AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Hanni Münzer (162)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Au nom de ma mère

Nous sommes en 2012. Seattle. Felicity prépare ses bagages, met fin à des relations. Elle a décidé de partir travailler en Afghanistan, pour Médecin du Monde. Seulement, un appel de son père viendra défaire ses plans. Sa mère a disparue, elle n’est pas rentrée depuis hier soir. Après quelques coups de téléphone, Felicity découvre que Martha, sa mère, est partie en Italie. Elle ira la rejoindre, et se sera l’occasion pour elles deux de refaire le chemin de leurs passés. Une histoire passionnante, qui est ancrée sous le Troisième Reich. Écriture très réaliste, simple, mais efficace. Les découvertes maintiennent l’intérêt du lecteur. C’est aussi l’occasion pour Felicity et de Martha d’affiner leur relation, qui était restée très superficielle. Bref, une très belle lecture, qui nous amène dans une époque d’incompréhension et de grandes atrocités. J’ai beaucoup, beaucoup aimé cette œuvre.
Commenter  J’apprécie          140
Marlène

Hanni Münzer nous emmène avec ce roman historique au cœur de la seconde guerre mondiale, un thème qui m'est cher car il me semble important que ces écrits soient là pour ne jamais oublier l'indicible! Un second opus suite du livre "Au nom de ma mère" qui peut se lire seul bien que je conseille la lecture de ce premier roman qui nous amène des informations essentielles pour mieux comprendre "Marlène".

Nous retrouvons au début, Felicity, son conjoint Richard et sa mère Martha venu rencontrer Marlène pour en apprendre plus! Elle va donc leur livrer son histoire incroyable! Un destin hors du commun et même si nous sommes dans un roman, les faits historiques n'en sont pas moins véridiques. Des passages révoltants et bouleversants car la plus part des hommes avaient perdu leur conscience, donné leur âme au diable! L'autrice nous embarque dans les heures les plus noires de cette guerre.

Notre héroïne va réussir à rejoindre les rangs de la résistance mais retombera dans les filets d'Albrecht Brunnmann après maintes rebondissements. Nous plongerons avec elle dans l'enfer d'Auschwitz mais dans une partie spécifique celle d'un bordel pour nazis, Marlène va devoir se détacher de son corps pour survivre. Dans cet enfer, elle va pourtant vivre la plus belle chose au monde. Cela lui donnera une raison de vivre. Pour autant elle va devoir faire face à un choix cornélien pour pouvoir sauver des milliers de vie. De ces épreuves, elle gardera des liens d'amitiés indéfectibles avec ceux qui auront partagés ces moments d'horreur…

Au delà de ce devoir de mémoire que nous apporte ce roman historique, Hanni Münzer nous offre un plaidoyer pour la liberté, pour la paix et la lettre de Gustav devrait être lu à tous nos enfants! Si l'autrice met en avant dans ces deux romans des femmes, Gustav les met lui à l'honneur dans sa lettre. Ces pages m'ont chamboulée, elles sont criantes de vérité et de sincérité.

Dans la lignée du roman précédent, Hanni Münzer fait un coup double car ce livre est magnifique. Un roman intense sans longueur que j'ai dévoré d'une traite. Un coup de cœur! Si vous aimez les romans historiques abordant la seconde guerre mondiale, celui-ci est fait pour vous!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Commenter  J’apprécie          140
Au nom de ma mère

Voilà un roman passionnant, intense et nécessaire.

Comment le passé peut interférer dans le présent à travers plusieurs générations? Felicity en fait la douloureuse expérience. Sa grand-mère n’a pu aimer sa mère comme elle l’aurait dû. Elle même a reproduit une partie de ces erreurs. Mais elles vont ensemble découvrir le pourquoi. Sur les quêtes de leur passé, elles vont pouvoir se lier et changer.

Deborah a vécu une enfance emplie d’amour auprès de parents aimant et cultivés malheureusement la seconde guerre mondiale va faire tout basculer. Sa mère pensant les protéger va faire un pacte avec le diable. Elle décèdera peu de temps après, laissant Deborah avec son frère dans le foyer de leur beau-père, Albrecht Brunnmann inspiré de son modèle historique Adolf Eichmann. Cette homme est le logisticien de l’Holocauste et dans le roman, il va abuser de la faiblesse de sa belle fille. Deborah va se laisser aller dans les bras de cette homme sans se savoir manipuler puis en se liant avec Marlène, elle ouvrira les yeux et rejoindre les rangs de la résistance. Je ne veux pas trop vous en dire pour vous laisser le plaisir de la découverte. Le destin de Deborah est certes fictif mais nous ne pouvons nier que des faits similaires se soient produits. Une sombre période de notre histoire marquée par les guerres au fil des siècles mais celle si fut abominable mais doit-on mesurer l’horreur! Grâce à ce roman comme bien d’autres nous ne pouvons oublier ce passé qui a changé le destin de plusieurs générations.

