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Femmes dans la Résistance
Liste créée par Alzie le 28/05/2015
30 livres. Thèmes et genres : histoire , seconde guerre mondiale , femmes , résistance , réseaux

Parce que les listes sont aussi les lieux de mémoire de nos lectures, celle-ci, en rappelant la contribution des femmes à la Résistance, montre tout simplement en quelques livres que femmes et hommes font et subissent toujours la guerre ensemble.



1. 12 résistantes qui ont changé l'Histoire
Guy Perrier
4.00★ (17)

Ce sont 12 portraits de résistantes-douze femmes d'exception-que Guy Perrier, qui a fait partie des réseaux Navarre et Libération-Nord, a choisi de nous brosser ici, avec émotion et réalisme.
2. Les Femmes dans la résistance en France
Christine Levisse-Touzé
4.00★ (22)

Ni éligibles, ni électrices, les femmes françaises, à l'issue de la défaite de 1940, n'ont pourtant pas hésité, quelles que soient leurs conditions sociales ou culturelles, à refuser l'occupation, à contester la politique du gouvernement de Vichy, à s'engager dans la Résistance ou à rejoindre Londres et les Forces françaises libres. D'autres, plus tard, ont intégré les unités de l'armée d'Afrique qui out repris le combat après le débarquement anglo-américain du novembre 1942. D'autres encore, arrêtées, ont continué de résister dans les prisons, les camps d'internement comme dans les camps de concentration. Quelle que soit leur fonction dans la Résistance, elles ont encouru les mêmes dangers que les hommes. Cet ouvrage, fruit d'un colloque qui s'est déroulé à Berlin du 8 au 10 octobre 2001, a pour ambition de restituer ce que fut le combat des femmes allemandes et françaises en France pendant la Deuxième Guerre mondiale.
3. Les combattantes de l'ombre, histoire des femmes dans la Résistance
Margaret Weitz
3.70★ (29)

Infirmière dans le maquis, agent de liaison, boîte aux lettres, convoyeuse d'évadés ou d'enfants juifs, rédactrice ou distributrice de la presse clandestine ... les femmes ont joué les rôles les plus divers dans la Résistance. Discrètes mais efficaces, la plupart de ces héroïnes reprirent simplement une vie normale après la guerre, sans jamais se glorifier de leurs actions ni se prévaloir d'un courage qu'elles estimaient bonnement " normal ". Quoi de plus normal, en effet, que recueillir un enfant, aider une femme dont le mari est en prison ou accueillir un fuyard ? Et pourtant, en ces sombres temps, chacun de ces gestes signifiait l'emprisonnement, la torture, la déportation peut-être, et parfois, la mort. A la lecture des nombreuses interviews de survivantes, recueillies par Margaret Collins Weitz, on constate que ces combattantes de l'ombre, presque ignorées par l'histoire, s'engagèrent souvent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte pour la Libération. Replaçant ces témoignages parfois très émouvants dans un contexte socio-historique où la responsabilité des femmes " était peu reconnue, l'auteur, historienne, reconstitue la vie quotidienne de celles qui, de tous horizons et de tous partis, devinrent des s?urs en résistance. Par ce document, où se retrouvent des femmes inconnues et d'autres devenues célèbres (Danielle Mitterrand, Lucie Aubrac, Françoise de Boissieu, Geneviève de Gaulle ...), elle comble une lacune de l'Histoire de France au temps de l'Occupation, et rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté..  
4. Les femmes dans les années quarante - Juives et non-Juives, souffrances et résistance
Jacques Fijalkow
Ce livre étudie la question des femmes en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, en s'interrogeant d'abord sur leur place dans les régimes fascistes où elles étaient considérées comme citoyens de seconde zone.  Il s'intéresse ensuite aux femmes de la France de Vichy, catégorie jugée apolitique récupérée par l'idéologie collaborationniste, à moins que, dans les maisons de prostitution, elles soient dévolues au repos du guerrier. Mais il insiste surtout sur le sort des femmes internées comme opposantes, antifascistes ou juives, et sur les formes de résistance qu'elles ont déployées. Car l'histoire, jusqu'ici, a privilégié leur participation aux actions politiques et militaires ou leur engagement dans des missions de repérage, renseignement, transport de tracts ou d'armes...Or, à côté de ces activités, bien d'autres se sont engagées dans l'entraide et le sauvetage en faveur de femmes et d'enfants juifs qu'elles ont protégés, cachés et éduqués. Des protestantes de la Cimade aux militantes politiques, des catholiques isolées aux Juives de l'armée secrète, ce livre donne la parole à toutes celles qui, figures exemplaires ou héroïnes ordinaires, reconnues plus tard parmi les Justes, s'engagèrent dans le combat pour la dignité, le refus de l'asservissement.
5. Des femmes en résistance : 1939-1945
Marie Rameau
4.50★ (17)

