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Critiques de Hubert de Maximy (38)
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Ariane et Juliette

Juliette, une jeune fille de la mine de St Etienne se retrouve dans une institution pour jeunes filles de la bonne société. Elle ne sait pas trop pourquoi elle a du quitter l'école publique. Elle comprend vite qu'elle doit apprendre bien plus que ses leçons et qu'elle doit se fondre dans ce milieu qui lui est étranger.



Elle va peu à peu se mêler aux autres et même devenir amie avec Ariane. Orpheline de père toutes les deux -la première guerre mondiale fait des ravages- elles vont s'épauler. Reste qu'un mystérieux bienfaiteur paye les frais pour Juliette et que cela intrigue fortement les deux jeunes filles . Quand elles découvriront le payeur elles auront à faire à une nouvelle qui bouleversera leur vie.



Pas très réjouie de cette lecture, c'est cousu à gros points je trouve . Les informations locales ou historiques sont clairsemées, ne reste qu'une histoire très romanesque, peu crédible à mon goût .
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Le destin d'Honorine

Le destin d’Honorine c’est un peu le téléfilm régional de France 3 mais attention un bon téléfilm voire très bon !

C’est une histoire forte et passionnante celle d’Honorine, ancrée dans le terroir auvergnat du Haut-Velay, dans les années 1830.



J’ai eu beaucoup de plaisir à suivre son parcours semé d’embuches de toute nature, celles dont la vie seule a le secret.

Notre héroïne, Honorine Feynerolles, est une fillette au destin incroyable, issue d’une famille de crève-la-faim dans les campagnes dans la région du Puy-en-Velay.



Flanquée de ses nombreux frères et sœurs, rompue à l’ouvrage à la ferme ou à la maison dès le plus jeune âge, Honorine se promet d’échapper à la vie que connait alors sa mère « la Rose », vie de labeur permanent, soumise à la marmaille et à un ivrogne de mari.

Notre Honorine a un rêve : devenir dentellière et posséder sa propre fabrique. Le chemin est long … mais impossible n’est pas Honorine, tenace fillette, courageuse et opiniâtre.

Elle va se révéler intelligente, maline et patiente et saura éliminer les obstacles les uns après les autres. Sa rencontre avec Benoit Chalençon, jeune noble désargenté, sera décisive.



Rapidement je me suis attachée à ce personnage attendrissant, pas gâtée par la vie mais qui ne lâche rien. Je suis entrée dans sa vie, ses pensées, désirs et peurs, l’accompagnant dans son quotidien de campagnarde et l’observant découvrir la réalité de la vie, la cupidité des hommes et aussi leur perversité.

L’auteur fait vivre également un très joli personnage, celui de Benoit Chalençon, à la vie plus douce mais non sans désillusions.



Hubert de Maximy nous offre un bon roman, avec des personnages finement construits et qui traduisent bien les conditions de vie du début du 19è siècle dans les campagnes. Le style est simple, fluide, parfois sec à la manière des auvergnats.

Prise de passion pour cette jeune Honorine, j’avais hâte de connaitre la fin : va-t-elle réussir ? Le lecteur a très envie d’assister à sa réussite et à la possibilité d’une vie meilleure.



A lire si vous recherchez un agréable moment de lecture, en toute simplicité, auprès d’une héroïne à l’histoire hors du commun, sur fond de vie rurale au 19è siècle.
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Le destin d'Honorine

Honorine est née dans une famille de fermiers pauvres dans la campagne d'une région lyonnaise. Futée, la fillette observe ce qui se passe autour d'elle et se fait le serment de devenir riche et de vivre comme les bourgeois. Elle pense d'abord gagner sa vie en faisant de la dentelle fine puis en en dessinant les cartes mais s'aperçoit rapidement qu'elle n'en a pas le talent. Elle décide alors de faire son propre apprentissage afin de monter sa fabrique et son commerce de dentelles de luxe.

Au fil des ans, on suit l'évolution de la fillette qui par son astuce, sa volonté, son sens pratique et ses qualités va gravir les étapes de son projet. Employée comme simple secrétaire dans la fabrique de Félix Dassandoux, Honorine va petit à petit se rendre indispensable et devenir le bras droit de cet homme paresseux. Elle découvre les magouilles et les profits des différents intervenants de la chaîne de ce commerce, du patron à la leveuse qui va payer les dentellières sur le terrain. Et elle va s'en servir pour faire pression sur les personnes au moment où elle en aura besoin.

