Greg Buchanan

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Calmann Levy de m'avoir adressé ce livre suite à la masse critique mauvais genres de mars.

C'est un récit sombre, dérangeant sans beaucoup de lumière ni d'espoir. Le roman débute par la découverte de 16 têtes de chevaux partiellement enterrées avec un oeil tourné vers le ciel. Le site de la découverte est un champ de la petite ville côtière d'Ilmarsh, ancienne station balnéaire à l'abandon qui est un lieu où se cachent misère et mystères. Qui pourrait être responsable de cet acte macabre ? c'est ce que doivent découvrir le DS Alec Nichols, aidé par une vétérinaire spécialisée en enquêtes médico-légales, le Dr Allen Cooper. Ce crime ne sera pas la seule horreur à laquelle le lecteur sera confronté dans la suite du roman, déconseillé aux âmes sensibles à la maltraitance des animaux. L'auteur maintient la tension, c'est lourd, angoissant, complexe, mais de révélations en fausses pistes et malgré des retours en arrière qui peuvent faire perdre le fil de la narration, on est happé par l'écriture de cette histoire très originale.

C'est un premier roman puissant, rythmé et on se questionne sur ce que nous proposera Greg Buchanan dans ses prochains livres...

16 est le premier roman de Greg Buchanan.

Il est assez particulier dans sa construction. Certains chapitres sont un bond dans le passé sans préambule et c'est un peu perturbant.

Sinon l'enquête est très intéressante sans que les personnages principaux ne le soient eux même ! Difficile de s'attacher à eux car une part de mystère reste, et se faire une idée d'eux n'est pas aisée sans tout connaître.

C'est pourtant un roman qui se lit très facilement, il est très bien écrit, des chapitres courts, très courts même pour certains, mettent du rythme mais tout le long une part de mystère subsiste.

Arrivée à la fin, je ne suis pas sûre d'avoir vraiment tout compris, heureusement l'épilogue aide un peu à comprendre.

Je trouve cette couverture magnifique !

Merci à Calmann Lévy pour leur confiance.

Située proche d'une ancienne station balnéaire, la ville abandonnée d'Ilmarsh est le théâtre d' un drame qui vient bouleverser autant la population que les policiers qui vont mener l'enquête. On retrouve les cadavres de seize chevaux découpés et partiellement enterrés. Alec Nichols de la police locale aidé de Cooper Allen une légiste vétérinaire vont enquêter ensemble. Alors que certaines personnes commencent à tomber malades, un agent pathogène est découvert dans le sol qui pourrait en être la cause. Une quarantaine s'impose dans la petite ville qui commence à sombrer dans la panique. Entre crimes et disparitions, la tension est à son comble alors que tout le monde devient un suspect potentiel. J'étais intéressée par cette intrigue sur la maltraitance des animaux et sur la personnalité de l'enquêteur Alec Nichols qui élève seul son fils et semble traumatisé par la perte de sa femme.

Un roman qui avance lentement sans que rien ne soit clairement révélé les personnages se positionnent peu à peu et même la ville d'Ilmarsh terne et délaissée ajoute à la morosité ambiante. Un début d'intrigue prometteur mais qui n'a pas finalement pas tenu sa promesse. J'ai trouvé le récit décousu et cela a rendu ma lecture difficile à suivre, proche de l'abandon plusieurs fois. Je n'ai pas réussi à m'attacher suffisamment aux personnages pour me soucier de ce qui leur arrivait et le style fragmenté d'écriture n'a pas aidé. Bien que je sois consciente de ne pas être en face d'un polar conventionnel, je n'ai pas réussi a entrer dans le jeu que l'auteur nous propose. Le final avec sa révélation ne m'a pas convaincue faute d'avoir pu nouer un minimum de liens avec le coupable, je n'ai pas encore compris sa réelle motivation. Je reste persuadée aux vues des nombreuses critiques positives, que ce polar qui sort des sentiers battus saura se faire une place dans le cœur des lecteurs. Bonne lecture.
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Cette intrigue est déroutante sur de nombreux aspects, dès le prologue l’auteur plante les événements à Ilmarsh, petite ville déjà marquée et appauvrie par une précédente épidémie de fièvre aphteuse, qui doit faire face à de nouveaux événements ; seize chevaux sont retrouvés morts, tous enterrés un œil tourné vers le soleil.



