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Critiques de Ian Rankin (554)
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Cicatrices

J’ai lu ce roman policier il y a quelques semaines déjà (voire plusieurs mois) et par manque de temps, je ne peux écrire mon ressenti sur cette lecture que maintenant. Malheureusement pour moi, j’ai quasiment oublié l’intégralité de cette histoire…



Cicatrices fait partie d’une saga policière dont les tomes peuvent être lus indépendamment. Néanmoins, comme toutes bonnes sagas qui se respectent, le lecture aura beaucoup moins de précisions sur les personnages, qui évoluent depuis plusieurs tomes déjà et passera totalement à côté de certaines anecdotes. Ce qui fût le cas ici.



Je ne connaissais pas cet auteur, mais je ne pense pas retenter ma chance avec lui. J’ai pourtant lu les presque 600 pages de ce livre, mais aucun souvenir ne m’en reste. Je ne peux donc pas vous en parler. A vous de vous en faire votre propre avis… ou pas… Ce que j’en retiens néanmoins : un rythme plutôt saccadé, des chapitres qui s’étirent en longueurs et me paraissent par moments interminables.



Un polar qui s'inscrit dans une saga policière, mais qui peut être lu indépendamment des autres. Un récit qui ne m'a laissé aucun souvenir.
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Rebus et le Loup-Garou de Londres

Une cuvée moyenne de la série John Rebus (c’est le troisième épisode des aventures de l’inspecteur), qui remonte quand même à plus de trente ans, et qui n’est pas humainement aussi dense que les plus récents, ce qui n’empêche pas de passer un bon moment.

Rebus est dépêché à Londres où sévit un tueur en série qui laisse la trace de ses dentitions sur des victimes. C’est le syndrome du flic qui vient d’un pays de ploucs, selon ses collègues londoniens, pour qui l’Ecosse est une lointaine contrée. Les bobbies sont aussi vexés de recevoir un tel renfort. Et fâchés aussi, car Rebus se comporte comme un chien dans un jeu de quilles et ne respecte pas les règles tacites de la grande ville, tout en savourant de petites vengeances lorsqu’il subit quelques mesquineries.

Ian Rankin nous balade en fait de suspect en suspect. L’assassin est-il un homme, une femme, un flic ? Il y a le choix parmi 10 millions de Londoniens, et Rebus va jusqu’à soupçonner sa petite amie du moment, tout en restant assez nul côté relationnel en allant saluer son ex-femme et sa fille, exilées dans la capitale. Les fausses pistes sont parfois un peu lassantes, et le Rebus de l’époque manque encore d’un peu de mordant.



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Debout dans la tombe d'un autre

Me voila à nouveau avec un Rébus : j'en ai lu plusieurs, jamais dans l'ordre avec beaucoup de plaisir.

Là, Rébus est pratiquement à la retraite : il n'est plus policier mais travaille sur de vieilles enquêtes non résolues. On le retrouve avec ses pauses-clops, ses pauses-pub, ses bières...Un flic d'un autre age, donc. En tous cas c'est ce que pense un certain Fox, des Plaintes, qui prétend avoir des étagères pleines de dossiers le mettant en cause.

Une coïncidence va lui permettre de se remettre à enquêter vraiment.

Une mère vient essayer de secouer le service : sa fille a disparu il y a plus de dix ans près de l'A9. On ne l'a jamais retrouvée et sa mère est persuadée que d'autres disparitions ont eu lieu le long de cette autoroute qui remonte vers le nord de l'Ecosse. Y aurait il un tueur en série ? Mais cette dame a déjà fatigué tout le service.

Et voila qu'une jeune fille disparait, après s'être arrêtée dans une station service le long de cette même autoroute.

L'occasion est trop bonne pour Rébus de se glisser dans une "vraie" enquête : le voila dans sa vieille Saab, arpentant la route du sud au nord, reliant les endroits où ont peut être eu lieu des disparitions et cherchant l'endroit où une photo mystérieuse a été prise...