Trente témoignages de femmes qui, pour des raisons politiques ou tout simplement parce qu'elles ne supportaient pas de voir leur pays occupé, ont choisi de résister. Trente photographies qui parlent aujourd'hui d'aventures humaines du temps jadis.
6. La traversée du mal
Germaine Tillion
3.67★ (59)

Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui a connu Germaine Tillion à Ravensbrück, termine sa présentation de La Traversée du mal par ces mots : " Voici donc près de soixante ans que tu nous apprends à regarder, à écouter, à essayer de comprendre... Toujours avec bienveillance, souvent avec compassion. Tes camarades ont croisé dans ton escalier tes amis berbères, des officiers de parachutistes et des combattants algériens du FLN, le général de Gaulle a été attentif à ce que tu lui communiquais. Quelle chance extraordinaire d'avoir "traversé le mal" à tes côtés, puisqu'en te voyant nous pouvions croire au bien, puisque nous pouvions encore espérer.
7. Une opérette à Ravensbrück. Le Verfügbar aux Enfers
Germaine Tillion
4.00★ (75)

Résister en écrivant, chanter à la barbe des geôliers nazis pour défendre sa dignité: dans Le camp de Ravensbrück, Germaine redonne vie à Lulu, Nénette, Marmotte et Titine, ses camarades de détention. Convoquant le souvenir des rengaines populaires, du bon vin qui réchauffe, des joyeuses tablées d'antan, elles luttent contre leur condition inhumaine avec la plus redoutable des armes: la joie de vivre.
8. Le Secret de l'espérance
Geneviève de Gaulle Anthonioz
3.80★ (28)

Comment espérer garantir l'accès de tous aux droits de tous si on ne demande pas en permanence ce qu'il advient du plus exclu ? La confiance de beaucoup de personnes en difficulté s'est altérée. Elles doutent de leur égale dignité d'êtres humains lorsqu'on les jette à la rue sans relogement, lorsqu'on leur prend leurs enfants sans leur avoir apporté le soutien suffisant pour les élever elles-mêmes, lorsque l'ouverture d'un droit se transforme en contrôle de la vie privée, lorsqu'on les enferme dans des emplois précaires qui ne leur permettent ni de vivre décemment, ni de faire des projets d'avenir. Nous avons besoin de regagner cette confiance. Pour cela, les plus démunis doivent être assurés que notre pays se remettra sans cesse en question tant que les droits fondamentaux ne seront pas effectifs pour tous." 
9. Résister toujours
Marie-José Chombart de Lauwe
4.60★ (34)

M.-J. Chombart, résistante, est arrêtée et déportée à Ravensbrück en 1942. A la fin de la guerre, elle reprend ses études de médecine. Par la suite, elle s'engage contre la torture pendant la guerre d'Algérie et rejoint la Ligue des droits de l'homme dans les années 1960. Elle offre également son soutien aux Mères de la place de Mai durant la dictature argentine.
10. Vivre
Anise Postel-Vinay
3.85★ (54)