« Un premier polar envoûtant » selon The Guardian

Tout à fait ! Mais alors il va falloir un petit peu de temps pour s’en apercevoir.



16 fait partie de ces romans qui vous aspirent et vous surprennent. Je ne vais pas trop entrer dans les détails de la construction et de l’intrigue, je risque de mal le faire. Il faut savoir que l’auteur joue sur plusieurs temporalités avec des flash-backs, que ce n’est pas un polar sous sa forme des plus classiques, l’enquête menée par l’inspecteur Nichols et la vétérinaire Cooper Allen, avec quelques passages difficiles à lire, est quand même assez vite expédiée vers la moitié du roman pour laisser place à quelque chose de beaucoup plus immersif.





Les personnages, même les secondaires sont importants, on le comprend très vite l’auteur les met vraiment en avant dans une centaine de chapitres, plus on avance dans l’intrigue plus on a l’impression qu’une grande toile se met en place sans jamais trop comprendre ce qui se passe. Et c’est ça qui est surprenant, il ne se passe pas grand chose, l’auteur ne multiplie pas les rebondissements, il y a une fluidité de l’intrigue qui se mélange à l’atmosphère insaisissable de Illmarsh, et avec moi tout a parfaitement fonctionné.



16 est bien plus proche d’un roman noir que d’un polar, il ne dévoile pas immédiatement ses atouts, c’est en refermant le livre que l’on comprend son imprégnation. C’est ce que j’ai vraiment beaucoup aimé, ses détails, son écriture immersive, qui nous plonge dans une atmosphère très noire aux chemins sinueux ce qui risque de décourager quelques lecteurs venus chercher une simple enquête policière.



Pour ma part j’ai fermé le livre avec beaucoup de regrets, tant j’ai été imprégnée et si j’avais eu d’autres romans de Greg Buchanan, j’y serais immédiatement retournée.

Ce polar est on ne peut plus perturbant, d’où le fait que je cherche encore quels mots utiliser pour vous en faire mon retour. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la plume. Elle est extrêmement bien travaillée, recherchée. Elle saute aux yeux des les premiers chapitres parce qu’elle change réellement de ce que j’ai l’habitude de lire. La construction du récit est parfois perturbante, quelques bonds dans le passé viennent entrecouper le présent sans qu’on s’y attende mais toujours avec compréhension. L’ambiance est pesante dans cette petite ville de Ilmarsh, les habitants sont assez énigmatiques, au même titre que nos personnages principaux dont on sait finalement, que très peu de choses. Imaginez un peu, vous vous promenez au petit matin avec votre chien dans l’un de vos champs et d’un coup… Vous voyez 16 têtes de cheveux qui dépassent de la terre. Perturbant non ? Quel est le message que le tueur souhaite envoyé ?



Pour être tout à fait honnête, je me suis régulièrement demandé où tout ça allait me mener. Je n’arrivais pas à relier les fils entre eux, je ne comprenais pas les liens qu’il pouvait y avoir entre les différentes découvertes, révélations et les différents personnages. . C’est peut-être pour cette raison que j’ai avalé les presque 500 pages en moins de 72 heures malgré mes journée de travail bien remplies. Impossible à lâcher, ce polar m’a vraiment intrigué du début à la fin.