Rébus pourra-t-il terminer l'enquête avant que Fox ne l'arrête ? Trouvera-t-il le (les) coupable (s) ? Qui est vraiment mort et qui est toujours vivant ?

Comme toujours le superbe personnage de Rebus et, loin d'Edimbourg cette fois, les superbes paysages écossais...
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La maison des mensonges

1. Il ne faut pas avoir peur des nombreux personnages. Au début, j’avoue avoir un peu galéré mais l’intrigue bien cousue empêche l’endormissement.

2. Il faut aimer subir la pression de la police des polices, car parfois (tout le temps ?), la police ment. Mais l’Anticorruption montre-t-elle, elle-même, patte blanche ?

3. Il faut comprendre que les personnes disparues, douze ans auparavant, peuvent réapparaître. Certes, sous la forme de squelette, mais ont encore bien des choses à dire.

4. Il faut se mettre dans la tête de Rebus (j’aime bien son nom !), flic à la retraite et vieux renard têtu qui n’aime pas rester à se tourner les pouces.

5. Il faut reconnaître à Siobhan Clarke, policière à Edimbourg, un certain talent pour reprendre l’enquête du détective disparu en 2005 et s’apercevoir d’un nombre conséquent d’erreurs commises par ses prédécesseurs.

6. Il ne faut pas oublier que Siobhan subit, en même temps, les menaces d’une famille dont elle a envoyé auparavant le fils en prison pour le meurtre de sa petite amie. Erreur ?

7. Mensonges ici. Mensonges là. Pour qui ? Pourquoi ? Forcément, on finit par se demander alors à qui appartient la maison des mensonges ?



Pour moi, je fus une première immersion dans la maison Rankin et la découverte de son personnage récurrent, Rebus. Bon, je l’ai croisé là, en plein décalage avec les nouvelles technologies et à la retraite, malade de surcroît, mais encore capable de bons coups de pied bien placés, et de bons coups de main bienvenus. Le personnage est sympathique et l’image du vieux renard rusé lui sied à merveille.

Le polar permet également d’aborder les thèmes de compromission, de drogue et d’homophobie. Mais tout cela reste plutôt suggéré et n’empiète pas trop sur le déroulement de l’intrigue. L’intrigue, elle, par contre est très (trop ?) complexe et reprend, je pense puisque je n’ai pas lu les tomes précédents, des éléments qui parfois m’ont perdue. Mais dans l’ensemble ce polar a bien fait le job et l’intérêt est venu également de la connaissance des rouages de la police écossaise.

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Un cimetière dans le cœur

24ème roman avec comme personnage John Rebus et mon premier Ian Rankin. Le titre est assez explicite , ça sent le sapin pour Rebus , à la retraite avec une santé chancelante , Cafferty son meilleur ennemi est en fauteuil roulant et Edimbourg se remet à peine du Covid. Un affaire de violences conjugales (c’est un sujet actuel) impliquant un policier débouche sur un complexe imbroglio : bande de policiers ripoux , lutte pour le contrôle du marché de la drogue , rivalités et ambitions dans la police …. Et Rébus se trouve directement impliqué quand les squelettes sortent des placards et que les vieux dossiers révèlent d’anciennes compromissions. Je ne suis pas totalement séduit par ma première lecture de Rankin : rythme lent ( les enquêtes sont détaillées dans leur moindre détail ) , action minimale , peu de suspense et la résolution m’a laissé sur ma faim . Cependant le personnage est attachant , les dialogues brillants et la peinture sociale acérée.
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Exit Music

A une semaine de son départ en retraite, l'inspecteur REBUS enquête avec sa collègue CLARKE sur le meurtre d'un poète russe dissident. Il met au jour les liens qui unissent CAFFERTY, l'intouchable caïd d'Edimbourg, des oligarques moscovites, des députés et des banquiers.

Finalement, beaucoup de complications pour une affaire qui s'avèrera finalement assez simple.

