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Critiques de Hanni Münzer (162)
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Au nom de ma mère

Un gros coup de coeur , sans doute pas dans la mesure où, en tout il faut raison garder , mais un très bon roman, assurément, qui se sera avéré un très bon compagnon dans cette longue.......période de confinement qui touche à sa fin , espérons- le. Ce roman , il va retracer l'histoire de deux femmes extraordinaires plongées dans la terrible période d'avant guerre puis de guerre elle- même en Allemagne ....l'une est la mère , Elisabeth , l'autre est la fille Déborah et toutes deux , chacune à leur tour vont devoir se frayer un rude chemin dans les méandres d'une société devenue terriblement dangereuse , inhumaine , une société où vont se croiser une multitude de personnages .On y rencontrera les plus cruels , abjects , maîtres du monde , se vautrant dans le luxe et la luxure , n'éprouvant aucune pitié , aucun remords , pour qui certaines vies ne valent rien ...On y rencontrera aussi ceux qui seront prêts à sacrifier leur vie pour retrouver l'espoir , la dignité, la liberté et qui iront au bout du bout du courage pour parvenir à leurs fins ...C'est dans ces mondes disparates et dangereux qu'Elisabeth , Deborah , vont évoluer comme des funambules sur un fil .

Donc , me direz - vous , c'est un roman historique ? Comment dire , oui et non...Bigre . C' est un roman qui se déroule dans un cadre historique , certes , mais où l'intérêt se portera plus sur l'histoire des personnages que sur L Histoire avec un grand "H" . Bon nombre de personnages appartiennent à la fiction , même si le comportement de certains prend modèle sur celui des pires bourreaux de l'époque. On y parle des nazis , des juifs , des résistants, des anonymes , des délateurs ...On y parle aussi d'amour , de respect , de fidélité.

C'est aussi un roman qui a la particularité de ne jamais m'avoir lassé , de m'avoir tenu en haleine jusqu'aux ultimes pages et j'ai vécu avec émotion une authentique et émouvante remontée dans leur passé pour deux descendantes de ces "belles" femmes...Une explosion d'émotions , et un roman à émotions, personnellement , j'adore ....

Je reviendrai très certainement vers cet auteur qui , malgré la douleur du propos ", m'a fait passer un fort bon moment dans cette période difficile...

Chers amis et amies , bon déconfinement, mais sachons profiter de cette liberté en partie retrouvée pour rester ...prudents..Comme il est montré dans ce roman , il ne faut jamais , jamais , baisser la garde.
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Marlène

Nous sommes en décembre 2012, Marlène, qui est âgée de 97 ans, est dans son bureau, régnant en force sur son petit monde, Olivia, sa belle-fille dévouée, sa jeune secrétaire beaucoup trop moderne pour elle qui veut lui imposer un nouveau téléphone, son fils Noah, sa petite-fille Klaudia…



Elle râle car une journaliste veut l’interviewer, et que chaque fois on interprète ses propos de travers. Elle attend l’arrivée de ses amis américains devant lesquels elle a décidé de lire son autobiographie, notamment des évènements que certains ne connaissent pas.



On bascule dans la deuxième partie du roman « le passé, le temps des ténèbres » : l’attentat contre Hitler a échoué, la répression terrible, tout le monde se méfiant de tout le monde.



Marlène qui appartient à une famille noble (son vrai nom est Anna von Dürkheim) est une résistante de la première heure, elle a fait partie du réseau de Jakob Wanda, l’un des chefs de la résistance juive de Cracovie, mort au combat, et doit se mettre en contact avec Jitzhak Zuckerman pour tenter un nouveau soulèvement.



Les bombardements ont détruit des immeubles, et elle ne retrouve plus trace de son amie Déborah, et ne sait plus comment joindre son contact, lorsqu’un jeune adolescent l’aborde et l’emmène à la planque, c’est ainsi qu’elle fait la connaissance de la jeune Trudi…



On va suivre Marlène dans sa traversée de l’Europe en guerre, les rendez-vous ratés avec la résistance, car Albrecht Brunnmann, un Nazi qui la connaît n’aura de cesse de la persécuter moralement, tentant de la réduire au silence, de la transformer en ombre d’elle-même allant jusqu’à la transformer en pute à nazis à Auschwitz sous la férule de Jolanka. Elle subira des viols, en serrant les dents, car le moindre signe de révolte est guetté et mâté. Mais une solidarité s’établira entre les filles.



Marlène va résister aux coups, physiques et moraux, car la violence est gratuite, omniprésente, Brunnmann le parfait nazi sadique pervers (c’est pratiquement un pléonasme !) charge son homme de main, Ewald des coups :il n’a qu’une seule limite ne pas trop l’amocher pour qu’elle puisse servir !



