Germaine Tillion

Initié par les professeurs Alain Prochiantz, Administrateur du Collège de France, et Philippe Aghion, titulaire de la chaire Économie des Institutions, de l'Innovation et de la Croissance, en partenariat avec le ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ce projet a pour but de montrer aux élèves des lycées techniques et professionnels, tout particulièrement ceux issus des zones les plus défavorisées, ce qu'est l'enseignement par la recherche.

De la biologie de synthèse à l'édition du génome : la manipulation du vivant et des OGM, cours donné par Pierre Corvol au lycée Germaine Tillion du Bourget le 16 mai 2019.

Pierre Corvol est professeur du Collège de France et titulaire de la chaire Médecine expérimentale (1989-2012).

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#Histoire #GermaineTillion #CulturePrime

Ethnologue, résistante, humaniste, Germaine Tillion est arrêtée le 13 août 1942. Déportée à Ravensbrück, elle va appliquer ses connaissances en sciences sociales pour analyser et comprendre le système concentrationnaire. Intellectuelle courageuse et engagée, elle se battra toute sa vie pour comprendre l'incompréhensible.

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Jean Lacouture : Le témoignage est un combat : une biographie de Germaine Tillion

Depuis Lucerne en Suisse, Olivier BARROT présente une biographie de Germaine Tillion par Jean Lacouture, "Le témoignage est un combat". Photo de l'ethnologue Germaine TILLION en illustration. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel

Expositions Germaine Tillion à la Citadelle de Besançon

A l'occasion de son entrée au Panthéon, le Musée de la Résistance et de la Déportation et le Musée Comtois de la Citadelle de Besançon mettent en lumière le parcours de Germaine Tillion, figure incontournable de la Résistance française. Deux expositions présentées jusqu'au 20 septembre 2015 : "Les armes de l'esprit, 1939-1954" et "Ethnologue dans les Aurès, 1934-1940".
Vidéo réalisée par Diversions.

"Germaine Tillion" par Tzvetan Todorov. Panthéon, 2015, "4 vies en Résistance",exposition.

« Germaine Tillion. les grandes étapes de sa vie. La postérité » par Tzvetan Todorov, historien, essayiste, membre fondateur de l’Association Germaine Tillion. Tzvetan Todorov parle de celle qui fut une figure exemplaire du XXème siècle. Interview réalisée à l’occasion de l’exposition « Quatre vies en résistance », présentée au Panthéon à Paris, France, du 8 mai 2015 au 10 janvier 2016. Exposition en hommage aux quatre personnalités Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette entrés au Panthéon le 27 mai 2015.

Vidéo © La Casquette / Centre des monuments nationaux

"Germaine Tillion" par Christian Bromberger. Panthéon 2015, "4 Vies en Résistance", exposition
Germaine Tillion. La vocation ethnographique » par Christian Bromberger, professeur émérite à l’université d’Aix-Marseille, membre fondateur et président de l’Association Germaine Tillion. Christian Bromberger parle de celle qui fut une figure exemplaire du XXème siècle.
Interview réalisée à l’occasion de l’exposition « Quatre vies en résistance », présentée au Panthéon à Paris, France, du 8 mai 2015 au 10 janvier 2016. Exposition en hommage aux quatre personnalités de la Résistance Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, Jean Zay et Pierre Brossolette entrés au Panthéon le 27 mai 2015.

Vidéo © La Casquette / Centre des monuments nationaux

Une Opérette à Ravensbrück

spectacle de mémoire, à but pédagogique, fut créé dans le Jura en 2010.

Il est joué dans différents lieux insolites et est également proposé dans les collèges, lycées et universités (Spectateurs à partir de 14-15 ans).

Germaine Tillion a écrit son opérette dans le camp de Ravensbrück. C'est pour cette raison que la mise en scène, le décor et les lumières sont volontairement épurés. Que l'univers concentrationnaire soit juste suggéré le rend d'autant plus présent.

Au moment de l'armistice de 1940, Germaine Tillion entre en résistance. Dénoncée, elle est arrêtée en 1942, elle sera emprisonnée à Fresnes, puis déportée en octobre 1943 au camp de Ravensbrück. Sur un cahier soigneusement caché, elle écrit une opérette-revue. Elle y raconte les dures conditions de détention avec humour, sur des airs tirés du répertoire lyrique ou populaire.
Faire rire, rire de soi et transmettre l'information, trois actes de résistance en situation extrême, telle est la performance de Germaine Tillion.

Le texte est adapté pour un espace assez réduit, tel celui dont les détenues disposaient pour imaginer, répéter, chanter, dans les rares moments de calme, le dimanche après-midi, quand les SS désertaient le camp.

Ainsi la multitude des personnages sera figurée par des marionnettes crées par Hélène Saïd : branches, bâtons, chiffons, ficelles, boutons... ; les instruments qui accompagneront nos chants seront les percussions de l'instant : gamelles, couvercles, bois...