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Citations de Georges Banu (143)


Le Territoire intérieur

Le XIXe siècle voit s'instaurer le règne de ces maîtresses des portes que sont les concierges, utiles ou détestables, prêtes à veiller sur les destins ou à surveiller les immeubles, fidèles ou délatrices. Cerbères modernes... Elles exercent leur emprise sur le seuil, et l'accès par la porte principale n'échappe pas à leur vigilance. (p. 68)
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Georges Banu
La lumière – la manière d’éclairer – fait sens. Un sens souvent subliminal, mais bien réel. On peut le déceler, l’apprécier ou le contester. Toujours sur fond de retournement possible, de dérive déplorable ou, au contraire, d’intuition géniale.

(Dans l'Avant-propos à "Penser la lumière", de Dominique Bruguière)
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Georges Banu
On le sait, tout, partout, peut se convertir en son contraire, sans forcément se détériorer, mais seulement se rattacher à d'autres valeurs, affirmer d'autres programmes.

(Dans l'Avant-propos à "Penser la lumière", de Dominique Bruguière)
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Georges Banu
La lumière est une morale.

(Dans l'Avant-propos à "Penser la lumière", de Dominique Bruguière)
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Une mise en scène n'est jamais neutre ; c'est une illusion de croire qu'on peut laisser une pièce s'exprimer toute seule. Toujours, il s'agit d'un choix. A plus forte raison dans le cas d'une oeuvre ancienne, ou antique.
(Antoine Vitez)
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Dans la tragédie française les gens se regardent et se parlent. Dans la tragédie grecque, les gens ne se parlent pas, ne se regardent pas.
(Antoine Vitez, Notes sur l'"Electre" de Sophocle)
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Fidélité au sens, infidélité au style. Il faut choisir son infidélité.
(Antoine Vitez)
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A propos des traductions, je considère comme une mission et un devoir de la Comédie-Française envers les écrivains contemporains de passer des demandes de traductions nouvelles.
(Antoine Vitez, 1988-1989)
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C'est quelque chose dont il faudrait parler, faire parler, le début d'une coutume que je voudrais ouvrir aussi : que les écrivains et les poètes se penchent sur l'art de traduire, que les traducteurs professionnels soient reconnus comme écrivains.
Il y a aussi là-dedans une action de salubrité à mener : purifier le théâtre des "adaptations" douteuses qui l'envahissent.
(Antoine Vitez, 1988-1989)
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Dans l'esprit de l'artiste moderne, réfractaire à la personnalisation de l'oeuvre, il se déclare, par une exaltante volonté de tout embrasser, possesseur de l'ensemble du répertoire mondial. "Je n'ai pas de scrupules à travailler sur ce qui ne m'appartient pas", vu qu'en réalité "tout m'appartient". Mais cette déclaration d'exhaustivité, Vitez le sait, entraîne des responsabilités puisque c'est seulement en traduisant que l'on fait sien le répertoire qui "nous appartient".
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Traduire, c'est se former. Car, en adaptant son pas au pas des autres, le traducteur élargit ses ressources, déploie sa langue, dilate son univers après avoir surmonté la mise à l'épreuve de son identité.
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Pour moi, traduction ou mise en scène, c’est le même travail, c’est l’art du choix dans la hiérarchie des signes.
(Antoine Vitez)
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La société sait, plus ou moins clairement, que dans ces édifices appelés théâtres, des gens travaillent durant des heures à agrandir, épurer, transformer les gestes et les intonations de la vie courante. A les mettre en cause, en crise. C'est pourquoi le théâtre 'd'art' – oui 'd'art, il faut dire ça – a une position critique envers le style de jeu qu'on pratique dans les émissions dramatiques télévisées, qui tend simplement à reproduire, à populariser et à renvoyer à l'ensemble de la nation sa propre image bien "reconnaissable". Faire "les pieds au mur", oui, faire 'autre chose' que les gestes jugés acceptables et normaux, épurer les comportements corporels ou vocaux, bref gifler le goût du public (comme disaient les futuristes) a toujours eu et a toujours une importance politique considérable. Si le théâtre est bien le laboratoire des gestes et des paroles de la société, il est à la fois le conservateur des formes anciennes de l'expression et l'adversaire des traditions.
(Antoine Vitez)
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La scène est le laboratoire de la langue et des gestes de la nation.
(Antoine Vitez)
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On peut mettre en scène à l'infini, comme on peut traduire à l'infini. Et c'est bien parce qu'on ne peut pas traduire que je dis : la mise en scène est une traduction. On ne peut pas, mais on doit.
(Antoine Vitez)
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J'ai un grand respect pour l'écriture et la solitude du poète. Je ne dis pas qu'il doit ou ne doit pas communiquer avec le monde, ce que je sais, c'est que lorsqu'il écrit, il est seul, et seul à écrire.
(Antoine Vitez)
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Il y a ainsi, dans la traduction même, un effet de 'mise en scène'.
(Antoine Vitez)
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La traduction, pas plus que le théâtre, ne peut être considérée en elle-même. Elle est toujours située dans le champ des forces politiques, elle est l’objet d’un enjeu politique et moral. Faire du théâtre ne peut être un travail simplement idéal. [...] Non, il y a une bataille : on est pour qui ? on est pour quoi ?
(Antoine Vitez)
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C'est ce qui n'est pas traduisible, qui ne se laisse pas réduire à des formes déjà connues, que je trouve intéressant.
(Antoine Vitez)
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Une grande traduction, parce qu'elle est une œuvre littéraire véritable, contient déjà sa mise en scène. Idéalement, la traduction devrait commander la mise en scène, et non l'inverse.
(Antoine Vitez)
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