Citations de Grégoire Hervier (33)
"J'ai passé le week-end devant mon système home cinéma + télé 2.0. J'ai plus de mille deux cents chaînes à ma disposition. Un grand nombres dédiées à une thématique précise : reptiles dangereux, requins, sports extrêmes, tuning, etc [...]. Je peux regarder la chaîne la plus visionnée dans le monde, mon pays, ma région, ma ville, mon quartier ou mon immeuble. [...] Je peux souscrire par simple SMS à un bouquet de deux cents chaînes supplémentaires. Je peux éventuellement éteindre la télévision."
*See you nara " c'est la formule de politesse à la mode pour se dire au revoir â Zen City .
"Mais il est parfois difficile de dire laquelle, de la fiction ou de la réalité, se nourrit de l'autre."
"Mais je pense que c'était trop nouveau à l'époque. Les gens sont stupides ! Ils craignent la nouveauté. Evidemment, ils finissent toujours pas l'accepter."
"J'ai compris que, un peu dans tout, et dans les domaines artistiques en particulier, il fallait exprimer sa créativité, pas seulement faire ce que l'on attend de vous. In fine c'est le public qui décide, pas les producteurs."
"[...] cette guitare m'emmenait sur des chemins étranges et inconnus. Aucune autre ne parvenait aussi bien à me faire exprimer mes sentiments profonds. Le son pouvait être rauque et profond, léger et dynamique ou chaud et velouté, selon les réglages que je choisissais et la façon dont je l'attaquais. Elle répondait à tout, elle comprenait tout, comme si elle était directement branchée sur la tonalité de mes émotions. Et ça, ça valait plus que tout l'or du monde..."
"Avec la date du premier message et l'information de ce concert au Viper, je retrouvai facilement l'identité de Pelvis. Il se produisait sous le nom de Bruce Pelvis Presley et son groupe s'intitulait sobrement, The Bruce Pelvis Presley Band. Ils avaient un petit site officielle avec quelques photos. Bruce Pelvis avait vraiment une tête inquiétante. Une sorte de clone jeune mais fatigué du King, avec des pommettes saillantes, sans doute le résultat d'une chirurgie esthétique à moitié réussie."
_"[...] C'est pour ça que je veux me battre, je crois. Pour l'insouciance.
_C'est un beau combat."
"Mais dans cette société de consommation de plus en plus gourmande, la fiction avait un goût trop fade. Il fallait du vrai, du brûlant, du sordide bien croustillant. La télé-réalité...Un néologisme bien pompeux pour décrire une activité ancestrale : la consommation de l'homme par l'homme."
"Le pire était encore de ne rien savoir, alors que la réponse était devant lui [...]."
- Oh le pauvre, ai-je fait. Il s’est fait bobo ?
- C’est rien, fit Bruce.
- C’est Bruce, soupira Shelby. Il a pas capté que quand on replie une poussette, on enlève d’abord le bébé.
L'obsolescence programmée... Réduire la durée de vie d'un objet pour en faciliter le renouvellement: une petite pièce fragile dans un appareil complexe, un élément vital au nombre de cycles savamment calculé et au coût de réparation dissuasif, des consommables ou accessoires dérivés qui ne sont plus fabriqués (sacs d'aspirateurs, cartouches d'imprimantes, batteries de téléphone), ou encore des dates limites de péremption abusives sur certains produits ou médicaments. Sans parler des incompatibilités de matériels ou de logiciels dans le domaine informatique.
Comme disait Lao-Tseu: "Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres."
- Composiez-vous la musique qui vous plaisait ou celle que vous pensiez qui plairait ?
Sur Channel 6, Jennifer O'Brien s’apprêtait à prendre l'antenne.
La maquilleuse effectuait ses dernières retouches tandis que la coiffeuse l'aspergeait d'une laque fixante qui dégageait une douce senteur d'isobutane, propane, triacétine, glycérine, niacinamide, amodicéthicone, trideceth-12, copolymères d'acrylate, alcool dénaturé, extraits de violettes et autres.
Ah la liberté ! C'était une bien belle idée... Hélas, cela fait bien longtemps qu'elle ne fait plus recette. Il n'y a pratiquement plus de demande. Sécurité, consommation, communication, d'accord! Liberté... Mais les modes évoluent, ça reviendra peut-être, qui sait?
Je me présente : Dominique Dubois. Mon nom ne vous évoque certainement pas grand chose et pour cause, je suis un type tout à fait commun, menant une vie tout ce qu'il y a d'ordinaire. Le genre d'individu qui ressemble un peu à tout le monde et qu'on ne remarque jamais.
Né dans une ville de taille moyenne, dans un milieu aux moyens disons... moyens, j'ai fait des études assez moyennes avant de trouver un poste de statisticien. Mon travail consiste à calculer des moyennes, des médianes, des écarts types.
La guitare n'avait jamais dépassé le stade de projet, mais tout le monde disait que, si elle avait été fabriquée elle serait alors la guitare la plus rare, la plus mystérieuse et probablement la plus chère au monde. Le Saint Graal des guitares vintage.
- Et n'hésitez pas à la faire vibrer. Cette guitare est un pur-sang arabe, on ne l'achète pas pour marcher au trot.
"Tu sais, c'est toujours la même chose : les voisins du meurtrier disent que c'est un garçon charmant, qu'ils n'auraient jamais pu imaginer que...En vérité, on ne connaît jamais bien les gens qui nous entourent."