Un polar assez moyen, finalement, avec beaucoup trop de dialogues inutiles et une intrigue plutôt tirée par les cheveux.
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Rien que le noir

Nous sommes toujours au début des années 70. 1972, Bobby Carter est retrouvé mort. Un avocat de la pègre locale certes, mais un mort tout de même. La police doit enquêter. Pas seulement pour enfermer le meurtrier (c’est un meurtre, aucun doute là-dessus) mais aussi pour empêcher la guerre qui s’annonce entre les membres des groupes rivaux. D’un côté Cam Colvin, employeur de Carter et de l’autre John Rhodes. Les deux sont tout aussi impitoyables et vont chercher à comprendre ce qui a pu se passer pour entraîner la mort de Carter. Au milieu ? L’inspecteur Laidlaw bien sûr ! Il a été transféré dans ce commissariat et personne ne le connaît vraiment. Une seule chose est sûre, Laidlaw a une mauvaise réputation et il l’assume. Il a aussi des méthodes bien à lui. En bus, à pied, à l’hôtel plutôt que chez lui. Bref, atypique ! Accompagné de Bob Lilley son nouveau coéquipier, Laidlaw va devoir démêler le vrai du faux dans ce jeu de piste orchestré sur les territoires de Colvin et de Rhodes. D’autant que le cadavre de Carter a été déposé sur le territoire de ce dernier ? Un message à faire passer ? Un coupable évident ? Trop facile bien sûr ! Laidlaw n’est pas dupe et va suivre son instinct, comme toujours. Et comme toujours il va faire mouche, au dernier chapitre d’une roman qui se dévore. Une enquête en 6 jours. Rien de moins. Étape par étape les contours de l’intrigue se dessinent et on prend conscience de l’imbroglio entre les acteurs. Les alliés des uns vont devenir des ennemis en lorgnant sur le camp adverse. Personne ne sait plus à qui se fier. Ça laisse le suspense se poser et se diffuser. Jack Laidlaw a perdu son père mais Ian Rankin a brillamment repris ce roman inachevé par McIlvanney. Parfait.
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Le Chant des ténèbres

Fan inconditionnel de Ian RANKIN et de son personnage fétiche John REBUS, j'aborde chaque épisode avec beaucoup d'attente et je ne suis jamais déçu !

Les deux enquêtes de ce "Chant des ténèbres" sont très intéressantes et assez complexes, mettant en scène de nombreux personnages ténébreux qui évoluent d'un côté autour de REBUS, et de l'autre autour de Siobbhan CLARKE épaulée par Malcolm FOX.

Il ne me reste plus qu'à lire le 24ème tome et à terminer le pavé de nouvelles autour de John REBUS écrites par l'auteur tout au long de ces années, " The Beat Goes On " qui complète agréablement la série. J'espère seulement que Ian RANKIN poursuivra son oeuvre ... pourvu que la santé de REBUS le permette !
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Tels des loups affamés

Premier livre que je lis de cet auteur, pris au hasard, et bien évidemment c'est le "dernier" de Rébus, vu qu'il est à la retraite.

Mais loin d'être sur la touche, il est sur le devant de la scène, en grande partie.

Nous avons droit, alors, à plusieurs enquêtes en parallèle, des personnages gardant jalousement, leurs prérogatives.

Et, au lieu de se nommer Rébus, l'enquêteur pourrait s'appeler labyrinthe, car les fils de l'histoire sont nombreux, et peu à peu, se met en place, bout à bout, un véritable patchwork qui donne un très bon résultat à ce roman que j'ai lu avec grand plaisir, et qui sucite l'intérêt du lecteur pour les autres ouvrages de cet auteur.... 😊👍
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Le Fond de l'enfer

Après quelques nouveautés très décevantes (il faut bien prendre des risques), je me suis consolé avec une valeur sûre pour moi, ce bon vieil Ecossais de Ian Rankin. L’impression d’enfiler de bonnes vieilles pantoufles, tant je me retrouve à l’aise dès les premières pages, avec cette écriture directe très particulière, qui ne s’encombre pas de détails inutiles, et surtout, un inspecteur Rebus qui semble déjà désabusé, alors qu’on en n’est qu’au second tome de ses aventures (le livre date de 1990, mais il n’a pas vieilli).