« Je pensais qu'en vieillissant, l'ombre de ce que j'ai vécu pendant la guerre s'estomperait, que j'oublierais un peu. J'ai l'impression que c'est le contraire : soixante-dix ans après mon retour, ce passé est de plus en plus présent en moi. J'ai perdu mon sommeil d'enfant pendant la guerre et je ne l'ai jamais retrouvé. Je fais souvent le même cauchemar : la Gestapo me pourchasse. Mais je cours tellement vite que je me réveille. » Anise Postel-Vinay Ecrit avec la complicité de Laure Adler et Léa Veinstein, Vivre relate avec simplicité le quotidien de celle qui n'aime pas qu'on l'appelle « résistante ». Arrêtée le 15 août 1942, déportée à Ravensbrück aux côtés de Germaine Tillion et Geneviève Anthonioz de Gaulle, Anise Postel-Vinay nous offre le récit d?une humanité plus forte que la barbarie.
11. La résistance dans la Loire : Marguerite Soulas une femme d'exception
Julien Moulin
Ce livre est le témoignage d'une femme qui, à vingt ans, fait le choix de la résistance. Marguerite Soulas est préparatrice. en pharmacie. Agent de liaison, elle accepte de cacher à son domicile un poste émetteur, instrument indispensable pour communiquer clandestinement avec la France libre à Londres. Son histoire prend racine autour de la pharmacie de la Croix-de-Lorraine, rue Gambetta à Saint-Etienne, haut lieu de la Résistance stéphanoise. Le parcours de Marguerite Soulas, l'un des derniers témoins vivants de cette époque, nous donne l'occasion de pénétrer ces réseaux secrets et de dépeindre une galerie de portraits hauts en couleur. On retrouve d'abord deux hommes : le pharmacien Gustave Gimon, alias l'agent " 2 G ", membre de plusieurs réseaux, et celui sans qui rien dans cette aventure ne serait arrivé. Gimon se spécialise dans la recherche et la transmission de renseignements. Il entraîne Gabriel Debard, " le Setter ", fonctionnaire à la mairie de Saint-Etienne. Celui-ci infiltre la Gestapo et fait main basse sur un livret contenant les noms de collaborateurs et d'indicateurs français... Au fil du récit, il est question des maisons closes stéphanoises qui accueillent des Anglais parachutés en pleine nuit, des cachets de cyanure confectionnés par Marguerite, de la triste mort d'Elise Gervais, des bombardements de Saint-Etienne et de La Ricamarie, mais aussi de moments plus heureux à la Libération...
12. Résistantes
Corinna von List
4.40★ (12)

Elles étaient secrétaires, institutrices, assistantes sociales, journalistes, femmes au foyer... Elles s'appelaient Geneviève de Gaulle, Madeleine Barot, Louise Weiss, Hélène Viannay, Berty Albrecht, Mary Lindell ou Pat O'Leary. Dans leur immense majorité, elles ne prirent pas les armes mais devinrent opératrice radio, agent de liaison, distributrice de tracts clandestins ou organisatrice de réseau d'évasion. On les a longtemps négligées tant s'imposait l'image du résistant viril, les armes à la main. Pourtant toutes refusèrent Vichy malgré les risques de déportation, de torture et de mort. Toutes furent pleinement résistantes. Voici ces femmes de nouveau parmi nous avec leur témérité, leur détermination et leur générosité.
13. Les femmes et la Résistance
Laurence Thibault (II)
L'engagement, les réseaux, les fonctions indispensables à la Résistance, la Résistance sans armes, les actes et les actrices, les mouvements et les partis, la résistance armée, les prisons et les camps d'internement, la déportation : cet ouvrage a pour but de porter témoignage sur le rôle essentiel des femmes dans la Résistance en le mettant en lumière dans un esprit rigoureusement documentaire. De Danielle Casanova à Marie-Claude Vaillant-Couturier, de Berty Albrecht à Germaine Tillion, de Lucie Aubrac à Jacqueline Pardon, de Geneviève Anthonioz-de-Gaulle à de nombreuses inconnues, il éclaire un engagement féminin essentiel et varié qui a été trop souvent occulté, y compris dans l'historiographie de la Résistance. " Les Cahiers de la Résistance " rappelleront, que, quels que soient les déterminismes historiques, géographiques et en dépit des diktats qui furent ceux du temps de guerre, l'engagement individuel au service des plus hautes valeurs de la collectivité nationale, dans la diversité de ses composantes, a été d'une efficacité sans prix et reste une source d'inspiration à l'aube d'un siècle différent. "  Premier opus d'une collection naissante et atypique dans la production de la Documentation française, ce livre indispensable s'adresse tout autant aux historiens et aux chercheurs qu'à tous ceux qui souhaitent simplement en savoir davantage sur les engagées de la Résistance française. Un index des noms, des repères chronologiques et une bibliographie complètent cet ouvrage d'une grande intelligence.
14. Femmes dans la guerre 1939-1945
Claude Quétel
3.44★ (31)