Habituellement, j’ai besoin (je pense que maintenant vous le savez) de m’attacher aux personnages, si ce n’est pas à tous, au moins à un. Dans 16, rien n’y a fait, aucune attache n’est apparue et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître (en tout cas pour moi), ça ne m’a nullement dérangé. J’ai eu l’impression que Cooper et Alec étaient aussi inaccessibles que cette enquête sombre et profonde. Ils font partis de cette ambiance pesante, cette intrigue dérangeante. Tout allait très bien ensemble : les décors, les protagonistes, les dialogues sans réelle interaction bref… Un mélange qui, sur le papier ne donne pas envie et qui pourtant offre au lecteur un moment littéraire hors du commun. Greg Buchanan nous livre un premier polar digne des plus grands, il maitrise les codes du genre avec brio mais n’hésite pas à s’en affranchir de temps en temps pour semer la pagaille dans le cerveau de son lectorat. Il instaure un suspense haletant, angoissant. Si je devais trouver une catégorie où ranger cet OLNI (objet littéraire non identifié), je dirai qu’il est avant tout un roman noir atmosphérique où chaque détail à sa place, où chaque phrase dite ou non-dite a son importance. Il sait parfaitement capter notre attention dès le 1er chapitre pour ne la lâcher qu’à la toute dernière ligne. Et encore… J’y pense encore !



Progressivement, l’auteur nous glisse quelques indices que j’ai été incapable de déceler pendant ma lecture mais qui m’ont ensuite sauter aux yeux lorsque j’ai découvert la vérité. Cette vérité d’ailleurs, elle est dévoilé d’une façon bien étrange, tout se passe vite, tout y est décrit comme si on avançait dans le noir et qu’on ne comprenait pas vraiment où nous sommes. Vous voyez, je vous disais au départ que je cherchais mes mots pour vous parler de ce polar.



Quand je dis que l’impression d’avancer dans le noir vous accompagne, j’entends par là le fait qu’il y a, à ce moment précis du livre, une réelle immersion dans l’enquête. Comme si, à la place du personnage, c’est nous qui sommes en train de tout découvrir. Cette capacité à nous transporter de la sorte, je ne l’ai que trop rarement vécu dans mes lectures précédentes. J’ai adoré sentir mes mains devenir moites, mon souffle devenir court, tentant comme je le pouvais de comprendre ce qui était en train de se passer. C’était brillant, audacieux et vraiment efficace.

pour conclure



Si je dois vous donner un seul et unique conseil pour découvrir la plume de Greg Buchanan, c’est de vous lancer sans vous arrêter. N’imaginez pas vous plonger dans ce livre quelques minutes par jour et ainsi le faire durer encore et encore. Foncez tête baissée et engloutissez le maximum de pages possible. L’immersion dans le décor, l’ambiance, l’intrigue en générale, nécessitent de vous y abandonner sans vous interrompre. Vous apprécierez d’autant plus votre rencontre avec l’auteur. Pour ma part, ça c’est fait naturellement et je ne peux pas imaginer que ce soit autrement. Ce n’est pas un polar de chevet qu’on ne prend qu’un tout petit moment avant de s’endormir. C’est un polar puissant, qui mérite qu’on lui consacre le temps indispensable pour l’apprécier à sa juste valeur.



Alors si vous aimez les romans noirs, les environnements mystérieux, les intrigues complexes et que vous avez quelques heures devant vous, je ne peux que vous conseiller d’ouvrir 16 et de partir visiter Ilmarsh, vous en reviendrez changé.



Dans une ville trop tranquille, des crimes comme on n’en a jamais connu…
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L'histoire de ce roman se déroule dans un petit village balnéaire du Royaume-Uni. 16 fait écho aux nombres de têtes de chevaux retrouvées enterrées dans une ferme, les queues des pauvres bêtes gisant à proximité. Qui a bien pu commettre pareille atrocité ? Pour résoudre cette affaire, l'inspecteur Alec Nichols sera accompagnée de la vétérinaire Cooper Allen. Le début de ce roman noir m'a beaucoup plu : une scène sanglante et dérangeante, une thématique très intéressante et une ambiance inquiétante. J'étais impatiente de progresser dans l'intrigue afin de relever les indices et de découvrir le ou la coupable. A ma grande surprise, 16 est un rendez-vous manqué pour ma part. Ce titre est probablement trop original pour moi. J'ai trouvé que ma lecture n'était pas limpide et j'ai été chagrinée par de nombreux dialogues où les personnages ne terminent pas leurs phrases ou changent constamment de sujet. Cela gâche la fluidité de l'intrigue. De même, il y a de nombreux retours en arrière sans que ceux-ci soient indiqués par un marqueur temporel. Globalement, je suis passée à côté car le manque de clarté et les nombreux sous-entendus ont réussi à me perdre. Pour conclure, je suis hélas passée à côté de cette histoire. Cependant, je serais plutôt curieuse de la voir adaptée sur le grand écran ! Je remercie les éditions Calmann Lévy et Babelio pour cet envoi lors de leur opération Masse Critique.

