Gwendal Lemercier

On retrouve dans ce volume les demi-elfes ostracisés , ghettoïsés , cantonnés dans les métiers « impurs » de la cité de Cadania (ça rappelle quelque chose de notre beau monde) . Mais lorsqu’une armée de morts vivants assaille la ville les muscles et le courage des équarisseurs deviennent soudain indispensable. Ce volume très noir , très gore ( Abattoir + goules …Beurk !) marque la progression de l’invasion de l’armée des morts. Il ne commence pas bien et finit …très mal. Dessins impressionnants (planche p.53 par exemple)

Le roi Pépin vient de mourir et laisse derrière lui sa femme Bertrade, ses deux fils Charles et Carloman et le grand royaume franc qui sera partagé entre les deux héritiers. Les deux capitales (Soissons et Noyon) sont proches pour inciter à une cohésion entre les deux frères mais déjà des tensions se révèlent : le partage ne serait pas égal. A la mort de son frère, Charles se retrouve à lutter contre les Lombards (la belle famille de son frère - Italie - territoire ensuite gouverné par son fils Pépin ... original!) afin de réunir le royaume franc et reçoit l'aide du pape (un peu marchandée quand même!)

De bataille en bataille, Charles étend son royaume (un morceau d'Espagne, la Saxe, la Bavière ... bref un territoire bien au delà des frontières françaises actuelles). Il lance une grande réforme de l'administration (moins de corruption et le latin comme langue de communication) et vise à éduquer son peuple.

Soutenant le pape Léon III, doté d'une influence gigantesque, il est finalement couronné empereur en l'an 800 (ah une date facile à retenir!)

Un personnage haut en couleur dont il faut souligner les traces dans l'histoire. Une BD instructive même si on y trouve une pléthore de personnages secondaires.

C'est un tome bien différent par rapport aux précédents. Une étrange maladie se diffuse parmi les animaux de Cadanla. Le semi-elfe du village, equarisseur de métier, va se retrouver confiner (ça ne vous rappelle pas quelque chose ? ) mais avec les animaux malades ! Alors que sa mission est d'exterminer l'ennemi invisible, le village fait face à une armée de goules sanguinaires. Cette histoire d'un seul tome est bien tragique.. et je l'ai lu trop rapidement !

Retour des goules qui s'en prennent à Cadania, ville du nord. Tome noir, très très noir où on apprend dés le début que tout va se terminer très mal pour nos nouveaux héros. Suite immédiate du tome 7, fin des tomes indépendants, on reprend l'histoire du retour de l'elfe noir nécromancienne Lh'assa qui poursuit sa conquête des terres d'Arran. Fah Lean est employé aux abattoirs. Une épidémie s'est abattu sur son troupeau, et il va devoir tuer son cheptel. Jaloux de sa fiancée, le responsable en profite pour l'enfermer. Début d'histoire qui décrit les conditions très difficiles des équarisseurs, soumis à un quasi esclavage et qui se mut en une histoire de survie.

Sombre, cru dans la description des ravages des attaques des goules, l'invasion se poursuit et pour le moment, l'espoir semble très faible.

Dessin précis.

Merci à Babelio pour cette masse critique du mois de Novembre ainsi qu'aux éditions Locus Solus pour cet envoi.

Dans ce petit livre nous partons à l'aventure sur un bateau école pour futurs pirates ! Une équipe bleue, une équipe rouge et c'est à celle qui marquera le plus de point qui obtiendra le "permis pirates" ! J'adore les graphiques et j'apprécie aussi le fait que les parties de textes soient illustrées par des morceaux de BD. Je trouve qu'il y a quand même un peu trop de personnages pour un enfant de primaire. J'aurais préféré qu'il y en ai moins mais que le roman soit un petit peu plus long.

Mon petit neveu à adoré !

Nous avons lu avec plaisir l'histoire de Lady Ginger et de son école de Pirates.

Ma fille a adoré cette école et ces deux équipes de filous plus ou moins gentils.

La compétition était l'occasion d'abordé le principe du "fair-play" comme de rappeler qu'il vaut souvent mieux être malin que fort.

Et tout ça en s'amusant des actions des jeunes pirates en devenir !

