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Citations de George Bernard Shaw (297)


Le quartier jouit [...] de kilomètres et de kilomètres de maisons en brique disgracieuses, de grilles de fer noir, de trottoirs pierreux, de toits d'ardoise, et d'une population correctement mal habillée ou incorrectement plus mal habillée encore, tout à fait habituée aux lieux, et qui, le plus souvent, trime sans conviction au service des autres.

Acte I.
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PETKOV : Qu'est-ce que je pouvais faire de plus ?
CATHERINE : Vous auriez pu annexer la Serbie et faire empereur des Balkans le prince Alexandre. Moi, voilà ce que j'aurais fait.
PETKOV : Je n'en doute pas le moins du monde, ma chère. Mais d'abord, j'aurais dû conquérir tout l'empire autrichien ; et ça m'aurait retenu trop longtemps loin de vous.

Acte II.
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Son enthousiasme fut sans limite quand elle découvrit que Freddy, comme tous les jeunes gens éduqués dans des écoles au rabais, prétentieuses et totalement inefficaces, savait un peu de latin. Ce peu était fort peu, mais suffisait pour le faire apparaître aux yeux d'Eliza comme un Porson ou un Bentley, et pour le mettre à l'aise en fait de nomenclature botanique.
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Les américains sont heureux quand ils peuvent ajouter une maisonnette à leur garage.
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HIGGINS : Que diable ai-je encore bien pu faire avec mes pantoufles ?
LIZA : Tenez, les voilà, vos pantoufles ! Là ! Et puis là ! Emmenez-les, vos pantoufles ! Et qu'elles ne vous laissent plus vivre un seul jour de chance, vos pantoufles !
HIGGINS : Mais, pourquoi diable ?!... Que se passe-t-il ? Levez-vous. Quelque chose ne va pas ?
LIZA : Tout va bien... pour vous, n'est-ce pas ? J'ai gagné votre pari pour vous, n'est-ce pas ? Et pour vous, ça vous suffit. Moi, je ne compte pas, je suppose.
HIGGINS : Vous avez gagné mon pari ! Vous ! Moustique présomptueux ! JE l'ai gagné. Et pourquoi m'avoir jeté ces pantoufles à la figure ?
LIZA : Parce que je voulais vous la démolir, votre figure. J'aimerais vous tuer, espèce de brute égoïste ! Pourquoi ne m'avez-vous pas laissée là où vous m'avez ramassée, dans le ruisseau ? Vous rendez grâce à Dieu que tout soit terminé, parce qu'à présent, vous pouvez m'y rejeter dans le ruisseau, pas vrai ?
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HIGGINS : Allons, tout se passera bien. Je lui ai appris à parler correctement. Et je lui ai fait des recommandations impératives sur la façon de se tenir. Elle devra se borner à deux sujets de conversation : le temps qu'il fait, et la santé de chacun — " Quelle belle journée ! " et " Comment vous portez-vous ? "... enfin tu vois — et s'en tenir là. Ainsi, tout se passera comme il faut.
MADAME HIGGINS : Comme il faut ! À parler de notre santé ! Et pourquoi pas de nos fonctions internes ? et peut-être externes ! Comment peux-tu être aussi sot, Henry ?
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C'est une vulgaire vendeuse de fleurs. Je l'ai cueillie sur le trottoir.
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PICKERING : Avez-vous jamais pensé, Higgins, que la jeune fille peut avoir quelque sensibilité ?
HIGGINS : Oh non, je ne le pense pas. Aucun sentiment dont nous ayons à nous préoccuper. N'est-ce pas, Eliza ?
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George Bernard Shaw
Quelle peinture de la National Gallery sauverais-je s'il y avait le feu ?
la plus proche de la porte bien sûr !

Which painting in the National Gallery would I save if there was a fire?
The one nearest the door, of course!
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MORELL : Un pasteur est comme un docteur, mon garçon : il doit s'exposer à la contagion comme le soldat doit s'exposer aux balles.

