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3.98/5 (sur 48 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Bad Kösen , le 13/10/1866
Mort(e) à : Knonau , le 11/06/1934
Biographie :

Walter Georg Groddeck, né le 13 octobre 1866 à Bad Kösen (sur la Saale) et mort le 11 juin 1934 à Knonau, près de Zurich, est un médecin et psychothérapeute allemand.

D'abord élève de l’École régionale de Pforta, Groddeck entreprend des études de médecine.

En 1900, Groddeck découvre Baden-Baden et y soigne en utilisant hydrothérapie, régime, massages et entretiens dans une clinique nommée sanatarium.

Entre 1916 et 1919, il présente aux patients soignés dans son établissement de Baden-Baden, 115 conférences devenues célèbres et publiées sous le titre « Conférences psychanalytiques à l’usage des malades, prononcées au sanatorium de Baden-Baden. »

En 1934, il rejoint la Suisse, où il meurt la même année.

Il est le premier "psychosomaticien" qui ait intégré la psychanalyse à cette discipline.

En 1921, il publie le Livre du ça, dans lequel il reprend certains concepts analytiques et introduit un concept du ça que Freud modifiera par la suite, écrivant, en réponse, Le Moi et le Ça. Pour Groddeck, toute maladie organique est en fait psychosomatique.

Vers la fin de sa vie, beaucoup de ses collègues et admirateurs le prièrent de créer une école pour promouvoir ses idées.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Le désir refoulé se manifeste dans la maladie.

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Je ne me sens ni la compétence ni l'envie de débattre de l'excellence ou de la médiocrité éthique de l'égoïsme, mais comme médecin, je dois dire qu'il est effarant de constater combien peu les gens s'occupent d'eux-mêmes; et je ne fais pas exception des prétendus égoïstes et égocentriques ; ceux-là, précisément, s'occupent le moins d’eux-mêmes. Leur vie a coutume d'être une fuite constante devant eux-mêmes. On a peut-être raison de supposer qu'ils servent leur moi - ce qu'ils estiment être leur moi - , mais en vérité, le soin du moi résulte de la crainte qu'ils ont de leur "soi", car ils se détournent de leur "soi", de leur âme intime.
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Il est plus commode d'attribuer l'origine des troubles de l'âme à des réalités extérieure que d'aller chercher au tréfonds de l'inconscient.
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N'avez-vous jamais rêvé que vous étiez violée ?
Ne dites pas non tout de suite. Peut être n'avez vous pas peur d'aller vous promener seule dans la forêt par une nuit sombre. La peur, l'angoisse, sont l'expression d'un désir : craindre d'être violée, c'est le souhaiter.
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La nature donne à l'enfant des frères, des soeurs et des compagnons de jeux pour qu'il apprenne la sexualité à leur contact.
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Les êtres humains n'ont aucun soupçon d'eux-mêmes et ne voient pas les choses les plus simples en eux et en autrui. Nous n'apprenons plus à comprendre les choses à partir d'elles-mêmes. On nous désapprend artificiellement à véritablement voir, entendre et sentir, de sorte que nous ne sommes finalement plus rien d'autre que des poupées qui sont remontées et qui jacassent.
Tout en nous est devenu machinal; mais ce qui devrait être compris, ce qui est dedans l'être humain, ça nous échappe.
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Les profondeurs de l'âme, dans lesquelles reposent les complexes refoulés, se trahissent par les résistances. Pour qui s'occupe du Ça, il est deux choses desquelles on doit tenir compte : le transfert et les résistances. Et pour qui traite les malades, qu'il soit chirurgien, accoucheur ou médecin de médecine générale, il ne pourra vraiment venir en aide au patient que s'il réussit à utiliser les transferts du malade et à réduire les résistances.
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On ne perçoit dans le monde environnant que ce qu'on est soi-même, on se "projette" sans cesse dans chaque objet.
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L'opinion d'après laquelle un individu, une fois qu'il a brutalement été disséqué en sexe, aspire à une nouvelle unification, a beaucoup qui parle en sa faveur . La pulsion des deux sexes l'un vers l'autre s'y trouve éclairée; l'aspiration à la réunification de deux segments, femme et enfant, d'un monde individuel rendrait les importants souhaits d'inceste entre fils et mère indépendants des évènements après la naissance et leur donnerait le caractère d'une inéluctable nécessité humaine ; et lespassions homosexuelles seraient ramenées, elles aussi, à une sorte de fond originel . On se trouverait devant la possibilité de concevoir la vie comme dépendante de la pulsion d'unification d'une trinité disséquée . Le concept individu, dans on action, s'étendrait ainsi à toutes les relations de l'homme avec l'homme et même, à toutes les relations de l'homme avec le monde dans son ensemble . Nous n'aurions jamais un homme et un non-homme, mais toujours et seulement, un homme-dieu, un homme-table, unhomme-jour,un homme-monde, nous n'aurions pas un sujet et un objet, mais un être nouveau :un sujet-objet . De mon point de vue de médecin, je souligne que cette nouvelle formation d'un nouvel individu médecin-malade est l'axeautour duquel tourne le traitement . Je laisse au lecteur le soin d'en faire l'application au problème du libre arbitre et de la néccessité ; mais je voudrais relever que les rapports entre individu et sexe deviennent plus clairs aussitôt qu'on y fait intervenir la question du libre arbitre . En fait, je ne connais pas d'autre voie pour s'attaquer au phénomène du tout dans la partie et de la partie dans le tout .
Chapitre:Du vivre et du mourir (Von Leben und Sterben )
Chapitre extrait du dernier ouvrage "post-analytique de Groddeck, "L'être humain comme symbole" (Der Mensch als Symbol ) Internationaler Psychoanalytischer Verlag, Vienne 1933, pages 142-162 .
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Nous ne parvenons plus à distinguer clairement la signification des mots, ils glissent les uns dans les autres, ils n'ont plus ni sève ni énergie. (..) Nous exagérons nos désignations. Parce que les mots sont creux et n'ont plus de résonance, c'est la phrase qui doit résonner. Notez donc combien notre parole use de superlatifs. (...) On voit où cela nous mène. Tout d'abord, à réfléchir faussement, puis de plus en plus, à voir et à entendre faussement.
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