire comprendre. J'ai trouvé ce procédé un peu artificiel, d'autant que ce personnage est vraiment né de la dernière pluie et refait plusieurs fois les mêmes bourdes, ce qui est un peu lassant.

En dehors de ça j'ai apprécié ce manga, on n'est pas dans une Renaissance fantasmée, on est au plus près d'une réalité historique, avec des dessins réalistes proches de ceux de la BD européenne hormis quelques visages androgynes typiques des mangas.

Toute cette mise en place est très bien maîtrisée, on sent l'érudition de l'auteure et son souhait de réaliser une véritable fresque historique mais j'ai hâte qu'on entre vraiment dans le vif du sujet !
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Cesare, tome 1

Je peux vous le dire, ce n'est pas un secret, c'est une très bonne oeuvre aussi bien sur le plan historique que sur le plan graphique. Beaucoup d'erreurs on étaient évités et cela rend cette fresque encore plus captivante et poétique.



Premièrement contrairement à ce à quoi l'on pourrait s'attendre on ne suit pas Cesare Borgia mais Angelo de Canossa, jeune étudiant de Pise, ce qui permet d'éviter d'avoir un point de vue biaisée sur Cesare en le dépeignant comme tout blanc ou tout noir si l'on avait vu le monde à travers ses yeux.



Ensuite le fait de suivre ce jeune homme un peu timide et étranger à tout ce monde permet de nous introduire avec lui à la réalité, très brutale de cette époque et de sa société qui se cache derrière des peintres et autres inventeurs, mais lorsque l'on gratte sous la surface on trouve un peuple qui crève et qui se noie dans la saleté la plus innommable.



Le dessin se rapprochant plus de la peinture que du trait habituel du manga, ce qui renforce cette magnificence qui ce dégage de la vie de cet homme mais aussi de sa férocité. Même le découpage est claire, les actions sont très bien découpées et le tout m'a vraiment charmée.



Enfin bref...Une très bonne introduction à une partie importante de l'histoire de l'Italie à travers le destin exceptionnel d'un homme nourri de politique et d'art. Une forme au service du fond, une intrigue très bien menée. Je tire mon chapeau à l'auteur.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Merci à Babelio pour la bannière de publicité, sans elle je serais sûrement passée à côté de ce manga qui parle d'un personnage sur qui j'aime beaucoup lire.

Ce manga est très beau, les dessins réalistes et l'histoire de Marie-Antoinette est respectée avec quelques libertés de l'auteur (ça va, c'est pas trop grave :) ), je n'ai pas appris plus de chose que je ne sais déjà. (Etant une grande lectrice de tout ce qui se rapporte à Marie-Antoinette) mais je trouvais l'idée fraîche et sympa de connaître la vie d'une grande reine en manga. Pour les ados qui n'aiment pas les cours d'histoires c'est un bon moyen d'apprendre sur un personnage historique de cette façon.

Belle découverte :)
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Un beau manga pour retracer la période méconnue de l'adolescente que fut Marie-Antoinette : mariée à 14 ans à un homme qu'elle n'a jamais vu, le dauphin de France, elle doit malgré tout s'adapter à une nouvelle cour, une nouvelle vie, de nouvelles règles. Et ce n'est pas évident, surtout lorsqu'on est vive et tumultueuse, de rentrer dans le moule.



Un beau manga, intéressant par son sujet, dont la réalité historique est certifiée par le partenariat avec le Château de Versailles. Néanmoins, l'auteur n'a quand même pas pu s'empêcher d'y rajouter quelques scènes très "manga", ce qui m'a fait doucement sourire !

Une belle réussite néanmoins.
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Cesare, tome 4

Angelo n’est plus seulement un acteur passif et curieux des plans de Cesare, il en fait parti dorénavant, intégrante. La supervision du chantier de la manufacture se passe au mieux et que la construction de cette dernière avance à grand pas grâce à Angelo. Mais un incendie criminel interrompt le chantier et Angelo est le seul témoin. Les dominicains sont suspectés mais Cesare n'en crois rien.

Par ailleurs, nous découvrons le personnage de Lucrecia, qui aura une place prépondérante dans la vie de Cesare. Elle n'est encore qu'une enfant mais se languit de la présence de ce frère qu'elle aime tant.