Les dessins sont bien réalisés et le texte suffisamment riche pour que les parents puissent l'apprécier aussi.

Ce fût une belle lecture du soir.

On attend la suite !

Album de petit format d'une cinquantaine de pages, "La rentrée à Islamorada" raconte les premiers jours à l'école de piraterie de neuf mauvais pirates et d'une maîtresse d'école qui veut le devenir. Pour obtenir le permis de piraterie, les élèves doivent totaliser des points obtenus au cours d'épreuves pendant lesquelles les dix élèves sont partagés en deux équipes (les bleus et les rouges).

La première d'entre elles concerne l'abordage par les rouges d'un navire défendu par les bleus...



La quatrième de couverture indique que cet album est destiné aux élèves de primaire. D'après la simplicité du propos et de l'action, je le verrai plutôt pour une fin de maternelle-début de primaire, mais il est vrai qu'il comporte quand même beaucoup de textes.

Je tique aussi devant le nombre de personnages. Ils sont dix apprentis pirates auxquels s'ajoutent la directrice de l'école et son second. Certes, ils sont tous dotés de caractéristiques différentes, mais au cours de la lecture, j'ai vite été perdu. Heureusement que les premières pages de l'album comportent une brève présentation de chacun d'eux...



Je remercie Babelio pour m'avoir sélectionné lors de sa Masse Critique de novembre et les Editions Locus Solus de m'avoir envoyé cet album (avec un joli marque-page).

Le tome suivant intitulé "La course au trésor" est paru en même temps que ce premier tome et devrait proposer une nouvelle épreuve à nos apprentis pirates.

Une excellente biographie de Charlemagne en bande dessinée, dans la collection « Ils ont fait l’Histoire ». La première qualité de cette collection, c’est la participation pour chaque album d’un historien spécialisé dans la figure historique et la période évoquées. Ici, il s’agit de Geneviève Bührer-Thierry, co-auteur de « La France avant la France », le premier volume de la collection Histoire de France de Belin, et c’est en d’ailleurs en regardant les publications de cette historienne que j’avais découvert cette collection de bande dessinée.

coup de foudre pour la collection co-éditée par Glénat-Fayard, Ils ont fait l’Histoire.



On est littéralement séduit par la bonne qualité des références historiques de ces différents ouvrages.



Une fois de plus, la BD contribue de manière attractive et intelligente à révéler à un large public des faits parfois enfouis dans les oubliettes de l’Histoire officielle. Les différents scénaristes associent une très bonne connaissance du sujet à une narration plutôt classique mais au découpage et à la mise en images efficaces et attrayantes.



Outre la qualité du scénario qui propose derrière l’aventure pure et dure une réflexion intéressante sur les sens de l’Histoire, les séries bénéficient aussi de l’excellent travail des dessinateurs. Leur graphisme puise à la fois dans le classicisme et la modernité, avec une forme de rigueur indispensable dans des récits aussi précis historiquement. Sens du détail et lisibilité sont les forces d’un style qui ne sacrifie rien à la lisibilité et s’appuie souvent sur la plongée et la contre-plongée pour retranscrire graphiquement les émotions contradictoires des protagonistes.



Les dessins sont de pures merveilles. BRAVO !



Autant vous dire qu’en tant que professeur, j’ai plein d’idées d’exploitations ! Ces albums sont de vraies mines de trésors !







Des collections à découvrir, à lire en famille, à offrir !

J'ai bien aimé ce tome, il différait des autres. De fait il se finissait bien (pour une fois !)

Je suis ravie d’avoir découvert cet album. En fait un recueil d’histoires en version bandes dessinées. Avec une thématique générale, comme vous pouvez l’imaginer au vu du titre « Océanides », centré autour du milieu marin.



L’ouvrage compile 15 histoires, des courtes et des plus longues, des histoires imaginées, ou tirées de fait réels. On sent également l’influence de personnages ou auteurs célèbres à travers ces histoires.



J’ai par exemple aimé la première, qui retrace à travers un procès, le naufrage de la frégate la Méduse, plus connue pour son radeau que pour son naufrage, le fameux radeau de la méduse. J’avais connaissance de quelques faits de cette malheureuse histoire, mais j’ai découvert bien plus, comme les comportements humains lors du naufrage, de l’évacuation du bateau, et sur le radeau, et tout ça n’est pas très glorieux.