A retenir, une scène particulière où un aristocrate l’oblige à l’épouser pour pouvoir mettre la main sur son titre de baronne et ses terres. Il veut restaurer l’Empire germanique, et son raisonnement est tout aussi parano que les nazis mais il les méprise et veut prendre la place d’Hitler. On assiste à un mariage ubuesque, une nuit de noce (viol plutôt) qui se termine par un coup de poignard dans le dos, tuant le mari cinglé…



J’ai aimé la manière dont Hanni Münzer présente son roman, chaque chapitre commence par une ou plusieurs citations et ce qu’elle appelle « fragments de guerre » : ce qui se passe dans l’actualité en Allemagne, en Pologne ou en Amérique pendant que se déroule l’histoire de Marlène. On a une citation de Göring du 18 avril 1946 lors d’un entretien avec Gustav Gilbert, expert psychologue américain auprès des tribunaux pendant le procès de Nuremberg



Avec ou sans droit de vote, on peut toujours amener le peuple à exécuter les ordres des dirigeants. C’est très simple. Il suffit de lui dire qu’on l’a attaqué, de reprocher aux pacifistes leur manque de patriotisme et d’affirmer qu’ils mettent le pays en danger. Cette méthode fonctionne dans n’importe quel pays »



Le combat de Marlène qui garde suffisamment d’énergie pour arriver à résister jusqu’à la fin de la guerre et arriver à traquer Brunnmann pendant des années la rend attachante, et on l’admire. Ce nazi m’a fait penser à la traque d’Eichmann, à celle de Barbie, au combat de Serge et Beate Klarsfeld…



Hanni Münzer mêle tellement bien ses héros et les personnages ayant vraiment exister que je suis allée souvent vérifier sur Internet…



Quand j’ai choisi ce roman pour la période historique, je ne savais pas que c’était la suite du précédent roman de l’auteure : « Au nom de ma mère », donc au départ, j’ai eu un peu de mal à mémoriser les noms de tous les protagonistes, mais en fait cela ne m’a pas gênée par la suite, car on comprend vite les intrications.



Bien-sûr, je lirai le premier tome, malgré les protestations de ma PAL, car j’ai beaucoup aimé Marlène malgré sa personnalité parfois clivante, son courage, sa détermination à ne pas céder d’un pouce, malgré tout ce qu’elle endure, vivant au jour le jour, car il s’agissait de tenir pour assister à la défaite de ses tortionnaires…



En outre, ses positions sur la guerre, la paix, l’amour, la haine, entretenus par les puissants, les politiques, les marchands d’armes, la manipulation par La propagande, désignant un ennemi pour tout justifier sont très proches de miennes, et hélas d’actualité.



J’ai beaucoup aimé ce roman et je remercie vivement NetGalley et les éditions L’Archipel qui m’ont permis de le découvrir, ainsi que son auteure.



#MARLENE #NetGalleyFrance
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Au nom de ma mère

un très bon roman, bien construit avec une intrigue qui se tient jusqu'aux dernières pages. Une belle histoire d'amour ou de non-amour maternel sur plusieurs générations, la mal a des conséquences qu'on n'imagine pas. Quelques passages un peu "gros" mais dans l'ensemble, ça passe ( on va dire). Agréable à lire!
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Au nom de ma mère

Hanni Münzer avec son roman nous entraîne dans la danse de l'Histoire, des années 30 jusqu'à aujourd'hui à travers l'histoire de quatre femmes : Elisabeth, Deborah, Marta et Felicity.

On est très vite happé par le secret douloureux de ces femmes.

Hanni Münzer nous raconte leur histoire qui s'imbriquent de manière intrinsèque puisqu'elles sont de la même lignée mais aussi à la manière des matriochkas.

Chaque une est un pan de l'histoire. Élisabeth, la première est une diva dans les années 30 qui va connaître l'ascension du nazisme et l'avènement d'Hitler au pouvoir, sa fille Deborah va vivre la guerre et est certainement la femme la plus attachante des quatre.

Hanni Münzer sait très bien créer un suspense qui rend ce récit assez addictif.

On n'a de cesse que de le lire d'une traite.

Hanni Münzer est allemande, ce qui donne aussi une autre dimension et un angle de vue différent puisque qu'elle nous livre sa vision et les réactions des allemands lors de cette guerre.



À lire et à découvrir.
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Au nom de ma mère

Une histoire superbe , ce roman , un véritable coup de cœur, sur fond historique .

J’ai été happée dès les 1ères pages par cette magnifique fresque historique où l’on apprend rien de plus à propos de la deuxième guerre mondiale , pourtant .



Non, c’est surtout l’écriture soignée , criante de vérité et de réalisme , la composition , entre passé et présent : de 1924 à 2012 qui nous plonge au cœur de l’Allemagne nazie .

Nous découvrons le destin de deux femmes fortes , courageuses , Elizabeth, merveilleuse cantatrice , mariée à Gustav, médecin éminent , cultivé, juif, disparu mystérieusement , hostile à Hitler , leurs deux enfants Déborah et Wolgang , Déborah, la propre mère de Martha qui disparaît à Rome , en 2012 , où elle s’est enfuie après la mort de sa mère , avec une liasse d’archives familiales. .....



