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Critiques de Hayat El-Yamani (17)
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Comme une pierre que l'on jette

Tout d’abord, je tiens à remercier Livraddict pour leur partenariat ainsi que les éditions Persée pour l’envoi de ce roman. Je dois être honnête avec vous, je ne sais pas vraiment comment commencer cette critique car je n’ai pas aimé ma lecture. Il est toujours aisé de dire du bien d’un roman mais l’exercice est bien plus difficile en sens inverse. Un roman demande beaucoup d’effort, de travail a un auteur et je ne renie pas ça mais je pense que je m’attendais à autre chose.



Frida, notre héroïne traîne sur Facebook quand elle tomber sur le profil de son ancien meilleur ami dont elle était amoureuse. C’est l’occasion pour elle de remonter le fil de ses souvenirs et de nous les confier : « Nous ne nous sommes plus vus depuis vingt ans, tu en avais vingt-cinq à l'époque, moi vingt, tu en as quarante-cinq aujourd'hui, moi quarante. Comme tu as changé ! Avoir eu du mal à t'identifier avec certitude induit évidemment la question "et toi, me reconnaîtrais-tu si tu tombais par hasard sur mes photos d’aujourd’hui ?" Cette interrogation m'a donné l'impression de délirer !

Mille fois je suis revenue à ton image, Clark, mille fois ! Plutôt que grossi, je dirai que tu as épaissi, et n'as plus rien à voir avec le jeune homme au visage fin et au corps nerveux et noueux qui attirait tous les regards. Tu étais grand, longiligne, les épaules larges et la taille très fine, une ancienne scoliose courbait un peu le haut de ton dos, mais tu dégageais une impression d’élégance, et tu précisais qu'avoir fait du tennis depuis l'enfance avait sculpté ton corps. Même si on te voit pas en entier sur la photo, il n'est pas difficile de deviner qu'il n'y a plus rien d'élancé ! »





Le point positif du roman est qu’il est très touchant. Frida se confie, sur cet amour de jeunesse, plein de bons sentiments. Elle est sincère et le roman d’à peine 163 pages, se lit très vite. Malgré tout, pour moi c’est une déception car ces 163 pages sont très longues !

Il y a très peu d’actions, la plupart du temps (à l’exception de la fin), il s’agit juste des pensées de notre narratrice. Et donc, la construction est vraiment brouillonne : notre narratrice pense et couche directement ses pensées sur le papier. Et le pire de tout son les répétitions qui jalonnent les pages et qui sont insupportables pour le lecteur. Ça me rappelle un exercice que l’on faisait à l’école primaire ou l’on devait chercher des synonymes pour éviter les répétitions. Ici les mêmes idées, les mêmes phrases reviennent encore et encore, comme si il n’y avait eu aucune relecture.



Frida, quant à elle, m’a laissé de marbre. « Aujourd'hui, mon mari me compare à une chatte, mais à l’époque de notre compagnonnage, je crois que je ressemblais plutôt à un écureuil. As-tu jamais pris le temps d'en observer un ? Quand il est en confiance, il s'avance vers nous par petits bonds précautionneux, marque des arrêts pour juger de la situation et se convaincre qu'elle est sure, puis s'enhardit jusqu’à aller piocher dans la main qui lui est tendue. Puis il s'empresse de faire demi-tour, va s'installer plus loin en tournant le dos pour manger ce dont il a été gratifié, et surtout, surtout, se remettre de l'effort consenti pour s’approcher d'un être humain. Je ne sais pas si tu t'es jamais rendu compte que j’étais cet écureuil, Clark, car il y avait ce que je donnais à voir, et il y avait ce que je protégeais, tout en ces heures ou je revisite le passé, je réalise qu'au fond j'ai peu changé, et mon compte Facebook en témoigne. Je m'y cache derrière l'entreprise que j'ai créée, et n'y ai pas posté de photo de moi.

Même en vingt ans, un écureuil ne se transforme pas en paon qui fait la roue. »



Je n’ai pas réussi à éprouver quelque chose pour elle. Je l’ai trouvé immature et je pense que j’aurais aimé la découvrir un peu plus. Ce qu’elle a fait pendant ces vingt dernières années, comment elle vit…. C’est un choix de la part de l’auteur de n’avoir construit son roman autour des pensées de Frida, de ses confidences, mais une partie du roman aurait pu être à la troisième personne pour nous en apprendre d’avantage sur elle. J’ai toujours un peu de mal avec les romans à la première personne car au final, on a qu’une seule version d’un fait au lieu d’un narrateur neutre qui nous expose les faits sous différents point de vue.