L’autrice nous plonge dans cette Allemagne et cette Pologne ravagées par la guerre. Au cœur du parti national-socialiste mais aussi dans cette résistance qui avait lieu à l’intérieur même de ces pays. Le quotidien de ces hommes et femmes qui devaient subir cette guerre car peu importe le camp les civils subissent. Un hymne à la paix pour que tous nos enfants n’aient jamais à subir ces atrocités car malheureusement trop d’enfants encore vivent dans la crainte…

Hanni Münzer nous offre un roman dont on ne peut s’empêcher de tourner les pages et d’être happé par les mots. Malgré le nombre de pages, ce livre se déguste, la plume est fluide, intense. Un destin bouleversant qui vous prend aux tripes dont je ne peux que vous conseiller de le découvrir. J’ai depuis lu « la suite » dont je vous parlerai bientôt! Vous l’aurez compris, cette lecture est un véritable coup de cœur!
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Commenter  J’apprécie          140
Au nom de ma mère

Félicity perd sa grand-mère Deborah, et apprend que sa mère s'est enfuie. Elle abandonne ses projets pour la retrouver. Félicity la découvre à Rome et comprend que sa mère, à défaut de faire son deuil veut apprendre ce qui se cache dans les archives familiales. Félicity les fait traduire et les lit en premier.

Elle y découvre son arrière grand-mère qui doit faire des choix pour protéger ses enfants des allemands. A sa mort Deborah va tout faire pour protéger son frère. Sa rencontre avec Marlène, espionne, va l'emmener dans son sillage.

Un plaisir de lecture inoubliable.

Commenter  J’apprécie          130
Au nom de ma mère

Ce roman a été une déception pour moi. Alors que je m'attendais à un grand plaisir de lecture avec une histoire qui avait l'air forte et prenante, j'ai trouvé que le roman souffrait de nombreux défauts.

D'abord la construction m'a parue artificielle : on a bien du mal à s'intéresser à Felicity, qui apparaît pendant quelques pages au début du roman, et sert juste de prétexte à introduire les 2 histoires principales, celle de sa grand-mère et de son arrière grand-mère. Ainsi le thème de la transmission familiale, mis en avant sur la 4e de couverture, m'a paru plaqué et n'apporte pas grand chose au récit.

L'histoire principale c'est celle d'Elizabeth, une cantatrice allemande puis de sa fille Déborah, confrontées toutes les 2 aux horreurs du nazisme et de la seconde guerre mondiale en Allemagne. Cette partie s'avère plutôt intéressante mais on n'apprend pas grand chose de nouveau sur cette période sur laquelle on a déjà beaucoup écrit. J'ai trouvé que les personnages manquaient de subtilité, on n'est jamais très loin du cliché et la romance plaquée sur les horreurs de cette époque m'a paru un peu de trop. Le style m'a également rebutée : quand sur la même page, 3 phrases commencent par la même accroche rigoureusement identique, c'est un peu dur.

Certes, on tourne vite les pages car l'histoire est plutôt bien construite et on a envie de savoir la suite mais il y a beaucoup de facilités et cela restera une lecture vite oubliée. Une déception pour moi !
Commenter  J’apprécie          130
Marlène

J’avais eu un gros coup de cœur pour Au nom de ma mère, qui relatait la vie de Déborah et sa famille. La jeune fille était entrée dans la résistance par l’intermédiaire de Marlène, l’héroïne principale de ce nouvel opus.





Presque tous les chapitres commencent par des citations et des « fragments de guerre ». Ce sont des coupures de presse, des extraits du journal intime de Goebbels, des passages de discours d’Hitler, etc. Certains sont effarants. Ces introductions sont une véritable valeur-ajoutée, elles permettent de situer le contexte et présentent un intérêt historique.





