Ingrid Chabbert

Le livre, la Bande Dessinée, la pièce de théâtre...à quand le film?... mais ne gâchons pas notre plaisir. L'univers du roman est servi par cette B.D. qui joue en rappel la tonalité du roman entre légèreté et gravité.



Le dessin un peu jeunesse et très coloré est bien adapté à l'histoire...le tout est plutôt réussi.

Alors qu'elle s'apprête à souffler les bougies de son gâteau d'anniversaire en présence de sa famille, Josy, tout juste 60 ans, quitte la table et décide de partir.

Elle attrape une valise qu'elle a préparé peu avant et monte dans son vieux van Volkswagen, sans aucun projet en tête, si ce n'est tout quitter, son mari, ses enfants et ses petits-enfants, tout de suite.

Nous allons la suivre durant quelques mois, et nous allons découvrir peu à peu les raisons de son départ.

Elle va s'apercevoir qu'il n'est pas facile de décider seule de sa vie, même aujourd'hui.

J'ai beaucoup aimé accompagner Josy dans sa découverte de sa nouvelle existence, pleine de chaos, d'incertitude, de questionnements et de tâtonnements.

J'ai bien aimé les couleurs douces de cette bande dessinée et le fait que rien ne soit ni blanc, ni noir.

Il faut parfois du temps pour savoir qui on est, ce qu'on veut ou qu'on ne veut pas et cette jolie histoire d'émancipation le montre bien.

Club N°51 : BD non sélectionnée

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Hélène revient dans sa ville d'enfance où elle était au lycée.



On comprend vite, qu'elle et ses copines ont eu quelques soucis grâce à des flash-back.



Bon petit polar qui dénonce, parfois la bêtise de la gente masculine.



Aaricia

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Une histoire de vengeance sur fond de violence masculine sur la gente féminine et les conséquences que cela peut entraîner.



Ça fait froid dans le dos.



David

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J'ai bien aimé Soixante Printemps en Hiver, mais pas tout à fait autant que je ne l'espérais après avoir lu beaucoup de critiques enthousiastes sur Internet.



On comprend sans mal que Josy, tout juste sexagénaire, quitte sa famille qui n'a franchement pas grand-chose d'attrayant (d'un autre côté, leur incompréhension n'est peut-être pas si surprenante vu la soudaineté de son départ). Par contre, j'ai eu plus de mal avec l'idée qu'elle s'installe sur une aire de camping et qu'elle se laisse vivre, sans avoir vraiment de but, de projets... Jusqu'à sa rencontre avec un groupe de femmes qui ont elles aussi quitté leurs maris (le Club des Vilaines Libérées) et qu'elle tombe amoureuse de l'une d'elles.



Les dessins d'Aimée de Jongh sont très justes, à la fois élégants et doux, mais sans concession dans la représentation des corps vieillissants ou de la rigueur des conditions de vie en caravane en hiver.



C'est une belle histoire de femme qui prend son envol, mais je n'ai pas éprouvé le même engouement que pour Jours de Sable qui m'avait fait découvrir la dessinatrice Aimée de Jongh.

Ils lui avaient pourtant préparé un beau gâteau à la crème, couleur schtroumpf, et les deux bougies : un 6 suivi d'un 0 étaient allumées. Mais Josy a préféré ne pas les souffler. Sa décision était prise. Après leur avoir demandé d'éloigner les petits, elle a prévenu son mari et ses deux enfants qu'elle partait. A bord de son vieux van, chantant à tue tête les paroles de "la nuit je mens" d'Alain Bashung, Josy fête finalement ses soixante printemps en plein hiver, sous la neige, dans un camping déserté. C'est là qu'habitent, dans une vieille caravane, Camélia et son bébé, Tom... ainsi que la poule Paulette. Son cadeau, ce sera.... une boîte de raviolis offerte par Camélia "c'est toujours bon, les raviolis, pour démarrer une nouvelle vie !" affirme la jeune femme en souriant.

