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Critiques de Héloïse des Monstiers (22)
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Peau à peau

« Tu ne ressembles pas du tout au bébé dont j'avais rêvé.

Le soir, lorsque je m'endormais en caressant mon ventre, j'imaginais un autre enfant. En bonne santé, dodu, joufflu et avec des cuisses potelées. »



C'est cette phrase en quatrième de couverture qui m'a décidée à accepter la lecture du livre d'Héloïse des Monstiers lors d'une masse critique privilégiée. Je me suis sentie immédiatement touchée en tant que maman. Je remercie l'auteure, les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour leur proposition de lecture et leur confiance.



Le livre-objet est tout simplement parfait, j'ai adoré la sobriété de la couverture, la douceur des couleurs, cette main adulte enserrant les pieds d'un bébé, formant ainsi deux coeurs enchâssés.



*

Quand on devient maman, surtout la première fois, on se pose beaucoup de questions sur la grossesse, l'accouchement, le retour de la maternité. On a beau s'être préparé, la naissance d'un premier enfant est un grand saut dans l'inconnu.

Comme toutes les futures mamans, je pense, j'ai imaginé mon enfant, son petit corps tout rond, sa jolie bouille. Je me suis naturellement posée beaucoup de questions, j'ai eu des appréhensions, mais je n'ai jamais pensé que mon enfant pourrait naître prématuré.



*

Héloïse des Monstiers nous raconte dans ce livre, le jour où sa vie a basculé.



« Je suis sidérée par la vitesse à laquelle le malheur s'abat. »



Héloïse et Pierre avaient tout pour être heureux, mais le 28 décembre 2011, le rêve de ce couple d'avoir un beau bébé bien portant va se fracasser.



« On ne peut concevoir que la vie puisse avoir le goût de la mort. »



Alors qu'ils sont en vacances en Savoie, loin de chez eux, leur vie va être profondément bouleversée par l'arrivée de leur premier enfant avec trois mois d'avance.



« … je fais face à un corps immobile emprisonné dans une boîte en plexiglas, qui ne fonctionne que grâce à un ensemble de machines, de fils et d'apports minutieusement calculés… Et puis, je te regarde et je t'aime déjà, toi qui luttes chaque seconde depuis ce matin pour faire battre ton coeur. »



*

Garance est aujourd'hui une petite fille de dix ans en bonne santé, mais, elle est née dans un état critique. Entre la vie et la mort pendant de nombreuses semaines, cette petite puce de 1,4 kilo va lutter pour survivre, heure après heure, jour après jour, semaine après semaine.



« Chaque jour qui passe est un jour de gagné. »



Grâce à de belles rencontres, le couple s'est senti accompagné, soutenu dans ce long combat.

L'auteure raconte le professionnalisme du personnel de santé, ces hommes et ses femmes qui se vouent au quotidien à aider les autres, et qui, pendant toutes ces semaines d'incertitude et d'angoisse, les ont aidés à surmonter cette épreuve.



*

J'ai trouvé le témoignage d'Héloïse des Monstiers particulièrement émouvant. Elle exprime avec beaucoup de sincérité et de justesse, leur combat pour la vie de leur enfant, leur parcours, les moments de détresse, d'angoisse, de doutes, de tristesse.

Le lecteur ne peut rester insensible à son histoire.

Je pensais que cette lecture serait éprouvante mais, l'auteure avec des mots simples, pertinents et délicats, a su retranscrire les premiers jours de la vie de Garance. Sa franchise, sa simplicité m'ont touchée.



« Je suis si fière d'elle, Garance s'est battue comme une lionne et elle a gagné. »



Le lecteur ressent pleinement toute l'émotion de l'auteure qui a su exprimer ses sentiments, sa colère, ses peurs, sa souffrance en choisissant souvent l'humour. Ainsi, le récit ne sombre pas dans une tristesse excessive, même si les moments évoqués sont forts.



*

Dans ce récit très personnel, intimiste, Héloïse des Monstiers nous livre un témoignage poignant, qui vient du coeur et touche le notre. Un témoignage très intéressant, porté par une écriture franche, directe et émouvante.



Pour finir, je laisse la place à l'auteure :

« Les grandes victoires sont les plus petites. Celles qui se gagnent au jour le jour avec beaucoup d'amour et de patience. Celles qui réchauffent le coeur et sèchent les larmes. Celles auxquelles on a bien souvent tort de ne pas croire. Celles qui donnent envie de crier : « Merci la vie ! »
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Peau à peau

Je remercie les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour leur confiance. Ces remerciements, tout à fait sincères, soulignent que j'ai accepté de lire cet ouvrage parce qu'il m'a été proposé, sans rien en connaître ni rien chercher à en connaître avant de l'ouvrir.



Héloïse des Monstiers y témoigne de ce que sont le choc d'un accouchement très prématuré et le quotidien des premières semaines de parents, elle et son mari, avec leur petite Garance en réanimation néonatale à Chambéry.



