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Critiques de Gerard Way (61)
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Avec mon fils, nous avons découvert The Umbrella Academy sur Netflix. Nous avons regardé la première saison et puis nous avons eu envie de lire la BD.



Une LC particulière : bien installés dans le canapé, nous l'avons lu en même temps tout en faisant nos commentaires. C'était très sympa, il a juste fallu s'accorder sur quand tourner les pages ^^



L'histoire est sensiblement différente et nous sommes d'accord sur deux points : cela va trop vite et nous préférons les planches d'une page entière sans texte (on trouve les dessins plus beaux). Dans l'ensemble, il est assez déçu. Il pensait vraiment que la BD était le scénario littéral de la série.



Les personnages sont différents dans leur manière d'être et pour être franche j'ai préféré l'adaptation. Cela étant dit, si on arrive à s'en détacher, c'est quand même très sympa. J'ai trouvé que Numéro 5 ressemblait à Gru enfant dans le film des Minions.



Et puis où sont passés Cha-Cha et Hazel ??







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Umbrella Academy, tome 2 : Dallas

J’adore lire avec mon fils (il va sur ses 13 ans), c’est un moment privilégié que je ne refuse pas.



Nous nous sommes donc embarqués dans le 2ème tome d’Umbrella Academy. Cette fois-ci, nous l’avons lu à voix haute avec différents accents et les bruitages : c’était très fun.



Numéro 5 est traqué par l’agence Tempus Aeternalis consacrée à la préservation du continuum espace-temps : il doit impérativement terminer sa mission.



Hazel et Cha Cha entrent (enfin) en scène mais Comme dans la série, ils enlèvent Klaus pour l’interroger et cela dégénère...



Une chose en amenant une autre, ils vont tous se retrouver pour essayer de sauver la situation.



Dans l’ensemble, nous avons trouvé que ce tome était plus dynamique et certaines répliques/situations ont donné lieu à quelques crises de fous rires. C’était plus dans l’ambiance de la série. Au niveau des graphismes c’est toujours mitigé mais cela ne nous a pas gâché notre plaisir.



Nous allons donc attendre le tome 3, Hôtel Oblivion, avec impatience.









Challenge BD 2019

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The Umbrella Academy, tome 1

C'est rare, mais la série Netflix est vraiment, vraiment , vraiment meilleure que l'œuvre originale.



Cette BD ne sait pas où elle s'en va, ce qu'elle veut faire, ni comment le faire. L'œuvre d'une vedette qui ne prend pas, lui-même, le médium au sérieux.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Comme beaucoup, j'ai découvert ce comic grâce à l'excellente série Netflix, qui, au passage, diverge quelque peu de l'original.



Gerard Way (scénariste) nous présente l'histoire d'une équipe super-héroïque originale, composée de 7 membres, à l'origine. Tous furent adoptés, peu de temps après leur naissance, qui eu lieu dans de mystérieuses circonstances : ils vinrent tous au monde le même jour, partout dans le monde, et leurs génitrices n'étaient pas censées être enceintes (cela rappellera peut-être à certains le synopsis de "Rising Star"). Leur "père" adoptif, Sir Reginald Hargreeves les adopta dans le but de sauver le monde, et fonda l'Académie du Parapluie. Chacun de ses enfants présenta bientôt un pouvoir, à l'exception de "numéro 7". Si vous voyez là, à juste titre, une parenté avec le concept des X-Men, sachez que Hargreeves n'a absolument rien à voir avec Charles Xavier. Refusant que ses enfants le nomme papa, ils les appelaient, quant à lui, par un numéro (de 1 à 7, donc). Il est à noter que numéro 6 est décédé jeune, à ce stade nous ne savons pas encore pourquoi. Leur éducation fût dure et le seul souci de Hargreeves fut de maximiser leur potentiel. L'histoire débute alors, que dispersés depuis qu'ils sont devenus adultes, les membres de l'Académie apprennent le décès de leur "père". Ils se retrouvent donc pour ses funérailles...