Une nouvelle vie signifie quelques achats, une plante verte, un livre, un oreiller et une bouillotte pour aménager le vieux van. le mari de Josy, ses enfants, Stéphanie et Martin, l'appellent, laissent des messages. Josy se heurte à l'incompréhension totale de sa famille qui la juge et la harcèle et souhaite qu'elle reprenne sa place sans attendre. Elle trouve réconfort et écoute auprès de Camélia, sa voisine, qui lui fait connaître le CVL : le Club des vilaines libérées. Des femmes, qui, comme elles, ont choisi de quitter leur foyer, la soixantaine venue. Des femmes qui avaient le sentiment de "s'enterrer vivantes dans un mariage" gagné par l'usure du temps, devenu incolore et sans saveur.

Josy s'épanouit, s'affirme, adopte un chat noir égaré, et surtout, fait la rencontre de Christine....

Soixante printemps en hiver fait partie des ouvrages proposés par l'opération Bulles d'Argent, de la médiathèque de ma ville. L'occasion d'une très belle rencontre avec une bande dessinée lumineuse. J'ai beaucoup aimé l'histoire de Josy, mise en images par Aimée de Jongh. le texte d'Ingrid Chabbert fait mouche.

Cette bande dessinée a le mérite de donner la parole à des femmes qui, avec le temps, ont l'impression de se fondre dans le décor, de devenir de plus en plus invisibles...

Une dernière page inoubliable : Josy, Camélia et Tom, le chat noir et la poule Paulette partagent un moment de calme devant un lac....

Je ne suis pas trop versée dans le format BD mais son titre m'avait amusée. Une sorte d'achat compulsif, pourrait-on dire...



Lu en à peine vingt minutes, il m'est clairement apparu que cette BD s'adresse à un jeune public (10/12 ans). N'étant pas spécialiste de ce genre littéraire, mon billet sera donc bref et ma note, que j'espère juste, est de 3.5/5.

Cette BD « coup de coeur du libraire » avec sa belle illustration de couverture m’a fait de l’oeil, d’autant plus que les soixante printemps, et bien, j’y arrive à petits pas. A tout petits pas… Les critiques de babelio y sont fort élogieuses et une fois n’est pas coutume de changer de registre.



Pour partir à 60 ans alors qu’on est épouse, mère et grand-mère et surtout, le jour où la famille est réunie pour fêter son anniversaire, il en faut du culot ! Ou un grain de folie. Ou du courage. Néanmoins, Josy a pris sa décision et quitte famille et foyer au volant de son vieux Van VW. La route qu’elle prend sans but précis deviendra vite un chemin intérieur peuplé de nouveaux visages et d’horizons méconnus jusqu’alors.

L’histoire est contée avec beaucoup de pudeur et on ne peut s’empêcher de s’attacher à cette femme qui ose aller au bout de ses aspirations.



Les couleurs et tonalités fort bien choisies deviennent vite indissociables du récit et de son évolution. Les dessins sont jolis, quelques traits suffisent à modeler la personnalité des personnages.

Un agréable moment de lecture.

Ma fille adore les ours, ce sont ses animaux préférés. C’est ce qui m’a incitée à emprunter cette B.D à la bibliothèque. La couverture, une petite fille pelotonnée contre un gros ours bleu, me laissait penser que cette B.D lui plairait. En effet, ma fille a été conquise… et moi également.



L’histoire n’est pas l’aspect le plus intéressant dans « Elma, une vie d’ours ». On prend plaisir à suivre le duo attachant formé par une petite fille sauvageonne et un gros ours tendre, c’est simple, mignon. Mais le principal attrait de la B.D est visuel. Le dessin de Léa Mazé est vraiment très beau. Son trait, très simple et très dynamique, est mis en valeur par une très belle colorisation, douce, subtile et lumineuse. Le découpage est également très réussi. Et l’illustratrice ose des cadrages originaux.



J’ai donc été totalement séduite par ce charmant duo et j’espère que ma bibliothèque ne tardera pas trop à acquérir le second volet de ce diptyque.