Habituelles oubliées de l'Histoire, les femmes le sont plus encore lorsqu'il s'agit des guerres. Pourtant leur rôle fut primordial durant la Seconde Guerre mondiale. En effet, qu'auraient pu faire la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l'URSS sans l'apport de leurs citoyennes ? Et est-ce un hasard si les pays vaincus en 1945, l'Italie, l'Allemagne et le Japon, sont aussi ceux, qui, par idéologie, ont le moins mobilisé les femmes ? S'appuyant sur une iconographie très riche et souvent inédite, ce livre est la première grande synthèse sur l'histoire des femmes qui ont participé, vécu et combattu pendant ce conflit. Retraçant leur action, depuis le foyer domestique jusqu'au front, en passant par les usines, cet ouvrage, qui fait une large place au portrait de femmes inconnues ou célèbres, mères de famille, ouvrières, infirmières, résistantes..., entend leur rendre à la fois hommage et justice.
15. Femmes dans la guerre (1914-1945) : Survivre au féminin devant et durant deux conflits mondiaux
Carol Mann
3.62★ (18)

Voici une histoire critique de la diversité des destins, rôles et comportements des femmes durant les deux derniers grands conflits mondiaux en Europe et aux États- Unis. Celles-ci y ont endossé tous les rôles pour le meilleur et pour le pire: militaires, espionnes, agents, munitionettes, résistantes, gardiennes de camps, mères de famille, infirmières dans des villes assiégées, bombardées ou occupées, de Londres à Leningrad, en passant par Paris et Berlin. Dans le même temps, la mode, la cuisine et la vie quotidienne ont dû être réinventées sous la pression des restrictions, faisant surgir des passions de façon souvent inattendue. Jamais le rôle des femmes n'y a dupliqué celui des hommes. Car elles durent se battre simultanément sur deux fronts: en premier lieu, l'ennemi de la patrie, clairement identifié, mais aussi, à un niveau moindre, la machine de l'État qui exerça une surveillance accrue sur le corps féminin, en particulier dans l'Allemagne nazie. Les stratégies de refus, de négociation et de résistance qu'elles déployèrent à l'arrière des fronts ou dans les camps de la mort furent autant de tentatives pour affirmer une notion d'être civilisé à des époques caractérisées par une déshumanisation totale. Enfin, pour la première fois en France, ce livre évoque le combat spécifique des femmes pendant la Shoah. Pour réussir cette synthèse magistrale, Carol Mann s'est appuyée sur des documents inexplorés jusqu'ici: chroniques et journaux de femmes dans le Paris de la Première Guerre mondiale et du Ghetto de Varsovie ainsi que la presse féminine de tous les pays en guerre.
16. Hommes et femmes dans la France en Guerre, 1914-1945
Luc Capdevila
3.50★ (3)