J'ai beaucoup aimé ce comic, et seul le dessin de Gabriel Ba, simpliste, m'a empêché de mettre cinq étoiles. Mais pour ce qui est de l'histoire, Gerard Way s'amuse, avec talent, à mixer des personnages sombres, névrosés, avec les codes les plus kitch du genre (voir le "robot zombie de Gustave Eiffel" ou encore le super méchant "Terminal"). Et ça marche fort bien ; aucun d'eux n'est sorti indemnes de l'éducation prodiguée par Hargreeves et tous le manifestent d'une manière ou d'une autre. L'intrigue est rythmée, ce qui n'empêche pas que les personnages, et leurs relations, soient développés, avec une remarquable économie de moyens (bien que l'auteur, dans la postface, s'en défende). C'est bien là l'atout principal de cette histoire, qui n'est pas sans évoquée, par certains aspects, Alan Moore (je pense à Tom Strong) ou encore Authority, de Warren Ellis. Une vrai réussite donc, j'attends la suite avec impatience.







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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Après avoir regardé l’excellente série sur Netflix, beaucoup de monde doit avoir envie de découvrir le comics qui en est à l’origine, et c’est avec ce premier tome que tout commence !



Nous y suivons Sir Reginald Hargreeves qui adopte sept enfants, parmi les 43 qui sont tous nés au même moment, et ce quelque soit la localisation sur la planète. Celles et ceux qui auront vu la série, vont forcément savoir de quoi il en retourne, et ce premier tome suit globalement la première saison.



Mais là série n’est pas un copié-collé, car le comics à son identité propre avec des personnages qui sont assez différents, et un style graphique qui ne plaira pas à tout le monde. Avec ce premier tome, le ton est donné tout de suite, dès le premier chapitre. Cela ressemble plus à un comics de X-Men, mais en plus assumé, plus adulte, et parfois plus capillotracté. Les personnages sont vraiment très intéressants, notamment Numéro 5 et Space Boy qui sont ici au centre du récit. Les choses vont assez vite, car il y a une narration qui est teintée d’un certain humour noir très bien vu. Il y a un petit coté Tony Chu, que j’aime assez.



Les six chapitres que contiennent ce tome constituent le premier arc du comics et nous montrent à quel point cette famille est déchirée. Plus rapide que la série, on saura très vite quelles sont les origines de Sir Reginald Hargreeves (alors que dans la série on le sait à la toute fin) et aussi, on verra l’évolution de Vanya être bien plus rapide.



Outre la narration, les dessins de Gabriel Bà sont toujours aussi percutants. L’on connaît bien ce dessinateur pour ses séries Deux Frères ou Day Tripper, mais là aussi, son style particulier ne plairait pas à tout le monde. Si vous avez aimé la série, alors essayez le comics. Ce n’est pas une redite, bien au contraire, et il est fort probable que le tome suivant nous emmène bien plus loin !
Lien : https://chezxander.wordpress..
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Umbrella Academy, tome 2 : Dallas

Un deuxième tome qui maintient la qualité du premier. L'ensemble s'éloigne encore un peu plus des schémas classiques des comics de super-héros. Il est vrai néanmoins qu'en 2020, bien d'autres auteurs l'ont déjà fait avant. Mais il faut avouer que c'est plutôt agréable à lire, si ce n'est les dessins, auxquels je n'adhère pas.



Alors que la joyeuse troupe de l'Umbrella Academy a évité l'apocalypse, dans le tome 1, laquelle a été (presque) déclenchée par Vanya (soit la numéro 7 de la fratrie), les conséquences ne sont pas exactement joyeuses pour autant. Spaceboy (aka numéro 1) a sombré dans la dépression, Rumeur (aka numéro 3) a perdu l'usage de son pouvoir (car privée de ses cordes vocales), Kraken (aka numéro 2) continue de se prendre pour Batman (le pognon et les gadgets en moins), Séance (aka numéro 4) se la pète et Vanya (aka numéro 7) a perdu la mémoire et est clouée dans un fauteuil (suite à la balle pris dans la tête dans le tome 1). Quant à Numéro 5 (aka numéro 5)...il reste fidèle à lui-même...



Un récit toujours aussi fun. On en apprend davantage sur le passé de Numéro 5 (ou l'avenir, allez savoir, c'est pas toujours simples les histoires de voyage dans le temps). C'est véritablement lui qui est au cœur de l'histoire. On découvre également Hazel et Cha cha, deux tueurs psychopathes, que seuls les tueries et le sucre intéressent, envoyé par l'ancien employeur de Numéro 5.

Un cocktail explosif, donc et le sang ne manque pas de couler...



Des personnages travaillés, une narration soignée et du fun, voilà les grands atouts d'Umbrella Academy pour moi. Les amateurs de comics déjantés apprécieront.