En parallèle de son histoire, on suit celle de Benoît, garçon d'une famille un peu plus aisée, que les études n'intéressent pas mais qui est passionné de nature et excellent dessinateur.

J'ai trouvé que c'était un regard original sur cette période (1830-1840) et un beau portrait de femme ambitieuse.
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Olympe

Le récit se déroule en 1793, c'est-à-dire pendant la Révolution française et les relations sont tendues entre les révolutionnaires et les royalistes. C'est un aspect de l'Histoire dont je ne me souvenais plus et que j'ai redécouvert avec plaisir.



Les personnages sont variés: bourgeois, notaire, avocats, républicains, contre-révolutionnaires et les enfants particulièrement attachants (Gabriel, protecteur de la famille et son ami surnommé La Belette, Oscar, plus fragile mais si courageux).



Un beau récit qui mêle l'Histoire de France à une histoire familiale riche en émotions et en rebondissements.



C'est le premier livre que je lis de l'auteur et c'est certain qu'il y en aura d'autres.
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Le destin d'Honorine

J'ai beaucoup apprécié la première partie du livre qui constitue vraiment un roman du terroir.

Par contre, la deuxième partie m'a beaucoup moins intéressée car on n'y parle plus que de l'ascension sociale d'Honorine. Sa famille n'y apparaît presque plus.

Par ailleurs, la façon avec laquelle elle mène son projet de devenir dentellière est peu réaliste.

Je me suis attachée à son personnage au début du livre mais ensuite, ses manières m'ont déplu et elle m'a agacée.

Une lecture en demi-teinte.
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La vie devant elles

"La vie devant elles" aurait probablement pu s'appeler "Ainsi soient-elles" , tant ce recueil de quinze portraits féminins, porte un regard aigu et sensible sur des femmes du quotidien, des femmes modestes qui vivent, aiment, souffrent et meurent sans s'inscrire dans la "Grande Histoire". De Bertille, dont le tableau restera un épisodique fil rouge tout au long de cette traversée du siècle, à Suzon, la courageuse, la Juste, elles viennent tour à tour, par la magie de la plume de Maryline Martin, porter témoignage de ce que furent leurs existences, des bouleversements du monde, de l'évolution (ou pas) des mentalités et de la place des femmes dans la société.

Elles sont tellement émouvantes, Lou, Leïla, Aminata, Anna, Madeleine et toutes les autres ! Leurs trajectoires parfois se croisent et l'on retrouve l'une dans l'histoire de l'autre, comme un passage de relai, comme une chaîne que la mort n'interrompt jamais. Guinguette des bords de Marne, cuisine étriquée autour d'une table en formica, dancing de Montparnasse, fête foraine aux parfums de pomme d'amour et de nougat, les décors changent et j'ai eu la sensation de feuilleter un album de famille dans lequel chaque photo de femme pouvait révéler drames, tragédies, amours, chagrins, et le courage de toujours rester debout quelles que soient les circonstances...

Véritable et bel hommage aux femmes, "La vie devant elles", à sa manière discrète mais lumineuse, met en évidence la force vitale, l'énergie et l'intrépidité de ces héroïnes du quotidien, celles pour qui la résignation est une défaite et la patience, une arme. On lit à travers le portrait de ses personnages féminins tout l'engagement de l'auteur et toute son admiration pour ces femmes de notre histoire personnelle, collective, universelle. Et, avec ses mots simples, qui sont ceux de ses héroïnes, elle sait nous faire partager ces émotions pures qui témoignent d'un combat jamais gagné, d'une cause à défendre aujourd'hui comme hier. Aujourd'hui encore plus qu'hier.

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Olympe

Olympe perd son mari au cours d'une chasse. Elle n'avait pas une grande affection pour lui étant donné qu'elle est sortie du couvent pour l'épouser en échange de terres. Avec Anaïs sa compagne de couvent, devenue sa femme de chambre, elles vont tout mettre en place pour garder la tannerie. Nous sommes en 1793, sous le règne de la Terreur, et une femme ne peut avoir de droits. Avec l'aide d'un avocat, elle va mener son combat pour ses enfants, et finira respectée par les ouvriers de son défunt mari. Mais dans l'ombre veillent les espions du régime qui ne vont pas hésiter à la faire emprisonner parce qu'elle les gêne.