Cet ouvrage, fruit d'une dizaine d'années d'échanges, de séminaires et de recherches entre cinq spécialistes de la guerre et du genre, renouvelle la lecture des deux conflits mondiaux en plaçant les relations entre hommes et femmes au centre de l'analyse. Pour ces générations, l'expérience de la guerre a été autant un moment de contrainte formidable (libertés suspendues, privations, tourments et deuils) qu'une période où la désorganisation sociale ouvrait des espaces de liberté, de transgression et de possibilité de vivre autrement. L'étude de la place de l'un et l'autre sexes au cours de ces deux guerres montre que la répartition ancienne des rôles a subi des transformations contradictoires, à la fois par une réaffirmation de la place des hommes au combat et des femmes à l'arrière, et par un déplacement de ces assignations : des hommes participant à l'effort de guerre en restant à leur poste de travail civil ; des femmes prenant parfois les armes dans des formations militaires. Féminité et virilité s'y trouvent redéfinies en un processus de transformation fondamental qui bouleverse les assignations traditionnelles des sexes (les hommes au combat et les femmes au foyer). Le livre décline les moyens mis en oeuvre pour mobiliser et contrôler hommes et femmes dans la préparation et le déroulement de la guerre. Il s'intéresse également au vécu de chacun et aux modifications d'identités qui s'opèrent alors. Les genres masculin et féminin sont ici a comprendre tant dans leur dimension politique que personnelle. Dans un premier temps, il s'agit de montrer comment les autorités ont mobilisés hommes et femmes pour la guerre. Législation, discours, propagande permettent de comprendre ce que la société en guerre attend des deux sexes. Cette mobilisation pour la guerre s?accompagne d'une intervention de l'État dans la sexualité des Françaises et Français : mariage et divorce, adultère et fidélité, prostitution, péril vénérien, avortement et abandon, mais aussi volonté de préserver la virilité et de la féminité dans un raidissement de l'ordre moral. Les mesures de contrôle des moeurs s'accompagnent d'un renforcement de la censure et de la répression des déviances. Dans une deuxième partie est examinée la réalité de l?expérience de guerre. Elle permet de comprendre jusqu'à quel point les individus des deux sexes tentent malgré tout de répondre à ces exigences et rapprocher hommes et femmes : infirmières et combattants, civils sous les bombes ou sur les routes de l'exode. A l'inverse, d'autres s'écartent manifestement des rôles que l'on exige d'elles : femmes combattantes, puis prisonnières de guerre ; ou d'eux : hommes refusant le combat (insoumis, pacifistes, déserteurs, embusqués, blessés psychiques de guerre). En prenant en compte les bouleversement provoqués par les deux conflits mondiaux il s'agit enfin de montrer que les sorties de guerre, malgré une volonté affirmée, ne s'achèvent pas par un retour simple à la situation antérieure. A chaque fois, la guerre a laissé son empreinte, celle d'un changement en profondeur dans les relations entre hommes et femmes. L'analyse de cette mutation contribue à comprendre l'évolution des relations entre les sexes telle que nous la percevons aujourd'hui.
17. Femmes dans la guerre, 1940-1945
Christiane Audibert-Boulloche
4.00★ (7)

La Résistance n'a pas été seulement le fait des hommes. Ce livre, constitué de plusieurs mémoires de résistantes, situe dans notre histoire la Résistance féminine à sa juste place. " Faire de la Résistance féminine un vaste service d'aide, depuis l'agent de liaison jusqu'à l'infirmière, c'est se tromper d'une guerre ", a écrit André Malraux. " Les Résistantes furent les joueuses d'un terrible jeu. Combattantes non parce qu'elles maniaient des armes (elles l'ont fait parfois), mais parce qu'elles étaient des volontaires d'une atroce agonie... ". L'expérience de ces femmes intrépides est si variée qu'elle semble couvrir toutes les situations que cette guerre terrible avait pu engendrer : les débuts de la guerre et de l'Occupation, la Résistance à Paris, mais aussi à Vichy (au nez et à la barbe de Pétain), les maquis, les prisons, les camps, la mort en mer, les combats du débarquement et de la libération de paris... Elles ont ainsi vécu toutes les facettes de la guerre parce qu'elles avaient fait un choix, parce qu'elles avaient la certitude " que vivre n'est pas vivre si l'on cède sur l'essentiel ".
18. Femmes en résistance, tome 1 : Amy Johnson
Régis Hautière
3.60★ (167)