Horreurs de la vie quotidienne au temps d’Hitler , peur, asservissement , humiliations , rafles , disparitions , amour maternel, amour conjugal, trahison, colère et culpabilité , expiation, péché , société inhumaine où tout était danger, calcul, fourberies , cruauté et abjection, le lecteur est emporté , tenu en haleine : terreur , dégoût , tristesse , trahison., secret de famille sur quatre générations ...



Un roman intense aux personnages profondément émouvants , superbe , poignant , glaçant , qui secoue, passionnant de bout en bout , jusqu’aux dernières pages .

Il émeut aux larmes !

Et pourtant , j’en ai lu des romans à propos de la deuxième guerre mondiale!

Emprunté par hasard à la médiathèque à cause du titre et de la première de couverture , très belle .

Je n’ai pas éprouvé le besoin d’en dire trop : il faut le lire !
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Marlène

une très bonne suite, même si on peut la lire solo. L'auteur tient sa ligne de conduite, moins de longueurs que dans son premier tome. Son héroïne est une battante, elle survit à tout, une femme incroyable, une résistante, une vraie....en dire plus serait dévoiler l'intrigue. C'est un roman superbe!
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Au nom de ma mère

Martha, la mère de Felicity a disparu. Après quelques recherches, elle l’a retrouve à Rome ou celle-ci est partie pour un voyage dans le passé. On va suivre toute l’histoire de famille du coté maternel.

Un livre qui se déroule sur 2 espaces temps. La première et dernière partie du roman sont sur la période du présent. Entre les deux le passé des années 20,30 et 40. Coté historique, ne vous attendez pas à apprendre de nouvelles choses. Pas d’originalité en vue. Le sujet a été traité de nombreuses fois par des auteurs. Je reste sensible et bouleversée par les écrits parlant de cette période même si là j’ai ressenti une grande distance entre les personnages et moi. Un livre qui reste important pour ne pas oublier.

Chouette, il sort aujourd’hui au format Archipoche !

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Marlène

Quand j’ai reçu ce livre, tout de suite je me suis dit qu’il valait mieux lire le premier : Au nom de ma mère ce dernier posant bien tous les personnages. Et j’ai bien fait. Du point de vue de la chronologie de l’histoire et de l’Histoire c’était plus explicite.

On assiste dans le premier à l’entre deux-guerres à la montée du nazisme et d’Hitler ainsi qu’à la discrimination mise en place contre les juifs.

Dans Au nom de ma mère c’est surtout l’histoire de Deborah qui est contée, dans Marlene c’est celle d’Anna Von Dürkheim alias Greta Jakob alias Marlene de son nom d’espionne pour la résistance allemande.

J’ai dévoré ces deux livres d’une traite et j’ai adoré.

Ce sont des romans avec des personnages principaux fictifs, mais l’ambiance de l’époque est bien retranscrite. On sent la chape de plomb qui a envahi l’Europe mais aussi l’Allemagne. Tout le monde a peur, et la peur n’est pas toujours bonne conseillère. Certains préfèrent se mettre du côté du plus fort et ainsi commettent des atrocités ou ferment les yeux sur l’innommable et d’autres s’élèvent contre la tyrannie avec conviction mais en paient la plupart du temps le prix fort.

Dans le premier tome l’action se passe essentiellement en Allemagne dans le deuxième nous sommes le plus souvent en Pologne à Cracovie. Ainsi qu’à Auschwitz.

Marlene est une héroïne comme on les aime. Forte, déterminée, astucieuse, courageuse et pleine de ressources. Malheureusement cette guerre ne l’épargnera pas ni dans son corps ni dans son esprit. La reconstruction sera difficile.

L’auteur nous conte donc cette histoire parfois à la manière d’un roman, parfois comme un journal. La plupart des chapitres commencent par de courtes citations d’hommes célèbres ou d’articles de journaux. L’ambiance est ainsi ramenée à la réalité de l’époque.

Certains faits évoqués sont des nouveautés pour moi et pourtant j’en ai lu pas mal sur cette période tourmentée.

Pour moi un excellent livre, romancé il est vrai mais poignant par le fait que ce soit une auteure allemande qui l’ait écrit et l’on sent que le sujet a été creusé et bien travaillé. C’est aussi un livre en hommage à tous ces morts inconnus déportés, torturés, résistants de la première heure bien avant le début de la guerre car en Allemagne la résistance a vu le jour dès l’accession au pouvoir d’Hitler et de ses premières exactions.

C’est aussi un livre qui porte haut les valeurs de l’amour universel entre les hommes et contre les discriminations aussi bien ethniques, raciales qu’entre hommes et femmes. Un vibrant hommage à toutes ces femmes qui ont mené à leur manière le combat contre l’injustice de l’époque.