Un roman magnifique sur l'épopée d'une femme qui a voulu contre vents et marées défier le règne mis en place et chercher à faire reconnaître sa capacité à mener des affaires aux mêmes titres que les hommes.
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Le destin d'Honorine

J'ai vraiment été emportée par la première moitié du roman, terroir comme j'aime beaucoup ! Puis, petit à petit l'histoire m'a lassée, je ne suis pas parvenue à comprendre "l'arrivisme" du personnage d'Honorine. Je déplore également quelques"erreurs"de la part de l'auteur : il nous explique que la mère de l'héroïne a perdu plusieurs bébés, ok mais au début du roman, elle est enceinte, a une fille Elodie âgée de 10 mois et ces deux personnages disparaissent ( vraisemblablement ) sans qu'on nous l'explique. Par ailleurs, les petits frères de l'héroïne sont suffisamment costauds et matures à 10 ans pour "tuer et saigner des animaux" mais pourtant quelques pages plus loin, leur soeur continue de les débarbouiller... un peu déroutant !

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Les loups du mardi gras

Ce roman est un vrai coup de coeur car il rassemble tout ce qui me plaît :

- une belle écriture riche en vocabulaire

- un côté historique car on y découvre beaucoup de choses sur la vie à Paris au Moyen-âge

- une enquête policière crédible.

En bref, un roman policier et historique à la fois que je ne peux que recommander !

Hubert de Maximy mérite amplement d'être mieux connu.
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Le destin d'Honorine

Il est vrai qu'au début du blog, je ne lisais pas beaucoup de roman du terroir, mais avec le boulot que je fais, nous en avons pas mal à la bibliothèque, et je trouve qu'il est important que j'en lise, afin de pouvoir conseiller les lecteurs ! Puis bon, aimant l'historique et la romance, je n'ai pas pu m'empêcher de m'arrêter sur ce genre de lecture. Même si ici, le côté romance n'arrive qu'à la fin, ça rend aussi la chose plus belle ! Le résumé de ce roman m'avait pas mal attirée, et du coup, je suis partie positive en le commençant. Et je dois dire que j'en ressors satisfaite. J'ai vraiment apprécié ma lecture et les deux personnages principaux m'ont touchée.



Honorine n'a pas la vie facile. Vivant à la ferme en compagnie de ses frère et ses parents, la vie n'est pas la plus douce qu'il soit. Battue – ainsi que les autres membres de sa famille – par son père dès qu'il rentre soul et en colère, elle craint à chaque fois la fin de journée. En parallèle, nous suivons Benoît, qui vient d'une famille aisée et qui semble être plus proche de son père que de sa mère, qui garde en tête qu'elle est riche. Leur destin semble diamétralement opposé, et pourtant, quelque chose les unit, bien plus qu'on ne le pense.



Comme je viens de le dire, Honorine a une vie compliquée. Chez elle, qu'ils soient jeunes ou non, les enfants doivent pourvoir aux besoins de la famille, quels qu'ils soient. Étant au 19ème siècle, tout cela est normal, car à cette époque, tous les membres de la famille travaillent pour ramener de quoi manger dans le foyer. Même si ça m'a révulsée de le lire, je sais que c'était ainsi que cela se passait. Durant son apprentissage de la vie, elle va souffrir, mais cette souffrance va l'endurcir et lui faire prendre confiance en elle. Rêvant de devenir la reine de la dentelle, elle va trouver un travail dans une entreprise, tenue par un homme pas très... accueillant, pour ne pas dire plus. À ses côtés, elle apprendra la dur vie du travail, ses conséquences et les secrets des travailleurs.



Benoît, quant à lui, vit auprès de ses parents et la relation qu'il entretient avec son père est très fusionnelle. Au début. Car, très vite, le jeune homme découvrira quelque chose qui le fera changer d'avis sur celui qu'il considère comme le père parfait. Envoyé étudier auprès des prêtres, il se découvrira une passion pour le dessin. Il croisera aussi la route d'Honorine, qui trouvera en lui une personne qui pourrait très bien, et plus rapidement qu'elle le croit, la mener à son rêve.