PS : en plus, dans ce tome, on apprend ce qu'il y a vraiment après la mort ^_^



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Umbrella Academy, tome 2 : Dallas

Quand une plateforme de films diffuse des séries adaptées du comics, les lecteurs ont envies de revenir vers l'original...Ils ne seront pas déçus par cette traduction du comics parue il y a 8 ans. En effet, l'étrangeté, le suspens, le scénario sont aussi captivants que la série.

Chaque héros et héroïnes sont retrouvés avec une similitude entre le jeu d'acteurs et le graphisme du comics qui est stupéfiante ! Une fois la dernière page du premier volume tournée comme dans une bonne série...on file retrouver la suite...et la suite est ici un spolier de la saison 2. Ce volume prend un discours plus politique américaine et un peu moins apocalyptique mais c'est un plaisir de découvrir que tous les mystères de cette famille n'ont pas été dévoilés au tome 1.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Les contes de la Umbrella Academy, tome 1 :..

Quand j'ai emprunté cette BD, je ne savais pas qu'il s'agissait du récit de l'un des personnages de la fameuse Umbrella Academy qui fait les beaux jours de Netflix en terme d'audience.



Malgré ces excellentes références et le fait que j'avais apprécié cette série, je n'ai pas trop aimé ce comics qui m'a paru déchanté et incohérent dans l'action et la mise en scène.Je préfère être honnête et annoncer tout de suite la couleur.



Cela se concentre surtout sur le personnage de Klaus qui a le don de parler aux morts. On reconnaît tout de même bien l'empreinte de cette académie avec certains personnages incontournables et emblématiques comme le singe mais cela ne me suffit pas.



Même le graphisme m'a semblé parfois trop coloré et flashy avec un certain manque de précision dans les détails.



Je me suis perdu en cours de route de cette lecture qui ne m'a guère convaincu au final. Ce titre est moyen pour moi à tous les niveaux. Pour autant, cela ne préjuge pas de la qualité de la Umbrella Academy. On peut toujours se rabattre sur la série dont on attend avec impatience la prochaine saison.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

L'académie du parapluie (tout de suite ça pète moins hein)

Et donc comme beaucoup céans, je suis venue au comic suite à la série télé, sauf que comme je lis plus que je n'ecran à la maison, j'ai terminé le tome avant d'avoir tout regardé (j'en suis au 4ème) (pourtant j'ai bien traîné dans ma lecture) c'est le gros gros spoil (il me reste un tome pour tout parfaire).



La BD en elle même est pechu et on retrouve toute l'originalité de l'univers, des petites info en plus, mais par contre je n'accroche pas du tout au dessin (excepté l'art work de début de chapitre) ce qui ralentit mon plaisir et mon rythme de lecture.



Allez deuxième tome, saut dans l'espace et le temps pour le récupérer.



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Umbrella Academy, tome 2 : Dallas

Avec ce deuxième tome de l'académie du parapluie, je réalise que:



- les auteurs ont de putains de bonnes idées

- décidément j'aime beaucoup Hazel et ChaCha même si:

- la série a un rythme, un humour, un peps que le comics ne possède pas

- la série -encore- propose une mixité de genre et d'ethnie bien supérieure à la BD

- je préfère la série, Klaus est plus fun même si moins toutpleindepouvoirs

- je n'aime toujours pas le dessin.
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Umbrella Academy, tome 2 : Dallas

Si le premier tome de Umbrella Academy posait les bases dans un récit malgré tout survitaminé, celui-ci se veut plus calme avec une intrigue un peu plus développé, et surtout, avec des personnages qui doivent vivre avec les conséquences de leurs actes.



On retrouve toute notre petite famille, mais les choses sont moins joyeuses qu’auparavant. Bon, elles ne l’étaient pas déjà beaucoup, mais là, l’ambiance est franchement sombre. Vanya semble avoir perdue la mémoire, rumeur à perdu la voix et donc, son pouvoir à cause de Vanya, et Spaceboy et Kraken ont toujours du mal à s’entendre. Seul numéro 5 semble être le plus concerné par les nouveaux soucis qui arrivent.



