Citations de Guide Michelin (90)
Saumur
Le château se dresse au-dessus de la vallée de la Loire, sur une sorte de piédestal formé par les fortifications en étoiles du 16e s. Il n’a pratiquement pas changé depuis sa reconstruction (fin 14e s.), et a conservé son allure de forteresse, son architecture élancée, gracieuse avec les lignes verticales de ses tours et de leurs toits pointus, en arêtes.
Inauguré en 1874, le Bonde** (prononcez « bonji »), tracté alors par des animaux avant d’être électrifié en 1891, est le dernier tramway traditionnel d’Amérique du sud. Il relie le Centro à Santa Teresa.
Turckheim - C'est aux portes même de la ville que Turenne remporta l'une de ses plus éclatantes victoires. En 1674, une armée impériale menace l'Alsace, Turenne prend l'offensive, franchit le Rhin, bat l'ennemi, enlève du Palatinat bestiaux, grains, fourrages pour en faire un glacis protecteur et rentre en Alsace.
Strasbourg, qui est encore une ville libre, a promis la neutralité. Mais elle livre le passage du pont de Kehl aux Impériaux. 60 000 Allemands envahissent l'Alsace. Turenne n'a que 20 000 hommes. Il défait néanmoins un corps ennemi à Enzheim, près de Strasbourg. Puis il se retire par le col de Saverne et semble abandonner la province. Mais il fait défilé le long des Vosges, du Nord au Sud, son armée divisée en petits détachements pour dérouter les espions, rompant avec la tradition établie jusqu'alors de ne pas engager les hostilités pendant les mois d'hiver. Le froid est intense, les chemins sont affreux, mais les troupes ne bronchent pas : Turenne peut tout demander à ses hommes. Le 27 décembre, toutes ses forces sont réunies près de Belfort. Il force alors les Impériaux dispersés dans leurs quartiers d'hiver. En dix jours, le grand capitaine les culbute à Mulhouse et à Colmar, les bat à plate couture sous Turckheim (5 janvier 1675) et les rejette au-delà du Rhin.
Telle est cette remarquable campagne d'Alsace que Napoléon admirait tant. L'enthousiasme est immense en France. Quand le modeste Turenne arrive à Versailles, il est tout gêné par les acclamations « On trouva, écrit un contemporain, qu'il avait l'air un plus honteux qu'il n'avait coutume de l'être. »
1405 - [p. 152]
Blégny-Trembleur
Au 16-ème s. les moines de l’abbaye de Val-Dieu exploitaient déjà le charbon en surface. Mais c’est au cours du 19 -ème s. que furent creusés les puits actuels. A l’époque femmes et enfants y travaillaient, et des chevaux étaient descendus dans les galeries où ils demeuraient parfois jusqu’à leur mort pour assurer la traction des wagonets.
Ce charbonnage comprend deux puits pour assurer la ventilation des galeries qui étaient ici sur 8 étages descendant jusqu’à la profondeur de – 530 m. […]. Les mineurs travaillaient en trois postes de 8 h. Le poste du matin était chargé de l’abattage qui consiste à arracher le charbon au marteau-piqueur, le poste de l’après-midi effectuait le soutènement avec des rondins de bois ou des étançons métalliques, et enfin le poste de nuit procédait aux opérations de remblai (remplissage du vide par des pierres).
Georges Simenon, « l’enfant d’Outremeuse »
A l’âge de 16 ans, Simenon travaille déjà à la Gazette de Liège. Très jeune il quitte sa ville natale pour s’établir successivement à Paris, aux Etats-Unis et en Suisse. Simenon est l’auteur d’un grand nombre de romans psychologiques. De style simple et direct, ses romans évoquent une atmosphère captivante et dépeignent avec minutie des relations humaines toujours complexes. Le liégeois est également le père du légendaire commissaire Maigret, fumeur de pipe invétéré. Liège joue un rôle particulièrement évocateur dans divers de ses romans, dont Pedigree, Je me souviens et Le Pendu de St Pholien. Les liégeois sont à juste titre fier de leur écrivain célèbre, qui mourut en 1989 à Lausanne.
LE SIEGE DE GERGOVIE
Le chef arverne Vercingétorix fut l’âme de la résistance gauloise à la conquête romaine. Ce nom, qui veut dire « le grand chef des guerriers », convient à ce jeune homme de vingt ans qui, par son énergie, son éloquence et son sens diplomatique, sut grouper nos turbulents ancêtres.