Entièrement scénarisée par Régis Hautière et Francis Laboutique, avec le concours de l'historienne Emmanuelle Polack, cette tétralogie dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent s'attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d'exception au cours de la Seconde Guerre mondiale. Quatre d'entre elles, toutes mortes très jeunes (Amy Johnson, Sophie Scholl, Berty Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, journaliste, est un personnage fictif, qui permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes, qui au cours du conflit n'ont pas toutes été dans le même camp. Chacun des albums de cette grande saga en forme de biopic peut se lire séparément, l'ensemble formant néanmoins un ensemble narratif cohérent. Dessiné par Pierre Wachs, le premier tome de Femmes en résistance évoque l'itinéraire mouvementé de l'aviatrice britannique Amy Johnson, dont la passion et le talent pour l'aviation, alors totalement inhabituels pour une femme, ont constitué un formidable défi face aux préjugés de son époque.
19. Femmes en résistance, tome 2 : Sophie Scholl
Emmanuelle Polack
3.81★ (115)

1942, Munich. Sophie Scholl, jeune étudiante, dénonce le régime nazi au travers d'actions non violentes. Mais son combat au nom de la liberté et de l'honneur, elle devra le payer au prix fort.
20. Femmes en résistance, tome 3 : Berty Albrecht
Régis Hautière
3.86★ (94)

Berty Albrecht : l'une des grandes figures de la résistance. Scénarisée par Régis Hautière et Francis Laboutique, avec le concours de l historienne Emmanuelle Polack, cette tétralogie dont chacun des albums est mis en images par un dessinateur différent s'attache aux destins et parcours croisés de cinq femmes d'exception au cours de la Seconde Guerre mondiale.  Quatre d'entre elles, toutes mortes très jeunes (Amy Johnson, Sophie Scholl, Berty Albrecht et Mila Racine), ont réellement existé. Seule la cinquième, Anna Schaerer, journaliste, est un personnage fictif, qui permet de faire le lien entre ces différentes héroïnes, qui au cours du conflit n'ont pas toutes été dans le même camp.
21. Dictionnaire amoureux de la Résistance
Gilles Perrault
4.10★ (29)

Dans un texte très condensé, Gilles Perrault, avec l'honnêteté intellectuelle qui le caractérise, trace un portrait personnel et passionnant de la Résistance. Les résistants sont " ceux qui ont préféré les raisons de vivre à la vie ". Gilles Perrault nous raconte leur histoire, qu'il connaît bien, et nous explique comment ils ont contribué à la victoire par leurs actions de renseignement et de sabotage qui ont facilité le débarquement en Normandie et retardé l'arrivée des renforts allemands au moment crucial. Il nous montre le côté improvisé de ce mouvement à ses débuts, les premières actions menées malgré le peu de moyens et surtout le manque d'armes, l'absence de cloisonnement entre les réseaux, qui sera fatal à beaucoup. Il ne nous cache rien des conflits violents qui opposèrent souvent les résistants, de leur peur permanente d'être arrêtés, de parler sous la torture, voire même de devenir un traître. Il nous parle également de la haine des occupés pour l'ennemi, de l'enfant qu'il était à l'époque, redoutant sans cesse l'arrestation de ses parents qui travaillaient pour le SOE , de l'importance de la radio, du Général de Gaulle qui fut d'abord pour les Français une voix, de certaines manifestations pendant l'Occupation ou d'initiatives individuelles touchantes, comme la traversée de la Manche en canoë, de nuit, par cinq très jeunes garçons. Hormis les personnages incontournables (Jean Moulin, Lucie et Raymond Aubrac...), on rencontrera dans ce livre des personnes moins connues, notamment des femmes telles que Berty Albrecht, Simone Michel-Lévy, Véra Obolensky auxquelles l'auteur rend un bel hommage. Malgré la gravité du sujet, ce livre plein d'humanité n'est pas exempt d'humour. 
22. L'ABCdaire de la Résistance
Pierre Copernik
L'histoire de la Résistance est abordée sous deux aspects : la France libre et les Forces françaises libres nées du ralliement au général de Gaulle des premiers résistants partis de France, et la résistance intérieure autour de la figure de Jean Moulin. L'ABCdaire apprend quelle contribution réelle la Résistance en France et en Europe a apportée aux forces alliées et à la lutte contre le nazisme. ©Electre 2014
23. Ils partiront dans l'ivresse
Lucie Aubrac
4.08★ (931)

