Citations de Guillaume Musso (6261)
En me quittant, elle avait emporté tout ce qu'il y avait de solaire en moi : mes espérances, ma confiance, ma foi en l'avenir. Elle avait asséché mon existence, la vidant de ses rires et de ses couleurs. Elle avait surtout étouffé mon coeur, lui enlevant toute possibilité d'aimer de nouveau.
J'appuyais sur la détente.
Une fois.
Deux fois.
Mais je n'étais pas mort.
J'examinai le barillet: il était vide.
Impossible.
J'avais vérifié moi-même les cinq cartouches en quittant Aulnay-sous-Bois.
Je retournai à la voiture et ouvris la boite à gants: pas de munitions. Il n'y avait que les deux serviettes en papier de la station-service sur lesquelles Alice s'était essuyé les mains. Entre les taches de macarons au chocolat, elle m'avait laissé un mot, griffonné à la va-vite avec un feutre bleu.
Cher M. Lempereur, enfin, je veux dire Jonathan.
J'ai pris la liberté de retirer les balles de votre revolver et de les jeter dans le poubelle du parking pendant que vous buviez votre café. Je ne sais pas pourquoi vous avez voulu vous procurer une arme, mais je suis à peu près certaine que c'est une mauvaise idée.
Je sais aussi que cette nuit, même si vous n'alliez pas bien, vous avez fait l'effort de me faire rire et de prendre soin de moi.
Je suis désolée pour vos problèmes financiers et pour votre femme. Peut-être qu'un jour les choses s'arrangeront entre elle et vous. Mais peut être aussi que ce n'était tout simplement pas l'amour de votre vie.
Pendant longtemps , je n'ai pas été heureuse.
Lorsque j’étais vraiment triste, je m'accrochais à une phrase, parfois attribuée à Victor Hugo, que j'avais recopiée à la première page de mon journal. Elle disait : " Les plus belles années d'une vie sont celles que l'on n'a pas encore vécues."
Prenez soin de vous, Jonathan.
Alice
En lisant ces mots, la vie reprit soudain le dessus et je fondis en larmes, tout seul, comme un con, dans ma voiture.
L'esprit cherche et c'est le coeur qui trouve.
Je sais qu'on peut se laisser mourir lorsque plus rien ne nous retient ici-bas...
Tout ce qui touche à l'existence de nos semblables nous concerne.
Parfois, la réussite d'une vie tenait à pas grand-chose : une rencontre, une décision, une chance, un fil...
Elle avait tout fait pour le retenir, mais parfois tout n'est pas suffisant.
En plein désarroi, il regrette d'avoir croisé l'amour parce qu'à présent, il ne sait plus comment continuer à vivre. Chaque jour, il se convainc que demain tout ira mieux, que le temps guérit tout, mais, le lendemain, il s'enfonce encore davantage.
Il y a un instant où la mort a toutes les cartes et où elle abat d'un seul coup les quatre as sur la table.
Chacun de nous est une lune, avec une face cachée que personne ne voit.
Elle ne savait pas que l'Enfer, c'est l'absence.
La passion c'est comme la drogue : au début, tu penses la maîtriser, puis un jour, tu dois bien admettre que c'est elle qui te maîtrise...
Malheureusement, les histoires d'amour ne sont pas éternelles.
Parfois, c'est ça aussi, l'amour : laisser partir ceux qu'on aime.
Nos vrais ennemis sont en nous-mêmes.
Proust
Le problème avec le bonheur c'est qu'on s'y habitue vite...
Je suis tombé amoureux d'elle dès le premier regard, comme on chope un virus
Du monde de la mode, je ne vois plus ni le glamour ni les paillettes. Désormais, tout n’est qu’épuisement, lassitude, compétition. J’ai compris que je n’étais qu’une image, une femme jetable, un produit proche de sa date de péremption.
Toute notre vie est souffrance. Naître, c’est souffrir. Vieillir, c’est souffrir. Perdre l’amour, c’est souffrir. Mourir, c’est souffrir…
Le véritable bonheur se construit en étant tourné vers l’autre, en s’investissant dans une relation durable, en s’engageant en amitié et en amour, en s’impliquant dans des actions bénévoles… L’individualisme est une illusion. C’est en contribuant au bien-être des autres que l’on aura une chance d’atteindre son propre bien-être.