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EAN : 9782253106647
384 pages
Le Livre de Poche (05/03/2024)
  Existe en édition audio
3.69/5   1916 notes
Résumé :
Même les anges ont leurs démons...

Paris, Noël 2021.

Après un accident cardiaque, Mathias Taillefer se réveille dans une chambre d’hôpital. Une jeune fille inconnue se tient à son chevet. C’est Louise Collange, une étudiante venue jouer bénévolement du violoncelle aux patients.

Lorsqu’elle apprend que Mathias est flic, elle lui demande de reprendre une affaire un peu particulière. D’abord réticent, Mathias accepte finalem... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (251) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1916 notes

Page blanche.
Je suis avec mon stylo, mon cahier, je réfléchis à ce que je pourrais bien raconter sur le nouveau Guillaume Musso, pour jeter quelques idées au brouillon avant de commencer la rédaction d'une chronique. Et force m'est d'avouer que l'inspiration est proche du zéro absolu.
Je suis fatigué, je lutte contre le sommeil.
Et soudain, les pages de mon cahier semblent remuer, prendre vie, elles s'arrachent une à une et s'envolent. Elles forment progressivement une silhouette humaine. S'agit-il d'une hallucination ?
- Bonjour Antyryia, je suis Guillaume Musso de papier. Vous m'avez invoqué pour que je vous aide à rédiger votre billet ?
Je n'y comprends rien. C'est quoi ce délire ? Mais bon, si c'est bien lui il me donnera quelques tuyaux que je pourrai réutiliser ultérieurement.