Le policier commence par affronter le bas de l’échelle sociale, dans un quartier sordide envahi de squatters et de junkies, où une overdose cache le meurtre d’un drogué. Un flic mal à l’aise avec ces jeunes, dont certains se prostituent pour payer leur dose. Mais en remontant le fil de la pelote, on s’aperçoit que les fruits les plus pourris sont sur le haut du panier.

On s’arrêtera sur le personnage de Tracy, une jeune femme qui semble incontrôlable mais attachante, tandis que Rebus n’en finit plus de pleurer son ex, partie avec un animateur radio débile…

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L'Étrangleur d'Édimbourg

Ce premier polar autour de l'inspecteur Rébus pose le décor : Édimbourg, des personnages sombres et pleins de travers une intrigue bien ficelée. C'est un bon roman, mais soyons honnête, il a vieilli. Écrit en 1987, forcément, on est plus habitués ! Mais ça reste une bonne entrée en matière dans l'atmosphère des romans de Ian Rankin
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Face à face

Quelle bonne idée de réunir des écrivains célèbres de romans policiers qui en duo réunissent leur héros récurent dans un recueil de nouvelles.

Cela commence plutôt bien avec celle co-écrite par deux pointures : Michael Connelly et Dennis Lehane .

Si celle du duo Linwood Barclay/Raymond Khoury est également très réussie cela n'est malheureusement pas le cas de toutes (.Certaines sont même carrément ennuyeuses) .

Les droits de ce livre étant versés à une association qui aide les jeunes auteurs on ne peut que saluer cette initiative .

Cela permet en outre de découvrir quelques auteurs et leur personnage fétiche .
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Exit Music

Je découvre cet auteur en lisant la dernière enquête de l'inspecteur Rebus. En effet, ce livre était offert pour l'achat de deux livres de poche aux éditions "le livre de poche".



Rebus va prendre sa retraite dans une semaine. Il doit résoudre une dernière affaire mêlant un poète russe au patron de la pègre d'Edimbourg, son vieil ennemi : McCafferty.



J'ai fait connaissance du sergent Siobbhan Clarke qui est sa coéquipière.



L'auteur, à travers cette enquête, décrit la ville d'Edimbourg, la situation politique de l'Ecosse, avec ses indépendantistes.



Il dépeint l'atmosphère des pubs très enfumés, l'odeur de la bière et du whisky bus ensemble.
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Fleshmarket close

C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve Rebus et Siobhan Clarke et leurs rapports si ambigus, souvent bien arrosés, leurs réparties teintées d'un humour bien écossais, ils sont si attachants que je les suivrais jusqu'au bout de la nuit. L'intrigue, cette fois-ci est touffue, complexe, et aborde le problème des migrants, qui ne manquent pas d'être abusés, pour enrichir des êtres malveillants, à l'affut de toutes les failles d'un système, pour exploiter à leur profit, toute la misère humaine. Il y a des meurtres bien sûr, des disparitions, des enquêtes qui partent dans différentes directions, avant de se recouper grâce à l'esprit de déduction et la ténacité de nos enquêteurs favoris. Un très bon épisode, un peu brouillon, dû au nombre importants de protagonistes, autant du côté de la police ou des organismes d'état, que chez les malfaiteurs, mais on s'y retrouve à la fin.
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L'Étrangleur d'Édimbourg

"L'Étrangleur d'Édimbourg" est un roman policier écrit par Ian Rankin et mettant en scène l'inspecteur John Rebus. L'histoire se déroule dans la ville d'Édimbourg, en Écosse.



