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4.09/5 (sur 58 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 08/10/1940
Biographie :

Gabriel David Josipovici, né le 8 octobre 1940, est un romancier, nouvelliste, critique, théoricien de la littérature et dramaturge britannique.

Il publie plus d'une douzaine de romans, trois recueils de nouvelles et un certain nombre d'ouvrages critiques. Ses pièces ont été montées en Grande-Bretagne, et passées à la radio en France et en Allemagne. Son œuvre a été traduite dans les principales langues européennes ainsi qu'en arabe.



Source : Wikipédia
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Bibliographie de Gabriel Josipovici   (7)Voir plus

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Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
Why is it, Massimo, he said to me, that men are so ashamed of being seen to be vulnerable? It is not as if others do not know it, since we all come down to the same thing in the end.( Pourquoi Massimo, me dit-il, les hommes ont-ils si honte de montrer leur vulnérabilité ? Ce n'est pas comme si les autres n'en savaient rien, puisque à la fin nous avons tous affaire à la même chose.)
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La crise surgit, dit-elle, et puis elle passe. Et on continue, tout simplement. Rien ne s'éclaircit jamais totalement même si on croit que ce sera le cas. Et puis le sentiment de crise s'estompe. Pendant un petit moment du moins.
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Personne ne prévoit l’avenir comme ça, dit-elle. Les gens font ce qu’ils font seulement parce que ça leur semble juste au moment où ils le font. Parfois ça l’est et parfois ça ne l’est pas. On ne se rend compte de ça que plus tard.
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Il y a des moments, dit-elle, où on a l'impression qu'on va exploser si on ne fait pas quelque chose. C'est comme si on était au carrefour de tant de pressions contradictoires que ça en devient insupportable.
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Un livre est comme une vie, disait-il. Quand nous commençons à devenir conscients de nous-mêmes, il y a de nombreuses directions dans lesquelles la plupart d'entre nous pensent pouvoir aller et chacune d'elle semble également pertinente. En même temps nous sommes toujours confiants que le temps est avec nous et que si nous nous rendons compte après quelques années que nous sommes sur la mauvaise voie, nous pouvons toujours faire marche arrière et recommencer. Dès le milieu de notre vie, disait-il, nous ne sommes que trop conscients d'avoir pris le mauvais tournant ou un certain nombre de mauvais tournants mais nous sommes allées trop loin pour faire autre chose qu'aller obstinément de l'avant. Mais lorsque nous nous approchons de la fin de notre vie, disait-il, et lorsque nous sentons qu'il ne reste plus beaucoup de temps, nous comprenons que toutes les étapes doivent maintenant être les bonnes parce qu'à présent nous n'aurons pas droit à une seconde chance. En même temps, disait-il, il ne faut pas paniquer, car la panique ne peut que nous paralyser, nous devons continuer à faire le mieux possible les choses que nous savons pouvoir faire et les choses que nous savons devoir faire. C'est la même chose pour un roman, disait-il.
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L'appartement était calme. Tu vois un peu le genre de silence quand un endroit est vide ? Je ne pouvais y croire. Vraiment pas. C'était comme si on avait ouvert un robinet quelque part et je débordais de soulagement. Pas de bonheur. De soulagement.
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Je suis d'accord avec Proust, disait-il, sur le fait que les livres créent leur propre silence d'une manière que l'on atteint rarement avec des amis. Et le silence qui devient palpable quand on a terminé un Chant de Dante, disait-il, est tout à fait différent du silence qui devient palpable quand on a atteint la fin d’Oedipe à Colonne. Ce qui est arrivé de plus terrible aux gens aujourd'hui est qu'ils ont pris peur du silence. Au lieu de le rechercher comme un ami et une source de renouveau, ils essayent de toutes les façons possibles de le faire taire. Jusqu'il y a quelques années, disait-il, les gens avaient encore la possibilité de redécouvrir la valeur du silence lorsqu'ils qu'ils quittaient l'enceinte de leur maison. Même si leur première réaction instinctive en rentrant chez eux était d'allumer la radio ou la télévision, lorsqu'ils ouvraient leur porte pour sortir ils devaient laisser ces bruits derrière eux. Mais maintenant, disait-il, ils peuvent emporter leur Walkmans et les brancher dans leurs oreilles et ils n'ont plus jamais besoin de vivre sans leur horrible musique. C'est un drogue, disait-il, et elle doit être traitée comme une drogue. Elle est plus dangereuse que le cannabis et crée une dépendance comme l'héroïne. A la source, disait-il, se trouve l'habitude et la peur et le désespoir, la peur du silence est la peur de la solitude. Les gens ont peur du silence, disait-il, parce qu'ils ont perdu la capacité à faire confiance au monde pour leur accorder le renouveau. Pour eux le silence ne signifie que la reconnaissance d'avoir été abandonnés.
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Comme un rêve particulièrement frappant qui laisse une forte impression après-coup mais il semble impossible de la mettre en mots pour la comprendre. Et alors bien sûr, peu à peu, l'impression se dissipe. Parce qu'elle n'a rien à quoi se raccrocher.
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J'ai noté deux questions, à mon intention. Est-ce que je t'en ai jamais parlé ? Deux questions auxquelles je pense que je devrais répondre.
Qu'attendons-nous de la vie, pour que nous soyons si peu satisfaits de ce qu'elle nous apporte ?
Et aussi : qui est responsable de toutes ces insatisfactions ?
J'ai pensé que si j'avais ces questions sous les yeux, noir sur blanc, il me serait plus facile d'y répondre. Je me suis dit que je resterais simplement assise jusqu'au moment où j'aurais les réponses ; alors je saurais.
J'ai toujours su résoudre les problèmes. Il n'y a pas de problème qui, une fois exposé, ne puisse être résolu. C'est peut-être la seule chose q'iil m'ait apprise. Pas en ces termes, mais par l'exemple. S'il y a un problème, il y a une solution. Si on ne trouve pas la solution, c'est qu'on ne veut pas la trouver, ce qui signifie qu'il n'y avait pas vraiment de problème.
Eh bien, j'ai trouvé les réponses. Ce que nous attendons de la vie, c'est ce que nous estimons confusément être notre dû. Et personne n'est responsable, ni des désirs eux-mêmes, ni de la frustration de ces désirs.
J'ai trouvé les réponses, mais elles ne m'ont été d'aucun secours. Peut-être est-ce là la différence entre l'art et la vie.
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Une bonne conversation, disait-il, devrait être faite de mots ailés, de mots qui s'envolent de la bouche d'une personne et qui se posent sur la poitrine d'une autre, mais des mots tellement légers qu'ils ne tardent pas à s'envoler de nouveau et à disparaître à jamais.
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