On ne peut que saluer le courage des parents qui sont confrontés à une telle angoisse, loin, bien loin des idées ripolinées pastel jaune, rose ou bleu qu'on se fait de l'accueil d'un bébé attendu depuis longtemps (lesquelles idées ripolinées pouvant être elles-mêmes bien loin de la réalité brute et sans guimauve d'un bouleversement définitif plus ou moins bien vécu).



Je ne peux donc, et le fais bien volontiers, que saluer le courage d'Héloïse des Monstiers qui aura traversé trois fois cette épreuve, ses trois enfants étant nés prématurément.

Je comprends fort bien qu'elle ait souhaité partager l'expérience vécue il y a dix ans avec son aînée, Garance, et espéré que cela soit utile à d'autres traversant de telles difficultés.



Malheureusement, un bon témoignage ne fait pas obligatoirement un bon livre.



Je devais à Héloïse des Monstiers de lire son ouvrage jusqu'au bout, puisque c'est ce à quoi je m'engageais. J'ai essayé d'y rester sensible jusqu'aux dernières lignes à la détresse affleurant forcément derrière les raccourcis à propos des autres bébés dont on n'a jamais besoin de s'inquiéter, les réflexions concernant les autres futures mamans baignant, elles, évidemment dans une joyeuse inconscience, l'égoïsme supposé de parents d'enfants hospitalisés qui ne pensent qu'à eux, ou ce monde qui continue à fonctionner son petit bonhomme de chemin sans égard pour les malheurs des uns et des autres…



Il nous est tous arrivé au moins une fois d'être assommés par une tragédie et d'être heurtés par le rire de passants dans la rue qui n'y sont pour rien.



Mais c'est un manque de recul qui a été rédhibitoire pour moi, une plongée dans un désarroi intime qui, faute d'être dépassé, m'a donné le sentiment d'être indiscrète et d'accéder à de ces pensées qu'on ne confierait pas même à ses meilleurs amis.



Mais je suppose que ce désarroi a été dépassé, et que ce livre n'avait pas été écrit dans ce but. Il semble vraiment avoir été écrit dans un souci de partage d'expérience.



J'ai donc sûrement mauvais esprit à m'être retrouvée face à un témoignage qui ne m'aura pas touchée.

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Peau à peau

Quand j'ai reçu un mail me proposant de participer à cette masse critique privilégiée, j'étais un peu surprise, je ne suis plus vraiment en âge d'être personnellement touchée par le drame de la prématurité mais qu'importe, le résumé me plaisait alors j'ai dit oui et je ne le regrette en aucune façon.



Héloïse nous raconte son parcours de maman d'un bébé prématuré, avec beaucoup de simplicité, de justesse, d'émotion, sans tomber dans le pathos ou le trop médicalisé.



Un jeune couple, un bébé en route, une naissance qui arrive plus tôt que prévu, loin du domicile, loin de la famille, loin de ses repères.

Alors chacun fait face, le papa, la maman, la famille et les amis qui les entourent.



Avec beaucoup de simplicité, l'auteure nous parle de ses différents sentiments qui se superposent ou se succèdent : incompréhension, culpabilité, espoir, peur, peur de l'espoir, refus de la possibilité d'un enfant handicapé, solitude, colère.



Une place est laissée au papa dans le récit de ces semaines d'angoisse, un papa qui est un peu hors course car loin au quotidien, un papa qui a du mal à trouver sa place, un papa qui doute mais reste fort.



L'auteure explique fort bien la réalité des services de néonatologie où la priorité est accordée au bébé, où les parents se sentent parfois un peu exclus, perdus, oubliés, des services où il n'est pas simple de travailler, où la joie côtoie la tristesse.



Merci à Babelio et aux éditions Buchet Chastel pour cette très belle découverte.























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Peau à peau

Quelle claque ! Ce récit est poignant et émouvant. Une immersion dans la grande prématurité, j’ai été oppressée dès le départ, heureusement que ma boîte à mouchoirs n’était pas loin.



Héloïse, l’auteure, met une tranche de sa vie entre les mains des lecteurs. Mariée à Pierre, ils vivent à Paris. Pour eux, la venue d’un enfant est compliquée. Après de nombreux tests, le parcours du combattant commence…Notre société est formatée, une femme qui ne donne pas la vie est considérée comme inutile. Lorsqu’enfin Héloïse tombe enceinte, elle croit que le plus dur a été fait…



Les fêtes de fin d’année se passent en Haute Savoie. Le 28 décembre, Héloïse accouche en urgence prématurément d’une petite fille à seulement six mois de grossesse, à la maternité de Thonon les Bains, de niveau 1, donc pas équipée pour gérer les préma. Le bébé, Garance, pèse 1400 grammes, elle tient dans une main. Transférée d’urgence à Chambéry, les soignants font tout ce qu’ils peuvent pour la sauver. Héloïse, elle, reste à Thonon avant de pouvoir la rejoindre…



« Je m’en veux d’avoir fantasmé sur l’odeur de poupon et la peau laiteuse à embrasser. Pourquoi personne ne dit jamais aux futures mères de ne pas idéaliser la vie de maman et de ne pas commencer à s’attacher dès la première échographie ?