Le livre commence avec la découverte du corps d'une jeune femme étranglée nommée Maria Turquand dans un appartement abandonné. L'inspecteur Rebus est chargé de l'enquête. Au fur et à mesure de ses recherches, il découvre que Maria était étudiante à l'Université d'Édimbourg et qu'elle avait de nombreux secrets.



Parallèlement, une série de meurtres similaires a lieu dans la ville. Tous les indices pointent vers un seul tueur en série, surnommé "l'Étrangleur d'Édimbourg". Rebus se lance dans une course contre la montre pour arrêter le meurtrier avant qu'il ne frappe à nouveau.



Au cours de l'enquête, Rebus se confronte à de nombreux obstacles, y compris la corruption policière et les conflits internes. Il fait également face à des tensions dans sa vie personnelle, notamment avec sa fille adolescente Samantha.



Au fur et à mesure que l'enquête avance, Rebus se rapproche du tueur et découvre des liens entre les victimes. Il réalise que l'Étrangleur d'Édimbourg a des motivations profondément personnelles et qu'il a une vendetta à régler.



Le roman explore également les thèmes de la classe sociale et de la politique locale à Édimbourg, offrant une critique de la société écossaise contemporaine.



Finalement, Rebus parvient à arrêter l'Étrangleur d'Édimbourg, mais pas sans conséquences. Le final est à la fois satisfaisant et déchirant, laissant entrevoir les conséquences durables de l'enquête sur la vie de Rebus et le paysage criminel d'Édimbourg.
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L'Étrangleur d'Édimbourg

Un polar très standard. Le prototype du flic divorcé, un peu alcoolique, un peu grognon…. Bref du déjà vu et du réchauffé. Ce n’est pas mauvais. J’ai trouvé le roman concis et court. On en nous fait pas perdre notre temps. Par contre c’est un peu tiré par les cheveux et la fin est vraiment trop rapide. Un 3/5 pour moi.
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Cicatrices

Ce roman de la série des enquêtes de l'inspecteur Rebus fut mon 1er Rebus, lu il y aune dizaine d'années. Je l'ai relu puisque j'ai entrepris de lire tous les tomes de la série dans l'ordre. Ceci parce que j'apprécie tellement cet auteur, et son héros, si attachant, que je veux en décortiquer toutes ses aventures, sans en perdre une goutte (de Laphroaig). Dans cette histoire complexe, on retrouve les ingrédients habituels, la relation ambigüe entre Rebus et Siobhan Clarke, son addiction à l'alcool qui lui joue des mauvais tours, la propention de notre inspecteur favori à se mettre dans des situations des plus tendues, vis à vis de sa hiérarchie, ses proches, même ici jusqu'au SAS qu'il se met à dos. Il y a bien quelques longueur qui rendent la lecture un peu poussive par moment, on ne peut pas accorder autant d'intérêt à toutes les boucles de l'intrigue, qui jallonnent le récit, mais le final est vraiment très bon.
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Tels des loups affamés

Un bon John Rebus, ancré dans sa bonne ville d'Edinbourg dont il connaît tous les recoins et histoires, et dans laquelle il se meut tel l'acarien dans la poussière.

Tous le considèrent comme un "bon" parasite, des ex-collègues aux truands notoires, et tous reconnaissent l'indispensabilité de ses compétences conférées par ses profondes racines ancrées en ces lieux.

C'est ainsi que bien que retraité il se retrouve au coeur d'une affaire dans laquelle ses qualités d'enquêteur sont sollicités à la fois par Big G Cafferty, truand notoire et omnipotent d'Edinbourg et vieille connaissance de Rebus, et la hiérarchie policière de la ville.

Le style de Ian Rankin excelle dès lors que ses personnages évoluent dans les cercles d'une certaine misère sociale et sociétale, sans jugements apparents, et l'on ressent sa tendresse pour eux, même les pires.

Aux cercles de la truanderie locale, dont les compromissions avec et au service des puissants, se greffe les guerres et alliances nationales avec les big boss de Glasgow. Un Yalta de la pègre écossaise.

