A la suite d'un événement inexpliqué, 43 femmes qui n'étaient pas enceintes donnent naissance simultanément à des bébés dotés de pouvoirs extraordinaires. Sir Reginald Hargreeves, un excentrique multimillionaire, décide de rassembler en un seul lieu ces enfants. Mais il n'arrive qu'à adopter sept de ces bébés et les élève dans le but de sauver l'humanité. L'Umbrella Academy venait de naître. Au fil des années, les sept enfants de Reginald Hargreeves enchaînent les exploits, et les crises d'identité. Jalousie, violence, peur, disparitions et morts finissent par avoir raison de l'Umbrella Academy qui se dissout.
Bien des années plus tard, l'Academy se réunit pour l'enterrement de leur père adoptif et les sept enfants devront bien vite renfiler leur costume pour sauver le monde.
Côté synopsis, peu de surprises pour ceux qui, comme moi, ont découvert la série télé avant le comics. A ceci près, que les personnages sont dotés de caractères assez différents de la série. Ainsi, exit la petite peureuse Vanya, aka numéro 7, et bonjour la diabolique Vanya qui ne laisse rien se mettre en travers de son chemin.
L'histoire de ce tome 1 tourne donc autour d'une sombre histoire de fin du monde, nouvelle rapportée d'un voyage temporel de Numéro 5. Les héros n'ont d'autres choix que de s'unir face à une menace familière.
Alternant entre histoire présente et passée, le scénario va droit au but et ne s'attarde pas sur la disparition de certains membres de l'Umbrella Academy, ou sur les personnages secondaires comme Pogo, le singe savant, ou la maman du groupe. En revanche, on découvre beaucoup d'ennemis passés et on est plongé à plusieurs reprises dans différentes batailles de l'Umbrella Academy.
D'ailleurs l'édition française du comics est parfaite pour cette immersion dans le passé des sept héros. A la fin des aventures du tome 1, se trouve un petit supplément contenant des croquis préparatoires de tous les personnages, des aventures exclusives, des couvertures alternatives et des commentaires des créateurs de Umbrella Academy. Une mise d'informations qui permet de prolonger la magie de l'histoire et d'en apprendre plus sur les personnages et l'univers dans lequel ils évoluent.
Seul ombre au tableau, la rapidité de l'intrigue. Effectivement, le format comics ne permet pas de s'appesantir sur les moindres détails mais du coup, on a du mal à se sentir impliqué dans la vie des personnages. On a aussi du mal à se sentir concerné par la fin du monde, puisque celle-ci est balayée d'un revers de la main et résolue en une seule petite case, que je ne vous montrerais pas bien entendu. Je ne suis pas si sadique que ça 😉
Toujours est-il que si l'intrigue semble survolée, elle offre de multiples possibilités et elle devrait bien se développer dans le tome 2, notamment autour de l'histoire de numéro 5 et sa capacité à voyager dans le temps.
Mais ceci est contrebalancé par un univers visuel assez décalé des comics que j'ai l'habitude de lire. Ici le rétro se mêle au futurisme avec des traits tantôt survolés, et tantôt détaillés. Visuellement Umbrella Academy vaut le détour.
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