Une chose est sûre, la maternité et moi, c’est terminé. »



Je suis une maman, et il est vrai que jamais je n’avais pensé à la prématurité. On n’évoque pas le sujet lors des échographies ou des visites médicales. Héloïse lève le tabou et raconte chaque heure gagnée sur la mort, chaque gramme pris, chaque battement de cœur. Elle décrit comment elle a été envahie par la culpabilité, qu’avait-elle fait de mal pour ne pas arriver à mener cette grossesse à terme ? J’ai vécu son angoisse au fil des pages.



« Personne ne m’informe si le bébé est arrivé, ni où il est, dans un hôpital ou…à la morgue. Je n’ai aucune nouvelle. Trop occupés à soigner les corps les médecins oublient les vagues à l’âme. »



Héloïse souligne la dévotion des professionnels de santé, même si le volet psychologique n’est pas suffisamment pris en considération. La jeune maman restera à Chambéry le temps que Garance puisse quitter le service. Pierre, lui, retournera à Paris pour son travail, les rejoignant les week end. Tout l’équilibre familial s’en trouve bouleversé.



Un témoignage fort, simple, percutant. Lu d’une traite, je n’ai pas pu lâcher cette lecture, j’avais tellement envie d’arriver à la fin, de voir Garance commencer enfin sa vie insouciante de bébé.



J’ai été surprise de tout ce qui est traité en peu de pages : la prématurité est le sujet général, mais tout ce qui gravite autour est mentionné, allant de ces mamans qui donnent leur lait au lactarium afin de nourrir les bébés, le travail des professionnels de santé, les termes médicaux, le bienfait du peau à peau, le coût de ce service de néonatalogie, pris en charge par la CPAM, les statistiques croisées de survie en fonction du nombre de semaines de grossesse, de la taille, du poids du bébé, le protocole sanitaire pour voir son nouveau né en couveuse, etc. Héloïse balaye large. Et ne tombe jamais dans le pathos. La plume de l’auteure s’est révélée légère, juste et surtout très délicate.



Je vous recommande vraiment « Peau à peau », qui, malgré les apparences, délivre un formidable message d’espoir.



« Et puis, tu es là, complètement endormie mais bien vivante. Je te regarde et j’ai l’impression que c’est toi la mère ; c’est toi qui m’enseignes l’amour de la vie et moi, telle une petite fille, qui bois chacune de tes respirations. Tu es la personne la plus courageuse que je connaisse, jamais je n’ai rencontré quelqu’un qui se batte avec autant de force pour vivre. »



Je remercie les Éditions Buchet Chastel et la masse critique Babélio pour cette lecture.



#peauàpeau #HéloïsedesMonstiers #BuchetChastel
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Peau à peau

Mars 2006 au 28 décembre 2011.

Pierre et Héloïse se rencontrent dans un café.

On se connaît ?

Ce n’est pas une agression me too mais une approche. Elle y répond, ils se marièrent et eurent…, non.

La grossesse tarde à venir. En 2011, le 28 décembre, enceinte de 6 mois, elle ressent comme un coup de poignard, puis deux, elle est en vacances à la montagne, mauvaise idée, elle accouche.



Première partie du livre. Que va t il se passer ?



Peau à peau est donc l’histoire d’une prématurité de six mois. Racontée à la manière d’un reportage vécu de l’intérieur presque heure par heure du moins pour l’accouchement et le transfert dans un centre de réanimation néonatal, ici de Thonons les bains à Chambery.



La suite.



Nous sommes à Chambéry, Héloïse a pu avoir une chambre à l’hôpital et y restera 12 jours. Pierre a dû reprendre le travail, il faut bien vivre, d’autant qu’il est en période d’essai.

Héloïse raconte.

Nous partageons joies, émotions, craintes, appréhensions, abattements, angoisses, kilos perdus et gagnés, dépressions et autre colère envers tout et rien.

Nous découvrons un univers douloureux fait pour ne citer qu’eux, de tuyaux, canules en tout genre, pauses respiratoires et redémarrage cardiaque. Univers inconnu comme il en existe tant et passé sous silence faute de pouvoir suffisamment les supporter. Du moins jusqu’à maintenant.



Héloïse nous fait part aussi et sans retenue de ses pensées. La famille ses amis qui ne savent que faire. Des propos qui tombent à plat et enfoncent plutôt qu’ils ne rassurent. Pierre qui fait face comme il le peut, essaie de jouer l’homme fort et sert de punching ball lorsque Héloïse n’en peut plus. Pauvre Pierre, qui craquera aussi, l’espace d’un instant, une fois tout réglé. Cela rassure.