Rebus évolue avec un efficace flegme et son humour goguenard dans ces eaux troubles jusqu'à la vérité, obtenue par une alliance contre-nature avec la pègre. Bien que vieillissant, Big G Cafferty, connaissance ambivalente de Rebus, est flamboyant et trouve en ce roman un rôle central à sa mesure.

Le roman est surprenant par sa trame basée sur l'implication de truands établis à la résolution des enquêtes.

Comme d'habitude Rankin ménage différentes enquêtes imbriquées pour complexifier son histoire et intéresser son lecteur.

Comme écrit, un très bon Rebus.



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Exit Music

J'avais fait la connaissance de John REBUS en 2017 ( il y a 6 ans maintenant), alors qu'il était jeune retraité, avec "Debout dans la tombe d'un autre", j'avais adoré et j'ai lu les suivants au rythme d'un par an, avec toujours autant d'intérêt.

Puis je me suis dit que je devrais tout reprendre depuis le début, j'ai donc commencé il y a 3 ans exactement, et je suis arrivé en cet automne 2023 à cette "dernière enquête de l'inspecteur Rebus" comme est sous-titré ce livre " Exit Music" qui porte bien son nom donc, puisqu'elle commence 10 jours avant son départ à la retraite.

Et je peux affirmer que pour moi, Ian RANKIN est l'un des meilleurs écrivains de polars, qui, de plus, a des goûts musicaux que je partage, et je suis heureux car je sais que je vais encore me régaler maintenant avec les trois derniers (?) de la série.

Pour ce qui concerne ce roman-ci, j'ai vraiment beaucoup aimé l'histoire et la résolution de l'enquête, les personnages sont nombreux et leurs liens ambigus, les relations entre politiques, banquiers, affairistes, malfrats, oligarques russes sont très compliquées mais passionnantes, et surtout les deux personnages principaux, John et Siobbhan, sont "au top" !

Vous aurez compris que c'est l'un de mes préférés de la série.
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Le diable rebat les cartes

Un très bon polar écrit dans les règles de l’art.

Ian Rankin atteint son but avec brio dans cette histoire pleine de surprises et de rebondissements, pleine de tiroirs secrets qu’il ouvre méticuleusement un à un au fil des pages.

On retrouve heureusement cette pointe d’humour « so british » (ou devrait-on plutôt dire « so scottish ») qui pimente agréablement le récit.

L’inspecteur John Rebus est à la retraite, il a arrêté de fumer, ne boit pratiquement plus, a une tâche sur un poumon et tourne en rond comme un chien malade. Autant de raisons pour qu’il sorte de ses cartons une affaire vieille de quelques décennies, une affaire jamais élucidée, celle de Maria Turquand, épouse volage d’un riche financier, dont le corps sans vie a été retrouvé dans la chambre d’un palace cinq étoiles. Pendant que Rebus dépoussière son vieux dossier, à Edimbourg, Darryl Christie, petit truand en pleine ascension est tabassé dans son garage. Rajoutez un réseau de blanchiment d’argent et l’inspecteur retraité Rebus a son lien entre ces affaires : l’argent.

« Le diable rebat les cartes » fait partie des bons opus de cette saga Rebus. A découvrir sans aucune retenue !

Traduction de Freddy Michalski.

Editions du Masque, 382 pages.

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Jaune, le rébus ? Non, John Rebus !

Salut, moi c'est John, Rebus, drôle de nom pour un flic. Je suis d'Edinburgh, mon père est Ian Rankin, il m'a collé tous les défauts possibles, je fume, je bois etc..., mais question traque des malfrats de toute espèce je suis au TOP. Tout ça a commencé lorsque j'ai quitté l'armée pour rentrer chez les flics, c'est ce qui y ressemblait le plus. Ma première enquête à Edinburgh, que je connais comme ma poche, a consisté a mettre sous les verrous, le fameux ............ d'Edinburgh. Un frappé rodant dans la bibliothèque, tuant de très jeunes filles…sans lien apparent entre elles.

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