Un très grand merci aux Éditions l’Archipel et Mylène pour cette très belle découverte.
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Au nom de ma mère

Pour ma part, un roman sur fond historique - celui de la deuxième guerre mondiale - mais à prendre comme pure distraction. Même si l'auteure a fait quelques recherches sur son sujet, on n'y apprend rien de nouveau. La trame narrative souffre de quelques maladresses et les personnages sont parfois un peu caricaturaux. On enchaine les rebondissements assez invraisemblables. L'espionnage a un parfum de romantisme. Il y a des romances dangereuses, de la haine saupoudrée de vengeance. Un peu de sexe aussi pour ne rien oublier. Les ingrédients d'un bon téléfilm de l'après-midi, sans prétention. A lire pour s'évader mais sans être emporté(e) ni par la consistance de l'histoire ou des personnages, ni pour approfondir ses connaissances sur cette période.

Je lirai peut être "Marlène", la suite, mais tout en sachant à quoi m'en tenir.
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Au nom de ma mère

En 2012, Martha disparaît de Seattle après avoir trouvé une lettre de sa mère qui vient de mourir. Sa fille Felicity la retrouve à Rome. Une longue quête leur permettra alors de découvrir la véritable vie de deux générations de femmes qui les précèdent, et ce sous le troisième Reich. Et nous voilà plongés dans une passionnante histoire, celle d’Elisabeth et de sa fille Deborah, la propre mère de Martha. Le nazisme vécu de l’intérieur.

Même si tout cela est connu, on est littéralement emporté par cette histoire. Le réalisme de l’écriture est remarquable.

Le maelström provoqué par ces révélations nous soulève autant que Marta et Felicity le sont.

L’étrangeté de leur relation mère-fille prend enfin un sens et la vérité enfin connue va leur permettre de rompre cette chaîne d’indifférence.

Un superbe roman qui résonne bien après la dernière page tournée.
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La nostalgie des sentiments

Le roman s’ouvre sur une scène se déroulant en URSS, en 1928, où une jeune femme est sous surveillance stricte. On ignore de qui il s’agit et ce qui va advenir d’elle et… Je l’ai, d’ailleurs, complétement oubliée en poursuivant ma lecture.



Ensuite, direction Peterdorf, en Silésie, dans la ferme d’August Sadler qui a fait la première guerre mondiale, en est revenu sourd et aveugle et depuis ne quitte plus son siège. La ferme est tenue par son épouse, Charlotte, une femme de caractère et ses deux fils : Alfred décédé lors de la première guerre mondiale, et Kurt qui va la prendre en mains.



Donc, peu intéressé par le travail à la ferme, Laurenz a pu tenter le concours du conservatoire de Wroclaw, où il rencontre Anne-Marie, dont il tombe amoureux et compose pour elle.



Mais, un jour de 1928, son frère Kurt étant décédé, encorné par un taureau récalcitrant, Charlotte demande à Laurenz de rentrer à Petersdorf pour reprendre la ferme. Adieu, rêve de compositeur… Laurenz et sa femme ne sont pas forcément bien accueillis dans le village, où tout le monde se connaît : Anne-Marie vient de la ville donc elle parle le haut-allemand. Ils vont s’adapter, ainsi que leurs deux filles Kathi et Franzi.



Kathi est brillante, HPI certainement, passionnée de connaissances en tout domaine avec une attirance pour la science. Elle a un ami, Anton, le fils du bourgmestre et de son horrible épouse Lesbelt dont l’occupation principale est d’épier les voisins et les calomnier. On sait dès le début qu’Anne-Marie, cache un lourd secret mais elle ne le révèlera à personne, même à Laurenz. Secret qui finira par surgir comme toujours avec les secrets.



A la ferme, il y a aussi Dorota, la gouvernante polonaise et son Oleg le garçon de ferme. On fait aussi la connaissance du curé, Berthold, la taverne de Klose, où se retrouvent les hommes après la messe. Mais, dans l’ombre, une voix commence à réinterpréter l’Histoire, la défaite de 1918 est due à la traitrise des Juifs, qu’il faut impérativement éloigner de toutes les sphères du pouvoir. Les vociférations du caporal, imprègnent peu à peu les esprits, les nazillons de tout poil déclenchent des bagarres et la taverne de Klose change sérieusement d’ambiance.



Hanni Münzer décrit très bien la montée en puissance du NSDAP, la propagande, la violence, la pensée unique en revisitant les jeux de Berlin, l’épuration des handicapés sous le prétexte d’un séjour en maison spécialisée, les jeux olympiques de la science, organisés dans les collèges pour dénicher les jeunes talents, l’omerta sur les camps, la suspicion, la délation, les mensonges de guerre, la manière dont les hommes sont envoyés à la boucherie, ceux qui se révèlent être des héros, ceux qui trahissent au nom du führer et de son idéologie…



L’auteure a choisi de montrer cette époque, avec les yeux de Katti, son regard affuté ne se laissant endormir par les paroles des adultes. J’ai aimé la manière dont elle conçoit sa fusée, car son désir le plus cher est d’aller sur la lune.



