Insa Sané

Hier soir, j'ai lu, en deux petites heures, une véritable pépite : Long way down, de Jason Reynold.



J'ai rarement lu un livre aussi atypique, aussi puissant, aussi percutant.



Ce bouquin est un véritable OLNI (Objet Littéraire Non Identifié).



Un peu plus de 300 pages, avec seulement quelques lignes par pages. C'est écrit comme un poème, mais sans rimes, en vérité, ça ressemble un peu à du slam. J'ai accroché dès le départ sur cette histoire sombre et terrible. J'ai passé deux heures hors du monde et j'en suis ressortie complètement groggy.



Une lecture que je vous conseille chaleureusement, elle ne vous décevra pas.

L’histoire prend place dans le monde des gangs, plus précisément avec Will et son grand frère, Shawn, tué en pleine rue. Dans ces quartiers, trois lois son omniprésentes : ne pas pleurer, ne pas balancer, et se venger.

Will a l'intention de les respecter, et muni d'une arme trouvée dans la chambre de son grand frère, il prend l’ascenseur pour retrouver l’assassin de Shawn.

Ce récit est vraiment original de part son écriture en vers très inhabituelle pour un roman. Le livre dégage une atmosphère très triste et pesante, l’histoire se passant tout le long dans l’ascenseur, où Will rencontre plusieurs « personnes » à chaque étage.

Le livre reste tout de même simple, court et facile à lire tout en étant très poétique. Il m’a plu car la trame est très bien racontée, dans un langage familier, ce qui la rend émouvante et entraînante.



Anis

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Au début du l'histoire, le personnage se présente et ensuite on suit ses pensées, il se rappelle différents évènements liés à la mort de son frère. En même temps, il raconte comment se passe la vie dans son quartier.

J'ai beaucoup aimé ce livre parce que c'est une histoire de meurtre et le personnage principal, William Holloman fait plusieurs hallucinations dans l'ascenseur quand il va venger son frère : une personne morte lui apparaît à chaque étage et il va lui parler. Ce qui m'a le plus plu c'est le suspens et l'histoire de meurtre. J'ai beaucoup aimé l'écriture aussi, qui est très différente des autres romans.

Une citation que j'ai aimée : "J'ai dit à Dani que je me souvenais de Shawn hurlant de nous jeter à terre. Il s'était étendu sur nous, nous recouvrant, nus écrasant contre le sol crasseux. Je lui ai dit que je me souvenais de l'avoir fixée durant tout ce temps-là."



Taïs

Très joli roman sur la jeunesse et les rêves, les envies et les possibilités, les racines et les liens, les tabous... J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, entre poésie urbaine et légendes africaines, petites embrouilles et grandes questions.

Avec ses potes et ses combines, Djiraël, le héros, est très attachant dans son envie de vivre sa vie comme il l'entend. J'ai beaucoup aimé le passage à Dakar où il renoue avec son père d'une manière métaphorique et poétique qui permet d'explorer la profondeur des liens familiaux. Il y a beaucoup de pudeur et de sincérité dans l'expression de ses sentiments et même si la fin m'a un peu déçue, j'ai adoré ce roman.

Long way down

Insensible



« Long way down » est un roman effrayant et triste , même s’il a été écrit en poésie libre , il se lit à une vitesse fulgurant , ce fut un énorme succès lors de sa sortie aux Etats-Unis . C’est un style inhabituel dans la littérature jeunesse contemporaine . Il faut dire que la capacité de l’auteur en tant que poète y est beaucoup liée .



C’est l’histoire de Will , un jeune garçon de 15 ans , dont le grand frère Shawn a été assassiné sous ses yeux . Les lois de son quartier sont claires :



Ne pas pleurer

Ne pas balancer

Se venger



Will est déterminé à tuer le meurtrier de son frère . En l’emmenant de l’appartement du septième étages à l’ascenseur souterrain en attendant le destin , divers fantômes de son passé vont s’inviter à parler de leur vie et de leur mort .



« Long way down » est un roman court et subtil . La simplicité de ce roman renforce l’histoire , et l’écriture de poèmes libres donne à ce livre , toutes les émotions . Si un roman peut vous faire aimer la poésie libre , c’est vrai !