Bref, c’est une déception pour moi. J’ai pu lire d’autres avis, certains bons, d’autres mauvais et j’ai l’impression qu’avec Comme une pierre que l'on jette, ça passe ou ça casse. Je vous invite quand même à vous en faire une idée par vous-même.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Rêve d'envol

J'ai lu ce roman car il était au programme d'un club de lecture auquel je participe.



La thématique de ce trimestre est "Je est un autre". Et avec ce roman, on découvre en effet, l'histoire d'un jeune homme qui du jour au lendemain, par décision de "La Mère" doit se couler dans l'identité de son frère qui vient de décéder.



C'est un court roman, qui se lit rapidement. On y découvre les états d'âme de ce jeune homme qui n'a pas eu son mot à dire et comment il va vivre tout cela. Intéressant, mais pas inoubliable non plus.



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La cruche cassée

La cruche cassée, c'est celle que l'on remplit tout au long de sa vie de ce dont on n'ose pas parler, pleurs, angoisses, occasions perdues, bonheurs enfuis, que l'on va briser au moment du passage vers l'au-delà, pour les voir disparaître à jamais. À l'occasion du décès de sa grand-mère maternelle, la vieille Yemma, Dounia, la narratrice, revient au Maroc. Les trois journées et trois nuits que vont durer le deuil, cérémonie traditionnelle conclue par le "couscous de séparation", vont être pour elle l'occasion de retrouver sa famille, mais surtout de jeter un regard nouveau sur des traditions qu'elle avait cru enfouir au fond de sa mémoire. Des gestes empreints de tendresse (la scène du hammam, émouvante à pleurer), des confessions inattendues (Aïda la si-sage, qui avoue sa décision de "tout plaquer"), une atmosphère chaleureuse admirablement rendue dans une langue simple et empreinte de sincérité. Beaucoup de qualités dans ce premier roman, qui annonce le talent de l'auteure de "Rêve d'envol".
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Rêve d'envol

Ce bouquin, construit avec finesse, évoque la recherche d’identité d’un jeune marocain. L’histoire (vraie) est terriblement simple, dramatiquement simple ! Mohammed se noie le jour où il reçoit son affectation dans une école de gendarmerie. Sa mère décide alors d’y envoyer son jeune frère Fayçal. Lequel doit dès lors renoncer à tout ce qui le construisait. Plus jamais, il ne sera Fayçal…

Hayat El Yamani est d’origine marocaine et elle a puisé dans ses souvenirs pour nous décrire au plus près les doutes et les certitudes de cette famille du Maghreb. Les angoisses du jeune Fayçal confronté à une vie qu’il n’a pas choisie. Une existence dont il ne sait que faire.

D'une écriture précise, parfois forte, d'une poésie aux parfums d'orient mais sans fioritures, l'Auteur nous parle de conquête de soi par-delà les identités, les schémas familiaux et les routes toutes tracées ; elle nous parle de voyage initiatique avec ses épreuves, ses doutes, ses vides et ses illuminations.



Ses personnages ne sont pas des archétypes, ils ont chair et vie, et pourtant ils nous parlent de cet Autre, de cet étranger si différent... Et dont le cri ressemble tant au nôtre.
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Rêve d'envol

Si j’ai lu Rêve d’envol, je vais pas vous mentir, ce n’est pas pour l’autrice, Hayat El Yamani dont j’ignorais l’existence. Ni pour la réputation du roman, je suis à peu près certain de n’en avoir jamais entendu parler. Ce roman traine dans ma bibliothèque. Il n’est pas à moi. Et parfois, j’ai envie du livre qui ne me dis rien, celui vers lequel je ne suis jamais sensé allé. Celui qui m’inspire le moins. C’est tombé sur Rêve d’envol. Et en plus, il est très court.



Stylistiquement, on est dans l’épuré, le simpliste. Pas de fioritures chez Hayat El Yamani. Tout est réduit à son archétype. Les faits et les émotions du narrateur. Dans une société de non-dits, beaucoup de choses passe dans les regards, dans les silences. Et c’est bien rendu dans ce roman.