- Bonjour monsieur Musso et merci d'avoir accepté mon invitation. Venez dans le salon, je vais vous servir du champagne et des chips.
- Vous pouvez m'appeler Guillaume. Je suis vraiment ravi d'être ici afin de vous présenter plus en détail mon meilleur thriller à ce jour : Angélique.
- En même temps on partait de très loin. C'est même un comble que vous ayez reçu le prix Raymond Chandler l'année dernière, alors que L'inconnue de la Seine était quand même le pire polar que vous ayez écrit. Comment expliquez-vous que vous vous rangiez désormais aux côtés de maîtres du genre comme PD James, Graham Greene, Elmore Leonard, Michël Connely, Ian Rankin, Henning Mankell, Ed McBain ou encore Margaret Atwood ?
- En fait c'est une drôle d'histoire. J'avais envie de manger du jambon alors je suis allé dans la vallée d'Aoste en jet privé. J'ai rencontré les organisateurs du festival Courmayeur noir et ils m'ont dit "Ecoute mon Guillaume, y en a marre de tes romans qui se passent toujours à New York ou Paris. Si tu nous emmenais en Italie dans ton prochain roman ? Et en échange on te donnera le prix Raymond Chandler pour que tu puisses narguer tes collègues plus talentueux". J'ai dit oui, et vous savez maintenant pourquoi j'ai emmené mes personnages à Venise, la ville des zamoureux, dans Angélique.
- Vos personnages, parlons-en. Angélique n'est pas vraiment l'héroïne de ce nouveau roman, ni en termes de présence, ni en termes d'actes de bravoure. Pourquoi ce choix ?
- Eh bien j'ai voulu jouer sur la connotation bienveillante du prénom également, en pensant à l'adjectif angélique. Ou encore à la dualité mi-ange mi-démon, parce que je voulais que mes personnages, sous leur aspect extérieur gentillet, aient tous une part d'ombre plus ou moins importante. J'ajouterais aussi que "Mathias" c'était moins vendeur comme titre.
- En parlant de votre personnage de policier retraité, qu'on découvre d'abord dans un lit d'hôpital suite à des problèmes cardiaques, pourquoi l'avoir appelé ainsi ? Mathias Taillefer, c'est spécial non ?
- Au départ je souhaitais écrire un thriller moyenâgeux et prendre pour héros Björn Côtes-de-fer, parce que j'avais trop adoré la série Vikings. Mais mon éditeur m'a dit que ça perturberait mes lecteurs habituels et qu'il y avait des problèmes d'ordre chromosomiques parce que je parlais de Bluetooth ou du covid.
- Chronologiques ?
- Oui c'est ça ! Et j'ai donc du remanier mon scénario et renommer mes antagonistes.
- Comme vous venez d'en parler, le coronavirus joue un rôle très important dans votre roman, bien ancré dans notre époque finalement. Vous rappelez que les infirmières étaient en première ligne aux débuts de l'épidémie. Vous n'hésitez d'ailleurs pas à vous positionner courageusement. Dans le débat pro et anti vaccin qui a fracturé la France dans de nombreux repas de famille, vous n'avez pas hésité à donner votre avis. Vous êtes pro-vaccin et n'hésitez pas à vous moquer gentiment de la paranoïa ambiante. Je lis un extrait : "Vous savez ce qu'il contient le vaccin, vous ? de petits oeufs microscopiques en oxyde de graphène. Et vous savez pourquoi ? Pour contrôler à distance les personnes grâce aux puces 5G." Doit-on vous considérer comme un écrivain engagé ? Pensez-vous que ce soit le rôle des auteurs des fictions de prendre parti sur ces sujets parfois sensibles ?
- Pour vous répondre, je citerais André Malraux : "La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache."
- Euh... Et donc ?
- Ben rien, vous m'embêtez avec vos questions ! Quand je sais pas quoi dire je glisse toujours une citation. Dans mes livres c'est pareil.
- Changeons de sujet alors et parlons d'un autre thème médical qui vous est cher : La musicothérapie. Au tout début de votre roman Mathias Taillefer fait connaissance de la jeune Louise Collange, dix-sept ans, déjà en seconde année de médecine, qui le réveille avec son violoncelle. Ce dernier aurait des vertus thérapeutiques...
- En effet, j'ai fait énormément de recherches sur le sujet, j'ai passé plus de dix minutes sur Wikipedia. Eh bien j'ai appris que différentes chansons pouvaient aider les autistes, les toxicomanes, les patients atteints d'Alzheimer, les dépressifs. Un petit air de bonhomme en mousse puis de la chenille de Bézu et ça redémarre. Et oui, les maladies cardiaques sont également concernées. La musique relaxe et libère des endorphines qui ont des vertus calmantes et analgésiques. Quel air plus agréable à entendre pour un transplanté cardiaque que celui de Charles Trénet ?
"Boum, quand notre coeur fait Boum Tout avec lui dit Boum."
- Je souhaiterais maintenant revenir sur un extrait qui m'a beaucoup marqué : "Apprenant l'identité de sa cliente, le magasin Knoll proposa de lui prêter et de lui faire livrer le jour même des meubles d'exposition : table Saarinen, chaises Sandigarh, fauteuil Eames avec son ottoman, tapis clair à poils longs." Vous avez conscience que pour un auteur qui se veut à portée de tous, ce défilé publicitaire n'apporte rien et ne permet qu'à 0,1 % de la population mondiale de visualiser la pièce ?
- Vous voulez dire que vous n'avez pas la table ronde tulip knoll vendue seulement 15 252 € ? Ecoutez, ce sont mes sponsors, ils me font un gros chèque avec plein de zéro si leurs marques apparaît dans mes livres. Je le fais tout le temps ! C'est comme Zidane avec Volvic, Adidas ou Grand optical. Et lui personne lui reproche rien ! En plus tout le monde s'y retrouve financièrement, à part mes lecteurs.
- Dans "Angélique" vous avez montré l'étendue de votre vocabulaire avec, entre autres, des mots comme amok ( accès de rage incontrôlable ) ou obérer ( compromettre ). Pourquoi ce vocabulaire moins accessible dans un roman très facile à lire ? Par envie de contraste ? de provocation ?
- Alors déjà, Amok est le titre d'un livre de Stephan Zweig, et lui il a pas eu le prix Raymond Chandler pour son oeuvre. Donc pouet pouet, hein. Ensuite j'ai eu l'occasion de croiser Amélie Nothomb récemment dans un gala de charité et c'est elle qui m'a suggéré de mettre des mots compliqués, ça donne un air plus intelligent, plus culturé paraît-il.