Par chance (ou malchance tout dépend du point de vue) nous voyons deux nouveaux personnages faire leur apparition, avec Hazel et Chacha. Ce duo haut en couleur, coiffés de masques effrayants viennent réparer les erreurs commises par Numéro 5. L’Apocalypse devait avoir lieu, c’était écrit comme tel, et nul ne doit changer le cours des choses. Celles et ceux qui ont vu la série sur Netflix seront ravis de voir apparaitre les personnages de Hazel et Chacha car ils apportent un vrai plus au titre.



L’histoire contient donc encore quelques éléments de la saison 1 de Netflix via ce duo, mais par contre va bien plus loin, avec les conséquences de l’apocalypse avortée. De plus, de nouveaux problèmes arrivent, avec un certain assassinat de John Fitgerald Kennedy et la crise des mises de Cuba. Entre voyage dans le temps, affrontements déjantés, et personnages complexes, ce deuxième tome de Umbrella Academy confirme tout le bien que l’on en pensait !



D’ailleurs, dans chaque tome, les éditions Delcourt ont mis une tonne de bonus, que ce soit de court récits sur des personnages, des croquis, des couvertures bonus et bien d’autres choses !
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Comme beaucoup de monde je pense, j'ai découvert "Umbrella Academy" par la série Netflix. J'ai adoré cette série, les personnages, le côté décalé absurde mais saisissant... En parcourant la bande dessinée, maintenant je me trouve déçue.



Déçue car à l'intérieur de ces 6 chapitres, les aventures s'enchaînent, les personnages arrivent au fur et à mesure, mais ne sont pas approfondis, nous ne percevons pas beaucoup la richesse de leur personnalité. Ca ne nous aide pas à saisir toutes les tensions et liens entre les personnages. Ca ne les rends pas attachants. Certains personnages passent même au second plan alors que je les avais adoré : Klaus par exemple. Ben alias "Horreur", on le découvre seulement à la fin du premier tome, dans quelques pages de bd ajoutées pour montrer les prémices de l'aventure "Umbrella Academy".

Déçue aussi par le côté trop science-fiction. Les extra-terrestres sont très présents et enlèvent ce côté "humain" "fantastique" que j'aimais bien dans la série.



A contrario, j'ai aimé le personnage de 7 alias Vanya dans cette bande dessinée. Je la trouve plus affirmée.

Je suis contente également d'y trouver une histoire sensiblement différente. J'ai aussi apprécié les petites touches absurdes à la fin des chapitre.



Je reste mitigée sur les dessins et le graphisme, je n'ai pas tout apprécié, notamment les ombres qui assombrissement et instaurent une atmosphère de violence. Mais j'ai aussi pu aimé certaines vignettes très expressives.



Au final, je me trouve dans une position où je compare énormément ce que j'ai vu à ce que j'ai lu. Je devrais dissocier complètement les deux, mais c'est bien la série qui m'a mené vers la bande dessinée. J'attendais d'y retrouver la même atmosphère, le même plaisir, mais je dois avouer ( et certains vont peut être crier au scandale) que j'ai préféré la série.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Je n'ai pas trop accroché à ce titre.

Comme d'autres l'on dit avant moi, le livre semblait prometteur, une version plus "trash" et saignante de X-men on va dire.

Mais au final, le scénario est fouillis, on ne prend pas le temps de nous parler des 7 enfants/personnages principaux (même une présentation sur une case), donc on ne sait même pas très bien qui est qui. En plus un coup on les appelle par leur numéro, un coup par leur prénom, un coup par leur surnom de super héro. Pas facile de se repérer !

Comme on ne les connait pas, on ne comprend pas très bien les relations qui les lient, en particulier celle entre numéro 2 et numéro 7, qui a pourtant son importance dans l'histoire.

On referme ce livre, on n'est donc pas très sûr d'avoir tout bien compris...



Côté illustrations, j'ai trouvé ça fouillis aussi, donc ça ne m'a pas vraiment aidé à accrocher à l'histoire. Pourtant les personnages ont un design intéressants et pas mauvais.



Je ne pense pas lire le deuxième, même si je peux le trouver à ma bibliothèque, car déjà j'ai failli ne par lire le chapitre additionnel à la fin...

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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Comme beaucoup, je suis venue à la BD grâce à son adaptation sur Netflix.

Et je pense que sans la série, cet album me serait tombé des mains.

