Citations de George Bernard Shaw (297)
Le grand secret, (...) ce n'est pas d'avoir de mauvaises manières, ou de bonnes manières, ou toute espèce possible de manières, mais d'avoir les mêmes manières avec toute créature humaine : en somme, de se conduire comme si on était au paradis, là où il n'y a pas de wagons de troisième classe, et où une âme en vaut une autre.
Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout.
On compare souvent le mariage à une loterie. C’est une erreur car à la loterie, on peut parfois gagner…
Les gens stupides ne se rendent pas compte de leur propre stupidité.
Les hommes politiques et les couches doivent être changés souvent...et pour les mêmes raisons.
Le monde aurait-il été jamais créé, si son créateur avait redouté de créer des ennuis ? Créer de la vie, c'est créer des ennuis.
Le pire péché envers nos semblables n’est pas de les haïr, mais de les traiter avec indifférence ; c’est là l’essence de l’inhumanité.
The worst sin toward our fellow creatures is not to hate them, but to be indifferent to them: that's the essence of inhumanity.
Télégrammes.
Bernard Shaw à Churchill : Je vous réserve deux billets pour ma première. Venez avec un ami, si vous en avez un.
Churchill : Impossible d'assister à la première. Viendrai à la seconde représentation. S'il y en a une.
Je ne cherche plus le bonheur, la vie vaut mieux que ça.
L'humanité serait depuis longtemps heureuse si les hommes mettaient tout leur génie non à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre.
Autant les optimistes que les pessimistes contribuent à la société, l’optimiste invente l’avion, le pessimiste les parachutes.
Les gens blâment sans cesse les circonstances pour expliquer ce qu'ils sont. Je ne crois pas aux circonstances. Les gens qui font leur chemin dans la vie sont ceux qui se lèvent le matin et qui partent à la recherche des circonstances auxquelles ils aspirent. Et s'ils ne les trouvent pas, ils les créent.
Les animaux sont mes amis … et je ne mange pas mes amis.
Il n'y a pas de secrets mieux gardés que ceux que tout le monde devine.
L'homme est le seul animal qui rougisse, c'est d'ailleurs le seul animal qui ait à rougir de quelque chose.
SERGE : Le métier des armes, ma chère madame, c'est l'art qu'ont les lâches d'attaquer sans merci quand ils sont forts, et de rester en lieu sûr quand ils sont faibles. Voilà tout le secret des batailles gagnées. Prenez votre ennemi au dépourvu, mais jamais, en aucun cas, ne le combattez à chances égales.
L'HOMME ET LES ARMES, Acte II.
Les optimistes et les pessimistes contribuent tous deux à la société. Les optimistes inventent l'avion, les pessimistes le parachute.
L'expérience nous apprend que l'homme n'apprend jamais rien de l'expérience.
Vous aimez la reconnaissance ? Moi pas. Si la pitié est proche de l'amour, la reconnaissance est proche du contraire.
L'HOMME ET LES ARMES.
L'HOMME : Il n'y a que deux sortes de soldats : les vieux et les jeunes. J'ai quatorze ans de service, moi : la moitié de vos gars n'avaient jamais encore senti la poudre. Tenez, comment se fait-il que vous veniez de nous battre ? Par pure ignorance de l'art de la guerre, rien d'autre. Jamais je n'ai vu manquer de métier à ce point.
RAINA : Ah ! Était-ce manquer de métier que de vous battre ?
L'HOMME : Allons ! Est-ce faire preuve de métier que de jeter un régiment de cavalerie sur une batterie de mitrailleuses, avec la certitude absolue que si les mitrailleuses tirent, pas un cheval ni un homme n'arrivera à moins de cinquante mètre de sa position ?
Acte I.