Marlène a survécu à l’attentat du café Cyganeria. Le 21 juillet 1944, déterminée à libérer Déborah et son frère des griffes de Brunnmann, un haut dignitaire nazi, découvert dans le premier opus, elle se rend à Munich. La ville a été bombardée et l’immeuble de son amie s’est effondré. « La veille encore, elle aurait pu sauver Déborah et son frère. Un seul jour avait suffi, en presque cinq ans de guerre ! Et c’était précisément ce jour-là que la chance l’avait abandonnée. » (p.29) Marlène tente alors de rejoindre la résistance française. Hélas ! Après des épreuves terribles, les nazis la conduisent dans l’enfer d’Auschwitz.





Marlène est une femme forte et incroyable. Son objectif de faire cesser la guerre surpasse son envie de vivre. Mais elle sait que morte, elle ne peut rien tenter et c’est ce qui lui permet de survivre. Même si son âme et son corps sont brisés par les horreurs qu’elle subit et celles dont elle est témoin, elle se bat avec les moyens dont elle dispose. Marlène est, à la fois, une humaniste et une guerrière, aussi, plusieurs personnes s’en remettent à elle, ce qui l’empêche de prendre certains risques. Cependant, elle est face à des choix déchirants : ceux qui lui font choisir le mal le moins définitif et ceux qui l’obligent à trancher entre sauver plusieurs vies ou celles d’êtres qui lui sont chers.





Moi aussi, je me suis interrogée. Peut-on s’attacher à un médecin qui exerce à Auschwitz, qui porte l’uniforme nazi, mais qui semble empli d’humanité ? Que penser de Jolanta qui joue le rôle de mère maquerelle au sein du camp ? Ce sont des questions que se poseront également les alliés lors de la libération des camps.





Certains passages sont très douloureux à lire, lorsque Marlène relate l’atrocité des camps[…]





La suite sur mon blog...




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          130
La nostalgie des sentiments

Ce roman retrace la saga de la famille Sadler, fermiers allemands vivant à quelques kilomètres de la frontière polonaise, de 1928 à 1944 sur fond de montée du national-socialisme, de l'envahissement de la Pologne par l'Allemagne hitlérienne, du non-respect du pacte germano-russe de non-agression. C'est à travers, essentiellement, le regard de Kathi, la fille de Laurenz et Anne-Marie Sadler, née en décembre 1928, que nous entrons dans cette famille et que nous découvrons à quel point son destin est imbriqué dans celui de la nation allemande.

Ce roman est absolument passionnant et malgré ses 450 pages, il n'y a aucune longueur; il l'est par ses personnages attachants, pris dans les soubresauts de l'histoire mais aussi par l'arrière-plan historique vu du point de vue allemand. L'Histoire et la fiction se mêlent d'une façon qui ne m'est jamais apparue superficielle, des personnages et des évènements historiques réels interférant intelligemment avec la fiction.

Un premier chapitre mystérieux, qui se déroule en Russien en 1928, comme isolé du reste du livre, dont les éléments ne réapparaîtront que très partiellement à la fin du roman, crée une attente, une tension tout comme le secret très dangereux que semble cacher Anne-Marie Sadler.

Ce roman sonne juste, peut-être parce qu'il est fondé sur l'histoire de la propre famille de l'auteur, ce qui lui confère probablement cette vérité et cette force avec des personnages, parfois ambivalents, avec leurs forces et leurs faiblesses. Il sonne juste également car rien n'est totalement blanc ou totalement noir comme le fut l'histoire de l'Allemagne à cette époque; tous les comportements sont représentés : courage, lâcheté, jalousie, délation; certains personnages rejettent Hitler et le combattent, d'autres le condamnent en silence et d'autres l'adulent. L'auteure aborde aussi d'un sujet peu évoqué dans la littérature : le traitement réservé aux animaux, pendant la guerre, utilisés, eux aussi, comme chair à canon.

Je suis restée sur ma faim car nous ne savons rien du destin des parents de Kathi ni sur ce qui va advenir de celle-ci et de sa sœur. Et pour cause, l'auteure nous annonce une suite que j'attends d'ores et déjà avec grand impatience.