Le tome se clôture sur l'escapade de Cesare et Angelo au milieu du peuple, Cesare se faisant passer pour un membre de la Florentina. Cesare se révèle à nouveau d'une maladresse touchante dans cet univers si éloigné du sien, ses rapports avec les autres sont un peu difficiles. On retrouve aussi cette curiosité presque enfantine qui le caractérisait déjà dans le tome 2 et que je trouve si plaisante. C'est toujours aussi agréable de voir l'adolescent qu'est Cesare et, pour ma part, cela me rend assez indulgente vis-à-vis de ses autres travers. D'un autre côté, ce genre de "laisser-aller" semble ne pas vouloir se reproduire et semble aussi nous annoncer que c'est finalement le côté le plus sombre de Cesare qui sera mis en avant dans les prochains tomes. Toujours un grand plaisir de retrouver cette série qui ne pêche à aucun moment.
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Cesare, tome 1

J'avais lu des critiques élogieuses sur cette série mais je n'étais pas sûre d'accrocher parce que je ne suis pas fan de lectures sur fond historique... mais finalement je me suis rapidement laissé happer et j'adore !

Je me suis dès les premières pages attachée au personnage d'Angelo, naïf et plein de bons sentiments qui nous guide depuis l'université de Pise dans les méandres de la politique italienne à la Renaissance. Angelo, d'origines modestes, est rattaché à la famille des Médicis mais il va vite faire la connaissance de Cesare Borgia et être fasciné par ce personnage exceptionnel. Ce premier volume nous permet de découvrir comment Angelo avec sa spontanéité et sa franchise met souvent les pieds dans le plat et s'attire les foudres des nobles au milieu desquels il évolue à l'université, dressés en clans les uns contre les autres bien souvent.
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Cesare, tome 9

Toujours aussi fan de ce manga hsitorique au graphisme d'une beauté époustouflante.

En plus du plaisir des yeux, on apprend plein de choses sur l'histoire de l'Italie à l'époque de Laurent le Magnifique.

Ici, nous assistons à une leçon de diplomatie. Un renversement d'alliance se profile : le roi Ferrante de Naples abandonne son alliance avec Florence et les Sforza pour la Curie romaine. Milan est isolé, bientôt à la merci des appétits du roi de France. Cesare Borgia prévient son père, le cardinal. La nouvelle fait l'effet d'une bombe au sein du consistoire. Mais Rodrigo Borgia lui, sait déjà ...

Cependant, une course contre la mort s'engage : entre le pape Innocent VIII, mourant et Laurent, bien mal en point lui aussi. Si ce dernier venait à mourir avant le pape, ce serait une catastrophe pour la république de Florence. En attendant le grand oral de fin d'études à la Sapienza du gentil Giovanni de Médicis, qui doit passer cette épreuve avant de devenir cardinal, Cesare "pistonne" Angelo pour qu'il accompagne Giovanni à Rome.

Dans cet épisode, on rencontre Léonard de Vinci, ingénieur et sculpteur, et Michel-Ange, qui vient d'intégrer l'équipe de Ghuirlandaio, Savonarole et Nicolas Machiavel.
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Cesare, tome 8

Il m’aura ainsi fallu attendre l’âge canonique de 68 ans pour comprendre, grâce à un manga japonais, les entrelacs politico-diplomatiques des principautés de la Renaissance italienne, le contexte des merveilles de l’art le plus accompli en Europe au XVème siècle. Moi qui suis fan inconditionnelle de Laurent le Magnifique au point d’avoir prénommé une de mes filles Florence voici près de 40 ans, j’ai enfin une explication de la conjuration des Pazzi, et des renversements d’alliances entre le Roi Ferrante de Naples, la curie romaine, les rivalités entre les familles Della Rovere, Riario, Sforza et Médicis.

Tout est bien plus clair dans ce huitième épisode de la biographie hagiographique de Cesare Borgia, avec de surcroît et encore une fois la beauté formelle des images et du mouvement.