Quand l'histoire commence , c'est l'anniversaire de Josy Elle fête ses soixante ans.Son mari , ses enfants et petits-enfants l'attendent en bas avec le gâteau et les bougies, mais Josy est sombre, elle prépare sa valise. Devant sa famille réunie et ébahie , elle prend son sac sans rien dire ,monte dans son van et s'en va. . Elle veut tirer un trait sur cette vie qui ne lui convient plus, les sentiments amoureux avec son mari ont tiédi et lui pèsent ,ses enfants sont des adultes pas très sympathiques . Josy décide de vivre seule, enfin libre ,sans entraves .

Elle s 'installe sur un parking pour faire le point et y rencontre une jeune femme, Camélia avec son bébé, qui vit dans une caravane et qui a fuit un mari violent .Camélia lui parle de sa patronne qui organise des réunions pour femmes libérées de leurs maris . Josy peut y rencontrer et discuter avec des femmes qui sont dans la même situation qu' elle et sympathiser avec l'une d'entre elles en particulier.Cette amitié va se transformer en une relation amoureuse .Mais Josy est harcelée sur son portable par sa famille qui veut absolument la raisonner et la faire rentrer dans le droit chemin . Josy est décidée à se battre pour garder sa liberté pour cette dernière partie de sa vie .

Avec des dessins tout en douceur,dans des tons pastels ,un texte assez concis l' auteure et la dessinatrice nous dressent le portrait d'une femme usée par une vie de compromis qui décide d'un seul coup de briser ses chaînes le jour de ses soixante ans et aller à la découverte du monde.

Elles nous envoient le message que tout est encore possible à soixante ans ,on peut encore commencer une nouvelle vie et pourquoi pas une nouvelle orientation sexuelle.

je remercie Babelio et les éditions Dupuis pour m'avoir permis de lire ce beau roman graphique dans le cadre d'une masse critique privilégiée. #babelio

Parmi les livres trouvés pour ma petite fille de deux ans et demi, c'est celui-ci qu'elle préfère que je lui raconte...



Déjà, les illustrations sont superbes et l'attirent beaucoup: les tonalités chaudes de jaune et d'orange, les visages en gros plan qui rendent bien les émotions, les tourbillons du vent et les vaches qui semblent s'envoler.



L'histoire aussi lui plaît car il est question de l'affection d'une petite fille envers son chien Harrington. Un jour de tempête, il disparaît, et malgré les intempéries, elle part à sa recherche. Elle finit par le retrouver et de retour chez elle, c'est lui qui la veille, lorsqu'elle s'endort, fatiguée.



Cette entraide tour à tour entre un enfant et un animal est rassurante pour les petits et l'image finale réconfortante.



Un album coloré superbe, qui fait la part belle aux sentiments.

Albert déteste les livres. Il ne comprend pas son entourage toujours en train de lire partout.

Chaque fois qu'on lui offre un bouquin, il va le stocker dans l'abri de jardin jusqu'au jour ou il y rentre et découvre une souris en train de lire un de ses albums.

Il commence à se poser des questions.

Tout doucement, il va apprivoiser la lecture.

C'est une histoire originale, amusante, l'écriture est ludique ; les illustrations sont proches des bandes dessinées, très agréables, aux couleurs douces.

Le thème abordé n'est pas si rare. L'enfant en fin de CP est parfois saturé d'exercices de lecture même si ses performances sont bonnes dans cette matière.

L'album a un défaut pour certains enfants, il est trop grand, trop encombrant.

Un couple de femmes qui attend un bébé. Mais voilà ça se passe mal. La grossesse s'interrompte. C'est le désespoir. Elles vont se soutenir.

Beaucoup de douceur et tendresse que l'on retrouve également dans les dessins et les couleurs.

Je venais de lire Soixante printemps en hiver que j'ai adoré j'ai donc pris cette BD sur le seul nom de l'auteur. J'avoue ne m'être pas sentie concernée par cette histoire. Il m'a manqué cette sensibilité trouvée dans les précédents ouvrages.

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée Rosamée d'Ingrid Chabbert. Il s'agit du tome un, pour le moment la suite n'a pas encore été publiée.

Sur une île au beau milieu de l'océan, vit une petite fille, Rosamée, et ses parents. Elle passe une grande partie de son temps à jouer avec son ami Gaspy, un oiseau majestueux.