Ce recueil, tel un recueil de nouvelles mais illustré, permet de découvrir un panel d’auteurs et dessinateurs.

De temps en temps, s’intercalent entre les histoires de magnifiques illustrations.



Un grand merci à Locus Solus et Babelio, grâce à qui j’ai pu découvrir ce recueil de bandes dessinées et illustrations sur un univers qui m’a toujours passionné.

Très beau livre contenant de magnifiques illustrations. Travail de grande qualité. Je ne connaissais pas cette maison d'édition bretonne, et j'ai eu plaisir à la découvrir à travers cet ouvrage. Même chose pour ses auteurs et illustrateurs qui valent le détour.

La quête de Roland pour récupérer Durandal, l'épée forgée par les dieux nordiques, continue dans ce troisième volume de la série.

Alors qu'il est entré dans l'Asgard, le domaine des Ases, la situation empire en Bretagne puisque sa mère est obligée d'épouser Ganelon. Son protecteur, Turpin, est toujours à sa recherche et a réussi à s'allier avec des vikings suédois.



Cette série de fantasy de chez Soleil est particulière puisqu'elle s'appuie sur des personnages historiques, la Chanson de Roland et les légendes nordiques. Le seul point noir est le graphisme de Gwendal Lemercier : à chaque case, il m'est difficile de reconnaître les personnages, beaucoup se ressemblant les uns des autres.

Cette série des Éditions Soleil, inspirée par la Chanson de Roland, s'intéresse à Durandal, l'épée des comtes de la marche de Bretagne, frontière ouest du royaume franc établie par Charlemagne.

Dans ce premier album, Ambroise, compagnon de Charlemagne et actuel comte de la marche de Bretagne meurt au combat. Durandal, son épée, ne revient pas au nouveau comte mais est récupérée par une mystérieuse islandaise, dame Edda, au grand dam du jeune Roland, jeune adolescent éduqué tant physiquement qu'intellectuellement par maître Turpin.

Au même moment, la Bretagne se soulève, agitée en sous-main par Ganelon, comte de Quimper, qui rêve de devenir comte de la marche.

Soulèvement également en Islande qui voit le parti de dame Edda renversé au profit de celui de dame Oddrun qui veut faire de Roland son roi.



Bon premier album de présentation, rien à redire la-dessus. Mon gros problème provient des dessins de Gwendal Lemercier que je trouve franchement horribles. Dans chaque case, je ne reconnais jamais qui sont les personnages : Ganelon, Charlemagne, Guillaume de Bretagne se ressemblent, de même que dame Edda et dame Oddrun !



Malgré tout, je vais laisser sa chance au produit et faire abstraction du graphisme en lisant le tome suivant.

Merci à Babelio, les Editions Locus Solus, l'autrice La Luciole Masquée et l'illustrateur Gwendal Lemercier pour ce joli voyage féérique pour cette nouvelle Masse Critique.



Embarquons dès à présent pour un voyage en dix étapes, dix lieux et les créatures qui les habitent.



- Dans les Côtes d'Amor avec les Korrigans,

- Descendons en Espagne dans les Asturies pour rencontrer le Bosgosu

- Puis bifurquons en Galice avec les Meijas et les Brujas.

- On remonte alors en Cornouailles avec les Knockers,

-Puis au Pays de Galles piquer une tête avec un Ceffyl dwr

- L'Ecosse et l'adorable Brownie

- L'Ile de Man avec un Buggane et des fées en colère.

- Un saut en Australie avec le Bunyip et le Ngalyod - ce dernier étant plutôt une créature aborigène

- Retour en Europe, en Irlande avec le célébrissime Leprechaun

- Et on termine ce voyage en Acadie avec le Bonhomme de Sept Heures et taoueille - amérindienne.



Ces voyages ont été agréables, je suis depuis toujours fascinée par les contes et les légendes de tous les pays, mais Celtes en particulier.

Cette interlude contemporaine est délicieuse. A mon avis, une bonne idée cadeau pour Noël, pas pour très très jeunes, une mère de famille se fait arracher un oeil dès le premier conte.