Peau à peau est donc un beau récit.

Quelques remarques néanmoins. Un style manquant de littérature à l’instar de quelques phrases

Le regard plongé dans le mien, Pierre m’avait embrassée tendrement. J’étais fasciné par ses yeux verts. La cérémonie était merveilleuse. Je le regardais avec des étoiles plein les yeux. Ils me répétaient ( mes parents ) que rien n’est impossible du moment qu’on en a furieusement envie.

Notons aussi et à contrario, qu’ Héloïse ne cède pas à la mode du moment où héros, guerriers et autres warriors font florès à chaque coin de rue. Quoique

Et enfin lorsqu’elle traite je ne sais plus qui de je ne sais plus quoi ( connasse ), est ce de l’humour qui exagère les traits ou le pense t elle vraiment ce qui serait plus discutable.



Bref, passées ces quelques réserves, un livre qui nous apprend ce que nous n’aimerions ne pas savoir.

Merci pour ces quelques pages de fin qui nous éclairent un peu plus sur la grande prématurité et les problèmes qui en découlent.



Les enfants d’aujourd’hui seront les adultes de demain et tout comme ceux d’aujourd’hui, il y aura de tout. Souhaitons à Garance puisqu’elle se prénomme ainsi et à ses proches, qu’elle tende vers le meilleur.
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Peau à peau

À travers ce récit autobiographique, la journaliste Hélène des Monstiers raconte la violence et la soudaineté de la naissance de sa fille aînée, prématurée, à 30 semaines d'aménorrhée. Elle décrit avec beaucoup d'émotion la fragilité de ces premières heures de vie, si inquiétantes pour le couple qui n'avait pas imaginé une naissance aussi périlleuse pour la petite Garance. "Non, la naissance d'un bébé n'est pas le plus beau jour de la vie d'une femme. Du moins, pas de toutes. Pas pour celles (...) qui, comme moi, découvrent l'enfer de la prématurité." L'auteure pointe aussi l'angoisse permanente d'être parent d'un enfant aussi vulnérable, angoisse du présent mais aussi des jours et années à venir : comment grandira ce bébé ? Gardera-t-il des séquelles de sa prématurité ?

Je remercie Netgalley et les éditions Buchet-Chastel pour l'envoi de ce récit émouvant qui dit le parcours du combattant que peut devenir une naissance prématurée, mais qui montre aussi la force du lien et de l'amour unissant un couple à son bébé.

#NetgalleyFrance

#Peauàpeau
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Peau à peau

Impossible de lâcher ce bouquin !



Et pourtant la maternité et la naissance sont une des étapes de la vie les plus communes au monde pour une femme et bien souvent développée dans les pages des magazines féminins.



Mais Peau à Peau met des mots sur ce qui habituellement ne se raconte pas.

Ce récit intime, particulier, haletant et furieux est celui d’une mise au monde traumatique où la vie, la mort, l’effroi et l’espoir se mêlent dans une course-poursuite faisant partager au lecteur toute la violence des émotions d’Heloise qui accouche de son 1er enfant avec plusieurs mois d’avance … tenu en haleine, le lecteur bascule dans l’expérience de la grande prématurité et de ses risques et ne peut refermer le livre avant la dernière page.

Tellement intime, tellement dans la vie, l’amour et la mort à la fois! Très fort ! La vie y prend une saveur de miracle.



À faire lire aux obstétriciens, aux sages-femmes, aux pédiatres et à tous les soignants qui accompagnent les mères en maternité et en néonatalogie.
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Peau à peau

Lorsque j'ai été contactée par Babelio pour chroniquer le livre d'Héloïse des Monstiers, il ne m'a fallu qu'un coup d'œil au résumé pour que je sois saisie d'une envie irrépressible de le lire.



Voilà quelques année déjà que je me sensibilise à la parentalité, mais pas celle qu'on nous sert dans les magazines. Vous savez, ces images où la maman épanouie et le papa bien propre sur lui, posent un regard empli d'amour sur leur progéniture impeccable.

Non, je m'intéresse à celle que l'on tait, parce qu'elle est tabou et parce qu'elle dérange.



Héloïse et son mari Pierre ont tout pour être heureux, du moins, sur le papier. Car ils ne parviennent pas à avoir d'enfants. Ce qui est intéressant, c'est que leur chemin de croix ne commence pas aux portes du service de néonatalogie, mais bien avant, avec les questions de l'entourage, plus ou moins bienveillantes. Non contents de devoir faire face à cette déception cuisante chaque mois, ils doivent, en plus, se justifier sur cette envie d'enfant qui ne se concrétise pas. Et puis, enfin, Héloïse découvre les deux traits roses sur le test de grossesse. Ça y est, elle est enceinte ! Mais les choses ne vont pas se dérouler exactement comme prévu. C'est bientôt l'enfer de la prématurité et de l'angoisse avec pour seul univers l'hôpital et ses protocoles, souvent aberrants et terrifiants pour les parents.