#Lanostalgiedessentiments #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          125
Au nom de ma mère

J’ai lu beaucoup de romans retraçant la période de la seconde guerre mondiale et j’ai été très touché par l’histoire de Déborah et de sa famille. Dans ce livre, l'auteure retrace l’histoire de la montée du nazisme jusqu’à la fin de la guerre. C’est une très belle histoire pleine d’amour familial. A chaque page on est envahi par les émotions. On ne s’ennuie pas, le récit est bien rythmé et on a envie de percer le mystère qui se cache derrière ces personnages.
Commenter  J’apprécie          120
Au nom de ma mère

2012, Seattle. Alors qu’elle s’apprête à rejoindre l’Afghanistan, pour une mission humanitaire, Felicity change de destination et s’envole pour Rome. C’est dans cette ville que sa mère, Martha, s’est enfuie, pour découvrir le passé de la sienne, qui vient de mourir. Dans les effets de cette dernière, se trouvait une longue lettre…





Dès mars 1933, Gustav et Elisabeth, les parents de la grand-mère de Felicity, projettent de quitter l’Allemagne. La montée de l’antisémitisme les effraie, d’autant plus que l’homme est juif. Après le putsch raté d’Hitler, en 1923, ils ont compris le danger qu’il représente. Les circonstances les obligent à reporter, plusieurs fois, leur exil. En 1938, le moment est propice et le climat du pays rend le départ urgent. Gustav part en premier. Malheureusement, le plan ne se déroule pas comme escompté. Elisabeth est obligée de sacrifier ce qu’elle est pour protéger ses enfants. Un sacrifice que Déborah, leur fille, reproduira par la suite pour sauver son frère.





Cette famille m’a beaucoup touchée. Les liens qui unissent les parents sont magnifiques et leur amour pour leurs enfants est émouvant. Gustav est un homme raisonnable qui accepte et aime toutes les excentricités de son épouse, une chanteuse renommée. Elisabeth à la personnalité fantasque. Cependant, lorsque les épreuves l’exigent, elle fait preuve de beaucoup de courage et de sagesse, contrairement à ce que son caractère laissait entrevoir.





Pendant la guerre, Déborah se montre digne de ses parents. Par naïveté, peu avant ses dix-huit ans, elle s’est enfermée dans un piège. Lorsqu’elle le comprend, il est déjà trop tard. Elle est très proche de nazis qui sont à des postes de commandement et elle découvre les projets d’extermination totale. Elle décide de transformer son mauvais choix en actes de Résistance. Même si nous connaissons les horreurs perpétrées par les SS, le récit est glaçant et j’ai tremblé pour Déborah, ainsi que pour une de ses amies.[…]





La suite sur mon blog


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          120
Au nom de ma mère

Felicity est une jeune femme qui vient de finir ses études de médecine. Elle décide de tout quitter – pays, famille, fiancé – pour aller en Afghanistan afin de mener une mission humanitaire. Mais il suffit d'un coup de fil pour changer un avenir que l'on pensait tout tracé : le père de Felicity, inquiet, n'a pas eu de nouvelle de son épouse, la mène de Felicity, depuis la veille au soir. La jeune femme parvient à retrouver la trace de sa mère en Italie, à Rome. Elle part rejoindre sa mère qui lui apprend que sa grand-mère Deborah est morte, et qu'elle semblait avoir un lourd passé... A travers des lettres et des journaux, nous partons explorer le passé de toute une famille.

Nous sommes dans les années 40, au moment de la montée du nazisme. Nous allons suivre Gustav et Elizabeth. Ils sont mari et femme, lui est un médecin et elle est une chanteuse reconnue. Issue d'une classe très aisée, ils vont vivre le nazisme, et tout tenter pour y échapper. Car si l'argent et leurs relations avec la haute société leur permet d'échapper au pire, il n'est pas dit qu'ils y arriveront toujours... Nous n'avons pas besoin d'aller dans les camps de concentration pour vivre l'horreur, car il y a différents moyens d'être pris au piège. Après avoir suivi Gustav et Elizabeth, c'est le destin de Deborah auquel nous allons nous intéresser. La jeune fille a 18 ans, et encore une certaine forme de naïveté et d'innocence, malgré les horreurs qu'elle a déjà pu subir. Très proche des nazis, spécialement un SS très influent, on va la voir découvrir progressivement l'envers du décors et la vérité sur le nazisme. Une rencontre va tout bouleverser et la faire se précipiter dans l'univers de la Résistance.

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
Commenter  J’apprécie          120
La nostalgie des sentiments

Premier roman historique très réussi qui donne envie de découvrir la suite !

Une saga avec des secrets de famille bien gardés !

Des années 1920 au début de la Seconde Guerre Mondiale, la montée du nazisme vue par une famille habitant près de Wroclaw, en Silésie, non loin de la frontière Polonaise...



Au milieu des années 1920, Laurenz Sadler rencontre Anne-Marie : le coup de foudre est immédiat, et réciproque. Le jeune homme ne connaît alors ni le passé mouvementé de la jeune femme, ni son secret.