Un petit bémol cependant, possédant La Grande Encyclopédie du Merveilleux (https://www.babelio.com/livres/Brasey-Grande-encyclopedie-du-merveilleux/421413) et une humble culture personnelle, je n'ai pas trop fouiné sur Internet pour les créatures que je ne connaissais pas.

Les récits ont attisé ma curiosité naturelle sur ce sujet et j'ai voulu creusé. Je sais c'est agaçant. Quand j'entame le paquet de bonbons, je le finis.

Or, j'ai vu après avoir fini le livre qu'il y avait une présentation des créatures. Malheureusement, pour certaines créatures il s'agit d'un c/c d'articles de Wikipédia. Et ça c'est vraiment dommage.

J'ai d'abord pensé qu'ils avaient pu être écris par l'autrice elle même, mais l'article en espagnol sur le Bosgosu bien que traduit en français l'est au mot à mot. Ca aurait été marqué dans le livre, j'ai préféré : source Wikipédia.



Les illustrations de Gwendal Lemercier, quant à elles, sont vraiment magnifiques, sans surcharger le livre, elles le subliment.
Lien : https://azelma-books.blogspo..

Ce neuvième tome se situe à Candanla, cette ville en Nordrënn qui est en première ligne de la guerre contre l'invasion des goules. Là-bas, dans une ville gouvernée par les humains, les semi-elfes sont cantonnés aux tâches les plus viles comme de travailler aux abattoirs. Quand une épidémie décime les troupeaux et tue ceux qui consomment de la viande, on condamne à la fois les bêtes et les semi-elfes. Mais une menace autrement plus grave va s'abattre sur Cadanla....



Le virage de cette série de fantasy vers l'horrifique et les morts-vivants me désole. Je n'ai jamais été attiré par les romans ou les films d'horreur et la mode depuis une petite dizaine d'années pour les zombies m'est passée au-dessus de la tête.

Je ne trouve donc pas grand chose d'attirant dans cet album. Si l'on retire les scènes de gore (à ne pas lire si on a un problème avec le sang qui gicle !), il ne reste plus qu'une romance entre deux semi-elfes et la jalousie d'un humain haut placé.



Bref, c'est le deuxième album de cette série, après le tome 7, que je trouve plutôt mauvais. Dommage !

Léandre, jeune prince doué dans l'art de la sculpture, va devoir étouffer ses aspirations afin d'accomplir ses devoirs de jeune souverain. Pourtant, ayant cru oublié ses aspirations, il rencontrera Zeus qui lui lance un défi : l'émouvoir par son art...



Loin du climat assez chaotique et violent des deux premiers opus, Le petit roi est un album qui décline bon nombre de réflexions sur les aspirations personnelles et les devoirs envers le groupe, que l'on soit homme ou dieu. Ici, le défi n'est pas un piège divin mais plutôt une piste vers un absolu qui dévoilera au personnage de Léandre les vraies valeurs de sa vie.



Un graphisme soigné et des couleurs claires permettent d'esquisser un monde grec antique à la fois onirique et vraisemblable : une parenthèse dans le Cycle Oracle qui est la bienvenue!

Alors que disparait Ambroise, Comte de la marche de Bretagne lors du conflit avec les Saxons, les forces humaines et spirituelles basculent. La famille alliée de Charlemagne perd de son pouvoir en Bretagne alors qu'une femme mystérieuse vient réclamer l'antique Durandal...

Roland, le jeune petit-fils plein de fougue est hors de lui : la fascination pour l'arme légendaire brûle déja en lui. A travers un dessin travaillé et documenté, la légende du héros de Roncevaux vient se nourrir aux sources celtes.

Ce nouveau tome est par plusieurs points plus intéressant que les deux premiers car nous ne nous retrouvons pas avec une confrontation armée entre hommes et dieux qui n’aurait de toute façon pas eu sa place dans l’histoire.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..

Une réflexion intelligente, sensible, toute en retenue loin de l’action et de la violence des deux premiers tomes mais qui se lit avec tout autant de plaisir, voire même un peu plus.
Lien : http://www.auracan.com/album..