Ce livre est le " journal " d'une résistante. Neuf mois de la vie d'une mère de famille enceinte d'un second enfant, professeur d'histoire et de géographie qui, à ses heures perdues, fait évader quatorze personnes (dont son mari arrêté avec Jean Moulin par Klaus Barbie), passe les douanes avec des silencieux de revolvers, ravitaille les clandestins en faux papiers et les collabos en confiture au cyanure. Une femme qui n'a jamais perdu son sang froid ni son humour, sauf le jour de son accouchement à Londres. Le journal de Lucie Aubrac a été porté à l'écran par Claude Berri.
24. Berty Albrecht
Dominique Missika
2.85★ (26)

10 novembre 1945 : Paris est plongé dans l'obscurité. Cinémas, théâtres et restaurants sont fermés. Paris est vide - seuls trois longs cortèges funéraires de quinze cercueils filent vers les Invalides. Sur l'un d'entre eux, une plaque : " Berty Albrecht, résistante du mouvement Combat, 15 février 1893-31 mai 1943, Compagnon de la Libération, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes, médaille de la Résistance avec rosette ". Le lendemain, elle sera inhumée au Mont-Valérien. Dominique Missika est partie sur les traces de cette héroïne au destin tragique. Son enquête révèle une femme étonnante et complexe : issue de la bonne société protestante de Marseille, cette mère de famille deviendra surintendante d'usine et militante féminine avant de vivre une grande passion avec Henri Frenay, un saint-cyrien catholique de douze ans son cadet, qu'elle entraîne dans sa lutte contre le nazisme. Figure emblématique de la Résistance, elle meurt clans des circonstances longtemps mystérieuses, à l'origine d'une légende ici élucidée. En consultant documents de justice, archives privées et témoignages inédits, l'auteur retrace avec talent les raisons de son engagement, les circonstances de son arrestation par les Allemands et redonne toute sa place à cette femme exceptionnelle.
25. Germaine Tillion, une femme-mémoire : D'une Algérie à l'autre
Nancy Wood
1.00★ (6)

Ethnologue, résistante et déportée, médiatrice pendant la guerre d'Algérie, Germaine Tillion est devenue en France un symbole de résistance et de justice C'est à cette trajectoire que l'auteur s'intéresse, interprétant la vie de cette figure du XXe siècle en la situant dans son contexte historique et historiographique. Ainsi, Germaine Tillion, une femme-mémoire n'est pas une biographie conventionnelle. D'un point de vue chronologique, le livre ne couvre pas l'ensemble de la vie de Germaine Tillion ; il commence en décembre 1934, lors du départ de Germaine Tillion et Thérèse Rivière, deux jeunes ethnologues, dans la région des Aurès en Algérie et s'achève avec la fin de la guerre d'Algérie en 1962. On ne trouvera pas ici d'analyse familiale ou psychologique de l'histoire de Germaine Tillion. Il s'agit plutôt de montrer un parcours, une trajectoire d'engagement, avec ses méandres et ses contradictions, au sein d'un siècle tourmenté. Enfin, l'auteur s'attache à analyser la médiatisation contemporaine de Germaine Tillion, tentant de comprendre en quoi ce phénomène s'intègre dans un long travail de mémoire collective. 
26. Caché dans la maison des fous
Didier Daeninckx
3.48★ (261)

1943, asile de fous de Saint-Alban en Lozère. Deux psychiatres organisent la résistance à l?embrigadement des fous et à leur négation. L?un, Tosquelles, a fui l?Espagne franquiste ; l?autre, Bonnafé, communiste, est un ami des surréalistes. Ils cachent les résistants blessés de la région. Ils y accueillent une jeune fille juive résistante, Denise Glaser, en même temps que le poète Paul Éluard et sa compagne Nusch. Éluard y passe huit mois, avec cette double menace de l?enfermement des êtres et de l?enfermement du monde dans la barbarie, cette double résistance à la normalité et à la folie. Dans cet hôpital, où l?on favorise le surgissement de ce que l?on nommera plus tard l?art brut, le poète-résistant découvre, sous le regard fasciné de Denise, comment la parole des « fous » garantit la parole des poètes. Une plongée vertigineuse à laquelle nous convie Didier Daeninckx.
27. Regarde-toi qui meurs
Brigitte Friang
4.11★ (55)