Laurenz rêvait de devenir musicien ; il se voit contraint de reprendre la ferme familiale. Pourtant, dans ce village allemand à proximité de la frontière polonaise, il connaît le bonheur aux côtés d’Anne-Marie et de leurs deux ­filles, Kathi et Franzi.



Mais, le climat politique change. Le national-socialisme gagne du terrain. Au village, le climat se tend, entre farouches partisans et opposants, dont la famille Sadler, qui préfère taire ses opinions pour vivre en paix.



Jusqu’au jour où Kathi, âgée de quinze ans, remporte un concours national de mathématiques et attire sur elle l’attention de Berlin, où les dignitaires nazis voudraient la faire venir pour qu’elle participe à un programme de recherche.



Anne-Marie s’y oppose, déclenchant par sa rébellion une série d’événements dramatiques qui bouleverseront le destin de la famille Sadler…



Je remercie les éditions de @larchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman historique qui donne envie de lire la suite de cette saga.



La structure narrative claire, progressive et cohérente est composée de deux parties intitulées "Paix et "Guerre". La première permet de découvrir l'enfance heureuse de Kathi dans la ferme de ses parents tandis que la seconde commence avec le départ de son père à la guerre et le bouleversement de sa vie.



L'intrigue est prenante grâce aux nombreux rebondissements de situation qui permettent de préserver le suspense jusqu'au dénouement. La scène du prologue permet de créer une attente chez le lecteur : en Russie, en 1928, une femme est retenue prisonnière avec une sage-femme par un officier des services secrets. Qui est-elle ? Pourquoi est-elle emprisonnée ? Le mystère reste entier, même à la fin de ce premier tome...



Ensuite, la majorité de l'histoire est racontée par Kathi, la fille ainée d'Anne-Marie, qui s'avère être très douée en mathématiques. Sa sœur Franzi nait dix ans après : elle est différente à cause d'une maladie de peau appelée la sclérodermie qui l'empêche de communiquer normalement. Une grande complicité se crée entre les deux sœurs qui deviennent inséparables.



A la fin de ce tome, je dois dire que je me suis sentie un peu frustrée car peu de réponses ont été apportées aux questions que je me suis posées. Petit bémol pour le dénouement que j'ai trouvé vraiment trop abrupt et qui m'a laissé sur ma faim. J'attends avec impatience la suite des aventures de Kathi et Franzi !
Commenter  J’apprécie          110
Marlène



Une femme âgée revient sur son passé auprès de ses enfants et amis.



Or cette femme allemande a eu un passé complexe d’espionne et de résistante pendant la seconde guerre mondiale.

Contrairement à ce que m’avait dit le libraire, les deux livres d’Hanni Münzer sont liés et j’aurais dû lire Au nom de ma mère auparavant car je situe mal certains personnages.

Ce second tome commence après l’attentat de Stauffenberg en juillet 1944.

Le nombre de choses auxquelles Marlène survit est remarquable ainsi que les nombreuses coïncidences si bien que le récit m’a paru peu vraisemblable. Mais ce n’est pas là l’important car le message est ailleurs si les guerres existent c’est qu'elles sont rentables (pour certains), et seul l'amour peut sauver le monde, c’est pourquoi les femmes doivent dans tous les pays prendre une place équivalente à celle des hommes car elles sont dans chaque foyer (ou presque) et transmettent les valeurs.



Ce livre est assez différent de ce que j’attendais, je ne pense pas lire le premier tome désormais mais je ne regrette pas de l’avoir ouvert.

Commenter  J’apprécie          110
Marlène

Dans le sillage d’au nom de ma mère, ce roman s’attache au destin d’une femme courageuse, confrontée à la Grande Histoire.

L’une des romancières les plus populaires de son pays, Hanni Münzer, née en 1965, est la nouvelle diva du roman historique allemand. Elle a conquis le public dès son deuxième ouvrage,

C'est une histoire romanesque mais surtout historique, tout en cruauté parfois... Excellente narratrice, Hanni Münzer nous entraîne à sa suite dans les méandres de la guerre. Une femme vraiment persévérante, active résistante de la première heure, c'est un personnage étonnant, forte de caractère et même impressionnante que nous dépeint là l'auteur.

