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3.89/5 (sur 527 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1976
Biographie :

Gwenaële Barussaud Robert passe son enfance dans l'Oise. De 1992 à 1996, elle est élève à la Maison d'éducation de la Légion d'honneur à Saint Denis. Après une hypokhâgne et une khâgne, elle poursuit des études de Lettres Modernes à la Sorbonne où elle obtient son CAPES en 1999.
Elle enseigne à Versailles, puis au Prytanée National Militaire de La Flèche, à Fougères et à Rennes. En 2013 paraît son premier roman Héloïse, pensionnaire à la Légion d'Honneur aux éditions Mame. C'est le premier tome d'une série, Les demoiselles de l'Empire, parue entre 2013 et 2015. Elle écrit ensuite plusieurs séries historiques pour la jeunesse chez Mame, Fleurus et Rageot avec une prédilection pour le premier et le second Empire. En 2018 paraît chez Albin Michel Jeunesse la série Célestine, petit rat de l'Opéra, qui se déroule à Paris en 1900.

En 2017, elle publie sous le nom Gwenaële Robert un premier roman de littérature générale chez Robert Laffont dans la collection Les Passe-Murailles : Tu seras ma beauté. L’œuvre revisite le mythe de Cyrano de Bergerac.

En 2018 paraît chez Robert Laffont un deuxième roman, Le Dernier Bain, fiction autour de la mort de Jean-Paul Marat.

BIBLIOGRAPHIE
Le dernier des écrivains (2022) - Editions Robert Laffont
Never Mind (2020) - Editions Robert Laffont
Le dernier bain (2018) - Editions Robert Laffont
Tu seras ma beauté (2017) - Editions Robert Laffont
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Source : Editeur, Wikipedia
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Gwénaële Robert, lauréate du Prix Ouest 2023, remis pendant le Printemps du livre de Montaigu présente son livre "Sous les feux d'artifice" publié aux éditions le Cherche Midi.
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Citations et extraits (147) Voir plus Ajouter une citation
Ecrivain, il s'inscrivait dans cette grande famille des forçats de la mer, ne parlait ni de rupture ni de transfuge de classe, ces mots à la mode qui lui faisaient horreur. Il disait au contraire qu'il fallait une longue lignée de héros pour accoucher d'un barde qui célèbre leurs exploits, que leurs existences douloureuses enflammaient la sienne, qu'il prenait sa place dans cette procession lente des travailleurs de la mer car il écrivait sous les mêmes étoiles, face aux mêmes vagues. La mer avait façonné son œuvre dont elle nourrissait l'imaginaire, elle en polissait les contours, la mer tour à tour effrayante et maternelle, ombrageuse et attirante, la mer pourvoyeuse d'infini dans nos existences bornées.

Il finissait en remerciant les Editions Brodin, évoquait en particulier le souvenir de Brodin père, dit l'Amiral, qui l'avait fait monter sur le grand vaisseau de la littérature pour une traversée pleine de vertiges et de ravissements, à l'heure où l'on démantelait dans le port de Saint-Malo le dernier chalutier de la course à la morue.
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— Savez-vous pourquoi on appelle cet endroit le môle des Noires ?

Elle secoua la tête. Elle le devinait heureux de lui apprendre quelque chose et ne voulait pas ternir sa joie, sa fierté évidente d'être d'éci, l’inextinguible orgueil de la race bretonne.

On dit que c'est ici que les veuves de marins venaient dans l’espoir de voir revenir leurs maris disparus. Comme elles étaient habillées de noir…
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… ils rêvent de racheter l'immeuble ! Je me demande bien pourquoi... C'est grand, les murs suintent l’humidité... et ces plafonds, ajouta-t-elle en agitant son chiffon vers la voûte du vestibule. Impossible de chauffer une baraque avec des dimensions comme celles-là.. . Moi c'est bien simple, dans mon appartement, j’ai fait poser un faux plafond. Hop l un mètre en moins. Ça a l'air de rien mais Je fais de sacrées économies... Et puis de l’espace au-dessus de la tête, à quoi ça sert, hein ? Je mesure un mètre cinquante-cinq, c'est vous dire que j'ai pas besoin de cette hauteur, vrai ou pas vrai ?
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Maintenant la terre roule au milieu des ténèbres.
Dans sa soupente, Théodose s'est endormi, écrasé de chaleur et de fatigue.
Lui qui voulait veiller sur le sommeil de la jeune fille d'en face a sombré très vite ...
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Elle n'a jamais écrit de roman. Elle aurait bien aimé. Mais la fréquentation quotidienne des grands auteurs la paralyse. On ne passe pas sa jeunesse à lire La Comédie humaine dans les transports en commun, sur la ligne C du RER, sans se faire une trop haute idée de la littérature pour s'y risquer soi-même. Certaines œuvres sont une condamnation à demeurer stérile. Il faudrait une sacrée dose d'orgueil.Ou d'humilité : accepter de ne jamais faire mieux. Ou d'inconscience. Et rien n'est plus étranger à son caractère que l'inconscience. Elle imagine le monde comme une immense bibliothèque. Pour se risquer à glisser son nom dans les rayonnages, il lui faudrait encore se persuader que cela serait utile. Que ça ne gâcherait pas l'harmonie, l'équilibre établi par des siècles de génie, de talent et de souffrance. D'autant qu'elle s'appelle Combier, ce qui, dans un classement des auteurs par ordre alphabétique, la placerait entre Colette et Corneille. Et sans doute sur la même étagère que Chateaubriand. Elle pourrait signer de son nom de jeune fille, Privent. Mais ses voisins seraient alors l'abbé Prévost et Proust. Ce serait pire encore. (P.35)
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Et soudain il est pris d'un vertige en pensant à cet amour qu'il pourrait lui jurer, sur l'heure, s'il n'avait un consul à abattre, un régime à renverser.
Une vie à foutre en l'air, dès demain ...
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Dans l'émotion générale, Eugénie n'a pas prêté attention à ce mot d'esprit qui a fait le tour de la cour pendant la visite officielle des Habsbourg. Un calembour qu'on répétait à mi-voix, pendant le bal, derrire les éventails et entre deux verres de porto. Elle saisit à présent toute l'acuité de ce jeu de mots par lequel on appelait les jeunes souverains « les archidupes ».
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« Pardonnez-moi, mon cher Papa, d’avoir disposé de ma vie sans votre permission. »
Lettre de Charlotte Corday à son père,
la veille de son exécution.
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Y avait-il encore quelqu'un qui ne voulait pas écrire de roman ? Elle. Elle n'avait jamais voulu le faire. Depuis toujours elle se voyait comme un miroir chargé de réfléchir la lumière des autres, nom d’émettre la sienne. Elle rêvait de rencontrer quelqu'un qui partagera son absence d’ambition littéraire
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Un ami journaliste, répéta-t-il en secouant la tête. Tssst.. . à partir du Jour où les éditeurs ont laissé les journalistes entrer dans leurs maisons au point d’y être plus nombreux que les écrivains, le ver était dans le fruit...

— Ce n'est pas si simple... on est contents de les trouver pour qu'ils parlent de nos bouquins...

Son père haussa les épaules.

— De quels bouquins ? Puisque ce sont eux qui les écrivent à présent !

Elle ne releva pas. Depuis toujours elle l'avait entendu faire la différence entre les vrais écrivains et les journalistes. Il ne suffisait pas d'écrire dans la presse pour être un romancier, est-ce qu'on imaginerait faire d'un peintre en bâtiment le nouveau Rembrandt ?... Elle connaissait la rengaine et ne voulait pas entamer une discussion.
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