On ne peut rester insensible face à ce récit autobiographique émouvant et sincère. Héloïse des Monstiers dépeint avec justesse et sans concession, ses journées de maman en solitaire, les bras vides de son enfant qu'une couveuse lui vole. L'angoisse, la colère et l'espoir chevillés au corps, elle patiente dans l'attente de ce peau à peau qu'on ne cesse de lui promettre.



La plume, entre style lapidaire et grande douceur, oppose l'injustice du "pourquoi nous?" à l'amour qui prend racine, furieusement, envers et contre tout.



J'ai apprécié que l'auteure ne me cache rien de ses fêlures, de ses coups d'éclat et de ses doutes envers son couple, elle-même et la vie. C'est là tout l'intérêt d'un récit qui s'ancre dans la réalité brute, il est vrai.



Je sors de ma lecture, émue et mieux informée sur ce douloureux sujet de la prématurité et j'en remercie Héloïse des Monstiers sincèrement. Car elle fait partie d'un club très fermé, celui des parents pour lesquels "ça ne s'est pas très bien passé." Et ces parents méritent d'être vus, écoutés et compris avec la plus grande bienveillance. Vous l'aurez compris, je conseille Peau à Peau à deux cent pour cent. Vous en sortirez grandis.
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Peau à peau

Livre à la fois touchant et haletant ; on s'immerge dans le quotidien de jeunes parents devant affronter une naissance très prématurée et on partage leur inquiétude des premières semaines. C'est un témoignage poignant, riche en émotions. Le récit est bien enlevé dans un style très agréable à lire.

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Peau à peau

« Me reposer. Cette infirmière me demande de me reposer. Elle se fout de moi ! Je viens de donner la vie à un bébé que je n’ai ni vu ni embrassé. Je ne sais même pas s’il est vivant. J’en viens à me demander s’il existe ou si mon imagination me joue des tours… Mais je dois me reposer. Je me retiens de hurler à nouveau. Je n’ai plus la force. Je suis sonnée. »

Cette colère c’est celle d’une maman. Une qui va vous raconter ce qui devait être le plus beau jour de sa vie. Quand la naissance de son enfant se transforme en cauchemar, comment peut-on accueillir la vie ? Cette petite merveille que l’on porte en soi, où l’on s’est tout imaginé d’elle sauf le pire ! Cette maman, c’est notre auteure même, Héloïse des Monstiers. Qui de mieux que celle qui l’a vécu peut nous raconter les pires « joies de la maternité » !

C’est à six mois de grossesse que le calvaire commence. Des douleurs qui s’avèrent être des contractions. Et le travail commence. Garance née prématurément. Séparée de sa maman pour être placée en couveuse, le lien est coupé dès l’accouchement. Mais cette coupure lui est vitale. Pour autant la réponse à cette question est toujours en suspens. Personne ne peut se prononcer. Seules les heures, puis les jours, qui passent sont bons signes. Mais Garance n’a pas fini de se battre. Tout peut s’arrêter en un instant, et ses parents le savent. S’en sortira t-elle ? N’est que la question à laquelle, nous lecteurs, nous pensons ! Car il ne s’agit pas d’une histoire mais d’une vraie histoire et seule une fin heureuse ne peut être concevable.

Mes chères lectrices et chers lecteurs, vous l’aurez compris, les émotions seront de toutes parts dans ce livre. Un sujet finalement peu exploré en littérature et si familier pour toutes ces équipes médicales qui travaillent non stop pour que des enfants soient sauvés, pour que des familles soient sauvées. L’auteure nous raconte librement son histoire. En explorant ses plus noires pensées. S’adressant à chacun d’entre-nous, à toutes ces mamans qui traversent cette épreuve et à sa petite puce qui se bat au jour le jour.

Lorsque l’on souhaite devenir parent, l’on s’imagine à qui ressemblera l’enfant, à préparer sa chambre… Je ne pense qu’aucun parent n’est préparé à vivre le pire ! Que ce soit la grande prématurité comme notre auteure ou encore le handicap. Alors attention, ce livre n’est pas là pour vous faire peur. Il est là pour lever quelques tabous autour des « joies de la maternité » et sur ce qui ne vous est pas dit, même à titre informatif. La plume de l’auteure se veut sensible et accessible à tous. Un parcours d’émotions qui vous captivera jusqu’au bout des page 😉