Mornes plaines



L'ambiance, l'atmosphère, c'est sûr ces concepts ambitieux mais hasardeux que certains auteurs décident de bâtir leurs œuvres. L'intrigue en elle-même passe au second plan au profit d'un aura mystérieux, promesse d'une évasion sur des terres inconnues. Encore faut-il que la promesse soit tenue.



L'intrigue prometteuse de 16 nous convie dans la ville d'Ilmarsh en Écosse et nous promet de révéler tous les sales petits secrets de la petite ville. Pourtant en refermant l'ouvrage je serais bien incapable de citer un habitant de la bourgade ou une spécificité de celle-ci. L'auteur échoue à créer une véritable atmosphère autour du décor de son intrigue. Cela manque de contexte, d'interactions quotidiennes, de vie en somme.



L'auteur a préféré se concentrer sur les portraits de ces deux enquêteurs, autant le personnage d'Alec s'en sort plutôt bien, malgré un côté passif et naïf assez irritant, autant celui de Cooper, la vétérinaire, est complètement raté. L'auteur a essayé de faire quelque chose avec elle, il souligne un trait de caractère assez original mais qui m'a complètement sortie de l'histoire. Je ne croyais plus en ce que je lisais. Difficile alors de développer de l'empathie pour ce duo qui gémit plus qu'il n'enquête. 



Le gros point noir pour moi vient surtout de la narration. Trop occupé à répandre désespérément les brumes d'Ilmarsh l'auteur oublie de nous intéresser à son intrigue. Ainsi les développements de l'enquête nous sont-ils transmis de manière formelle, comme si l'on lisait un rapport dénué d'emphase mais aussi de toute tension, de tout suspens, alourdie par des flash-back inutiles et une stagnation du récit. La résolution se révèle décevante et retombe dans les travers des pires polars, à l'image d'une intrigue qui jamais ne décolle.



Un premier roman au résumé original qui se veut audacieux dans son traitement de l'intrigue et des personnages mais qui se révèle terne dans son atmosphère, inconsistant dans ses personnages et frustrant dans son intrigue. Dommage.
Lien : https://culturevsnews.com/

Agréablement surpris par ce primo roman. Malgré des notes et retour très mitigé, j'ai passé un très bon moment.



Il est vrai que l'histoire peut être un peu brouillon, surtout vers son 3/4, mais y'a une sorte d'addiction qui s'est vraiment emparé de moi. Du coup j'étais vraiment curieux de voir le fin mot de l'histoire.



L'auteur a bien travaillé pour ma part son ambiance assez lugubre par moment. En même temps l'histoire n'est pas joyeuse non plus. Ont parle de 16 cadavres de chevaux. D'ailleur je vous met en garde, des détails sur cette scène de crime peut vous retourner l'estomac. Donc à ne pas mettre entre toutes les mains.



Si vous avez les nerfs pour survivre à cette séquence choc, tentez l'aventure. Il peut divisé certe, mais il peut être aussi un bon moment de lecture comme j'ai eu la chance d'avoir.



En tout ça, c'est un auteur que je note et qui lira certainement son prochain roman.