Au printemps 52avant J.C., César marche sur l’Auvergne, avec six légions, environ 30.000 hommes. Vercingétorix s’est réfugié à Gergovie, dont la position est défendue par un rempart en pierre sèche haut de 6 mètres et, à mi pente, par un mur moins élevé. Du haut de ce plateau de basalte, parfaitement isolé, il domine les romains.
La classification en "Arts" majeurs, moyens et mineurs s'est établie entre 1282 et 1293. Au départ, il n'existait qu'un Art, celui des marchands, qui prit le nom de Calimala, sans doute d'après la rue où ils étaient installés.
Effectuer l’excursion au Puy de Dôme permet d’admirer un splendide panorama sur les volcans d’Auvergne. Franchissant la chaîne des Dômes, la route conduit à Orcival où s’élève une belle église de style roman auvergnat. Offrant ensuite de jolies vues sur les roches Tuilière et Sanadoire, puis sur le lac de Guéry, elle fait pénétrer dans le massif des boules. La montée au puy du Sancy point culminant du Massif Central, révèle un immense panorama.
De Champeix, on revient dans la montagne par les magnifiques gorges de Courgoul et l’on fait étape à Besse, petite ville ancienne, très pittoresque.
L’excursion au lac Pavin révèle l’un des plus jolis sites d’Auvergne.
A l'image des ses fenêtres, tantôt peintes en trompe-l'oeil, tantôt ouvertes sur le monde, celle qui vit naître Nicolo Paganini et Christophe Colomb demeure une ville d'artistes et de marins, perpétuant le souvenir d'un temps où elle dominait les mers.
Les alignements de platanes dont la vocation était de réduire l'évaporation de l'eau du canal et de maintenir les berges par les racines, font bien sûr partie du paysage.
Hors fêtes folkloriques, nul n'imaginerait de jeunes Bretons se promener en costume traditionnel. Surprise : à Munich, le port du Tracht (costume folklorique) est toujours populaire, et pas seulement pour la Fête de la bière. Preuve de la vitalité du costume traditionnel, les boutiques qui en proposent sont nombreuses à Munich (comme partout en Bavière).
Aux origines c’était l’habit de travail des paysans des montagnes. Les hommes, portaient la Lederhose (de Leder, cuir et Hose, culotte), une culotte courte à pont s'arrêtant au-dessus des genoux. Traditionnellement fabriqué en cuir de cerf, ce short à la bavaroise a été mis à l’index par le clergé allemand jusqu'en 1913, au motif de son«immoralité».
Au cours des cinquante dernières années, le pays s’est transformé en un creuset pluriethnique et pluriculturel qui compte plus de sept millions d’immigrants, en majorité des Turcs. (p. 15)
Dans la salle, les tables sont accolées ; des files de jambons, saucissons et grappes de piments d'Espelette pendent au plafond...
(L'Auberge Pyrénées-Cévennes, Paris 11e).
Lieu de prédilection des peintes, la Côte d'Azur reste un domaine privilégié pour la création artistique, ses nombreux musées présentent un vaste panorama de l'art moderne et contemporain.
"Je viens de Noirmoutier, c'est un coin admirable, beau comme le Midi mais avec une mer autrement belle que la Méditerranée", écrivit Auguste Renoir à un ami. Comme le peintre, vous serez charmé par son climat doux, ses criques tranquilles et ses bois odorants. Essayez d'arriver à marée basse par le passage du Gois, où règne une atmosphère de bout du monde. Humez l'air aux parfums de mimosa et de pin et remplissez votre panier de sel, de pommes de terre nouvelles et de fruits de mer.
Il est des Chevaliers du patrimoine comme des capitaines d'industrie : ils ont la fibre entrepreneuriale et le goût du risque... mais aussi celui de l'histoire et des vieilles pierres.
A la fois excentrique et classique, huppé et déjanté, ancré dans son héritage et audacieux, Londres a de quoi dérouter.
Le château de Nohant a servi de cadre à d’innombrables réunions qui rassemblèrent toute une élite intellectuelle et artistique : Chopin et Liszt, Flaubert et Balzac, Tourgueniev et Maurice Rollinat, Delacroix et Fromentin, Théophile Gautier et Renan, Maurice Sand et Alexandre Dumas fils.
Toutes les îles du monde on l'étrange particularité d'accrocher l'imagination.
***Musée du Paysan roumain [...]
Cet immense édifice néo-roumain (1912–1939) abrita de 1966 à 1990 le musée du Parti communiste, du mouvement révolutionnaire et démocratique de Roumanie. Réaménagé et consacré à la richesse du monde paysan, il est devenu l'un des plus intéressants musées du pays, couronné du titre de musée européen de l'année 1996.
(p. 168)