Ce livre m’a plu parce que l’histoire est émouvante , bouleversante , triste et il me fait réfléchir . Le personnage est très attachant car j’ai envie de me venger avec lui .



Je recommande ce livre pour ceux qui aiment les enquêtes , les histoires tristes et qui cherchent des livres faciles à lire .



Eloi

ENORME COUP DE COEUR.

C’est l’histoire de Will, 15 ans, qui a vu de ses propres yeux, son frère Shawn, se faire malheureusement tuer par un gang.

Will décide donc de se venger, il prend l’arme de son frère, et prend l’ascenseur pour se diriger vers «l’assassin». Dans l’ascenseur à chaque étage, un de ses proche décédé, décide de le raisonner et de lui permettre de se remettre en question sur l’action qu’il risque de faire.



Mon avis :

J’ai adoré ce livre, il est très très facile à lire et à comprendre. De plus, l’auteur utilise un langage « familier » ce qui est d’autant plus prenant pour nous, les jeunes.

Ce lire est palpitant, intéressant car on veut tout de suite savoir la suite et bien-sûr ce qu’il va faire. Je conseille énormément ce livre, surtout pour ceux qui n’aiment pas forcément lire.

C'est l'histoire d'un garçon qui a perdu son frère, sous ses yeux, quand les grands d'un quartier lui ont tiré dessus. le petit frère trouve une arme cachée dans la chambre, et c'est à ce moment là que l'idée de se venger lui vient.



J'ai trouvé ce livre intéressant.

Il y a beaucoup de mystère, comme les personnes qui montent dans l'ascenseur à chaque étage, ou le fait que l'histoire se déroule en 1 minute.



Alperen



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Quand quelqu'un est tué dans le quartier de Will, il faut respecter trois lois très importantes:

la première : ne pas pleurer, la deuxième : ne jamais balancer et la troisième : se venger.

Mais après l'assassinat de Shawn le frère de Will , plus rien ne sera pareil.



J'ai vraiment bien aimé le livre car les phrases sont très courtes ce qui permet de mieux comprendre l'histoire.

Il est très entraînant, émouvant la chute est surprenante,

je le relirais avec plaisir.



Lorine



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Je conseille beaucoup ce livre aux personnes qui n'arrivent pas à lire des livres, il est très prenant, avec beaucoup d'actions. le livre est très émouvant, vous faites le bon choix si vous le lisez.



Malaury

Un livre au style très original en verve. C'est une galerie de personnages qui tourne autour d'une histoire. Situé dans les banlieues avec des perdants magnifiques, un roman qui remonte le moral malgré l'histoire ...

Il y a plein de références musicales, honnêtement je ne les connais pas tous associées à chaque chapitre. Une belle découverte.

Un roman mystérieux







Le titre du livre que j'ai lu s'appelle « Long Way Down ». Il a été écrit par Jason Reynolds. C'est un roman qui est écrit en vers. le thème abordé est le fantastique. L'histoire parle de Will, un adolescent de 15 ans. Son frère, Shawn, a été tué dans leur quartier. Quand quelqu'un est tué dans cette ville, il faut respecter trois règles : Ne pas pleurer, ne pas balancer et se venger. Alors Will va prendre un pistolet et va se venger. Mais en prenant l'ascenseur pour descendre de son immeuble, il va faire des rencontres avec des fantômes… J'ai beaucoup apprécié ce livre car il n'est pas compliqué à comprendre, c'est écrit en vers donc c'est plus rapide à lire et parce que j'aime beaucoup le fantastique. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les choses étranges, les fantômes, le fantastique.



Ethan

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Les trois règles



Le livre s'appelle Long Way Down,il a été écrit par Jason Reynoldes. Ce roman est écrit en vers .le thème abordé est fantastique est mystérieux. Lhistoire parle de will a jeune garçon et de son frère shawn qui a était assassiné dans son quartier, mais quand qu'elqu'un est tué dans se quartier il faut respecter trois règle : ne pas pleurer,ne pas balancer et se venger. Alors will vas prend le flingue de son frère pour allé se venger mais en prennent l'ascenseur de son immeuble ,dans l'ascenseur il aperçut plusieurs fantôme (Buck,Dani,oncle Mark,son père est Shawn).J'ai beaucoup apprécié se livre car il est simple a lire tu rendre vite dans le sujet ,il est passionnant ,mystérieux, fantastique.je conseil se livre au personne qui aime le mystère,le fantastique.