Lorsque j'ai commencé ce livre, j'avais mal interprété le résumé, et du coup j'ai été très surprise de la tournure que prenait l'intrigue. Si au début j'ai été déboussolée, très vite, je m'y suis faite et à partir de là, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Les chapitres se lisent tout seuls et les actions et retournements de situation qui en découlent sont d'autant plus prenants. Ici, vous n'aurez pas une histoire d'amour bouleversante, mais plutôt une jeunesse brisée par la loi du plus fort, une rencontre qui découlera sur une amitié pas totalement acquise, et la découverte de l'amour et ses vertus par de jeunes adolescents, faisant leur entrée chez les grands.



Ce que j'aime dans l'historique, c'est que les vraies histoires d'amour n'arrivent qu'à la toute fin, ou presque. Ici, il y a des règles à respecter, qui n'existent plus à notre époque. Les hommes voulant une femme comme épouse, doivent le mériter et prouver à qui veut le voir qu'ils seront aimants envers elles. Il faut aussi (pour la plupart) qu'ils aient de quoi subvenir à leurs besoins. Même si ce n'est pas l'intrigue principale du roman, j'ai aimé, une nouvelle fois, voyager dans cet univers qui est à mille lieues du nôtre actuellement, l'histoire n'en est que plus belle.



De secrets en vérités, nos deux jeunes découvriront un monde qu'ils ne pensaient pas aussi pourri. Même si Benoît fait de plus belles rencontres qu'Honorine, les deux-là étaient faits pour se rencontrer. L'auteur ne lésine pas sur les moyens pour montrer la rudesse d'un père envers son enfant, et d'un frère ayant les hormones en ébullition devant sa sœur. J'ai été outrée et choquée devant certaines scènes, rendant le roman d'autant plus réaliste à mes yeux. Me dire que ce qu'elle a vécu a très bien pu arriver en ces temps me débecte complètement. C'est donc un roman que je conseille, qui montre une belle histoire d'amour mais aussi l'ambition de deux jeunes voulant réussir dans leur vie future.



Justine P.
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Olympe

Mars 1793, Olympe Chambeyrac et son barbon de mari sont à la chasse au sanglier en compagnie de leur piqueur Poudu, lorsqu’une femelle, pour protéger ses petits nouvellement nés, charge Nicolas Chambeyrac, le blessant mortellement.



Impuissante à sauver son époux, Olympe ramène le corps de son mari défunt ainsi que la dépouille de l’animal jusqu’au Puy-en-Velay, afin de relater l’accident au commissaire Philippot Philiot, qui accepte sa version des faits, les blessures du tanneur correspondant bien aux crocs de l’animal.



Olympe rejoint ensuite la tannerie et ses quatre enfants ainsi qu’Anaïs, sa plus fidèle amie, qui sert déjà de mère aux deux garçons et aux jumelles d’Olympe. Désormais veuve, Olympe veut prendre les rênes de la tannerie mais les hommes de la confrérie et l’oncle apothicaire de son défunt mari, ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien lui mettre des bâtons dans les roues.



Heureuement, Olympe est bien entourée : ses anciennes compagnes de couvent Anaïs, la boiteuse, et Euphrasie, l’aristocrate déchue vont l’aider à spéculer sur les biens nationaux, s’attirant les foudres du comité de salut local. Mais à jouer ainsi avec le feu, n’est-ce pas la prison, voire la guillotine, qui attend nos aventurières ?



Vous savez combien j’affectionne les destins de femmes et les romans historiques, je ne pouvais donc pas passer à côté d’Olympe qui joue son destin en pleine tourmente révolutionnaire, un roman qui allie avec talent les deux, grâce à la plume fluide et enlevée d’Hubert de Maximy qui fait revivre cette période troublée de notre histoire.



L’histoire d’Olympe, élevée au couvent depuis sa naissance et vendue (il n’y a pas d’autre mot !) à son mari prospère et gras est typiquement celle des femmes sous l’Ancien Régime qui ne pouvaient faire autrement que consentir aux unions décidées par leur famille ou ici par la mère supérieure du couvent du Puy-en-Velay où elle était pensionnaire.



Elle accepte ce mariage de raison sans regimber et va se couler dans le rôle de l’épouse dévouée et obéissante pendant douze ans, jusqu’au décès de son mari. Mais lorsqu’elle devient veuve et gagne le droit d’être indépendante, sans avoir de compte à rendre à quiconque, elle va prendre sa destinée en main et tracer sa route dans un monde d’hommes qui préféreraient la voir retourner à sa broderie et à ses enfants.



