Citations de Guillaume Musso (6276)
Tout mon être se réoxygénait comme si on avait planté des fleurs ou des plantes dans mon corps. Le jour où quelqu'un vous aime, la vie a une autre saveur, une autre densité. Le jour où quelqu'un vous aime, ça justifie rétrospectivement toute vos errances, toutes les couleuvres que la vie vous a fait avaler.
Qu’on le veuille ou non, le début d’un amour porte toujours en lui les germes de sa fin. C’est triste, mais c’est comme ça. Il y a une lassitude du couple. Ce que tu gagnes en confort et en prévisibilité, tu le perds en intensité.
Indifférent, arc-bouté sur son clavier, barricadé dans sa forteresse intérieure, le pianiste continuait à jouer comme s’il était seul dans la pièce. Il ressemblait à un funambule en équilibre sur un fil invisible. Justine sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. La mélodie lui faisait l’effet d’une étreinte intime. Elle regardait ses mains : la droite jouait des notes qui tintinnabulaient comme une clochette, la gauche poursuivait une rêverie solitaire et ténébreuse. Comment la simple vibration d’une corde en acier pouvait-elle produire une telle émotion ? Elle aurait voulu s’asseoir et l’écouter jouer des heures. S’immerger dans ce fleuve et lâcher prise. Se fondre dans les vagues de cette mélopée envoûtante.
Les affaires de meurtre infectent silencieusement leur environnement. Elles prennent le temps d’infuser, de germer jusqu’à ce que la vérité gicle sans prévenir comme le pus d’un furoncle, pour purifier l’organisme.
Indifferent, arc-bouté sur son clavier, barricadé dans sa forteresse intérieure, le pianiste continuait de jouer comme s’il était seul dans la pièce. Il ressemblait à un funambule en équilibre sur un fil invisible.
Faute de vraie vie, on vit de mirages.
C est toujours mieux que rien.
L'orage redoublait, ponctué d'éclairs, de grondement de tonnerre et de bourrasques glaciales. Les yeux sur l'écran du GPS, elle marchait dans la nuit à un rythme rapide. Suée glacée, souffle court, transpiration. Elle se sentait merdeuse et elle avait peur. De nuit les sapins et les mélèzes dont la vue l'avait apaisée dans l'après-midi se tentaient d'ombres menaçantes. Une armée oppressante de géants prêts à l'engloutir.
Elle s'assit sur un banc et demeura longuement immobile, l'esprit sur pause, se laissant pénétrer par le paysage et le chant des oiseaux comme si elle pouvait faire corps avec la nature et laver son cerveau pollué. Une étape entre le trip panthéiste et la méditation de pleine conscience.
Il existe, entre la responsabilité et l irresponsabilité, une zone imprécise, un domaine d ombres où il est dangereux de s aventurer.
Il est difficile de dire la vérité, car il n’y en a qu’une, mais elle est vivante et a par conséquent un visage changeant. – Franz Kafka
Les éditeurs sont des gens qui déjeunent jusqu’à 15 heures dans les restos de Midtown ou de Saint-Germain-des-Prés pendant que tu te brûles les yeux devant ton écran. Ce sont des gestionnaires de la littérature qui lisent tes textes à travers le prisme d’un tableau Excel. Des gens qui, une fois que tu auras connu le succès, raconteront qu’ils t’ont fabriqué. Les mêmes qui disaient à Simenon que Maigret était d’une écœurante banalité ou qui ont refusé Carrie, Harry Potter et Loreleï Strange.
Si au début de son histoire, l’auteur place une arme dans le décor, il est impératif que quelqu’un s’en serve avant la fin du drame. – Anton Techkov
L’enfer est vide. Les démons sont ici. – William Shakespeare
Pourquoi vous n’avez jamais quitté cette maison ?
Une personne est une ombre où nous ne pouvons jamais pénétrer, une ombre où nous pouvons tout à tour imaginer, avec autant de vraisemblance que brillent la haine et l’amour. – Marcel Proust
Hic sunt dragones : ici sont les dragons, expression latine utilisée en cartographie médiévale pour indiquer des territoires inconnus ou dangereux.
L’essentiel, c’est la sève qui irrigue ton histoire. Celle qui doit te posséder et te parcourir comme un courant électrique. Un roman c’est de l’émotion, pas de l’intellect. Mais pour faire naître des émotions, il faut d’abord les vivre. Il faut que tu ressentes physiquement les émotions de tes personnages. De tous tes personnages : les héros comme les salauds. En tout cas, c’est ce que j’attends, moi, quand je lis un roman.
Que cherchait cette Shéhérazade de pacotille ?
Une seule certitude : il faut AGIR. Vite. Ne pas procrastiner en espérant que les problèmes se résoudront d’eux-mêmes. Faire face. Ne pas nier l’obstacle. L’affronter.
L âge d aimer n existe pas. Ce qui existe et passe, c est l'âge d être aimé.