- Bon, je vous ai un peu taquiné jusqu'à présent mais je voulais quand même vous dire que malgré quelques défauts, ce roman était à mon avis le plus réussi depuis que vous vous essayez aux romans plus sombres et avez délaissé l'aspect surnaturel qui faisait le charme de vos premiers livres.
- Des défauts ? Il est parfait mon livre. Même en Espagne les médias me considèrent comme un phénomène !
- Un sacré phénomène oui. Je voulais donc dire qu'il y avait des facilités scénaristiques, avec des enquêteurs qui fonctionnaient un peu trop à l'instinct et des coïncidences un peu trop grosses pour qu'on les avale tout à fait.
- Bon si c'est pour dire que du mal alors que c'est même pas vrai, je m'en vais faire du boudin.
- Mais attendez Guillaume, j'allais vous faire des compliments !
- En vrai ?
- Oui, déjà parce que le duo improbable de l'ancien flic blessé dans sa chair et dans son âme et de la jeune enquiquineuse qui lui demande de l'aide pour enquêter sur l'éventuel meurtre de sa mère fonctionne plutôt bien. Il permet de petites touches d'humour bienvenues. Il sont attachants Mathias et Louise dans leur complicité mêlée d'irritation.
- Merci. Je voulais qu'ils tombent amoureux mais mon éditeur n'a pas voulu, il m'a dit que ça ferait mauvais effet. du coup j'ai intégré une autre intrigue sentimentale pour donner un peu de consistance à mon roman.
- Et elle n'était pas trop mal trouvée, sans prendre de place démesurée, il faut l'admettre.
- D'autres choses vous ont plu ? me demanda l'auteur, les yeux brillants, avide d'un nouveau compliment.
- Eh bien oui, je dois bien avouer que vous m'avez bien eu, et à plus d'une reprise. Si certains rebondissements sont vraiment tirés par les cheveux, d'autres sont vraiment bien vus, bien amenés, plein de surprises inattendues, pour le meilleur et pour le pire. Vous allez retourner quelques cerveaux de lecteurs à mon avis ! Honnêtement c'est plus qu'encourageant pour un premier roman. Vous êtes promis à une brillante carrière à mon avis.
- Oh non, ça n'est pas mon premier, j'ai aussi écrit La vie est un roman, Et après... , La fille de papier.

Reprenant alors subitement conscience, je regarde Guillaume Musso de papier se fragmenter et se dissoudre en poussière, bientôt emportée par le vent. J'essaie de me souvenir de ce qui n'était qu'un rêve, je suis sûr qu'il y avait matière à rédiger quelques lignes pour ma chronique.
Mais le songe s'est envolé et je demeure devant ma page blanche.
A tout hasard, pour me rappeler, j'essaie la musicothérapie et écoute la chanson "Souvenirs, souvenirs" de Johnny Halliday.
Qui sait, ça fonctionnera peut-être ?

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Il y a parfois des moments dans la vie où l'on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, comme ce fut le cas pour Mathias Taillefer, notre ancien flic, protagoniste de cette histoire lorsqu'il dut intervenir lors d'une rixe dans le métro et d'autres où soit l'n sait que l'on est exactement à sa place ou soit des situations que l'on pensait nocives et qui se révèlent à notre avantage ! de quelle manière Mathias a pu renverser la vapeur, cela je ne vous le dirai pas car cela gâcherait tout le suspense mais lorsque je suis assise à mon poste de bibliothécaire et que j'échange avec mes lecteurs et que l'une d'entre elle me propose de ma prêter le dernier livre de Guillaume Musso que sa belle-fille lui a offert, cela na vaut pas forcement dire que j'ai abusé de ma situation professionnelle mais qu'il y a parfois des liens qui se créent, quelle que soit notre position sociale ou autre, ou de la simple qui nous est rendu en retour sans que l'on l'est demandé ! C'est ce qui arrive à notre héros justement lorsqu'il se réveille dans un lit d'hôpital et qu'il entend Louise Collange lui jouer du violoncelle. Cette dernière, il ne la connaît pas encore mais va apprendre à l'apprécier et surtout à travailler avec elle lorsqu'elle lui demandera d'enquêter sur la mort de sa mère survenue quelques mois plus tôt. L'enquête avait conclu à un suicide mais Louise n'y croit pas. Cette jeune fille qui n'a pas froid aux yeux est bien décidée à lever le voile sur ce qui s'est passé ce soir-là. Certes, cette ancienne étoile (au sens propre du terme puisqu'elle avait acquis ce statut grâce à la danse qu'elle excellait avec passion jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'exercer). Pourrait-il s'agir de dépression ? Là encore, Louise n'y croit pas et n'en démord pas que sa mère a été assassiné mais par qui et surtout pourquoi, elle l'ignore et c'est ce qu'elle cherche à découvrir ! Au-dessus de chez elle vivait un peintre, trop tard reconnu hélas car lui aussi est décédé soit-disant des suites de ce fichu covid (pardonnez-moi l'expression mais c'est là où j'ai eu un peu de mal dans cette lecture car encore trop frais dans ma mémoire, comme dans la vôtre j'imagine). Coïncidence ? En s'embarquant dans cette affaire, Mathias est loin de se douter qu'il va devoir affronter les vieux démons du passé et en réveiller d'autres !