Brigitte Friang est aujourd'hui un grand reporter de réputation internationale. La guerre, elle l'a connue de près dès 1943 lorsque, âgée de 19 ans, elle interrompt ses études de médecine pour entrer dans la Résistance. En 1944, son réseau est démantelé et elle est arrêtée par la Gestapo après avoir été grièvement blessée. Malgré ses souffrances et la torture, elle ne parle pas. Elle est alors déportée à Ravensbrück. Grâce à une force morale que n'entament ni la misère physique, ni les coups, ni, les menaces de mort, elle résiste à tout et d'abord aux tortionnaires nazis devant lesquels jamais elle ne consentira à s'humilier. C'est cette fierté intraitable, autant que l'espoir de la liberté prochaine, qui la soutiendra et l'aidera à galvaniser ses compagnes durant la marche à la mort qui jette les déportés sur les routes à l'approche des Alliés. C'est elle qu'André Malraux a mise en scène dans le chapitre de ses Antimémoires consacré à la déportation. Sa conduite valut à Brigitte Friang de devenir, à titre militaire, le plus jeune Chevalier de la Légion d'Honneur. Ce livre a obtenu le Prix des Maisons de la Presse en 1971.
28. Derrière les lignes ennemies : Une espionne juive dans l'Allemagne nazie
Marthe Cohn
4.14★ (76)

Qui est Marthe Hoffnung alias Fräulein Ulrich - cette femme de l'ombre, au service des Résistants français et luttant contre les forces nazies ? Marthe, la blonde, qui maîtrise l'allemand comme personne d'autre, est une espionne juive qui a infiltré les lignes ennemies. Elle parvient à saboter les opérations allemandes de l'intérieur et brave ainsi tous les dangers de la guerre - le froid, la faim, les guets-apens - et de l'espionnage - les manipulations, les dénonciations, les machinations, l'attente de l'action, l'angoisse du danger qui rôde - jusqu'à transmettre aux forces alliées les renseignements décisifs qui permettront de détruire l'ennemi. Rédigés à la manière d'un récit épique, ces mémoires témoignent du destin singulier d'une femme hors du commun qui mena une lutte acharnée contre le mal.
29. Depuis la Nuit et le Brouillard
Juana Doña
5.00★ (12)

Madrid, février 1939. La guerre d'Espagne touche à sa fin. Léonor va connaître l'exode, la torture, la condamnation à mort et les longues années de prison. Ecrit en 1967, publié après la mort du dictateur, ce roman décrit l'horreur quotidienne de l'univers carcéral franquiste.
30. Rose Valland, résistance au musée
Corinne Bouchoux
3.00★ (10)

Née dans un milieu modeste, Rose Valland (1898-1980) devient institutrice et étudiante aux Beaux-Arts de Lyon puis de Paris. Elle travaille, avec un statut précaire, au musée du Jeu de Paume à partir de 1932 et se retrouve seule, en 1940, lorsque les nazis occupent " son musée " pour y entreposer les oeuvres d'art spoliées ou pillées qui doivent enrichir la collection personnelle de Hitler. Les propriétaires de ces ?uvres volées sont pour la plupart juifs et beaucoup d'entre eux ne reviendront pas des camps. En communiquant à la Résistance les lieux de stockage des ?uvres, Rose Valland a permis qu'ils soient épargnés des bombardements lors des combats à la fin de la guerre. Elle participe aussi à l'évacuation du patrimoine artistique public vers des cachettes situées dans l'Ouest et le Sud-Ouest de la France. Après guerre, elle rejoint l'armée en Allemagne pour assister aux récupérations et, jusqu'en 1953, aide à la reconstruction des musées de ce pays. En 1962, elle publie Sur le front de l'art, des mémoires qui seront adaptés au cinéma dans le film hollywoodien Le Train (1965). Cet ouvrage retrace, à partir de documents d'archives, de photographies et de récits divers, l'itinéraire d'une résistante méconnue que seule une association honore avec dynamisme et courage à Saint-Etienne -de-Saint- Geoirs (Isère).
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