Comme toujours, j’ai attendu cette nouvelle livraison avec impatience et je ne suis pas déçue. Le personnage central en est naturellement le « pilier » de la péninsule italienne, Lorenzo de Medicis, habile, fin négociateur, courageux au point de se rendre seul en plein territoire ennemi, bravant les éléments, pour conclure une paix, mais profondément marqué par l’assassinat de son jeune frère Guliano, en plein office religieux, le 24 avril 1478 à Santa Maria dei Fiori. En ce début d’année 1492 où se situe l’action de cet épisode, on célèbre à Florence la fin de la Reconquista espagnole, et le prince florentin est pourtant bien malade.

Une occasion aussi, pour les familiers de l’histoire de France, de mieux comprendre les mobiles de nos rois à la veille des guerres d’Italie. Avec Fuyumi Soryo, la France n’a pas le beau rôle …
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Cesare, tome 1

Les Borgia sont partout : séries TV, Bande dessinée, et maintenant en manga. Fuyumi Soryo nous propose de nous pencher sur Cesare Borgia le fils de Rodrigo devenu le pape Alexandre VI.



Les Borgia ont une place importante dans l'histoire notamment au niveau politique et de l' église.



Ici nous faisons la connaissance d' Angelo Da Canossa faisant son entrée à l'université de Pise. D'un naturel naïf, Angelo va apprendre les règles et la vie d'étudiant à Pise, mais il va faire la connaissance d'un certain Cesare à qui il va vouer une admiration sans faille.



M' intéressant à l'histoire des Borgia, j'étais un peu réticent à l' idée de lire ce passage façon manga. Mais je me rencontre que j'ai totalement été conquis par ce 1er tome.



Complètement différent du manga traditionnel le dessinateur à réussi, je trouve, à européaniser le graphique ce qui rend le dessin très jolie aussi bien dans le décor que dans les personnages.

Quant aux caractères de ces derniers, ils dégagent une expression parfaite, tel la naïveté d' Angelo en passant par le charisme exceptionnel de Cesare qui il faut le dire en impose.



Un manga qui m' a bluffé qui et qui est déjà culte pour ma part.

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Cesare, tome 5

Une saga historique version manga très intéressante et riche, j'aime beaucoup voici mon avis du tome 5. Après l’incendie de la manufacture, Cesare sème sa garde rapprochée dans l’intention d’enquêter. Il attire l’ennemi dans un piège, mais celui-ci finit tuer par Miguel avant d’avoir parlé.



La suite de ma chronique :
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Cesare, tome 1

Angelo do Canossa est envoyé à l'université de Pise grâce à la protection de Laurent de Médicis. Il va intégrer la Fiorentina, regroupant les élèves venant de Florence, dont le meneur est Giovanni de Médicis (le futur pape Léon X). Par son ingénuité, il va se rapprocher de Cesare Borgia.

Du fait de son arrivée et de sa méconnaissance des codes sociaux, on va découvrir en même temps que lui aussi bien la ville de Pise que l'histoire des Borgia, ses liens avec les Médicis et la situation politique du moment.

Scénario et décors sont très documentés et travaillés. L'auteure parvient à nous plonger dans l'univers et l'époque tout en menant un récit instructif et prenant. Remarquable entrée en matière qui laisse présager d'excellentes choses !
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Cesare, tome 4

un 4e tome à la hauteur des précédents. On découvre un personnage qui devrait devenir emblématique, la soeur de Césare et l'amour de la soeur pour le frère.

Les complots et manipulations se multiplient tandis que Cesare s'offre un bain de foule.

j'aime toujours autant cette série même si les personnages dessinés comme des statues grecques manquent parfois d'expressivité!
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Cesare, tome 12

Plus de 3 ans après la parution du dernier tome, voici enfin le retour de Cesare dans les librairies française et c'est un vrai plaisir de retrouver le trait de l'autrice et son univers !



J'appréhendais tout de même cette lecture, je dois l'avouer car pas simple de se remettre dans le bain de ces machinations politiques italiennes. Finalement, j'ai trouvé l'autrice très pédagogue car au fil de son histoire elle a replacé tranquillement les forces en présence l'air de rien, ce qui m'a permis de replonger dans les aventures de Cesare sans me sentir perdue.