Un roman extrêmement bien ficelé, comme tous les livres de Musso d'ailleurs (je n'ai pas honte de dire que je suis une grande fan), un roman qui se lit très vite et très bien, très bien écrit (comme d'habitude et que par conséquent, je ne peux que vous recommander !
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J'ai commencé cette lecture avec une certaine méfiance car les romans de Guillaume Musso me laissent souvent avec l'impression d'avoir été flouée, d'une manière ou d'une autre. Ce qui n'a pas manqué d'arriver même si c'est moins flagrant ici qu'avec d'autres romans.

Les deux premières parties m'ont bien plu. L'enquête se met en place, on découvre les personnages, puis dans un long flashback nous suivons la coupable dans ses manoeuvres pour se faire la place au soleil qu'elle estime mériter. C'est ensuite que cela commence à déraper à mon avis.

L'intrigue reste tout à fait cohérente, mais tout est lié de manière tellement inextricable que j'ai eu du mal à croire à ce qu'on me racontait...

Sinon, le roman se lit facilement, le style est agréable, le récit est rythmé grâce à des flashbacks qui viennent s'intercaler dans le récit pour apporter des explications ou semer des indices sur ce qui se passe en décembre 2021.

Mais j'ai décidément du mal avec les intrigues de Guillaume Musso...
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A force de ne cataloguer Guillaume Musso qu'en plus grand vendeur de livres en France, on en oublie presque qu'il est un vrai auteur de thriller.

Son image est plus nette à l'étranger, puisqu'en décembre 2021 il a reçu le prestigieux prix italien Raymond-Chandler qui récompense chaque année la carrière d'un maître du thriller et du roman noir, succédant notamment à Michael Connelly, Don Winslow, Margaret Atwood ou encore Jo Nesbø.

Ses derniers livres sont des variations autour du suspense, plus ou moins prononcé, et mis en forme par un style qui varie de l'un à l'autre.

Angélique est donc une sorte d'enquête policière, même si le flic de service ne l'est officiellement plus. Il a été mis en retraite anticipée et débute cette histoire sur un lit d'hôpital. Avec une jeune fille à ses côtés, qu'il n'a jamais vue, et qui lui demande de retrouver le meurtrier de sa mère, officiellement morte d'un suicide ou d'un accident.

C'est le début d'une quête de la vérité. Mais quelle vérité ? Elle va s'avérer bien plus complexe et surprenante qu'il n'y paraît, une vérité multiple.

Tout est bien mystérieux, d'ailleurs cette Angélique-titre n'apparaît absolument pas dans ce démarrage de roman.

Musso aime tout particulièrement se mettre à la place de. Dans la peau de ses personnages, à entamer un voyage qui est principalement intérieur.

Du coup, le lecteur se retrouve face à des caractères plus élaborés qu'il n'y parait, au fur et à mesure que des secrets sont révélés (de gré ou de force). L'empathie initiale s'en retrouve mise à mal.

Pas d'histoire d'écrivain cette fois. Un style direct, qui va à l'essentiel. Moins d'accent mis sur l'écriture, cette cuvée 2022 se révèle être un suspense au plus près des protagonistes et de leurs interactions. Et faisant appel à nos sentiments.

Un divertissement assumé pour 320 pages qui se lisent rapidement. Avec un ton parfois un brin mordant, l'auteur jouant aussi la partition de l'humour noir, sans pour autant forcer le trait.

Il n'a pas cherché à proposer une intrigue la plus originale qui soit. Les ingrédients sont connus, mais l'histoire concoctée fonctionne, entre drame et distraction. Et pas manichéenne pour un sou.

Musso est un excellent raconteur d'histoires qui joue avec ses lecteurs, mais aussi du contexte actuel. L'action se déroule en 2020, et les contraintes de l'époque servent aussi le récit, sont une partie du mystère.