J'ai bien aimé de style l'écriture qui se partage entre les personnages, le lieu et l'histoire. L'intrigue originale avait sans doute un gros potentiel. Mais finalement j'ai trouvé l'ensemble beaucoup trop confus. Un gros débroussaillage est nécessaire afin de peut-être arriver à percevoir où l'auteur veut nous amener.

Aux alentours d’Ilmarsh, on va découvrir un véritable massacre… en effet, 16 têtes et queues de chevaux vont être découverts. Pourquoi quelqu’un aurait-il mutilé ainsi ces animaux?

L’enquête va être menée par l’inspecteur Alec Nichols et Cooper Allen, vétérinaire.

Dans cette atmosphère mortifère et mystérieuse, la tension monte et les cadavres s’amoncellent…



C’est un roman assez particulier dans son fond comme dans sa forme.

Bien sûr on note une jolie plume, très cinématographique… par contre j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. L’auteur a construit son récit de manière séquencée et assez décousue et je pense que cela demandait peut-être une attention que je n’avais pas sur le moment…

Est-ce que je suis passée à côté? Est-ce que c’était trop descriptif pour moi?



merci à #netgalleyfrance pour cette decouverte

En lisant ce roman, j'avais un peu l'impression de me trouver dans un cauchemar de David Lynch ; ça pose l'ambiance.

Dans un village britannique sont retrouvées, à moitié enterrées dans un champs, les têtes et les queues de 16 chevaux. La police locale enquête, accompagnée d'une vétérinaire spécialisée dans ce genre d'affaires avec des animaux : l'inspecteur Alec Nichols est donc en binôme avec Cooper Allen, et cette dernière voit bien que son nouvel acolyte ne va pas bien. Tout semble bizarre dans cette affaire et c'est très bien retranscrit par des dialogues décousus, une narration comme dans un rêve, hachée, nébuleuse, qui fait qu'on ne sait pas forcément de suite où on se trouve, ni quand. On se retrouve aussi paumés que les personnages, surtout quand l'affaire s'aggrave avec la mort de plusieurs personnes.



J'ai été un peu perdue dans cette lecture, j'avais l'impression de lire un roman dans une autre langue, que certains morceaux de phrases et de sens m'échappaient. J'ai dû ressentir la même chose que les personnages et en ce sens c'est très immersif. Mais c'était aussi très déstabilisant... Je pense que cette histoire passera mieux à l'écran qu'à l'écrit.

Au beau milieu d'une campagne déserte et marécageuse, on découvre seize têtes de chevaux enterrées. Un inspecteur local et une vétérinaire vont s'efforcer de découvrir qui est l'auteur de ce crime odieux, et surtout quelle est sa signification...

Ce n'est que le début d'une affaire très étrange, et le décor l'est tout autant. J'ai eu du mal à imaginer ce qu'était Illmarsh d'après les descriptions de l'auteur : une ancienne station balnéaire qui a connu son heure de gloire ? une ville trop tranquille proche des champs ? Ce n'est vraiment pas un polar classique, ne serait-ce que par sa construction, mais surtout par son ambiance psychologique très noire : on entre dans la tête des personnages, et ce qu'on y trouve est aussi complexe que sombre.

J'ai trouvé vraiment intéressant d'avoir parmi le duo d'enquêteurs une vétérinaire spécialisée en médecine légale, d'ailleurs le roman sera à éviter pour les cœurs sensibles puisqu'au-delà d'une histoire mêlant disparition, empoisonnement ou chantage, il y sera aussi beaucoup question de souffrance animale. Il n'est pas non plus destiné aux amateurs de résolution d'énigmes carrées et claires qui en seront pour leurs frais, mais plutôt aux curieux qui accepteront de se laisser dérouter.

Je suis un peu triste d'attribuer cette note..

J'ai pourtant essayé

Mais je ne suis pas du tout arrivé à rentrer dans le roman.



C'est bien écrit, l'intrigue est bien imaginée, les personnages intéressants.

Les longues descriptions m'ont peut-être un peu découragé.