Prix Skoutz du meilleur roman historique, ce roman fera parler de lui ... Pourtant, je ne sais pas trop pourquoi mais l'histoire n'a pas su me persuader complètement, ou alors je n'étais pas prête à lire ce type de roman maintenant ... A tenter une autre fois ! Qui sait ? merci aux éditions de l'archipel pour le prêt de ce roman et merci à Netgalley.
Commenter  J’apprécie          110
La nostalgie des sentiments

Allemagne, années 30, à la frontière polonaise. Laurenz, un jeune homme doué pour la musique, doit abandonner ses rêves de continuer dans cette voie. Il doit retourner dans sa famille, reprendre la ferme, car ses deux frères sont morts, l'un pendant la première guerre, le second dans un accident. Il ne revient pas seul, il est accompagné d'Anne-Marie, sa femme. Laurenz, sa mère, sa femme, et bientôt ses deux filles, s'investissent dans cette vie à la ferme, tentant d'oublier le conflit qui s'annonce entre l'Allemagne et la Pologne. Ils sont bientôt rattrapés par l'Histoire, chacun à leur manière. Laurenz, parce qu'il est un homme, Anne-Marie est rattrapée par son passé et Kathy, leur fille aînée, petit génie, est appelée par la nation.

J'ai passé un moment de lecture car la galerie de personnages est très intéressante. Le contexte est également très prenant. Toutefois, j'ai trouvé le rythme du livre lent, parce que le résumé en dévoile beaucoup trop ! C'est dommage parce que sans cela, je suis sûre que ce n'est pas ce j'aurais ressenti !

Merci à Netgalley et aux éditions l'Archipel pour cette lecture.
Commenter  J’apprécie          100
Au nom de ma mère

Bouleversant, poignant, révoltant... et la liste pourrait être encore longue tant ce roman est un concentré d'émotions.

Quand une petite histoire rejoint la Grande Histoire, cela donne un roman et un récit très prenant.

Le livre est découpé en plusieurs parties dont la première et la dernière se passent à notre époque. Dans celles-ci, nous suivons Félicity, une jeune femme vivant à Seattle qui apprend que sa mère a disparu. Elle va la retrouver à Rome où elle va apprendre l'histoire de sa famille. Et cette histoire n'est pas si "petite".

En effet, dans les autres parties, qui se situent entre les années 20 et les années 40, en Allemagne et en Pologne, nous allons faire la connaissance des ancêtres de Félicity. Cela débute par Elisabeth, une diva, qui côtoie les plus grands noms du 3ème Reich. Et, élément qui va faire que sa vie va se compliquer, elle est mariée à un juif.

S'ensuit alors le récit de sa vie, puis de celle de sa fille, Déborah, de ses combats, de ses questionnements au plus près de ceux qui seront responsables d'un génocide affreux.

Le récit est passionnant et on se révolte, on s'énerve, on s'attriste en même temps que ces personnages attachants, aux personnalités travaillées et affirmées qui tenteront de ne pas laisser la Grande Histoire dévorer et mettre fin à leur "petite Histoire".

Un grand merci à Mylène des éditions Archipel pour cette belle découverte dans le cadre du partenariat. Je vous recommande vivement sa lecture notamment pour ne pas oublier...
Commenter  J’apprécie          100
Au nom de ma mère

Felicity décide de prendre l'avion en direction de Kaboul dans le but de travailler pour une organisation les Médecins du monde mais un empêchement de dernière minute y fait obstacle; sa mère Martha disparaît sans laisser signe de vie.



Après de multiples recherches, sa fille la retrouve dans un hôtel à Rome. Martha avait avec elle quelques affaires personnelles de sa mère, Elisabeth, décédée depuis peu plus précisément une boîte contenant une lettre écrite d' Elisabeth.

Pourquoi Martha a-t-elle pris la fuite?

Que révèle cette lettre?



Dès les premières pages du livre, je me suis laissée entraîner par l'histoire. Je voulais savoir ce que le témoignage d' Elisabeth allait dévoiler. C'est toute une génération qui est décrite dans ce roman sur fond de guerre principalement le IIIème Reich.

Beaucoup de sentiments et d'émotions ressortent de ce roman: courage, tristesse, révolte et espoir de vivre.







" Quelques jours avant ces événements, la frénésie du mal avait de nouveau ravagé Munich. Elisabeth avait observé ce soir-là de la fenêtre de la salle à manger la lueur de l'incendie rougeoyant au dessus- de la ville. Elle avait compris que la folie nazie était irrépressible et s'étendrait jusqu'au jour où elle aurait dévoré tout ce qui incarnait le bien et le beau. "



Malgré le danger, cette famille va tout faire pour se battre contre le nazisme.