Kathi a participer à ces JO de la science, en a compris l’enjeu, malgré le fait que l’on fasse miroiter les études à Berlin comme récompense ; elle bien essayé de ne pas montrer son intelligence et ses talents en glissant des erreurs dans la résolution des problèmes de mathématiques elle a été sélectionnée quand même…



J’ai bien aimé ce roman, la petite histoire dans la grande, auquel, je reprocherai parfois quelques longueurs qui ne gênent pas la lecture : trop de détails peut rendre une lecture indigeste ce qui n’est pas le cas ici.



Ne cherchez pas Petersdorf sur la carte, ce village a été inventé par l’auteure, un peu comme Leidenstadt avec Jean-Jacques Goldman, une de mes chansons préférées…



J’ai découvert Hanni Münzer, avec Marlène que j’ai beaucoup aimé, j’avais pris le train en marche, car c’était en fait la suite de « Au nom de ma mère » qui attend dans ma PAL alors « La nostalgie des sentiments » ne pouvait pas m’échapper, d’autant plus que j’aime énormément cette période de l’Histoire et j’attends de pied ferme la suite de ce roman…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions de L’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteur



#Lanostalgiedessentiments #NetGalleyFrance !
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Marlène

Anna von Durkheim est une Résistante. Elle est infiltrée depuis quelques années parmi les Nazis afin d'obtenir des renseignements pour servir la cause qu'elle défend. En 1944, elle tombe aux mains du comte Langenburg-Dietrichstein qui l'a démasquée et la contraint de l'épouser pour obtenir son titre. Avec l'aide d'un ancien amant, elle réussit à lui échapper mais brièvement puisqu'elle est faite prisonnière par le nazi Albrecht Brunnmann qui la force à intégrer le groupe de prostituées de Mme Jolanta à Auschwitz où elle est la proie des Nazis. Elle découvre par-dessous la noirceur et l'horreur qu'il existe encore de l'humanité dans ce lieu puisque des enfants sont cachés aux Nazis grâce notamment au Dr Friehling. Marlene n'abandonne pas tout espoir, réussit à s'enfuir et participe à un sabotage mais doit sacrifier celui qu'elle aime. Pleine de remords, après la guerre, Marlene espère néanmoins qu'il a pu en réchapper alors qu'elle découvre sa grossesse.



Je remercie tout d'abord Babelio à travers cette opération Masse Critique et les éditions L'Archipel qui m'ont permis de découvrir ce roman sur la dernière année de la Seconde Guerre Mondiale. C'est un thème que j'apprécie particulièrement et je lis beaucoup de livres consacrés à cette période.

J'ai été malheureusement déçue par ce roman et ce dès le début. Je me suis même posée la question de savoir si ce n'était pas la suite d'un livre que je n'aurais pas lu car j'ai été immédiatement propulsée dans l'histoire et je n'avais pas, ni n'ai eu durant ma lecture, toutes les clés pour comprendre l'intrigue. D'ailleurs, celle-ci est très complexe, embrouillée, avec beaucoup de personnages. J'ai eu parfois du mal à suivre et vraiment je trouve qu'il manque des informations pour comprendre le contexte antérieur auquel il est fait référence.

Je n'ai pas réellement vu non plus l'intérêt de la fin du roman concernant la carrière d'actrice de Marlene, j'ai trouvé cette partie ennuyeuse.

Je me suis aussi posée la question de savoir si ce livre reflétait la vie de Marlene Dietrich mais apparemment, non.

Ce roman n'est donc pas vraiment fidèle à l'image que je m'en faisais, j'avoue avoir été déçue. Ce ne sera pas un de mes livres préférés sur ce thème.
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La nostalgie des sentiments

1928, Wroclaw en Silésie. Laurenz Sadler, fils d'un agriculteur de Petersdorf, rêve de musique. Le travail de la terre ne l'intéresse pas. Son souhait le plus cher est de devenir compositeur. Puis, un beau jour, il rencontre une jeune femme dans un parc. Elle s'appelle Anne-Marie. Le coup de foudre est immédiat. Ils se marient puis deux petites filles viennent au monde, Kathi et Franzi.



La famille vit dans la ferme familiale. On est bien loin du rêve de Laurenz qui est aujourd'hui un mari aimant, un père attentif et un fermier. Mais, alors que la fin de la Grande Guerre n'est pas si loin, des tensions politiques se font sentir. Dans la famille Sadler, on ne croit plus à la guerre. Le pays en paie déjà lourdement les conséquences depuis 1918.



Sauf qu'un homme charismatique et convaincant arrive au pouvoir. Il s'appelle Adolf Hitler. Nationalisme, antisémitisme et désir de vengeance font leurs apparitions. Des événements se produisent au village, en Silésie, puis dans toute l'Allemagne avant de gagner les frontières. Le destin de la famille Sadler en est totalement bouleversé.



"La nostalgie des sentiments" est l'histoire d'une famille allemande face à la montée du nazisme, qui tente de vivre en paix, en harmonie avec la terre alors que le monde se trouve aux portes d'un nouveau conflit.