A la veille du Conclave qui doit élire le prochain Pape, chaque clan doit travailler pour rassembler des alliés. On suit un Cesare qui s'affaire pour non pas contrer Della Rovere mais lui opposer un ennemi à sa hauteur. C'est passionnant de voir comment se font et se défont les alliances, ce qui pousse chaque famille à joindre ses forces à l'un ou l'autre, et combien ces considérations si loin de la religion sont pourtant au coeur de la papauté. C'était fascinant alors que pourtant c'est raconté tout tranquillement l'air de rien. Alors oui, il y a beaucoup de texte mais ce n'est pas lourd à lire pour autant, il faut juste bien suivre et se rappeler de qui est qui, et qui vient d'où.



Puis alors que tout est installé, on a un bon coup de boost dans le dernier tiers avec l'ouverture du Conclave. J'ai été ravie de découvrir à quoi cela avait pu ressembler et comment cela avait été organisé concrètement. Ce sont des petits détails que je n'avais pas forcément eu avant et qui apporte un vrai plus à la fan d'Histoire que je suis. Du point de vue purement narratif, c'est tout aussi intéressant car on suit des personnages qui sont tiraillés entre famille et envie personnelle, qui cherchent à nouer des alliances, qui calculent tout ou encore qui croient voir s'exaucer des rêves même pas formulés. Cela rend la lecture très dynamique et entraînante, et l'autrice aime en profite pour sauter ainsi d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, ne suivant pas seulement Cesare ou Angelo, mais aussi des personnages plus secondaires jusque là et qui arrivent sur le devant de la scène.



Pour son retour chez nous, ce tome de Cesare est parvenu à me faire replonger très facilement dans son univers pourtant très complexe de rivalités et complots politiques. Je suis encore et toujours fasciné par les personnages et leur destinée que met si bien en scène l'autrice. J'espère juste que le prochain tome ne sera pas aussi long à venir.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Tout d’abord, je remercie Babelio et les éditions Glénat pour la Masse Critique qu’ils ont organisée. J’aime beaucoup le travail de SOURYO Fuyumi, et après avoir réussi avec talent et succès une série historique comme Cesare, j’étais bien sûr très impatiente de lire le oneshot qu’elle allait faire sur une personnalité bien connue de notre histoire : Marie-Antoinette !





Ce titre m’intéressait d’autant plus que c’est un projet original, fruit d’une collaboration inédite entre Glénat, Kodansha et le Château de Versailles. Au Japon, une exposition consacrée à Marie-Antoinette a d’ailleurs été ouverte au dernier étage de la tour Mori le 25 octobre, et durera jusqu’au 2 février 2017. Bien sûr, on n’oublie pas le succès phénoménal qu’a eu Lady Oscar au Japon, ce qui peut donc expliquer (entre autres) la fascination des Japonais pour Marie-Antoinette. ^^





Comme le sous-titre de ce manga l’indique, l’histoire de ce oneshot se porte essentiellement sur la jeunesse de Marie-Antoinette, alors qu’elle fait ses débuts de dauphine à la cour de Versailles, et surtout, alors qu’elle fait connaissance avec son mari, Louis-Auguste, dauphin de France. C’est le chemin entre cette jeune personne débutante à la Cour et la femme qu’elle deviendra, une reine cible des pires rumeurs, que nous allons retracer. SOURYO Fuyumi nous propose surtout de découvrir le portrait d’une jeune fille naïve mais espiègle qui va aller se marier à un homme qu’elle ne connaît pas, et dans un pays qui lui est complètement étranger. Marie-Antoinette apporte alors un vent de fraîcheur dans un environnement tendu par l’étiquette, ses rivalités et son hypocrisie omniprésente, dans lequel son mari a lui baigné depuis sa plus jeune enfance.



On ne pourra qu’apprécier la minutie apportée au récit. D’abord, on en apprend beaucoup sur la manière dont Antonia va arriver en France, et devenir celle qu’on appellera Marie-Antoinette. C’est également touchant de voir ce jeune personnage montrer ses fragilités, puis comprendre immédiatement qu’elle va devoir au contraire se montrer forte et imperturbable. Cela donne lieu à des événements un peu cocasses, et d’autres plus graves, où on comprend qu’elle devra peut-être plier aux normes de la Cour. Ce qui est d’ailleurs étonnant, c’est que les intrigues de la Cour de France dans ce volume sont plus axées autour des rivalités entre favorites, plutôt qu’autour de complots politiques. Ce n’est pas inintéressant au contraire, puisque certains personnages comme Madame du Barry, la favorite du roi Louis XV, représentent tout à fait ce jeu de la séduction où le pouvoir peut se jouer par un regard.