La 4e de couverture dit que Rêve d’envol est basée sur une histoire vraie. Je vous laisse lire le résumé. Et ce fait extra ordinaire est le départ du roman. Il laisse présager une forme de voyage unique, fabuleux au moins tout aussi extra ordinaire que le départ. Mais tout retombe, petit à petit. Le soufflet original se transforme en petite analyse, sans intérêt, d’un réalisme trop quotidien pour ce qui est des émotions et une extravagance inutile pour les faits.

La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/reve-d-..
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Comme une pierre que l'on jette

Reçu par les éditons Persée que je remercie, Comme une pierre que l'on jette ne m'aura malheureusement pas convaincu. Le résumé m'intriguait pourtant pas mal, loin de ce que je lis habituellement. Un amour retrouvé par le biais des réseaux sociaux, notamment ici par Facebook, était une bonne idée de départ. Je me suis alors laissée portée par les premières pages de ce roman, ressentant rapidement une gêne. J'ai vite compris que le style d'écriture ne me convenait pas. L'auteur maroco-française Hayat Al Yamani n'en est pas à son premier roman, Comme une pierre que l'on jette étant son cinquième. Mais dès les premières pages, je n'ai pas réussi à être transportée par cette écriture que je ressentais comme trop simpliste, constituant en majorité des phrases simples qui se succèdent. Et lorsque le lecteur n'accroche pas avec la plume d'un auteur, il lui est difficile, voire insurmontable, de réussir à dépasser cette gêne afin d'apprécier le fond de l'histoire. Mais en contre point, si j'étais au départ désenchantée face au récit écrit à la première personne, j'ai vite compris le choix de l'auteure. Frida, cette mère et femme mariée, s'adresse directement à ce Clark qu'elle avait presque oublié et qu'elle a eu du mal à reconnaître sur cette photo de profil. C'est directement à lui qu'elle écrit et qu'elle clame son amour passé d'étudiante. Le lecteur, en plus d'être à la place du spectateur, est personnellement concerné par l'histoire prenant la peau de Clark.

 

Et qu'en est-il de cet amour lointain ? Et bien, on pourrait déjà l'indiquer comme unilatéral. Car dès lors que Frida s'emploie à raconter sa rencontre puis son quotidien avec Clark, on comprend que ce jeune homme est loin d'en pincer pour cette jeune étudiante de vingt ans qu'il considère davantage comme une petite sœur. Ses pensées totalement accaparées par sa relation longue distance avec sa petite amie plus sauvage et irrésistible, Clark ne remarque même pas la naissance de l'amour qui se crée dans le cœur de Frida. Celle-ci jouera alors le rôle parfois de spectatrice dans la grande pièce de théâtre qu'est la vie de Clark, homme charismatique et inspirant, tantôt celui de confidente face aux épanchements de cœur et lamentations de ce dernier. Une réelle amitié va se former entre ses deux personnes qui s'apprécient tout en étant très différentes et Frida décrit très bien ce qu'elle a pu ressentir à tel ou tel moment aux côtés de Clark. Et toutes ces émotions qui ressurgissent en elle après toutes ces années, cela fait beaucoup pour Frida.

 

Même si j'ai eu du mal au départ à réellement la comprendre lors de ses jeunes années, on peut être vite transporté par sa douceur et par ce qu'elle écrit dans cette lettre pour Clark mais surtout pour elle-même. Une lettre qui va l'aider à revivre avec plus de sérénité les événements passés. Car amour, amitié, doutes et trahisons s'entrelacent dans ce passage à la vie adulte. L'auteure exploite très bien les thèmes amenés avec douceur et souvent finesse, mais ça n'aura pas suffit malheureusement à me convaincre. J'ai été dès le début dérangée par le style d'écriture qui ne m'aura pas permis d'apprécier pleinement ce récit qui se révèle bon et intéressant si on arrive à aimer le fond et la forme. Je recommanderai donc principalement cet ouvrage aux lecteurs/lectrices qui souhaitent passer un moment de détente ou découvrir un roman avec des émotions et réflexions positives et qui peuvent apprécier une écriture simple mais pour certains entraînante.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Rêve d'envol

Peut-on échapper à son destin ? Et si le destin était fait de tous les hasards de la vie, et de tous les efforts que l'on fait pour s'arracher à la terrible fatalité de l'enfance ? Lorsque le frère aîné meurt, alors qu'il venait d'être accepté à l'école de gendarmerie (une aubaine pour toute la famille), quoi de plus "normal" que de demander à son frère cadet (le narrateur) de prendre sa place et d'usurper son identité ? Telle est la fatalité qui s'abat sur ce jeune marocain et va faire de lui un mort en sursis, jusqu'au jour où il parviendra à se détacher de l'emprise de cette mère, tendre mais impitoyable. Au bout d'un long périple, qui l'amènera finalement à Barcelone, il rencontrera l'amour, que la vie lui avait d'abord refusé. Un message d'espoir pour tous les déshérités de la vie, mais aussi un beau, très beau roman, bien écrit, et qui tient chaud au cœur...
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Rêve d'envol