Grâce à ce roman, j'ai enfin pu découvrir la plume de Hanni Münzer, une autrice allemande dont j'ai beaucoup entendu parler depuis son roman à succès "Au nom de ma mère".



Je remercie les éditions l'Archipel pour cette lecture. J'ai tout simplement adoré ce livre.



Nous sommes au milieu des années 1920 et parcourons l'Histoire jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale au cœur d'une famille vivant à quelques kilomètres de la frontière polonaise. Entre l'Allemagne, la Russie et la Pologne, l'autrice nous propose une plongée dans une saga familiale, historique et résolument humaine.



À côté des Sadler et des habitants de la ferme, nous rencontrons les villageois de Petersdorf mais aussi des personnages historiques réels tels que J. Goebbels, H. Himmler, F. Horiok, W. von Braun ou encore R. Heydrich.



Propagande, manipulations politiques, services secrets, espionnage russe et allemand, science et armement sont au programme.



C'est un roman très riche, foisonnant de détails, qui reflète parfaitement le travail de recherches impressionnant de Hanni Münzer.



C'est une lecture extrêmement intéressante dont j'ai adoré en parcourir les pages. Une suite est d'ores et déjà annoncée et il me tarde de la connaître. En attendant, je conseille vivement la lecture de ce livre aux lecteurs intéressés par cette thématique.



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La nostalgie des sentiments

Immense déception...

J'avais beaucoup apprécié Marlène je me suis donc aventurée dans La nostalgie des sentiments sans hésitation.



Un sujet à priori passionnant. En Silésie orientale la famille Sadler tient une ferme prospère. Laurenz a du reprendre l'exploitation forcé et contraint. Il a laissé ses rêves de musique au placard et y est revenu avec sa jeune épouse Anne-Marie . Deux filles sont nées, Kathi, la mathématicienne, aussi jolie que vive et intelligente? Franzi une enfant fragile qui souffre de sclérodermie.

La frontière avec la Pologne est à quelques pas ..

Nous faisons connaissance de Peterdorf, petite ville frontalière, nous sommes en 1928.



Les années défilent, Hitler accède au pouvoir, le national socialisme s'enracine dans les mentalités, les haines vis à vis des étrangers, des juifs deviennent palpables, chacun fait profil bas.

Les russes et les allemands pactisent dans le plus grand secret du moins au départ, la guerre éclate, les alliances se renversent, les petits trinquent comme d'habitude ...



J'aurais aimé un rythme de narration plus soutenu, ne pas être engluée dans une multitude de petits riens de la vie des Sadler,. J'ai réalisé au terme de ma la lecture que ceci n'était que le premier volet d'un diptyque qui conduira ensuite Kathi à Moscou et peut-être même dans les étoiles qui sait?



Un grand merci aux éditions de l'Archipel via netgalley

#Lanostalgiedessentiments #NetGalleyFrance !
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Marlène

Marlène Hanni Münzer Editions de l'Archipel

#MARLENE #NetGalleyFrance

Marlène a réuni autour d'elle ses proches. Nous sommes à Cracovie en décembre 2012 et Marlène s'apprête à raconter son histoire sans rien omettre, sans rien laisser dans l'ombre. Ses mémoires sont terminées et selon son souhait ne seront publiées qu'après sa mort, elle a 97 ans.

L'histoire commence à Munich le 21 juillet 1944 juste après« l’échec de l’attentat de Stauffenberg. Marlène raconte, Munich, l'arrestation, Auschwitz la déportation, la survie vaille que vaille ...

Hanni Münzer nous offre un roman historique foisonnant et douloureux, Marlène en est à juste titre l'héroïne. Nous savons des les premières lignes qu'elle a réussi à survivre , au moins cela d'acquis. Reste à lire, découvrir parfois personnages et évènements. C'est dur, difficile, mais cela a été donc cela doit être dit et redit .

Certains personnages cités me semblaient sortir de nulle part ,ce n'est qu'à la fin de ma lecture que j'ai pris conscience que Marlène était le deuxième volet d'une histoire commencée avec Au nom de ma mère que je n'ai pas lu, au final ces deux romans peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre.

Un grand merci aux éditions de l'Archipel et à Mylène pour ce partage.
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La nostalgie des sentiments

La famille Sadler est établie dans une ferme, en Allemagne, près de la frontière polonaise. Laurenz n’était pas destiné à devenir paysan, il rêvait d’être musicien. Hélas, la mort d’un de ses frères à la guerre, puis de l’autre d’un accident, ont entravé ses projets ; son père, quant à lui, est revenu du front, handicapé et traumatisé. Aussi, lorsqu’en été 1928, un télégramme de sa mère lui ordonne de revenir à Petersdorf, Laurenz est forcé de s’exécuter. Mais il ne rentre pas seul : il est accompagné d’une épouse et cette dernière est enceinte. Kathi naît la veille de Noël.