Mais ce qui m’a surtout plu dans ce manga, c’est la lumière apportée à ce jeune couple. Marie-Antoinette et Louis-Auguste, qui ne s’étaient vu littéralement qu’en peinture, apprennent à se connaître. Leur première rencontre fait sourire par cette maladresse qui semble caractériser les deux personnages. Et jolie nuit de noces, au passage. XD Leurs personnalités sont certes opposées, mais complémentaires, et on prend plaisir à voir l’évolution de leur relation. Je dirais qu’on a là les débuts d’une romance délicate, et touchante. On pourra d’ailleurs reprocher à cette histoire d’être justement trop romancée, voire un peu lisse, mais personnellement, j’ai été plutôt charmée. ^-^



Bien sûr, pour sublimer le cadre de l’histoire (à savoir le château de Versailles), le dessin de SOURYO Fuyumi est toujours aussi fabuleux (mais ce n’est pas comme si on en doutait). Le soin apporté aux décors, aux tenues ou encore aux expressions des personnages est vraiment incroyable. On obtient ainsi un dessin très beau, très élégant, mais pas du tout froid au contraire, et qu’on admire. On appréciera aussi son sens de la composition et de la narration, qui doivent vraiment rendre une publication en magazine intéressante. ^^ Contrairement à ce que pourraient donc croire de nombreuses personnes quand on entend « manga historique », ce oneshot montre bien qu’on peut avoir un manga racontant l’histoire de façon intéressante, appliquée et belle !



Ah, et n’oublions pas de faire une mention spéciale à l’édition, tout aussi belle et soignée ! ^^ La couverture et ses rabats sont magnifiques avec leurs motifs et leurs dorures, je n’arrêtais pas de tripoter mon volume sous tous les sens au début. Pour ne rien gâcher, cette édition inclut de jolies pages en couleur, et des bonus en fin de volume, dont des photos sur les lieux ou des reproductions des tableaux qui ont inspiré SOURYO Fuyumi dans son travail. Tous les amoureux du papier seront également sensibles à sa qualité. :D





Bilan : un oneshot réussi, précis et soigné, sur la jeunesse de Marie-Antoinette ! Je le conseille volontiers, autant aux fans de l’auteure, de mangas historiques qu’à ceux qui sont réfractaires au genre, et qui ne veulent pas forcément s’engager dans une série à rallonge. Il est bien dommage que SOURYO Fuyumi n’en ait pas fait une série ceci-dit, car on aurait aimé en savoir davantage, et le récit comme les personnages auraient gagné à être plus complexes. Mais peut-être après Cesare ? XD
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

J'ai découvert récemment l'auteur via sa saga phare Cesare, j'étais donc curieuse de le voir à l'œuvre à nouveau dans un thème historique mais cette fois portant sur la France.



J'ai apprécié redécouvrir une partie de notre histoire sous un œil extérieur même si cela est interprété librement et arrangé. Ne vaut mieux pas s'attendre à suivre l'histoire à la trace.



Les dessins sont magnifiques ! Les détails des habits, des bâtiments est surprenant et époustouflant. Les traits des personnages sont fins, peut-être un peu trop juvéniles mais bien plus joli que les représentations réelles.



Marie-Antoinette est représentée comme une jeune fille jeune, naïve et un peu à l'ouest mais finalement elle s’est avérée très téméraire, volontaire, maladroite et avoir un sacré caractère. Un personnage auquel on s'attache rapidement.



Elle se retrouve rapidement perdue dans les us et coutumes de France et regrette son pays. J'ai trouvé cela un peu caricaturale et pourtant réaliste. Il ne faut pas se fier au premier chapitre qui donne vraiment une mauvaise image de la France.



J'ai trouvé également très enfantin le comportement du futur roi de France, qui se trouve très jeune et idéaliste, rêveur et poète, loin de ses responsabilités de prince. Je me suis tout de même attachée à lui et aurait aimé en savoir d’avantage.



Je me doute qu'à l’époque on ne laissait pas forcément le choix aux jeunes filles et qu'il fallait se plier à certaines règles mais j’ai vraiment eu l’impression que Marie-Antoinette n’était qu’une potiche. C’était sans compter sur sa fougue et sa jeunesse débordante.