Acte I.
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PICKERING : Excusez-moi, Higgins, mais, vraiment, il faut que j'intervienne. Madame Pearce a tout à fait raison. Si cette jeune fille doit se mettre entre vos mains pendant six mois pour vous permettre de mener une expérience pédagogique, il faut qu'elle se rende bien compte de ce qu'elle fait.
HIGGINS : Comment peut-elle ? Elle est incapable de rien comprendre. D'ailleurs, est-ce qu'aucun de nous se rend bien compte de ce que nous sommes en train de faire ? Et s'il en était ainsi, est-ce que nous le ferions ?
PICKERING : Très judicieux, Higgins ; mais là n'est pas notre problème. Mademoiselle Doolittle...
LIZA : Ah-ah-ow-oo !
HIGGINS : Voilà ! C'est là tout ce que vous allez tirer d'Eliza : Ah-ah-ow-oo ! Tout commentaire est inutile . En tant que militaire, vous devriez savoir ça. Donnez-lui des ordres : c'est assez pour elle.
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Quand je vous engage à penser par vous-mêmes (comme le font toutes nos bonnes d'enfants, nos mères et nos maîtresses d'école, tout en nous envoyant une gifle, lorsque nos conclusions diffèrent des leurs), je ne veux pas vous dire que vous fermiez les yeux aux opinions des autres. Moi-même, tout en étant un penseur professionnel, il faut que je me contente d'opinions de seconde main sur beaucoup de sujets sur lesquels je ne peux ni me former d'opinion personnelle, ni critiquer les opinions des autres. J'accepte l'opinion de l'Astronome royal lorsqu'il dit qu'il est midi ; et si je me trouve dans une ville étrangère, j'accepte l'opinion de la première personne que je rencontre dans la rue, lorsque je lui demande le chemin de la gare. Si je vais en justice, je dois admettre le dogme absurde, mais nécessaire, que la cour ne peut pas avoir tort.
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HIGGINS : Vous pourriez vous marier, vous savez. Voyez-vous, tous les hommes ne sont pas de vieux célibataires endurcis comme le colonel et moi. La plupart sont de l'espèce épousante (les pauvres diables !) ; et vous n'êtes pas si laide : à vrai dire, c'est parfois un plaisir que de vous regarder — pas maintenant, bien sûr, parce que vous pleurez et que ça vous rend aussi laide que le diable en personne ; mais quand tout va bien pour vous, et que vous êtes vraiment vous-même, vous êtes ce que j'appellerais séduisante. Cela dit, évidemment, pour ceux qui sont de l'espèce épousante. Allez au lit, faites une bonne nuit, et quand vous vous lèverez, vous pourrez vous regarder dans la glace, sans vous prendre pour un repoussoir.
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DOOLITTLE : Vous demande pardon, mademoiselle.
ELIZA : Cette blague ! Tu ne reconnais même pas ta fille ? (...)
DOOLITTLE : Eh bien, jamais j'aurais pensé, gouverneur, qu'une fois récurée, elle reviendrait aussi belle que ça ! Elle me fait honneur, pas vrai ?
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MORELL : Il est facile — terriblement facile — d'ébranler la confiance qu'un homme a en lui. En profiter pour briser son courage, c'est faire œuvre de démon. Prenez garde à ce que vous faites. Prenez garde.

Acte I.
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BURGESS : Toujours le même, James !
MORELL : Quand vous êtes venu la dernière fois — c'était il y a trois ans environ, je crois — vous avez dit la même chose, un peu plus franchement. Alors, vos paroles exactes ont été : " Toujours aussi idiot, James ! "
BURGESS : Eh ben, ça s'pourrait, mais j'voulais pas vous froisser. Vous savez, un pasteur, ça a le droit d'être un peu idiot : c'est seul'ment pass'que ça va bien avec son métier.

Acte I.
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HIGGINS : Oh ! c'est une belle vie, la vie du ruisseau. C'est authentique, c'est chaud, c'est violent : vous la sentez passer à travers la peau la plus épaisse. Vous pouvez la goûter, la respirer sans le moindre effort, sans le moindre travail. Ce n'est pas comme la science, la littérature, la musique classique, et la philosophie, et l'art. Vous me trouvez froid, insensible, égoïste, n'est-ce pas ? Très bien : partez donc rejoindre l'espèce de gens que vous aimez. Épousez quelque pourceau sentimental ou autre, doré sur tranche, avec une paire de lèvres bien charnues pour vous embrasser, et une paire de grosses galoches pour vous botter les fesses. Puisque vous êtes incapable d'apprécier ce que vous avez, mieux vaut pour vous avoir ce que vous pouvez apprécier.
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LIZA : Toutes les filles ont le droit d'être aimées.
HIGGINS : Comment ? Par des imbéciles de ce genre ?
LIZA : Freddy n'est pas un imbécile. Et s'il est pauvre et vulnérable, et s'il a besoin de moi, il me rendrait peut-être plus heureuse que ces gens supérieurs qui me semoncent et n'ont que faire de moi.
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LIZA : Savez-vous ce qui a commencé ma véritable éducation ?
PICKERING : Quoi donc ?
LIZA : C'est lorsque vous m'avez appelé mademoiselle Doolittle le jour où je suis venue pour la première fois à Wimpole Street. C'est alors que j'ai commencé à avoir le respect de moi-même. Et il y a eu aussi cent petites choses auxquelles vous n'avez jamais prêté attention, parce que chez vous c'était tout naturel, comme par exemple, vous lever, enlever votre chapeau, ouvrir les portes...
PICKERING : Mais ce n'était rien...
LIZA : Si, c'étaient des détails qui montraient que vous pensiez à moi et que vous ressentiez ma présence comme celle de quelqu'un qui était un peu mieux qu'une laveuse de vaisselle.
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LIZA : Je veux un peu de gentillesse. Je sais que je suis une fille ignorante et vulgaire et vous un gentleman cultivé, mais je ne suis pas de la boue collée à vos semelles.
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