Remarquablement bien écrit, ce livre est l'éveil du jeune homme de 20 ans à la vie adulte. Lui qui n'a jamais vraiment eu les attentions maternelles. Lui qui n'a toujours vécu qu'à travers l'admiration qu'il vouait à son frère. Lui qui comme son père n'a jamais réussi à s'imposer face à sa mère à la présence énorme, imposante et étouffante. Lui qui n'a pas pu développer sa vraie personnalité. C'est lui qui doit prendre la place de son frère mort. Encore une fois, il doit étouffer sa propre personne pour vivre.
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Rêve d'envol

Magnifique roman que j'ai lu d'une traite, captivée.

Jeune marocain, dernier d'une famille de 5 garçons, le "Malchanceux" selon sa mère, la Mère.

Peut-on dessiner son destin? Peut-on décidera de son destin?

Peut-on prendre la place d'un autre?

A la suite d'une tragédie familiale, ce jeune garçon de 17 ans se retrouve confronté à une cruelle réalité et un destin qu'il n'avait pas choisi, une quête d'identité.

Mais finalement il va trouver le moyen de changer le cours de sa vie et en faire la sienne.

Très belle histoire, un peu comme un conte.

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Rêve d'envol

Hayat El Yamani s'est inspirée d'une histoire vraie pour bâtir son récit, celle d'un jeune homme qui doit prendre la place de son frère décédé. Nous sommes plongé dès les premières pages dans le vif du sujet puisqu'un passage en italique nous expose cette douloureuse histoire d'échange, mal vécue par le personnage principal, Fayçal. Le premier chapitre « Avant » revient sur les quelques jours qui ont précédé le drame. Suivent alors trois chapitres, « La tente », « Le choc », « La lettre », dont les titres ne sont pas sans rappeler l'écriture même de l'auteure : simple et allant à l'essentiel. Ces trois chapitres retracent les circonstances du drame (des préparatifs pour un séjour à la plage) à l'échange d'identité entre les deux frères et s'achèvent par le commencement, à savoir le premier passage en italique dévoilant toute l'incompréhension et la frustration du jeune Fayçal. J'ai beaucoup apprécié cette construction. Le cinquième chapitre relance le récit et, là encore, j'ai beaucoup aimé l'habileté de l'auteure puisqu'il porte un titre qui n'est pas sans rappeler un précédent chapitre : « L'attente », comme si le personnage ne parvenait pas à sortir de sa propre histoire, comme si son destin aurait pu être effacé s'il n'y avait pas eu cette histoire de tente et de mer. La suite du roman nous permet de suivre l'évolution du nouveau Mohammed et d'observer la longue et difficile acceptation de soi quand on a une vingtaine d'années et qu'on livre, chaque jour, un combat identitaire.

Face à cette mère qui lui a donné la vie et la lui a reprise, Fayçal ne parviendra à s'en sortir qu'en redevenant lui-même, et en découvrant son identité auprès d'une autre femme.

Si j'ai beaucoup aimé le début de l'histoire, j'ai toutefois été moins convaincue par la dernière partie du roman. Cela dit, Rêve d'envol est une lecture plutôt agréable.


Lien : http://aperto.libro.over-blo..
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Rêve d'envol

Un destin subi, puis empoigné, décrit avec finesse et intelligence.

Au final une belle fable, inspirée d'une histoire vécue, étonnante et optimiste.
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Rêve d'envol

Ce livre parle de la recherche d'identité d'un jeune marocain. C'est une histoire simple mais qu'on ne s'attend pas à lire. Au début je ne comprenais pas l'histoire, mais plus on le lit plus on se rend compte de cette douce et dramatique histoire. Cette lecture m'a permis d'appendre beaucoup de chose sur la vie : notamment de savoir se débrouiller seule malgré le malheur qui peut arriver, aussi de ne pas avoir de rancœur ou d'en vouloir envers les personnes qui nous ont rendu triste ou qui ont détruit un instant de notre vie. Une très belle histoire dont j'avais jamais attendu parler et qui fait voir certaines choses différemment.