Mais Rosamée est intriguée par une autre île que l'on aperçoit au loin, sur laquelle il est interdit de s'y rendre.

Rosamée confie à Gaspy qu'elle veut braver l'interdit. Incapable de l'en dissuader, Gaspy lui propose de s'y rendre et, qu'à son retour, s'il n'y a aucun danger, ils feront le voyage ensemble.

Elle accepte, sans savoir que rien ne va se dérouler comme prévu..

Ce premier tome nous présente une petite fille prénommée Rosamée qui vit isolée des autres, sur une île, en compagnie de ses parents. Elle vit aussi auprès des animaux. Son meilleur ami est Gaspy, un majestueux oiseau.

Rosamée aime sa vie mais, seule ou presque, elle s'ennuie.

Elle est très intriguée par une île, au loin. Elle sait qu'y aller est dangereux, ses parents l'ont prévenu. Mais Rosamée est une petite fille très curieuse que rien ou presque n'arrête..

J'ai trouvé cette fille très attachante, elle est mignonne comme tout et j'ai apprécié son caractère.

Gaspy est un oiseau qui ne veut pas que son amie se mette en danger. Il a promis à ses parents de la protéger. Alors il va visiter l'île à sa place..

Je trouve l'histoire bien ficelée. Ce premier tome pose les bases et j'ai hâte de lire la suite car je suis restée sur ma fin.

Les illustrations sont très jolies, très douces quand il y a besoin et un peu moins par moment.

Ce premier tome m'a charmé et je le note quatre étoiles.

C'est son anniversaire, et pour fêter ses soixante ans, Josy prépare … non pas le goûter mais sa valise ! Elle qui a tant gâté son entourage, son mari, ses enfants, il est temps de penser à ce qu'elle veut vraiment vivre au cours des prochaines et dernières années qui se présentent devant elle.

Elle annonce sa décision de partir à toute sa famille réunie lors du repas d'anniversaire. L'étonnement est général !

Comment est-ce possible ?

Elle souhaite retrouver sa liberté au volant de son van Volkswagen remisé au garage. Une fois le premier pas franchi, la voici face à toutes les opportunités.



Que va lui réserver cette nouvelle vie ?

Sera-t-elle capable et assez forte pour ne pas plier face aux remarques culpabilisantes de ses enfants ?

Se permettra-t-elle de vraiment vivre sa nouvelle aventure jusqu'au bout ?



Ce roman illustré sous forme de bande dessinée est un vrai petit bijou. La collaboration de Aimée de Jongh et d'Ingrid Chabbert nous offre un très bel ouvrage aux couleurs chaudes et sensuelles. Les dessins sont très parlants et criants de réalisme. Les personnages sont simples, abordables. On respire la sensibilité dans ces pages. L'audace de Josy nous émeut, sa soif de vivre pour elle-même, elle qui n'a vécu que pour les siens jusqu'à présent.

Qui n'a jamais eu envie de tout plaquer pour se centrer essentiellement sur soi ?

Un vrai coup de coeur !

"Si j'étais croyante, je prierais. À la place, j'écris."



Deux femmes qui s’aiment. Un couple heureux qui rêvent de chérir un enfant mais la nature semble en avoir décidé autrement.



Leur persévérance va finir par payer quand la grossesse tant attendue arrive enfin. Puis finalement, l’impensable se produit. Le bonheur espéré se transforme en cauchemar. L’écriture s’avèrera salvatrice sur le chemin vers la résilience…





En peu de mots et de pages, la symbiose entre les textes d’Ingrid Chabbert et les illustrations de Carole Maurel est parfaite. Bonheur, douceur et douleur se côtoient dans un album d’une incroyable intensité.



Écumes est un album juste, humain et intime qui tire sa force du vécu de l’auteure elle-même.



Une pépite, un coup de cœur !


Lien : https://bouquins-de-poches-e..

Ingrid Chabbert, auteure de livres jeunesse, revient ici sur l'attente désespérée qu'elle et sa compagne ont vécu il y a quelques années, celle d'un bébé qui finira par arriver. La grossesse, cependant, se passe mal, la future maman a des hémorragies à la chaîne, elle et le bébé sont en danger: on déclenche l'accouchement.

