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Invité : Gaspard Proust
le petit théâtre de Gaspard Proust
Gaspard Proust : l'irrévérencieux
Gaspard Proust se met au collectif
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J'aimerais tellement que tu sois là, cher lecteur, pour constater par toi-même que je regarde avec un plaisir toujours renouvelé cette délicieuse publicité pour tampons hygiéniques où une patineuse métisse et en surpoids - le capitalisme woke, c'est comme le PSG, c'est magique - nous offre arabesques et ondulations sans jamais faire courir des éclairs sur la glace. Je salue et bénis les mamelles qui ont nourri le génie publicitaire qui, sur un format si bref, a su allier cholestérol, hygiène intime, Rosa Parks et triple lutz piqué. Je suppose que c'est pour donner envie ; reste à savoir de quoi.
Quant aux bouddhistes, vous savez, les skinheads en rideau de douche. "On va t'amener au nirvana." "Qu'est-ce que le nirvana ?" "C'est un état psychologique, physiologique où l'être humain ne désire plus rien." On a déjà ça en occident, ça s'appelle une dépression.
Il n'est pas du tout généreux l'ouvrier. Pas du tout. Quand on ferme une usine en France, qu'on délocalise, certes, lui, il perd son travail. Mais grâce à ça, à l'autre bout de la planète, des gens plus pauvres en obtiennent un. Un merci , peut-être ? Parfois vous me direz, l'ouvrier chinois, indien, il est moins bien payé. Excusez-le d'être moins cupide.
Ça induit une question philosophique très importante.
Dans la mesure où le vote ouvrier se partage entre Mélenchon et Le Pen, est-ce qu'on ne peut pas aussi se réjouir de la désindustrialisation du pays ?
Je souffre terriblement d'une maladie orpheline pour laquelle il n'existe nul Téléthon. Je suis un insomniaque pervers, c'est-à-dire que, la nuit, je rêve que je n'arrive pas à dormir.
Dans le registre des traditions françaises, difficile de ne pas parler de cet incontournable de Noël : la grève à la SNCF. Que cette "fête de l'emmerdement de l'usager français", ces "journées du patrimoine de la prise en otage" ne soient pas encore classées au patrimoine mondial de l'Unesco aux côtés de la baguette et du fest-noz relève du mystère. Qui peut imaginer une langue française amputée des expressions "la galère des départs en vacances" ou "les naufragés du rail" ?
Ce qu'on paie dans un cabinet de conseil, ce n'est pas tant l'expertise (les types qui bossent chez McKinsey ont fait les mêmes écoles que ceux qui les recrutent - je mets bien sûr Christophe Castaner et Marlène Schiappa à part), mais comme les mesures à prendre sont rarement faciles à assumer, le cabinet sert à un transfert de responsabilité ; ce que j'appellerai pudiquement la "délocalisation de la c0uille".
(...) une bande de potes sortis d'une grande école se retrouvent au gouvernement vingt ans après leurs études. Ayant appris durant une crise contre une maladie contagieuse qu'il n'existait rien de plus efficace que d'infantiliser les gens pour leur faire avaler n'importe quoi, il décident d'appliquer la même méthode lorsque éclate une guerre qui concerne le jeu politique des Etats-Unis et de la Russie.
Elles [Les Pussy Riot] ont pris deux ans de goulag ... La preuve que Poutine s'assouplit.
On lui reproche [Hollande] de ne pas avoir le même rythme que Sarko, quel génie Sarko quand même ... Non mais c'est quand même incroyable ce type qui arrive à convaincre les Français que l'hystérie c'est un truc rassurant.
Un dividende n'est rien d'autre que le salaire de celui qui a osé prendre le risque d'éventuellement tout perdre en investissant dans une boîte. (...) Eh oui, le dividende rémunère le risque, le salaire une prestation. Si on voulait être très méchant, on pourrait dire qu'un salaire n'est rien d'autre que le dividende d'un sans-c0uilles. Si un salarié était si sûr de la qualité de son travail et donc de l'impact sur ce dernier sur le succès de son entreprise, il ne pourrait que vouloir en être l'actionnaire.