Je n'ai pas pour habitude de lire ce genre de livre mais " Au nom de ma mère" est un roman mettant en avant toute une famille luttant contre la haine des hommes.

L'auteure nous embarque dans un univers sombre et sans lâcheté. Je ne peux rester indifférente face à ce récit.



L'écriture est poignante et criante de vérité. Je me suis laissée séduire par le style alerte de l'auteure.

Les personnages sont si attachants et courageux.



" Au nom de ma mère" est un roman qui décrit une saga familiale avec tous ses dangers. Les témoignages ne vous laissent pas insensible et vous donnent une toute autre vision de la vie.



"C'est une très belle découverte, procurez le!
Lien : http://delphlabibliovore.blo..
Commenter  J’apprécie          90
Marlène

C'est un superbe roman qui se lit très bien.

C'est Marlène, l'héroïne, qui raconte l'histoire. Dès le début, nous savons donc qu'elle va réchapper à cette terrible guerre.

Ce roman est très bien écrit car il relate toute l'horreur des camps mais aussi les dissensions qui peuvent exister entre les prisonniers eux-mêmes. On tremble avec l'héroïne, on subit ses humiliations et ses victoires.

C'est un beau roman qui montre qu'on ne peut juger les actes de chacun car l'horreur est telle qu'elle nous pousse dans nos retranchements. Ainsi, entre actes de barbarie et désir de survivre, Marlène va sortir de ces camps plus forte que jamais.

En revanche, j'ai trouvé la fin un peu longue. Là où certains romanciers se seraient arrêtés, Hanni Münzer, poursuit l'histoire jusqu'à l'assouvissement de la vengeance de Marlène.

Merci aux éditions l'Archipel et à Netgalley pour cette lecture et la découverte de cette auteure.
Commenter  J’apprécie          81
Au nom de ma mère

Seattle, 2012. Felicity qui s’apprête à s’envoler vers l’Afghanistan où l’attend une mission humanitaire, reçoit un appel téléphonique angoissé de son père : Martha sa mère, qui devait justement la conduire à l’aéroport, a disparu depuis la veille.



Rapidement, Felicity parvient à retracer ses derniers déplacements. Celle-ci a pris un vol pour Rome, à la stupéfaction générale. Inquiète, Felicity ne va pas hésiter une seconde à aller la retrouver sur place. Elle y découvrira l’inimaginable secret entourant la naissance de Maria, sa grand-mère, qui vient tout juste de succomber à la maladie d’Alzheimer dans un Ehpad de Seattle. Ce sont des carnets rédigés en hébreu appartenant à cette dernière qui leur permettra de connaitre la terrible vérité.



Un roman sur fond historique qui nous éclaire sur la montée du nazisme et le parcours d’Hitler – persona non grata au début des années vingt – puis son ascension fulgurante dans les années trente. Jusqu’à ses crimes contre l’humanité durant la deuxième guerre mondiale … Une intrigue où le lecteur fait la connaissance à Munich des aïeux de Felicity (Elisabeth et Gustav) et de leur fille Deborah, son arrière grand-mère …



Un récit intéressant et une lecture plutôt agréable, mais qui ne me laissera toutefois pas un souvenir impérissable. Pas de coup de coeur donc, cette fois-ci.
Commenter  J’apprécie          70
Au nom de ma mère

A New-York, en 2012, Felicity vient de perdre sa grand-mère Deborah. Sa mère Martha disparaît soudainement. Felicity la retrouve à Rome, là où ses grands-parents se sont rencontrés. En fouillant dans les affaires de sa grand-mère, Felicity découvre un journal intime rédigé en hébreu. Felicity et Martha font traduire le texte et découvre la vérité sur le passé de Deborah….



Au Nom de ma mère est un roman historique. Les premiers chapitres permettent à l’auteure d’introduire le journal intime de Deborah pour remonter peu à peu dans le passé. La première partie du roman débute dans les années 20 en Allemagne avec la mère de Déborah, Elizabeth, cantatrice réputée et son père, Gustav, médecin juif. On assiste alors à la lente progression du nazisme et de ses idées à l’encontre des juifs. La seconde partie du livre est consacrée à Déborah, qui à dix-sept, se retrouve seule avec son petit frère Wolfgang à la merci des SS.