J'imaginais poursuivre le plaisir de suivre les aventures de la famille Heartgreeves, voire même d'en savoir un peu plus sur eux, mais si le dessin est très beau, le scénario est décousu. Tout va très vite, les épisodes s’enchainent sans qu'on comprenne bien la psychologie des personnages ni les tensions qui existent entre eux. D'autres apparaissent et disparaissent sans qu'on comprennent vraiment. Quid de Maman ? Elle est là comme un cheveu sur la soupe. Horreur, alias Ben Heartgreeves apparait dans les souvenirs mais on ne sait rien de lui, ni de sa disparition. Réginald est un extra-terrestre, info balancée dès la planche 5 mais ce n'est pas exploité ni expliqué dans le scénario ?

Une fois n'est pas coutume, l'adaptation est meilleure que l'original à mon sens. Comme pour la série The magicians tirée des romans de Lev Grossman , les scénaristes ont su apporter un peu plus de cohérence et de chair aux personnages. Une ambiance et un univers qui fait défaut à la BD.
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The Umbrella Academy, tome 1

A la suite d’un événement inexpliqué, 43 femmes qui n’étaient pas enceintes donnent naissance simultanément à des bébés dotés de pouvoirs extraordinaires. Sir Reginald Hargreeves, un excentrique multimillionaire, décide de rassembler en un seul lieu ces enfants. Mais il n’arrive qu’à adopter sept de ces bébés et les élève dans le but de sauver l’humanité. L’Umbrella Academy venait de naître. Au fil des années, les sept enfants de Reginald Hargreeves enchaînent les exploits, et les crises d’identité. Jalousie, violence, peur, disparitions et morts finissent par avoir raison de l’Umbrella Academy qui se dissout.

Bien des années plus tard, l’Academy se réunit pour l’enterrement de leur père adoptif et les sept enfants devront bien vite renfiler leur costume pour sauver le monde.



Côté synopsis, peu de surprises pour ceux qui, comme moi, ont découvert la série télé avant le comics. A ceci près, que les personnages sont dotés de caractères assez différents de la série. Ainsi, exit la petite peureuse Vanya, aka numéro 7, et bonjour la diabolique Vanya qui ne laisse rien se mettre en travers de son chemin.

L’histoire de ce tome 1 tourne donc autour d’une sombre histoire de fin du monde, nouvelle rapportée d’un voyage temporel de Numéro 5. Les héros n’ont d’autres choix que de s’unir face à une menace familière.

Alternant entre histoire présente et passée, le scénario va droit au but et ne s’attarde pas sur la disparition de certains membres de l’Umbrella Academy, ou sur les personnages secondaires comme Pogo, le singe savant, ou la maman du groupe. En revanche, on découvre beaucoup d’ennemis passés et on est plongé à plusieurs reprises dans différentes batailles de l’Umbrella Academy.



D’ailleurs l’édition française du comics est parfaite pour cette immersion dans le passé des sept héros. A la fin des aventures du tome 1, se trouve un petit supplément contenant des croquis préparatoires de tous les personnages, des aventures exclusives, des couvertures alternatives et des commentaires des créateurs de Umbrella Academy. Une mise d’informations qui permet de prolonger la magie de l’histoire et d’en apprendre plus sur les personnages et l’univers dans lequel ils évoluent.



Seul ombre au tableau, la rapidité de l’intrigue. Effectivement, le format comics ne permet pas de s’appesantir sur les moindres détails mais du coup, on a du mal à se sentir impliqué dans la vie des personnages. On a aussi du mal à se sentir concerné par la fin du monde, puisque celle-ci est balayée d’un revers de la main et résolue en une seule petite case, que je ne vous montrerais pas bien entendu. Je ne suis pas si sadique que ça 😉

Toujours est-il que si l’intrigue semble survolée, elle offre de multiples possibilités et elle devrait bien se développer dans le tome 2, notamment autour de l’histoire de numéro 5 et sa capacité à voyager dans le temps.



Mais ceci est contrebalancé par un univers visuel assez décalé des comics que j’ai l’habitude de lire. Ici le rétro se mêle au futurisme avec des traits tantôt survolés, et tantôt détaillés. Visuellement Umbrella Academy vaut le détour.



Pour découvrir quelques images intérieures de ce comics, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
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Doom Patrol, tome 2 : Nada

Ce tome fait suite à Doom Patrol Vol. 1: Brick by Brick (épisodes 1 à 6) qu'il faut impérativement avoir lu avant au risque de ne rien y comprendre. Ces 2 tomes forment une saison complète. Celui-ci comprend les épisodes 7 à 12, initialement parus en 2017/2018, tous écrits par Gerard Way, chanteur et compositeur du groupe My chemical romance, et déjà auteur d'une série de comics The Umbrella Academy.