Mais c'est la construction qui m'a vraiment dérouté. Je n'ai pas bien compris tous ces dialogues inachevés plein de sous-entendus que je n'ai pas saisis. Les allers-retours dans le temps m'ont aussi perdu.



Et je me suis retrouvé à la page 250 en ayant du mal à reconnaitre qui était qui dans cette histoire.



Peut-être aurais-je du m'y plonger vraiment et le lire en quelques jours.

La lecture de quelques pages chaque soir pour un tel roman n'est en tout cas pas une bonne idée...

Illmarsh - Ecosse - 16 têtes et queues de chevaux sont retrouvées enterrées dans un champ, laissant apercevoir juste un oeil.

Quelles sont les motivations du tueur et pourquoi ce chiffre?

C'est ce que vont devoir découvrir l'inspecteur Alec Nichols et la vétérinaire Cooper Allen.



En toute franchise, je ne sais que penser de ce roman.

L'auteur nous entraîne dans un village à l'atmosphère pesante, à la limite glauque et aux habitants énigmatiques. Le contexte s'annonçait prometteur et les protagonistes originaux puisque une vétérinaire participe à l'enquête. Et pourtant.....

J'ai trouvé le récit perturbant à plus d'un titre.

Pourtant habituée aux thrillers même sanglants, j'ai été déstabilisée, les victimes étant des animaux., surtout que certains détails ne nous sont pas épargnés.

Même si l'intrigue est bien ficelée et le suspens présent, j'ai eu des difficultés à entrer dans l'histoire et me suis parfois sentie perdue, la construction étant assez décousue.

Peut-être suis-je complètement passée à côté, je vous invite donc à vous forger votre propre opinion.

16 est un polar surprenant et déroutant. Un polar qui me restera en mémoire quelques temps.



Tout commence le jour où, dans la petite ville d'Illmarsh, sont retrouvés 16 têtes et 16 queues de chevaux. L'enquête débute, c'est l'inspecteur Nichols et la vétérinaire spécialisée en médecine légale, Cooper Allen, qui en sont chargés. Mais cette enquête devient de plus en plus sombre et difficile à mener au fur et à mesure que les jours avancent. Meurtres, incendie,... Et si le pire restait à venir ?



Difficile de trouver les bon mots pour vous parler de ce roman. Quand je dis qu'il est déroutant, c'est qu'il diffère des polars que je lis habituellement. Ici, c'est surtout l'ambiance mystérieuse, oppressante qui domine le reste.



Ce qui est aussi déroutant, c'est qu'au fil des pages je n'arrivais pas à déterminer si cela me plaisait ou non. Ce n'est qu'une fois le livre terminé que j'ai pu dire que j'avais apprécié cette lecture.



Les chapitres sont très courts, ce que j'aime beaucoup. Les pages ont défilé à toute vitesse, je voulais connaître le dénouement de cette histoire. J'ai trouvé la psychologie des personnages bien travaillés. Ils ont tous une part d'ombre qui se révèle au fur et à mesure. On les suit tour à tour au fil des chapitres, ce qui permet de les cerner davantage.



Durant plus de la moitié du livre, j'ai tenté de comprendre qui était à l'origine de cette atrocité, en vain. Dès que je soupçonnais un des personnages, il était ensuite disculpé. Puis quelques indices m'ont mené sur une piste qui s'est révélée vraie. Mais j'étais loin d'avoir compris tous les tenants et aboutissants.



Si vous avez envie d'un roman noir et que vous souhaitez vous laisser surprendre, soyez curieux et laissez vous tenter par 16.