Guillaume Musso propose avec Angélique un suspense prenant, utilisant tous les éléments qui en font une histoire destinée au plus grand nombre. Un récit qui pose au fond la question de la place qu'on a ou qu'on se créée dans ce monde mouvant.
Lien : https://gruznamur.com/2022/0..
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En première partie, Louise Collange, une jeune fille bénévole à l'hôpital Pompidou , joue du violoncelle pour calmer les malades.
Ce jour-là, elle apprend que le patient est un ancien policier à la brigade criminelle.
Elle en profite pour lui confier que la mort de sa mère, une célèbre ex-danseuse étoile de l'opéra de Paris, ne semble pas être accidentelle malgré l'enquête qui a révélé le contraire.
Bon gré mal gré, l'ex-policier contre enquête et trouve de nouveaux éléments.
En deuxième partie, Angélique Charvet, une infirmière remplaçante prend la parole et livre les faits qui l'ont liée à la mère de Louise et à son voisin du dessus. Angélique a toujours rêvé d'une autre vie et une opportunité s'est offerte à elle.
En troisième partie, Mathias Taillefer, le policier entre en scène. Il avait prévenu Louise qu'il était dangereux. Accrochons-nous, lecteurs ! Guillaume Musso va sortir son jeu pour nous surprendre au moment où j'étais déjà bien captivée par le roman.
Cette fois, il y va d'inattendu en inattendu.
On repart dans le passé du policier, dans le passé de Louise. D'accord , pourquoi pas ? Mais quand même !
Encore un peu, je notais 5 étoiles.
La fin en a enlevé une.
Toujours est-il que je continue à admirer la structure des romans de l'auteur avec ses chapitres aux citations hyper bien en accord avec le contenu, sa façon de découper et de présenter les faits très clairement.
Je continuerai donc à lire Guillaume Musso.
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critiques presse (2)
LaTribuneDeGeneve
03 avril 2024
Après «Angélique», Guillaume Musso, romancier le plus lu de France depuis vingt ans, revient avec un nouveau thriller psychologique. Un coup de maître.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LeJournaldeQuebec
26 septembre 2022
Original, étonnant et très divertissant, le nouveau roman de Guillaume Musso, Angélique, incarne le page-turner parfait pour les soirées d’automne. Cet excellent suspense se déroule en grande partie à Paris et à Venise.Le roman explore un thème difficile à travers le destin de plusieurs personnages : celui du ressentiment. Guillaume Musso invite les lecteurs à suivre ses personnages dans les rues de Paris, pendant la pandémie.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
Le jour où quelqu’un vous aime, la vie a une autre saveur, une autre densité. Le jour où quelqu’un vous aime, ça justifie toutes vos errances, toutes les couleuvres que la vie vous a fait avaler. (P.254)
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"Le jour où quelqu'un vous aime, la vie a une autre saveur, une autre densité. Le jour où quelqu'un vous aime, ça justifie rétrospectivement toutes vos errances, toutes les couleuvres que la vie vous a fait avaler."
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"Pheuplin enleva les élastiques. L'enveloppe ne comportait qu'un nom et une photo. Celle d'un trentenaire au crâne dégarni et à la barbichette clairsemée portant un tee-shirt qui se voulait drôle avec son inscription : Il faut sauver notre planète, c'est la seule où il y a de la bière."
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La nuit était chaude et lourde. Pas envie de me retrouver dans la fournaise du métro. Il y avait une station Vélib’ un peu plus loin, rue Casimir-Périer. En apparence, un grand choix de vélos était disponible – les bleus à assistance électrique et les verts, les mécaniques – sauf que, comme chaque fois, aucun ne fonctionnait. La « ville apaisée », championne de la « mobilité douce » tant vantée par la municipalité, était en réalité une cité en voie de zadisation où tout était déglingué. Le flop de la gestion des vélos en libre-service en était un bon exemple : pneus crevés, roues volées, batteries en rade, chaînes cassées. En désespoir de cause, je montai sur une bicyclette à la roue voilée. Les freins faisaient un bruit d’enfer et une pédale menaçait de se détacher, mais c’était ça ou rien.
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Je pensais naïvement que seul le premier meurtre coûtait vraiment. Celui qui vous avait projeté sur le territoire des assassins. Et que si vous deviez tuer de nouveau, vous vous contenteriez d'ajouter une encoche à votre tableau de chasse
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« Quelqu'un d'autre » de Guillaume Musso lu par Rémi Bichet I Livre audio
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Dans quel hôpital est Mathias Taillefer ?

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