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Épisode 7 (dessiné et encré par Michael Allred, avec une mise en couleurs de Laura Allred) - Negative Man (Larry Trainor) est en train de prendre un hamburger et un soda en terrasse. À son insu, il est observé par Niles Caulder, planqué derrière une plante verte, dans son fauteuil roulant. Ce dernier est pris en flagrant délit de voyeurisme par Cliff Steele (Robotman). Ils sont rejoints par Larry. Sans se déballonner, Caulder indique qu'il a appris que la Doom Patrol s'est reformée et il explique qu'il est prêt à en redevenir le chef. Il se fait tout de suite rembarrer. Néanmoins ils se rendent tous les trois à Danny La Rue, croisant Casey Brinke dans la rue, en train de coller des affiches indiquant qu'elle a perdu son chat Lotion.



Il était légitime que Gerard Way ramène le chef de la Doom Patrol pour que le lecteur sache ce qu'il est devenu. Il a choisi une approche au second degré. Avec son sentiment de supériorité, Niles Caulder ne doute pas un seul instant que ses anciens protégés vont accepter sa présence, malgré tout ce qu'il leur a fait subir, malgré la façon ignominieuse dont il les a manipulés, ayant vraisemblablement causé les accidents qui en ont fait des réprouvés. Le lecteur sourit en voyant comment il réussit à s'incruster alors même que Cliff et Larry lui ont dit non. Le scénariste a concocté une aventure aux petits oignons pour justifier le retour de chu Chef : il avait besoin d'eux pour récupérer un objet particulier à des fins personnelles. Michael Allred est le dessinateur de la situation pour représenter cette aventure dans une autre dimension, avec ses dessins faussement rétro. Il apporte une touche de dérision gentille en phase avec le récit. Le lecteur comprend tout de suite que Niles Caulder n'est pas devenu altruiste, que la Doom Patrol va se faire exploiter et que tout finira bien. Ses dessins donnent l'impression d'être tout public, mais le lecteur ressent toute la bizarrerie un peu morbide de la représentation du moignon de Casey Brinks, ou de la nouvelle peau de Cliff.



Cet épisode montre que Gerard Way maîtrise bien les codes des aventures de la Doom Patrol, avec un côté loufoque, une touche de monstruosité, et des personnages très conscients de leurs défauts, ayant appris à vivre avec. Le ton enjoué de l'aventure est patent dans les dessins, et dédramatise les situations, privilégiant la comédie au drame. 5 étoiles.



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Épisodes 8 à 11 (dessins de Nick Derrington, encrage de Tom Fowler, couleurs de Tamra Bonvillain) - Dans une énorme pièce remplie de classeurs métalliques, un employé (Edward) avec un dossier à la main s'approche d'un autre (Charles) assis derrière un bureau. Edward évoque un problème avec le Mod-983. Ils se dirigent ensemble vers une armoire à tiroir. Ils en tirent un qui contient un corps embaumé. Ils en extraient des particules, puis retournent chacun à leur occupation. À Dannyland, Keeg est en train de stabiliser 2 habitants de Danny pour éviter qu'ils ne se détruisent en se touchant. Jane (Kay Challis) vient le retrouver et ils parlent de ses expériences, du sommeil de Larry Trainor et du père de Jane. Casey Brinke est en train de sortir de l'immeuble où se trouve son appartement, et elle se rend compte qu'un homme chat est assis sur les marches menant à la porte d'entrée. Elle reconnaît Lotion, son chat. Elle lui propose qu'il séjourne quelques temp chez elle, car sa colocataire n'est pas là pour le moment. Elle se rend ensuite à Dannyland, dans la salle de projection de cinéma, où Keeg explique à elle, Robotman, Jane et Flex Mentallo que Danny est blessé et qu'il a besoin d'un être humain pour servir de point de référence. Ailleurs Lucius Reynolds rentre chez lui et refuse de parler à ses parents. Dans les supermarchés des États-Unis, un nouveau produit de type complément nutritionnel fait fureur.