Bonne lecture 😘
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Peau à peau

Peau à peau d’Héloïse des Monstiers

Je viens de lire carrément d’une traite, le livre d’Héloïse des Monstiers, Peau à Peau, que j’ai reçu des Edition Buchet Chastel, après avoir été sélectionné par Babelio Masse-critique. Ce livre est le témoignage d’un jeune couple Pierre et Héloïse « qui se sont rencontrés par hasard » dit-elle à Paris un soir dans un café : « Pierre fêtait ses trente ans. On se connaît ? Enchantée, moi c’est Garance ; En vérité je m’appelle Héloïse mais à cet instant j’avais décidé de m’appeler Garance cette femme libre et audacieuse qui fait tourner la tête à tous les hommes dans les enfants du Paradis. J’ai toujours aimé séduire. » Après cette soirée tout est allé très vite. Le oui, le mariage, « deux cent cinquante invités, un château médiéval en guise de décor et une voiture de collection flamboyante à la sortie de l’église. » Mais, Héloïse ne tombe pas enceinte alors qu’autour d’elle Rachel une de ses amies s’illumine de bonheur en lui annonçant lors d’une soirée entre filles, quelle attend comme l’on dit un heureux évènement. Héloïse est une battante. « J’avais décidé qu’au lieu de haïr ce corps, j’allais l’aider. Le parcours du combattant commençait. » Un parcours semé d’embuches comme l’écrit Héloïse en juillet 2011 mais pas seulement dû aux traitements, comme vous allez le lire : « Vous êtes stérile. Je plains votre mari. Une femme même pas bonne à faire des enfants, pauvre homme ! C’est ce que m’avait balancé le gynéco, pendant que j’étais à poil, les jambes écartées, et les pieds dans les étriers. » Mais la nature a des ressources insoupçonnées et alors « que nous essayons depuis seulement dix-huit mois » un test révèle qu’Héloïse est enceinte. « Je n’ai même pas eu besoin de fécondation in vitro pour y arriver. » Novembre 2011, « Cela faisait quatre mois que notre petite Garance existait dans mon ventre. Le ventre badigeonnait sur l’écran on pouvait voir notre bébé, 20 cm de vie et déjà 700 grammes. » Le 28 décembre à 3 heures du matin Héloïse est réveillé par des coups violents. « C’était mon corps qui tonnait de l’intérieur ». Quelques heures après les pompiers débarquent. Héloïse après un long trajet sur les routes de montagne arrive à l’hôpital de Thonon les Bains. Un médecin entre : « Le cœur de votre bébé bat. Nous allons passer à la salle d’accouchement. Comment cela je ne suis qu’à six mois de grossesse. Le verdict tombe : Vous êtes à trente semaines d’aménorrhée. Nous allons ranimer le bébé, pas sûr qu’il survive. Il va falloir être courageuse et efficace, votre enfant est trop faible pour supporter un accouchement difficile. » Un pédiatre arrivera par la suite : « naissance au terme de 30 semaines d’aménorrhée, par voie basse non instrumentale. Présentation par le sommet, liquide amniotique clair, 1400 grammes. Apgar à 1 minute : 4. » 6 heures du matin, le véhicule du Samu roule vite sur la bande d’arrêt d’urgence, sirènes hurlantes. A l’intérieur le docteur Michel Taber, pédiatre-réanimateur et Cécile, infirmière puéricultrice chevronnée. Plusieurs chapitres vous mettrons sans nul les larmes aux yeux lorsque vous vivrez jour après jour avec Héloïse et Pierre, le combat héroïque de Garance au Centre hospitalier de Chambéry dans ce service de réanimation néonatale, ou la vie de Garance, passera par des hauts et des bas. Vous découvrirez l’extraordinaire dévouement des médecins, des infirmières qui font tout ce qui est possible pour qu’un bébé de grande prématurité, se fortifie, puisse respirer par lui-même et se nourrir de lait maternisé. Vous découvrirez cette chaine humaine, ou l’on donne quelques millilitres de lait provenant de mères qui l’ont précautionneusement conditionné avant de l’apporter au lactarium . Peau à peau, « c’est une pratique née en 1978 en Colombie. Dans le service de néonatalogie de la maternité de Bogota, les incubateurs manquaient. Les soignants ont proposé aux parents d’installer leur nourrisson contre eux afin de les réchauffer. La température des touts petits s’est alors stabilisée à 37 degrés. En répétant ce geste (qui peut être effectué aussi bien par la mère que le père) le constat était sans appel : les bébés se développaient mieux et surtout sans stress. La machine n’est pas toujours l’avenir de l’homme. » Peau à peau raconte ce long combat pour la vie ou chaque jour est un jour gagné. Je vous invite à lire ce livre, ce document de ce couple dans la tourmente. Vous serez au cœur de leurs joies, leurs peines, vivrez des moments de tension, lirez les réflexions de l’auteure ancienne journaliste, sur la politique de santé, la sécurité sociale (avec le coût exorbitant des semaines en réanimation avec du personnel ultraspécialisé et des machines dernier cri.) Mais surtout vous découvrirez beaucoup d’amour, de passion, de professionnalisme ; des lettres touchantes des personnels de ce réanimation néonatale de Chambéry, lors du départ de Garance vers un hôpital Parisien en service de néonatologie, avant de retrouver la chaleur du domicile parental. « Voulant découvrir nos montagnes, tu as décidé d’arriver un peu trop en avance. Ta plus belle chance, avoir un papa et une maman qui étaient prêt à devenir parents pour t’accompagner…Deviens une charmante jeune femme pleine de vie et de projets. Bonne route petite princesse et prends soin aussi de tes parents. Cécile. » Après quarante jours ici, c’est le départ. « La réa, on pleure quand on y arrive. On pleure quand on la quitte. Ce petit mot placardé par un parent dans le service de réanimation, sonne si juste ! Notre fille est prête à partir elle a franchi la barre des 2 kg et a tenu plus de vingt-quatre heures sans aucune aide respiratoire et a goûté au lait en poudre industriel. « Après sept semaine et demie d’hospitalisation Garance va rejoindre sa maison. « C’est plus qu’une seconde naissance, le 18 février restera le jour de la renaissance de Garance. 28 décembre, 18 février quel enfant ne rêve pas de fêter deux fois son anniversaire ? En me donnant les papiers de sortie le pédiatre m’explique le plus sérieusement du monde que ma fille à deux âges : un âge réel, celui de l’état civil et un âge dit corrigé, qui est l’âge théorique qu’elle aurait si elle était née à terme. Rapportez vous toujours à l’âge corrigé jusqu’à ses sept ans. » Un an plus tard, jour pour jour Garance sera de retour à Chambéry pour fêter son premier anniversaire. Trois ans plus tard, à l’Hôpital Foch, Héloïse le 12 octobre 2014, donnera naissance à trente-quatre semaines de grossesse à Théo « qui pèse déjà plus de 2 kilos ». La porte de la chambre s’ouvre : « Maman, câlin maman ! Garance se précipite dans mes bras. Pierre lui présente Théo qui dort sur le ventre. Elle fait glisser ses petites mains à l’intérieur de la couveuse et caresse le dos de son petit frère : « B’jour Tho, m’appelle Garance. » Chaque naissance est unique, chaque histoire aussi, celle d’Héloïse, de Pierre de Garance ne vous laissera pas indifférent, croyez-moi sur parole. Peau à Peau d’Héloïse des Monstiers, un livre dédié à tous les pédiatres, à toutes les femmes qui donnent leur lait, à celles qui confectionnent des couvertures occultantes pour les couveuses, de minuscules bonnets, chaussons, moufles, introuvables dans le commerce, aux parents d’enfants prématurés, à l’association SOS Préma. Un livre que vous devez lire ! Bien à vous.

