Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le
31/08/1925
Mort(e) à : Paris , le
05/04/2013
Biographie :
Gabrielle Rolin est une traductrice, journaliste, critique et romancière belge.
Elle est la fille du ministre belge Henri Rolin (1891-1973).
Après des études de droit à l'Université libre de Bruxelles et un séjour à l'Université de Chicago, grâce à une bourse Fullbright, (1955-1960), elle a été journaliste pour plusieurs journaux.
Correspondante à Paris, où elle était installée, du Journal des Beaux-Arts de Bruxelles (1955-1960), critique au "Nouveau Candide" (1966-1967), critique littéraire au journal "Le Monde" (1967-1989), à l'Unité, Combat socialiste et au Matin (1975-1987), chroniqueuse à "Parents" (1970-1973), à "L'Express" (1990-1992) et à "Lire" (1990-2002).
Comme salariée, elle a travaillé au Readers Digest (1970-1981) et aux éditions Christian Bourgois (1980-1990). Elle a également été une collaboratrice régulière de France Culture pour l'émission "Un livre, des voix" (1986-1996).
Ses premiers livres dataient des années 1950. Elle avait d'abord, sous le pseudonyme d'Elizabeth Trévol, publié deux romans : "Mon amour" (1954) et "Cité universitaire" (1955).
Quelques années plus tard, elle publia notamment, désormais sous son vrai nom, "Le Secret des autres" (Gallimard, 1960), "Le Mot de la fin" (Gallimard, 1972) et "Chères Menteuses" (Stock, 1978). Distingué en 1973 par le prix Everêve-Louise de Vilmorin, "Le Mot de la fin" était la chronique, inspirée de sa propre expérience, des mésaventures professionnelles et amoureuses d'une journaliste pigiste parisienne.
Au cours des années suivantes, elle avait publié "L'Innocence même" (Mercure de France, 1980), "Souriez, ne bougez plus" (Flammarion, 1990), "Sorties de secours" (Flammarion, 1990), "En dernière analyse" (NIL, 1996). Recueil intitulé, comme l'une des nouvelles qu'il contient, "Rappel à l'ordre", son dernier ouvrage, Prix de la nouvelle 2006 de l'Académie française, a été publié en 2005 par les éditions Arléa.
Gabrielle Rolin était également appréciée comme traductrice (anglais/américain) de grands auteurs étrangers (Henry James entre autres).
Lors de ses débuts journalistiques à Paris, elle avait fait une grande enquête sur les Belges de la capitale, et l’on était surpris du grand nombre de célébrités de nationalité belge, et les plus inattendues : l’éditeur Tchou, le peintre Foujita… Fière à juste titre de sa ‘’belgitude’’, elle avait toujours gardé sa nationalité d'origine.
+ Voir plusSource : www.arlea.fr
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