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3.57/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Jujuy , le 21/10/1929
Mort(e) à : Jujuy , le 30/07/2012
Biographie :

Romancier et nouvelliste argentin.
Héctor Tizon fut avocat, journaliste, député (en 1955) et diplomate avant d'exercer la charge de juge à la Cour suprême. Il connu l'exil pour se réfugier en Espagne.

Actes Sud a publié L'Étranger au village (1990), La Maison et le Vent (1991), Deux étrangers sur la terre (2002), Le Voyage (2003) et La Beauté du monde (2007).

Lumière des cruelles provinces, paru au Serpent à plumes en 1999, a remporté le prix des Deux Océans.

Il reçu la médaille de Chevalier de l'ordre des arts et des lettres en 2005.

Source : Actes Sud
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
C'était un dimanche, et le jeune homme, sans savoir pourquoi, était comme prisonnier de ses pensées, il n'arrivait pas à se concentrer ni à penser à rien de concret ; seul un papillon posé sur un citron vert parvint à le distraire ; immobile, palpitant, il déplia ses ailes blanc et noir, puis s'envola, agile et fuyant, quand il essaya de s'approcher. Il avait toujours eu l'impression que les papillons sont comme les pensées quand nous sommes seuls ; que, en fait, ils sont nos propres pensées.
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¿Cuál es la diferencia entre la vida y un instante? Hay un tiempo en que se cree que no hay otros límites que los escogidos por uno mismo. Pero al cabo comprendemos que todo puede suceder de pronto y para siempre en el andén de una estación, entre un tren y otro o al atardecer, en la fonda de un pueblo perdido y polvoriento.
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La única manera de cambiar a este gente, o de destruirla, es engendrar hijos en sus mujeres.
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Jadis on n'enfermait pas les fous, on les laissait en liberté et on leur vouait en tout cas un respect ou une crainte sacrée parce qu'on les soupçonnait d'être en contact avec Dieu et, dans leur langage extravagant, de parler avec lui.
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Bien qu'il eût toujours été un brave homme, il n'avait jamais rien fait, sa vie manquait d'événements dont il pût se souvenir ; il n'avait pas de père ni d'enfants, pas de remords et pas d'ambitions. C'était simplement quelqu'un à qui il arrivait de petites choses insignifiantes. Et si la vie consiste à créer des souvenirs, il n'avait connu jusque-là rien de mémorable ; il avait manqué d'arrogance et de mélancolie ; la seule chose qui lui était arrivée, c'était Laura, puisque tout ce qui précédait devenait une pure préhistoire conjecturale.
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Le cœur de ma grand-mère, avait-elle dit, était déjà sec quand j'ai fait sa connaissance. Elle avait juste quelques mots, des mots qui étaient comme des archétypes de choses, croquants ou craquants, titubants, comme des enseignements isolés, des leçons pour survivre ou pour ne pas mourir. Candelaria n'en hérita pas et ici il n'y pas d'invention. Rien ne surgit du néant
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La beauté du monde par un jour comme aujourd’hui, par exemple, est un miracle : la beauté est toujours un miracle. Tout était silencieux, toutefois ce silence n’était pas une simple absence de bruits, mais quelque chose d’infiniment plus réel qu’eux. Il y a dans la beauté du monde un silence qui est comme inouï et étrange, il nous fait oublier le sort, le malheur et le destin personnel
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C'était un jeune homme grand et maigre, à la peau claire tannée par le soleil, aux gestes lourds et maladroits, aux grandes mains robustes qui, pourtant, attrapaient les papillons. Des femmes, il ne savait que ce que peuvent apprendre deux incursions hâtives au bordel de la ville. Ce qui veut dire qu'il n'avait encore jamais ressenti l'obscur bonheur d'être tout près, et qu'il ne s'était jamais langui de l'absence et qu'il ne s'était jamais retrouvé muet face au regard insondable d'yeux qui disent en un instant tout ce que jamais personne n'a su exprimer par les mots.
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Il était enfin un homme libre, qui n'avait rien à perdre ou à gagner, même pas les souvenirs. Un homme dépouillé.
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Ses rêves diurnes et nocturnes étaient lourds et brefs, et il se réveillait agité, parce que notre vie est enfermée dans notre corps, parce qu'elle n'a pas d'issue.
Les bruits de la rue n'arrivaient même pas jusqu'à lui. Peut-être nous éprenons-nous juste de l'idée que nous nous faisons de qui nous croyons aimer.
Il pensa que son amour à elle n'avait pas été complet. Peut-être qu'une partie de son cœur ne m'aimait pas. Ou ne m'aimait-elle qu'avec une petite partie de celui-ci ; des parties de son âme n'avaient pas été comblées par l'amour et ces parties vides avaient été alors occupées par un autre, parce que l'âme a tendance à occuper la totalité de l'espace qui lui est assigné. Aussi était-il en partie responsable de ce qui lui était arrivé. L'amour comble, bien qu'il ne puisse entrer que là où existe un vide pour le recevoir.
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