Ajoutez à cela la période sanglante à laquelle se passe ce récit, vous obtenez un roman passionnant de bout en bout avec ce qu’il faut de justesse historique, Hubert de Maximy connaît très bien son sujet cela ne fait pas de doute, de rebondissements et d’amour.



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La rebouteuse de Champvieille

merveilleuse histoire
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Les loups du mardi gras

En plein Paris, nous avons donc un commerçant abattu par une balle et achevé par une autre, tandis qu'un enfant est blessé. Tout ce monde aboutit chez le chirurgien Gilles Trempeneur, qui, pour l'enfant décide de merner l'enquête, une enquête périlleuse au milieu des bas quartiers de la capitale, des nobles dépravés tout en étant amoureux de la fille du mort;

Ca fait du boulot tout ça et notre chirurgien va progresser au péril de sa vie dans la résolution du crime.

C'est un roman que j'ai aimé lire car il se lit aisément, et surtout qu'il n'y a pas de longueurs.On lit, on vibre et nous aussi, on avance. Bref, un excellent moment !!!
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Ariane et Juliette

Juliette vient d’un milieu minier. Elle a toujours vécu seule avec sa mère, et jusqu’à l’été dernier, espérait pouvoir obtenir son brevet avant d’aller sans doute devoir travailler à la mine.



Mais voilà que sa mère lui annonce qu’elle va aller étudier, tous frais payés, dans une école plus prestigieuse.



Entourée de filles de bonne famille, Juliette a bien du mal à trouver ses propres repères. Sa volonté d’apprendre, par contre, ne faiblit pas, et elle s’attaque aux matières à étudier avec ténacité. Pourtant, peu à peu, l’une de ces jeunes filles finit par lui accorder davantage d’attention, et une belle amitié prend forme.



Ariane, orpheline de père, vit sa mère et son grand-père, dans une maison qu’ils se sont partagés de manière à se croiser le moins possible. Le beau-père et la belle-fille ne s’aiment guère. Et depuis le décès de son fils, Monsieur Dignac surveille sa belle-fille, qui lui semble sortir du deuil bien trop vite à son goût.



Pour les deux jeunes filles, la vie est tumultueuse et peut leur réserver quelques surprises…



En lisant le résumé du livre, je voyais déjà un peu comment allait terminer ce roman. Pourtant, j’ai eu envie de voir comment Hubert de Maximy allait tourner la chose.



Le récit se fait à 6 voix, et parfois même à 7 (lorsque l’on écoute les pensées de la cuisinière de Monsieur Dignac). Chaque personnage important pour l’histoire a son tour de parole. Chacun voit la même situation d’une manière différente. Cela donne chaque fois une vision des choses différentes selon les émotions que ressentent les personnages.



De la douceur, de la colère, de la peur, de l’inquiétude, des petits bonheurs, et des interrogations sont partout parsemés, au fil des pages. De quoi rebondir d’un chapitre à l’autre. En réalité, le livre se lit un peu comme un journal, puisque les séparations se font à travers de dates données.



Une année scolaire bouleverse la vie de ces deux jeunes filles et de leur entourage.



En marge de l’histoire principale, j’ai beaucoup aimé que l’auteur aborde le sujet des soldats revenus du front, durant la première guerre mondiale, dans des états absolument atroces. Il leur a rendu hommage, rappelant le sacrifice qu’ils avaient fait, et la difficulté qu’ils ont eu ensuite de vivre normalement.



J’avais déjà lu un autre roman de cet auteur, dans lequel j’avais trouvé qu’il manquait un petit quelque chose. Mais cette fois, je l’ai trouvé bien construit. Et, bien qu’un peu prévisible, intéressant.





J’ai passé un très bon moment de lecture en sa compagnie, et j’ai adoré accompagné Ariane et Juliette durant leur année de découverte.
Lien : http://au-fil-des-pages.be
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Olympe

Emprunté à la BB. En général j'aime beaucoup les livres de Hubert de Maximy mais je dois dire que celui là je l'ai pris, laissé tomber, repris et je n'arrive toujours à rentrer dans l'histoire. Je pense que c'est la période : la révolution.