Aziza Y

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Rêve d'envol

Comment continuer à vivre sous une autre identité, en l'occurence celle de votre frère, et en étant vous-même déclaré mort?

C'est le destin de Fayçal qui dès la mort de son frère doit respecter la volonté de leur mère qui lui annonce froidement: "ce n'est pas ton frère qui est mort, c'est toi! et tu prendras sa place dans cette école!"

Sous la forme de brefs chapitres, on peut suivre le parcours de cet homme à la fois mort et vivant, en quête de son identité, et qui se voit imposer une vie qui n'est pas la sienne.

Un roman fort qui traite avec finesse et justesse des questions existentielles et identitaires.
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La cruche cassée

Dounia, jeune marocaine moderne et célibataire, revient dans son village d'origine pour assister aux funérailles de sa grand-mère Yemma. Elle y rencontre la centaine de personnes que comprend sa famille. Hommes et femmes séparés, tous vont passer une semaine pour accomplir les cérémonies et les rituels traditionnels qui entourent cet événement. D'abord plutôt sur la réserve, elle va bientôt prendre conscience de son appartenance pleine et entière au groupe et participera de plus en plus volontiers aux activités : mise en terre, préparation du couscous, passage au hammam...

Un livre intimiste et personnel qui fait pénétrer le lecteur dans l'intimité d'une famille marocaine avec ses bons côtés (chaleur humaine, convivialité) et ses moins bons (problèmes de rivalités, d'héritages, condition de la femme...) Le style est facile et agréable à lire, cependant l'ensemble n'est en aucun cas un roman mais plutôt un témoignage qui, en d'autres temps, ne serait pas sorti du cercle familial.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Rêve d'envol

Je reste mitigée sur ce livre. Déçue par la fin, mais j'ai appréciée le début.

J'ai parfois eu du mal avec le style d'écriture, obligée de lire 2 fois la même phrase tant la tournure me semblait bizarre.



En bref, c'est l'histoire de la Mère qui a 5 fils dont le Chanceux parti au Danemark mené sa vie. Ce dernier revient parfois au pays et en profite pour y exposer sa réussite. En plus, il est accepté à la caserne de gendarmerie, de quoi lui promettre un avenir de fonctionnaire tranquille. Malheureusement, Le Chanceux va se noyé avant d'avoir la bonne nouvelle. La Mère décide alors que ce n'est pas le Chanceux qui est mort, mais Faycal, le Malchanceux : il prendra sa place, ce qui lui permettra d'avoir un avenir. Faycal devient Mammhed et part à la caserne.



Dans l'ensemble, l'auteur offre aux lecteurs une belle morale.
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La cruche cassée

Hayat El Yamani nous offre une peinture vivante de cette communauté marocaine au travers de courtes scènes liées au deuil de Yemma. Ses souvenirs affluent également, faisant revivre cette grand-mère aimante.



- J’ai trouvé cette histoire relativement banale. Le style est passe-partout, les scènes décrites n’ont rien d’original, et le choix même d’égrener les souvenirs sous forme de journal intime, au jour le jour, est assez facile. Je pense que quiconque qui sait un tant soit peu écrire et qui aurait vécu une expérience similaire, aurait été capable d’écrire ce roman…




Lien : http://lecturissime.over-blo..
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Rêve d'envol

Voilà un roman d'une lecture très agréable, qui nous interroge sur un thème dont on nous a rebattu les oreilles récemment, l'identité (même si c'était à un autre niveau). Qui sommes-nous? Molécule du corps familial? Sous la coupe de la Mère? Notre destin est-il tracé? L'auteure pose également la question de l'immigration sous un autre angle, celui de la recherche de soi, de la fuite non pour motif économique, mais pour motif "psychologique". Et si être en pays étranger permettait de comprendre notre identité, de quoi elle se compose? Ce qui tient de l'attachement "obligé culturellement", et ce qui tient d'un attachement librement consenti.



Hayat El Yamani se sert beaucoup (peut-être un peu trop à mon goût) des rêves de son personnage pour illustrer ses peurs, expliquer les ressors cachés des relations avec sa Mère, avec les femmes etc... J'aurais peut-être préféré que l'auteure soit plus dans l'implicite parfois.



Mais hormis ce petit bémol, Rêve d'envol est un roman initiatique, sur une quête que nous menons tous à un moment ou à un autre, écrit avec beaucoup de pudeur et de dignité.
Lien : http://ya-dla-joie.over-blog..
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