Pendant la première année, le couple est la cible de commérages. Anne-Marie vient de la ville et parle le haut-allemand : elle est considérée comme une étrangère. Sa belle-mère, Charlotte, saisit qu’elle cache un secret, mais sa bru ne se livre pas. Le prologue évoque un mystère, cependant, nous ne savons pas s’il la concerne.



Kathi est une enfant pleine de vie. Elle est entourée de l’amour de sa famille, de celui de Dorota, sa gouvernante polonaise et de celui de Oleg, l’employé de la ferme. Elle est une grande sœur bienveillante et aimante pour Franzi, née en 1935. Cette dernière, atteinte d’une maladie, vit dans un monde que seule Kathi parvient à pénétrer. La relation entre toutes les deux est merveilleuse. La plus petite est bouleversante d’innocence, la plus grande est touchante par sa bienveillance et son dévouement.



Kathi est une petite fille intelligente, douée en mathématiques, qui rêve d’explorer le monde au-delà des nuages. Hélas, l’expansion du national-socialisme n’épargne pas son village. Elle découvre la cruauté du destin et des hommes. Un événement dramatique détruit son enfance. Comme ses parents, elle apprend à ne pas se faire remarquer, mais il est difficile de cacher ses talents. Malheureusement, le rouleau compresseur du nazisme surgit dans son existence et dans celui de sa famille.



La nostalgie des sentiments est différent de ce que je pensais, pourtant, j’ai adoré qu’il ne corresponde pas à ce que j’imaginais. Dans la première partie, la menace de la guerre gronde en arrière-plan, mais n’est pas omniprésente. Nous observons une petite fille de paysans, évoluer dans un foyer aimant. Elle a un caractère intrépide et multiplie les bêtises. Insouciante, elle prend des risques. Elle se questionne beaucoup et cherche à comprendre son environnement proche, ainsi que le monde. Elle est très attachante. L’auteure dépeint la vie dans une campagne allemande, entre les deux guerres. A Petersdorf, les conflits entre partisans et opposants d’Hitler sont de plus en plus virulents, mais les exactions sont éloignées. La deuxième partie déroule les évènements pendant la guerre ; les différences s’affirment, mais se cachent. Le rythme du récit s’accélère avec, d’un côté, l’avancée de l’armée allemande et celle de l’armée russe, de l’autre. Les Sandler sont dans un étau…



Ce roman est l’histoire intime d’une famille allemande face à la montée du nazisme, inspirée de la propre famille de l’auteure. Des personnages réels croisent les protagonistes fictifs. Dans une postface, Hanni Münzer indique qu’une suite est prévue : celle-ci répondra aux questions restées en suspens. J’ai hâte de la découvrir, car j’ai adoré ce premier opus.


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Marlène

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Marlène est une rescapée. Elle a lutté contre le régime nazi, contre les tortures et les humiliations dans les camps d’extermination, contre des tyrans aveuglés par la haine et le désir de vengeance. Elle a combattu le dégoût que lui infligeaient des hommes que seule la soumission subjuguait. Mais au milieu de toute cette noirceur, elle a aussi rencontré l’amour, noué des amitiés sincères et durables, et donné la vie. Marlène a su garder une étincelle de vie et de lumière et au cœur des tempêtes, c’est elle qui l’a maintenu hors de l’eau...



Hanni Münzer signe ici une très beau roman. C’est avec justesse qu’elle nous raconte une petite histoire dans la Grande.



Marlène est une résistante de la première heure. Elle se croyait solide, aguerrie, mais l’horreur de la guerre va très vite la rattraper.

Sans qu’aucune scène ne soit véritablement insoutenable, l’auteur nous entraine à Auschwitz, dans les traces d’hommes et de femmes dont l’imagination macabre n’a d’égal que le courage de ceux qui y résistent.



Ce roman n’est pas une énième histoire sur Hitler et ses atrocités. C’est avant tout le portrait d’une femme forte, combative et profondément humaine. C’est aussi un essai convaincant sur la place que les femmes pourraient prendre aux côtés d’hommes éblouis par la soif de puissance...



Une grand merci à NetGalley et aux éditions l’Archipel pour leur confiance.
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Au nom de ma mère

L’histoire se déroule dans une Allemagne plongée en plein coeur de la seconde Guerre Mondiale. Nous y faisons la connaissance d’Elisabeth, une cantatrice réputée à travers le monde pour son art, de son mari Gustav, un médecin juif reconnue et apprécié et de leurs deux enfants : Deborah et Wolfgang. Lorsqu’il devient évident que l’ensemble de la population juive est menacée par les idées hégémoniques d’Hitler, Gustav et Elisabeth décident de fuir l’Allemagne pour se réfugier en Angleterre. Mais leur fuite ne se déroule pas comme prévue : Gustav disparaît mystérieusement en chemin vers Londres, laissant seuls sa femme et ses deux enfants. Elisabeth doit faire des choix pour protéger coûte que coûte ses enfants de l’ennemi nazi.