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Peau à peau

Un livre épatant !

Etant moi-même maman de plusieurs enfants nés à terme, j'ai découvert au fil des pages, avec émotion, l'aventure difficile et incertaine que vivent un bébé très prématuré et ses parents pendant de longues semaines. Une aventure décrite avec sincérité et beaucoup de tendresse, dans une écriture légère , teintée du brin d'humour qui permet de passer du rire aux larmes.


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Peau à peau

J'ai reçu "Peau à peau" alors que venait d'arriver un petit préma dans mon entourage.

C'est donc avec une émotion toute particulière que j'ai entamé ma lecture.



J'ai beaucoup aimé la franchise d'Héloïse des Monstiers. Elle n'a pas honte de révéler ses pensées les plus profondes et les plus intimes. Elle lève les tabous qui encerclent encore la prématurité et notamment le fait de devoir faire le deuil du bébé parfait, celui dont on rêve et qu'on fantasme pendant 9 mois.



J'ai lu ce livre d'une traite et je n'hésiterais pas à le recommander à des mamans ou à des personnes qui commencent à s'intéresser à la maternité. C'est une lecture, à mon sens, précieuse et tellement bien construite.



Ce n'est absolument pas une lecture larmoyante, loin de là.

Héloïse des Monstiers et sa petite filles sont des battantes en tout point et cela se ressent à chaque page.



Pour conclure, c'est un très beau témoignage, puissant et tellement important.

Merci Héloïse pour cette franchise qui fait toute la différence.
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Peau à peau

Ce livre nous cueille dès les premières lignes … impossible de le lâcher avant de l’avoir terminé !

Maman de 4 enfants, je réalise à quel point la vie ne tient qu’à un fil parfois. Héloïse a ce don de nous plonger dans la vie des parents d’enfants nés trop tôt… on pleure, on sourit, on referme le livre en se disant que la vie est belle et qu’il faut la croquer à pleines dents !

Bravo Héloïse pour ce beau texte ! Vivement le prochain
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Peau à peau

Ce récit de la naissance d’une grande prématurée et des soins attentifs quotidiens d’un service spécialisé est une véritable ode au dévouement et au professionnalisme du personnel soignant qui interagit pour sauver la vie de ces micro-bébés arrivés trop tôt, et qui participe également au soutien des parents confrontés à l’impensable.