Olympe est une enfant trouvée mais les soeurs savaient que ses parents étaient des aristocrates et donc on va essayé de bien la marier au moins avec un bourgeois. On la marie avec un propriétaire de tannerie. Et passe 12 ans ou elle a 4 enfants de son mari. Quand elle s'est mariée la révérende mère a donné à son mari la petite Anais qui a un pied bot et qui elle s'occupe de la maison et des enfants. Le mari meurt éventré par un sanglier et voilà Olympe qui doit se battre pour garder l'héritage de ses enfants et faire appliquer les nouvelles lois de la République. Croyez moi elle en rencontrera des ennemis. Je n'ai pas été plus loin car je le trouve un peu barbant ce livre et surtout l'époque ou il faut faire attention à tout et à tout le monde, c'est une horreur pour un rien on va en prison ou on se fait couper la tête.

Ne pas oublier que la guillotine fonctionnait à plein régime !!! et pas seulement pour les nobles.
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Olympe

Olympe de Chambeyrac se retrouve du jour au lendemain à la tête d'un héritage auquel ne sait rien. Veuve, et au lendemain de la révolution française, les lois ont changé. Et si, auparavant, elle n'aurait pu exercer son droit d'héritière, aujourd'hui, elle est pleinement reconnue comme ayant droit, de par la loi.



Pour la jeune femme, mariée très jeune et sortie d'un couvent, il s'agit de se retrousser les manches. Olympe n'a pas froid aux yeux, et secondée de son amie Anaïs, elle entreprend de prendre les rènes de l'exploitation familiale



C'est sans compter les envieux et les jaloux, qui feront tout ce qu'ils peuvent pour lui mettre des bâtons dans les roues...



J'ai beaucoup aimé le personnage d'Olympe. Jeune femme décidée, motivée, et faisant de courage et de ténacité, elle est une figure intéressante. Anaïs, bien que de façon plus discrète, se révèle être une âme forte également. Voilà un duo féminin qui m'intéresse.



Les personnages masculins, le notaire, l'avocat et le menuisier sont également importants, bien que je les trouve un peu "mous". Quant aux ennemis d'Olympe, ils sont la juste représentation de ce que pouvait être l'atmosphère de l'après-révolution.



En ayant refermé le livre et en ayant laissé décanté un peu mon ressenti, je ne peux m'empêcher de me demander où était le principal intérêt de ce roman.. Je m'explique. On plante le décor en France, dans une période très bouleversée. Très bien! Mais justement, j'ai l'impression que ces dites épreuves s'aplanissent un peu trop facilement. L'un des personnages aurait-il une baguette magique que je n'aurais pas vu? Sans cesse, des complots s'ourdissent, que voilà la solution se présente déjà d'elle-même.



Moi, je dis... Moui. Je ne suis pas très convaincue. Je n'ai pas eu l'impression qu'Olympe ait grand chose à surmonter. Sauf peut-être ces soucis avec les dirigeants de sa juridiction. Oui, là, bien sûr, c'est un peu plus long pour avoir un happy end. Et heureusement.



A mon goût, il y a trop peu de consistance dans ce roman que pour en faire un livre réellement incontournable. Et c'est dommage, parce que j'en espérais vraiment beaucoup. Vous l'avez compris, je ne suis pas enthousiaste, et je reste sur ma faim.
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La Bande Noire

J'ai du mal à m'accrocher aux personnages. Thème intéressant mais le lecteur est un peu perdu.
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Les loups du mardi gras

Gilles dit le Grêlé, dont le visage est rongé par la vérole, est chirurgien.

Le soir du Mardi gras, on lui amène 2 blessés qui vont le troubler et le mener à rechercher le coupable.



Commence alors une enquête bien ficelée dans un Paris haut en couleurs du XVè siècle. L'auteur décrit avec brio ce à quoi pouvait ressembler notre capitale à cette époque.

On s'y croirait presque!
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Le destin d'Honorine

Le titre en couverture indique "Le destin d'Henriette" alors que le titre de l'oeuvre est "Le destin d'Honorine", deux livres distincts ou une erreur?

Le roman suit en parallèle l'ascension (ou presque) d'Honorine et de Benoît Chalancon, fils de propriétaire terrien presque ruiné.


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Le bâtard du bois noir

Bénéficiant d’une permission de cinq jours, le jeune lieutenant Marius Malaguet revient au pays quatre ans après son départ pour le front.



Le pays, c’est Pontempeyrat, près de Craponne-sur-Arzon en Haute-Loire, où Marius a vécu durant dix-neuf ans, avant de tout quitter pour s’engager pour la guerre qui venait de débuter. Dans le train qui le ramène pour quelques jours, il revoit son enfance défiler dans son esprit comme le paysage derrière la vitre. Des bouffées de souvenirs qui se mélangent quelque peu, mêlant passé lointain issu de sa jeunesse et les années qui viennent de se dérouler sur le front, et peut-être une anticipation de ce qui l’attend revenu au village.