L'idée de départ est bonne. L'auteur réussi, malgré une intrigue brouillonne et dispersée, à maintenir intéressée. Les personnages sont intrigants, l'atmosphère est lugubre. Je voulais connaître le dénouement et finalement... Pas top ! Pour un premier roman, il y a de bonnes choses mais il manque peut être un peu de simplicité, de construction et de maturité. Je me note cet auteur pour le futur.
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Une sorte d’ovni un peu dur pour le moral… mais très certainement un écrivain de grand talent.
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Dans ce polar, l'atmosphère est très oppressante. Nous sommes dans la petite ville d'Illmarsh, où sont retrouvés 16 têtes et 16 queues de chevaux. L'inspecteur Nichols et la vétérinaire spécialisée en médecine légale, Cooper Allen, sont chargés de l'enquête. Mais très vite, des meurtres et un incendie ont lieu. Les descriptions sont une réussite mais j'ai peu adhéré aux personnages principaux qui m'ont mises plutôt mal à l'aise. Ils ont des casseroles certes et une psychologie borderline mais c'est surtout qu'ils ont leur propre logique dans leur enquête et qu'ils sont parfois difficiles à suivre. Chaque protagoniste devient suspect, les fausses pistes sont nombreuses et le livre se lit d'une traite avec des chapitres courts et parfois anxyogènes. Bref, un roman policier qui coche toutes les cases mais qui m'a parfois un peu perdue jusqu'à la résolution finale, bien menée avec une explicitation de tous les tenants et aboutissants. #16 #NetGalleyFrance

Un flop pour moi !! Bon thème mais très mal exploité, pas du tout d'attache pour les personnages et j'ai trouver l'histoire assez fouillis. Heureusement chapitres très court, mais pas assez de profondeurs par rapport à l'histoire dans sa globalité. Et pas trop compris le pourquoi du comment même avec les explication à la fin.



En gros je ne pense pas retourner vers cet auteur malheureusement même si je sais que ce n'est que son premier roman, j'aurais trop peur d'être aussi déçu que pour celui là.

Alec Nichols est appelé sur une scène de crime atroce : « seize têtes de chevaux à demi enterrées, toutes avec un unique bout de peau exposé aux regards et un œil face au soleil ». Elles ont été découvertes sur les terres d’un fermier, qui n’a jamais possédé d’équidés. Pour aider l’inspecteur à mener ses investigations, Cooper Allen, une vétérinaire, est envoyée un renfort. Un an après, cette dernière aura du mal à exprimer à la thérapeute (qu’on l’a forcée à consulter), ce qu’elle a ressenti pendant cette enquête, dans les paysages désertés d’Ilmarsh.





Cette affaire est nébuleuse, les habitants énigmatiques et d’autres morts succèdent à celles des animaux. Des allers-retours dans le passé semblent montrer que le mal qui s’étend dans cette bourgade d’Ecosse, a des racines anciennes. Mais même le passé garde ses mystères. L’atmosphère est noire, elle est seulement éclairée par la couleur orangée des incendies. Elle est si oppressante, que ses tentacules semblent prendre les forces des habitants. Ils semblent subir les faits, sans réagir. Ce phénomène s’étend à Alec. En effet, alors que son entourage devient la cible du criminel, il paraît jeter peu de forces dans la bataille. Il semble enlisé dans le climat voilé qui entoure la ville, comme s’il n’avait plus de ressorts.





Il m’est difficile d’avoir un avis sur ce suspense. J’ai aimé son ambiance intrigante, chaque élément nouveau renforçait cette sensation de mystère, je ne savais pas ce que je devais chercher, je ne comprenais pas les intentions du criminel et je formulais aucune supposition au sujet de son identité. L’auteur tire les fils, sans dévoiler ce qui les relie et les nœuds se serrent et se desserrent, en fonction de ce qu’il décide de nous révéler. J’ai beaucoup apprécié la narration et ce sentiment de me perdre dans son histoire. Cependant, je regrette de garder ce sentiment, à la fin de ma lecture. J’ai l’impression de ne pas avoir reçu toutes les réponses, d’avoir été tellement envoûtée par le récit que je n’ai pas perçu la véritable intrigue. Après la dernière page, je m’aperçois que je n’ai pas compris les intentions criminelles. J’éprouve un tiraillement étrange : celui d’avoir pris du plaisir à lire, opposé à cette frustration de ne pas avoir compris la fin.




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