Avec la première moitié de saison, Gerard Way avait prouvé au lecteur qu'il était capable de faire sien les personnages de al Doom Patrol, tout en en respectant l'esprit : un groupe de réprouvés traversant des aventures débridées. Au fil de ces 4 épisodes, le lecteur retrouve l'inventivité du scénariste qui ne manque pas d'idées : un chat anthropomorphe, un complément alimentaire miracle, des Mechas, un jeune apprenti sorcier, l'incarnation de la Déception (Haxxalon) qui est marquée d'un tampon interdisant sa diffusion, un personnage qui n'a que les jambes et le basin (en slip), une danseuse de claquette, un mariage arrangé, une grossesse accélérée, des spectateurs exigeants. Il sait aussi reprendre des éléments antérieurs de séries précédentes et les assaisonner à sa sauce : la Confrérie Dada, Danny La Rue, le métro dans la tête de Jane etc. Il ne se contente pas d'enfiler les trouvailles et les nouvelles versions ; il y a bien un fil directeur constituant une intrigue, avec une dimension métaphorique de type métacommentaire. Le lecteur ne s'ennuie pas un instant, étourdi par les nouveautés incessantes.



Pour ces 4 épisodes, Nick Derrigton & Tom Fowler sont de retour, dessinant de manière réaliste, avec un bon niveau descriptif, et une petite simplification avec des arrondis qui neutralisent la dimension dramatique du récit. Ils se montrent à la hauteur de l'inventivité du scénario donnant à voir Keeg (l'entité qui habite le corps de Larry Trainor) en train de travailler, Flex Mentallo en train d'être testé par des appareillages émettant une lumière verte, Casey Brinke ressentant les effets psychédéliques du complément alimentaire, les 2 Mechas dans la rue, les nouveaux membres de la confrérie Dada, le désordre dans la chambre de Lucius Reynolds, la grossesse de Terry None et bien sûr Disapointment. Ils réussissent à se montrer à la hauteur des créatures loufoques et des inventions de Gerard Way, en conservant un ton enjoué, une apparence de dessins tout public. Tamra Bonvillain utilise une palette de couleurs gaies, ajoutant à cette tonalité bon enfant. Le lecteur trouve 2 pages d'explication du processus de mise en couleurs, en fin de volume. Elle explique comment elle commence par appliquer des couleurs unies sur les formes détourées, puis elle ajoute des ombres, des nuances dans chaque couleur, elle joue sur les contrastes et les valeurs des couleurs, et fait enfin ressortir les onomatopées. Le lecteur ne prend pas conscience de tout ce processus à la lecture, car le rendu semble simple, mais il peut revenir a posteriori pour regarder comment cela fonctionne et constater la réalité de ce qu'explique Bonvillain.



Par la force des choses, le lecteur est tenté de comparer cette itération de la Doom Patrol à celle de Grant Morrison, une référence en matière de métacommentaire. Dans celle de Gerard Way, il retrouve cette volonté de sortir des chemins balisés, mais avec une narration graphique qui reste dans un registre classique. Il retrouve également des personnages concepts. Il y a tout d'abord les nouveaux membres de la confrérie Dada. Ceux-ci constituent un bon exemple de ce que réussit à accomplir le scénariste. Les 4 nouveaux sont présentés chacun en une case au cours de l'épisode 9. Ils sont résumés en un slogan chacun : pas d'émotion, pas de dissimulation, pas de pantalon, pas de problème. À ce stade, le lecteur y voit une forme de ligne comportementale pour chacun, adaptée à la pression sociale. Mais par la suite, Way ne réussit pas à faire ressentir ces profils psychologiques ou ces comportements dans les apparitions ultérieures de ces personnages. Le personnage incarnant le fait d'être déçu (The Disaptoinment) bénéficie de plus de temps d'exposition dans les pages. Il participe lui aussi d'un concept amusant : le superhéros qui n'a pas réussi à s'inscrire dans l'inconscient collectif et qui est retourné dans les limbes des personnages sans avenir. Ce concept est plus consistant que celui des nouveaux membres de la confrérie mais il lui manque un grain de folie pour s'élever au-dessus d'une dimension qui reste trop littérale. Toutefois de temps à autre, le scénariste réussit sa mise en abîme ironique de manière magistrale, par exemple avec les spectateurs dieux.



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Épisode 12 (dessins et encrage de Dan McDaid, couleurs de Tamra Bonvillain) - Lucius Reynolds (le fils), Sam Reynolds (le père) et Val Reynolds (la mère) suivent le démon Agantha dans la dimension Daemonscape pour combattre Magoth the Unliving, mais il faut déjà atteindre son château.