Héloïse des Monstiers nous relate l’arrivée précoce de son premier enfant, la minuscule Garance, qui va lutter chaque seconde pour vivre et survivre malgré son poids de naissance de 1400g et ses organes pas encore matures. Un long chemin de croix pour elle mais aussi sa famille, ses parents ; chemin semé de doutes, de peurs, de culpabilité aussi. Cela remet en cause la natalité, la maternité, la paternité. L’amour est omniprésent, même s’il n’est pas dit, il est toujours prouvé.



On lit ce récit comme une fracture, on ressent l’angoisse, les doutes, on a les yeux rivés sur les monitorings qui aident le bébé à vivre, on est suspendu à l’avancée des jours, plus ou moins bons, on attend la suite, avec l’espoir souvent remis en question que Garance va s’en sortir, sans séquelles. Le génie d’Héloïse des Monstiers, journaliste de profession, est de nous embarquer avec elle dans cette aventure souvent évoquée en littérature de la prématurité, des services hospitaliers dédiés, de la vie de parents confrontés d’une minute à l’autre à cet enfer. On se laisse happer par une écriture fluide, légère, et toujours juste, qui nous parle avec des mots simples. Un livre au final plein d’espoir, qui débouche sur la 2e naissance de Garance, celle qui démarre sa vie de bébé sans respirateur, sans monitoring, sans assistance, celle de sa sortie d’hôpital des semaines après sa naissance dite civile. Cette grossesse n’a pas empêché l’autrice de recommencer deux fois et de donner naissance à une belle fratrie dont tous sont nés tous plus ou moins prématurés mais aujourd’hui en bonne santé.



Qui a dit que tous les hommes naissent égaux ? Chaque naissance est unique, particulière, chaque grossesse peut basculer dans un bonheur inégalé ou dans au contraire dans l’horreur. Il faut lire « peau à peau », pour apprendre et comprendre ce qui se passe lorsque tout ne se passe pas bien.



Merci à Babelio et aux Editions Buchet-Chastel pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique. Une belle découverte pour moi.

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Peau à peau

En vacances à 1800 mètres d'altitude, avec un accès motorisé très limité, une jeune femme pour la première fois enceinte, ressent à 6 mois de grossesse et en pleine nuit des douleurs brutales et régulières au ventre. Elle est en train d'accoucher, sans croire à la réalité de cette proche naissance. Ce n'est ni le bon endroit, ni le bon moment. Ça ne devait pas exister. Des sourires aux larmes et inversement, nous parcourons avec l'autrice ce chemin parsemé de chocs, de brutalité et de petites victoires aux douces saveurs pourtant éphémères où la vie et la mort se côtoient sans cesse, où le bonheur de devenir une maman se transforme en cauchemar, où aidée d'une équipe de réanimation néo-natale chevronnée et magnifiquement humaine, un tout petit bout de 1 kg, Garance, décide avec détermination de prendre la route vers la vie. Avec un beau talent d'écriture et beaucoup d'émotions, on suit Héloïse et Garance sans les lâcher d'une semelle. J'en ai encore la larme à l'oeil et le sourire aux lèvres. Une belle authenticité à mettre entre toutes les mains. Une ode à la vie. Une aide précieuse à tous ces parents qui comme Héloïse et Pierre devront affronter la très grande prématurité.
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Peau à peau

Je l’ai lu en 4 heures…D’une traite! Ce livre ressemble en parti à mon histoire fraîchement vécue il y a un an. La dure épreuve de parents de prématurés y est à la fois sensiblement et intensément relatée. Que d’émotions…à cet instant je me dis que je ne suis pas seule, cette histoire c’est mon histoire et celle de tant d’autres. Ces passages écrits noir sur blanc m’ont fait replongé dans des instants si difficiles, mais tellement vrais…
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Peau à peau

Merci à Heloïse pour ce beau partage, direct, si vrai et touchant quand on est aussi passé par les doutes, les peurs et les joies de grossesses ou naissances un peu compliquées. Merci la Vie ! ... gardons toujours la confiance, qui donne de la force et de l'espoir, en nous, nos proches et les soignants.
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Peau à peau

Un livre prenant, bouleversant, intense. Un témoignage qui raconte une naissance prématurée, et tout ce qui s'ensuit. L'auteure nous livre ses pensées et ressentis, des émotions que l'on ne peut même pas imaginer. Un récit bouleversant, qui m'a touchée, et que je ne peux que recommander.
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Peau à peau

Le récit poignant d'une mère dont l'enfant est née bien trop tôt. Le séjour à l'hôpital apporte son lot de hauts et de bas que cette mère isolée bien loin de chez elle doit affronter. Malgré tout la relation avec l'enfant se tisse peu à peu avec l'espoir qui se rapproche d'enfin pouvoir rentrer chez elle avec son bébé...
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