Comment un jour, alors qu’il n’avait que cinq ans, il s’était enfui de la ferme où sa mère était employée comme servante et où ils vivaient en compagnie de l’agriculteur qui les logeait et les nourrissait, pour une taloche de trop. Comment il avait fait la connaissance du Gallu, dit aussi le Vieux. Un colosse, un homme des bois, au passé énigmatique.



Puis plus tard lorsqu’à l’école, il n’avait pas de camarades, et fut affublé du surnom de Bastardou. Ce qui ne l’avait pas empêché de poursuivre ses études pour travailler par la suite aux Eaux et Forêts. Jusqu’à ce jour où par des insinuations, alors que sa mère n’avait jamais rien dévoilé de sa conception, il avait cru comprendre que son père n’était autre que le paysan chez qui ils vivaient.



Et alors qu’avec Jeanne, la jolie fille du fermier, dont la mère était décédée à sa naissance, il pensait pouvoir se marier, les projets tombent à l’eau. Il a toujours connu Jeanne et leur affection s’était peu à peu muée en amour. Mais le secret de sa naissance l’oblige à rompre un contrat moral, et il s’engage dans l’armée.



Quelques années plus tard, alors qu’il est sous-lieutenant, il a une algarade avec des gendarmes. Ceux-ci ne vont pas au front et se montrent arrogants. Comme d’habitude. Alors, il est nommé lieutenant, une fausse promotion qui cache une sanction. Il se retrouve à la tête d’un régiment de bagnards, des têtes brûlées. Une sanction disciplinaire.



Mais il parvient à s’attirer leur sympathie et une espèce de dévouement que n’auraient sûrement pas obtenu d’autres officiers. Surtout avec l’adjudant Johannes Alayel, un presque pays avec lequel il s’entretient de temps à autre en patois. Et le passé des forçats, peu lui chaut. Il n’exige que discipline, afin de préserver la vie des hommes qui sont sous son commandement.



Mais en ce mois d’août 1918, les choses ont bien changé. Jeanne s’est mariée avec celui qui fut son tourmenteur à l’école. Et Marius repart avec des bleus à l’âme pour le front, se demandant quand et comment cette guerre finira. Si elle finira un jour. Et dans les tranchées, les bellicistes jouent à saute-mouton, reprenant le terrain perdu la veille.







En ce temps là, être fille-mère n’était pas bien vu par les bonnes âmes pensantes, et le nom du géniteur était bien gardé, ce qui entraînait souvent des suspicions, des rumeurs, des doutes, des suppositions souvent erronées. Et cela jetait l’opprobre aussi bien sur la mère fautive que sur l’enfant.



Et si les deux avaient la chance d’être recueillis, souvent ce n’était pas dans un but désintéressé. Le jeune Marius en subit les conséquences et il est obligé de travailler à la ferme comme un forçat, tout en suivant des études qui devraient lui permettre de s’extirper de sa condition d’adolescent au père inconnu. Mais tout au long de sa jeunesse puis plus tard, il trouvera en la personne de Gallu une aide et un réconfort appréciables. Des conseils avisés également, et le Vieux lui transmettra l’amour de la nature. Jusqu’au jour où il suppose que son géniteur ne pourrait être qu’autre que le fermier.



Brisé son rêve de devenir fonctionnaire et surtout d’unir sa vie avec Jeanne qui devient de fait sa sœur, ou demi-sœur. Mais les liens du sang ne pourraient aboutir qu’à un inceste. Alors c’est le départ pour le front. Il sait, ou il croit, qu’il n’a plus rien à perdre.



Ce roman aborde également les horreurs de la guerre, et un épisode moins connu, celui de l’enrôlement forcé des forçats de Cayenne afin d’être en pointe sur les tranchées de Craonne ou autres.



Une ambiance double dans ce roman qui aborde la vie à la campagne dans une atmosphère plus ou moins pastorale, bucolique, et les affres de la guerre qui n’épargne personne mais permet de se forger de solides amitiés. Et dévoiler par la même occasion des secrets de famille.



Un roman puissant ancré dans le passé plus ou moins proche traité avec pudeur et qui recèle de nombreuses surprises, surtout vers la fin.


Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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