Gerard Way raconte ce qui est arrivé à cette famille (les parents et leur fils) entre 2 pages de l'histoire de Doom Patrol. La couverture indique qu'il réalise un hommage à TSR, l'éditeur de jeux ayant publié le jeu de plateau Donjons et Dragons. Il met en œuvre les conventions du genre : combat à l'épée, sorcellerie, gros monstres et gobelins, avec quelques détournements postmodernes gentillets. Dan McDaid réalise des dessins plus comics que Sword & Fantasy, avec le degré d'inventivité requis, sans moquerie. Le lecteur s'amuse à découvrir cette quête rapide, avec une chute bon enfant et familiale.



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Avec cette saison de la Doom Patrol, Gerad Way joue le jeu de mettre en scène une équipe de réprouvés n'ayant aucun espoir de jamais s'intégrer dans la société normale, et de jouer avec la liberté de ton propre à cette série pour créer des ennemis métaphoriques, et des situations loufoques. Si le lecteur découvre cette équipe avec cette version, il est impressionné par cette liberté de ton, et il apprécie que le dessinateur sache se tenir à distance des clichés visuels des superhéros, pour une narration moins testostéronée, mais tout aussi débarrassée du carcan du réel, 5 étoiles. S'il a déjà la Doom Patrol de Grant Morrison, le lecteur constate que la partie graphique reste assez sage, et que la narration de Gerad Way reste un peu sage, pas assez vitale dans son implication, 4 étoiles.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Le début semblait prometteur : "A la suite d'un événement extraordinaire, quarante-trois enfants naissent spontanément de Femmes qui ne montraient jusqu'alors aucun signe de grossesse". Je me suis donc plongée avec curiosité dans cette BD, attirée à la fois par le titre, les dessins et le résumé.



Que cette bande-dessinée/comic book ait été scénarisée par untel people ne m'intéresse guère. Le scénario manque de consistance, les évènements ne sont pas expliqués (i.e. les grossesses spontanées de ces 43 femmes...), les personnages sont complexes, complexité non approfondie. Rien sur l'origine de leurs appellations étranges (Rumeur, Séance...).



On comprend juste au final que 7 de ces enfants nés des grossesses mystérieuses ont été recueillis et entraînés par un mystérieux milliardaire qui a fondé l'Umbrella Academy, sorte de clan de super-héros avec chacun (sauf une) un don bien spécifique. Mais une fois encore, tout est balancé en vrac et de manière assez décousue.



C'est dommage car beaucoup d'ingrédients sont réunis pour faire un bon comic : super-héros déjantés, atmosphère de fin du monde, humour décalé... Peut-être suis-je dure et que tout cela m'a échappé ou que mes questions trouveront réponse dans le tome 2, mais je n'ai pas l'intention de le lire.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Comics à l'origine de la série sur Netflix que j'ai adorée.

J'ai été un peu déstabilisée par les personnages qui m'ont déplu dans le Comics alors que je les avais adorés dans la série. En même temps, l'esprit n'est pas du tout le même, ici tout est encore plus sombre (c'est dire) donc y compris le caractère des personnages.

Les dessins sont très réussis et invite très souvent à la poésie malgré les explosions dans tous les sens et les morts sanglantes.

A découvrir
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

En voilà des auteurs qui ont su miser sur l'originalité et le décalage total. Umbrella academy c est une équipe de super héros, tous nés de façon étrange le même jour, et aux vies et pouvoirs totalement farfelus.

Dans un style très brut auquel il faut s'adapter, leurs aventures prennent des allures de théâtre grand guignol mais très attrayantes.

J'ai beaucoup apprécié le dossier de fin contenant des notes des créateurs qui donne beaucoup à réfléchir sur la conception des personnages.
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Umbrella Academy, tome 1 : La suite apocaly..

Quand une plateforme de films diffuse des séries adaptées du comics, les lecteurs ont envies de revenir vers l'original...Ils ne seront pas déçus par cette traduction du comics parue il y a 8 ans. En effet, l'étrangeté, le suspens, le scénario sont aussi captivants que la série. Chaque héros et héroïnes sont retrouvés avec une similitude entre le jeu d'acteurs et le graphisme du comics qui est stupéfiante ! Une fois la dernière page du premier volume tournée comme dans une bonne série...on file retrouver la suite...
Lien : http://www.liresousletilleul..
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