Ce qui se passe ensuite, on le sait dès les premières pages, où la narratrice se noie dans une mer de sang, "aussi rouge qu'un coeur qui cesse de battre". Le bébé ne survit pas. Reste une photo de lui, de son visage minuscule et calme, une cicatrice qui balafre le ventre d'Ingrid, et la souffrance de la perte, du vide, du deuil impossible à faire. Et les jours, les semaines, les mois qui suivent, la vie qui continue, les petites joies, l'écriture.

Un bel album qui serre le coeur et donne envie de se battre auprès de ces mamans orphelines.

Belle variante sur le thème du livre de la Jungle de Rudyard Kipling, teinté de Fantasy, avec un graphisme délicat et fin, un rendu de crayons de couleurs qui accentue la douceur de l'histoire avec un velouté tactile et lumineux, un histoire d'amour paternel entre un ours et une enfant sauvage. Il y a pourtant des moments durs dans ce récit, il y a beaucoup d'émotions. Le seul reproche qu'on puisse faire, c'est que ça soit si court, sans doute parce que c'est destiné à un public jeune, l'histoire est donc simple, mais superbe.

Le jour de ses soixante ans, Josy décide de tout quitter pour partir dans son vieux van. Sa famille cherche à la culpabiliser pour qu'elle revienne dans le giron familial. Mais les rencontres qu'elle va faire vont l'amener à réfléchir sur ce qu'elle veut vraiment.

Soixante printemps en hiver, c'est avant tout l'histoire d'une femme qui décide de quitter une vie qui lui pèse et dans laquelle elle ne se sent pas heureuse. Josy ne sait pas exactement à quoi elle aspire, mais elle ne veut plus vivre avec un homme qu'elle n'aime plus depuis longtemps. J'ai trouvé l'attitude des enfants profondément égoïstes, ne s'intéressant jamais à ce que leur mère ressent, cherchant juste à préserver leur image idéalisée de leur famille.

J'aime beaucoup les dessins de cet album. Les traits sont délicats et précis et les couleurs pastelles offre beaucoup de douceur à l'histoire. Cette palette de couleurs apporte aussi une touche de mélancolie qui colle parfaitement à l'intrigue.

Un joli roman graphique sur une femme qui va remettre ses envies au centre de sa vie.

Je vous parle de la BD adaptée du roman de Gilles Paris



Seule sa maitresse l’appelle Icare mais il se fait appeler Cougette. Cet enfant de 9 ans est loin d’avoir une vie facile et malheureusement un jour il tue par accident sa mère avec un revolver et se retrouve en foyer. Une tragédie ? Pas forcement. Pour lui c’est une bonne chose, un lieu stable, fait de belles rencontres, d’amitiés et une histoire d’amour….

Il s’agit d’une adaptation du roman de Gilles Paris et elle est parfaitement réussie. (Enfin pour moi l’esprit est fidèlement respecté au roman et j’espère que l’écrivain est aussi satisfait du résultat) Les illustrations sont simples, sobres mais adaptées et viennent adoucir les thèmes violents du contenu de l’ouvrage. Les principaux thèmes sont les violences familiales avec une mère alcoolique, le manque affectif, le placement en foyer… Thèmes sérieux mais cet ouvrage arrive à apporter une touche avec les illustrations et les textes de sobriété et de tendresse. Cette histoire touchante que l’on pourrait regarder de manière triste, se dire que Courgette est sans famille, sombrer dans un avenir noir pour lui…. est c’est tout le contraire. Elle nous donne un regard plein d’optimisme, d’espoir, de solidarité dans la galère….

Dans le village de Chih-Nii sévit la sécheresse. Son père est parti chercher l'eau comme l'indique une légende ancestrale mais n'est toujours pas revenu. Alors, la petite fille décide de trouver une solution et de devenir La tisseuse de Nuages...

Un magnifique conte asiatique qui nous plonge au cœur de la Chine. Les illustrations aux couleurs chaudes sont tout simplement superbes et offrent un décors magique à ce texte empreint de poésie, d'amour et de tendresse, .

Une belle réussite à découvrir dès 6 ans.