L'histoire de la Mujer de
Strasser se situe à à Yala, autour de la construction d'un pont, chantier inutile et prétexte symbolique, où tout s'écoule dans un puzzle de fragments dominé par un illogisme onirique et des rencontres hasardeuses, dont des personnages féminins (et l'un est inspiré par la mère de Tizon).
Sorte d'ombres spectrales, perdues, les protagonistes confrontés à une réalité géographique sans pitié et un monde en déroute, se cherchent autant eux-mêmes que leur propre vérité. C'est certainement l'un des meilleurs romans d'
Héctor Tizón.