La vision erronée de l'auteur n'enlève rien à l'intrigue, qu'on dévore rapidement et on en redemande ! Je ne sais pas si une suite est prévue mais je compte bien me jeter dessus si c'est le cas.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Le manga commence avec l’arrivée du roi au Trinaon. Il vient voir Marie-Antoinette et l’informe des racontars que l’on propage sur elle et sur le Trianon que l’on surnomme « lieu de perversité. Si le roi essaye de faire taire ces rumeurs, pour Marie-Antoinette tout cela n’a aucune importance et elle repense aux difficultés de sa jeunesse, ce qui permet au mangaka de faire un retour en arrière, en Autriche.



Marie-Antoinette quitte sa famille très jeune pour la France. Le manga décrit les étapes du voyages et les inquiétudes d’un mariage sans amour, calmées de manière comique par le frère de la princesse, lui assurant que c’est soit le mariage, soit le couvent. Quand Louis-Auguste et Marie-Antoinette se rencontrent on ne peut pas dire que ce soit le coup de foudre.



Marie-Antoinette qualifie son mari de « mystère ». L’arrivée de la jeune fille ne réjouit pas tout le monde, sa lumière fait de l’ombre à Mme du Barry, la maîtresse du roi. Marie-Antoinette a beaucoup de mal avec l’étiquette et le fait que les seules distractions de la cour soit de dénigrer les autres. Marie-Antoinette est sans cesse nostalgique de sa mère et de l’Autriche.



Décidée à améliorer ses relations avec son mari, Marie-Antoinette fait tout pour se rapprocher de lui et après avoir admis que tous les deux ne sont encore que des enfants, le couple se rapproche sous les regards hostiles de certains membres de la cour dont ils compromettent les projets.



Très bon premier tome, j’ai adoré me replonger dans cette époque qui ne peut ne pas nous charmer. Je pensais que j’aurai un peu de mal avec le graphisme mais je lui ai trouvé du charme au fil des pages.
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Marie-Antoinette, la jeunesse d'une reine

Marie-Antoinette : La jeunesse d’une reine nous emmène au 18ème siècle pour revivre le voyage entreprit par Antonia, archiduchesse d’Autriche pour retrouver son époux Louis-Auguste, dauphin de France. Le manga donne à voir une tranche de la vie de celle qui va devenir Marie-Antoinette ou plus précisément le début de sa vie à Versailles. Comment la dauphine essayait de s’adapter à ce nouveau monde plein d’étiquettes et de devoirs. Mais aussi, apprendre à apprivoiser la personnalité de son mari.



J’ai beaucoup aimé ce manga qui nous propose une lecture divertissante de l’Histoire. La mise en scène des personnage et des données historiques sont accessibles à un large public. Le livre en lui-même est magnifique, les dessins des paysages, costumes et protagonistes sont bien détaillés. Le coup de crayon de Fuyumi Soryo est sublime, doux et fin. Au début du livre, quelques pages sont en couleur et j’aurai aimé que tout le manga le soit.



Le livre a même été réalisé avec la participation de l’établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles. L’auteure se permet quelques libertés concernant la réalité historique pour qu’elle soit le mieux adaptée au format dans lequel elle est présentée. Cela ne m’a pas du tout dérangée, au contraire. Comme je le citais plus haut, Fuyumi Soryo, nous propose une lecture vivante de la jeunesse de Marie-Antoinette. Cette dernière devient un personnage de fiction, le temps d’un manga.



Ce manga dresse le portrait d’une jeune fille attachante, soucieuse et consciente de l’immense responsabilité qu’elle porte sur ses épaules. De la réussite de son mariage dépend le futur de deux nations. C’est surtout une dauphine qui pense par elle-même que l’on retrouve dans cette histoire, j’ai apprécié son indépendance et son intelligence. Louis-Auguste, très mystérieux, lui donne du fil à retordre. On est plongé dans leur intimité car c’est plus le côté humaine qui est mis en avant.



Un beau manga où les dessins sont soignés pour nous donner à voir une partie de la jeunesse de Marie-Antoinette. Dommage que ça soit un one-shot car j’aurais aimé en lire plus.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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