L’histoire alterne entre ce récit au passé et quelques bribes de présent, principalement insérés au début et à la fin du livre, comme introduction et conclusion du récit. Dans ces épisodes présents, nous y découvrons Félicity et sa mère Matha, qui partent à Rome, sur les traces de la grande-mère de l’une et mère de l’autre : Deborah, la fille d’Elizabeth. L’histoire qu’elles vont découvrir va les emporter tout droit dans l’horreur de la seconde Guerre Mondiale.



C’est un roman intéressant, mélange savant d’épisodes historiques et d’une histoire familiale émouvante. On ressent l’atmosphère effroyable de la guerre, la tension palpable, le danger omniprésent, la montée du nazisme, les crimes qui se préparent, l’avenir qui s’assombrit. Attention tout de même pour les personnes qui souhaiteraient lire Au nom de ma mère pour le contexte historique : la guerre est insérée en toile de fond du livre et ne permet pas d’approfondir ses connaissances sur cette période. Toutefois, le tout donne un récit bien construit, uni, dynamique, prenant, qui se laisse lire avec fluidité.



Néanmoins, bien que j’ai grandement apprécié lire ce livre, je n’en ai plus qu’un vague souvenir quelques jours seulement après la fin de ma lecture. Ce qui signifie qu’il ne m’a pas forcément marqué, qu’il n’est pas sorti du lot, que le récit n’était pas assez original peut-être, qu’il manquait de consistance et de matière certainement. Il est vrai que cette période de l’histoire a déjà été énormément apporté dans la littérature. Hanni Münzer a tenté d’innover, en liant une juive et un nazi, en parlant de manipulation, de chantage, de secrets, d’espionnage en y ajoutant une dose de mystères et pleins de suspense… mais rien n’y a fait : ce genre de récit a déjà été abordé trop de fois et souvent bien mieux que ne l’a fait l’auteure d’Au nom de ma mère. Enfin, il m’a certainement manqué de la subtilité dans le récit, de l’émotion, des personnages plus caractériels et dessinés. Je suis resté en surface de l’histoire, appréciant découvrir cette romance dramatique, mais sans forcément m’y attacher.



Au nom de ma mère lie habilement roman historique et saga familiale dans une histoire prenante sur la seconde Guerre Mondiale. J'ai bien aimé le récit, mais j'insiste sur le fait que cet angle a déjà été abordé maintes fois en littérature et qu'il manquait cruellement de consistance : il n'est donc ni novateur ni pérenne dans l'esprit des lecteurs.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Marlène

Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman :Marlène de Hanni Münzer.

Munich, juillet 1944.

L’une des femmes les plus recherchées du IIIe Reich se tient face à la maison bombardée de Déborah et de son frère, qu’elle croit enfouis sous les décombres. Si elle était arrivée la veille, Marlène aurait pu les sauver...

Mais qui est au juste cette femme ? La veuve d’un notable connu pour ses sympathies nazies ? Une actrice en devenir ? Une résistante ?

Marlène va devoir prendre l’une des décisions les plus difficiles de sa vie : épargner la vie de millions de personnes… ou sacrifier l’homme qu’elle aime....

Marlène est un roman très touchant, que j'ai adoré. Il est vrai que je suis passionnée par cette période qu'est la seconde guerre mondiale ; je lis énormément de romans ou histoires vraies se déroulant à cette époque là.

Nous découvrons d'abord Marlène à Cracovie en décembre 2012. Cette vieille dame de 97 ans a terminée ses mémoires, qui seront publiées après sa mort. Elle s'apprête à raconter son histoire en entier, sans rien cacher..

Et cette vie que nous découvrons est palpitante. Oui, Marlène a survécu, ça nous le savons mais à quel prix...

Marlène est un roman, mais avec un goût amer, celui de l'Histoire avec un grand H, qui est bien arrivée elle !

Je n'ai pas envie d'en dire plus, oui cette chronique est courte car ce livre se découvre, se dévore. J'avoue, je n'ai pas envie de trop en dévoiler de peur de dire une phrase de trop...

Petite précision, c'est un tome deux car Au nom de ma mère le précède. Toutefois, je n'ai pas lu le précédent et j'ai quand même compris Marlène ; il est donc possible de lire celui ci sans connaître le précédent.

Ma note : un énorme cinq étoiles.
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Marlène

Comment survivre dans l’Allemagne de la seconde guerre mondiale , comment survivre aux bombardements, à la mort de nos proches , comment survivre après les camps ?

C’est la question que se pose Marlène , elle survit et après la guerre , elle va partir en croisade pour la paix , pour que plus jamais ces horreurs ne se reproduisent.

Femme au destin tragique , elle trouvera toujours la force de rebondir en pensant aux générations futures qu’elle veut épargner .

A mon regret , je n’ai pas du tout apprécié cette lecture , l’histoire est traitée de façon trop romanesque, enfin ceci n’est que mon humble avis .

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