J’ai nettement préféré la seconde partie à la première car elle se déroule alors pendant la seconde guerre mondiale. On y suit Déborah aux proies aux démons de l’adolescence. Elle ne comprend pas grand-chose à ce qui se déroule autour d’elle: les convois de juifs, les déportations, les passages à tabac. Elle fera cependant preuve d’un immense courage en prenant une décision qui bouleversera sa vie. L’auteure plonge alors le lecteur dans la résistance polonaise et c’était vraiment très intéressant.



Le côté historique, très fouillé du roman m’a donc beaucoup plu. J’y ai appris énormément de choses sur la montée du nazisme et sur la résistance, notamment polonaise. Cependant, j’ai été dérangée pendant toute ma lecture par le style de l’auteure. Elle a d’abord un tic d’écriture qui m’a vraiment perturbée. A la fin de nombreux chapitres, elle termine constamment en utilisant des formules comme: « mais ça, Deborah ne pouvait prévoir que les choses allaient mal se passer » ou « tout ne se passera pas comme prévu ». Elle anticipe sans cesse en nous disant que les choses vont se passer mal. Il y a aussi de nombreux rebondissements souvent amenés maladroitement qui rendent au final l’intrigue peu vraisemblable à l’image d’un des personnages paralysé qui se remet à marcher normalement au bout de neuf mois! Trop de rebondissements enchaînés les uns aux autres m’ont fatiguée.



Enfin, j’aurais plutôt envisagée ce roman comme une saga familiale car une fois la seconde guerre mondiale terminée, le récit de Déborah s’arrête alors qu’on aurait pu connaître les conséquences et l’évolution du personnage sur plusieurs années.



Si le côté historique et familiae de ce roman m’a plu, j’ai cependant été déçue par un style trop maladroit dont on voit l’auteure tirer les grosses ficelles.
Lien : https://carolivre.wordpress...
Commenter  J’apprécie          70
Au nom de ma mère

2018 commence très très fort !

En parcourant mon blog, vous remarquerez certainement que j'aime les romans ayant pour thème l'Histoire et particulièrement la période de la Seconde guerre Mondiale. Je n'aime pas au sens où c'est une époque formidable etc etc...Bien sur que non ! J'aime ce que les auteurs sont capables d'apporter sur cette période que ce soit en romans ou en histoires vraies.



Ce livre ne déroge pas à la règle, il est même précieux je trouve !

Félicity, jeune femme contemporaine part à la recherche de sa mère partie en Italie mais ce qu'elle n'avait pas envisagé c'est ce voyage parfois long et éprouvant que l'on fait pour découvrir ce qui façonne nos familles.



L'auteur nous emmène alors, au travers de l'arrière grand-mère et la grand-mère de Félicity au début des années 20, lorsque tout semblait encore possible et vivable.

Puis nous basculons dans la tourmente de la guerre avec son lot de courage, de lâchetés, de héros, d'héroïnes et d'Hommes de la pire espèce...



Les femmes présentes dans ce roman sont toutes singulières. L'accent est mis sur leurs vies pendant tout le récit car elles sont représentatives aussi des conséquences de la guerre. Les hommes sont partis se battre et elles doivent gérer. Rien ne leur sera épargner et faire des choix se révèlera aussi un combat quotidien particulièrement pour Déborah, la grand-mère de Félicity.



J'ai trouvé ce roman très fort. Les femmes de cet ouvrage m'ont touchées car chacune à leur manière ont fait preuve de courage même dans les pires moments. J'ai été comme envoutée par ces pages qui se tournaient vite et qui tour à tour donnaient le sourire ou faisaient trembler.



Le livre débute par un chapitre à notre époque pour placer les personnages dans le contexte et puis nous basculons rapidement dans les années 20. La bascule fonctionne tellement bien que lorsque la fin approche et que j'ai retrouvé notre époque il m'a fallu un certain temps avant de m'y réhabituer.



La partie sur la guerre occupe les 3/4 du livre et je trouve qu'elle se suffit presque à elle-même. La fin est à mon sens un peu trop hâtive par-rapport au contenu sur la guerre. Elle n'enlève rien bien sur à l'histoire car nous avons ainsi la conclusion du périple de Félicity mais je n'avais pas envie de quitter Déborah...



Un roman très réussi sur cette période compliquée de la Seconde guerre mondiale qui mérite une place en haut de la pile de vos lectures à venir !
Lien : https://leslecturesdelailai...
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Hanni Münzer (338)Voir plus

Quiz Voir plus

avez vous lu la boite à merveilles

que s'appelle l'auteur de ce roman?

ahmed sefrioui
victor hugo
mohemed kamal
najib mahfoud

18 questions
1131 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}