Aaron



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Une histoire troublante

Ce livre s’intitule « Long Way Down ». Il a été écrit par Jason Reynolds. C'est un roman écrit en vers libres qui fait penser à une poésie. Ca raconte l’histoire d’un jeune garçon prénommé Will dont le frère, Shawn s’est fait assassiné par quelqu’un du quartier, Riggs. Will va donc respecter les trois lois : Ne pas pleurer, Ne pas balancer, Se venger. Après avoir respecté les deux premières lois, Will se munit d’un flingue pour aller se venger. Mais dans l’ascenseur le menant vers l’appartement de Riggs, il rencontre les fantômes de ses proches et de son entourage…

J’ai moyennement apprécié ce livre car il y a très peu d’action et que l’histoire ne m’intéressait pas plus que ça même si elle donne à réfléchir. J’ai toutefois bien aimé le fait qu’il soit écrit en vers.

Je ne conseille pas particulièrement ce livre pour ces mêmes raisons.

Marwan

Parce que la loi du quartier le dit, Will va devoir venger la mort de son frère. Armé du révolver de ce dernier, il part accomplir sa mission, quand les fantômes de son passé reviennent l'interroger sur la nécessité de le faire et sa capacité à le faire.

Ce roman va, je pense, être le coup de cœur de l'ensemble des pilotes du défi Babelio. Sa mise en page, son rythme, en font un roman à part. Et bien sûr la thématique de la vengeance abordée est intéressante : est-elle nécessaire ? Will doit-il obligatoirement appliquer la loi du quartier ? Et même, sera-t-il capable de le faire ?

"La tristesse a creusé ses traits comme l'hiver fend les lèvres qui s'efforcent de sourire."



SOIXANTE SECONDES.



SEPT ÉTAGES.



TROIS LOIS.



On va parler d'un roman qui m'a

Perturbé

Frappé

Retourné



Pour tout vous dire c'est mon premier coup de coeur de l'année



Il est

Violent

Brisant

Déboussolant



Il a beau être écrit en vers, tu l'ouvres et tu ne le lâches pas je te promets



Tu veux

comprendre

savoir

lire

Venger



Il monte aux tripes, il déstabilise, donne envie de tout faire voler



Parce qu'on est

Dégoûtée

Énervée

En train d'espérer



Et quand tu le refermes, tu as envi de le

Lancer

Chérir

Et pleurer



Il soulève trop d'émotions, perturbe trop les moeurs, nous donne de l'adrénaline



Parce que on est là

Avec lui

Dans l'ascenseur

Et on voit

Entend

Et ressent

Ce qu'il se passe



Vous l'aurez compris, j'ai plus qu'aimé le lire, et tu sais, que nous savons, que tu as besoin de ce livre.



Avec tout mon amour, Loéva ✨
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Long way down de Jason Reynolds m’a été conseillé par une collègue. Elle m’a dit que ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas pris une telle claque en lisant un roman. Alors ni une ni deux, ce roman jeunesse a atterri sur ma carte de bibliothèque, malgré ma PAL gémissante.



Je ne connaissais pas l’auteur, qui a pourtant écrit plusieurs ouvrages pour la jeunesse comme All American boys.



Long way down commence par la mort du frère de Will. La mort est assez fréquente dans le quartier où il habite et lorsque la mort d’un proche vous touche, vous n’avez pas vraiment de choix. Les règles sont : ne pas pleurer ; ne pas balancer ; se venger. Alors Will se prépare à venger son frère en abattant celui qu’il croit être le meurtrier. Il attrape l’arme de son frère et appuie sur le bouton de l’ascenseur. Et à l’intérieur, il va faire plusieurs rencontres…



La force de ce roman se trouve dans sa forme. Il est écrit en vers. C’est un long poème. Un long poème violent dont la moitié raconte les soixante secondes de descente de Will. Les personnes qu’il va croiser, ses peurs, ses inquiétudes, car il le sait, plus rien ne sera comme avant. Rien n’est déjà plus comme avant. Son frère est mort. Et il n’est pas le seul.



Si Long way down n’a pas été un coup de coeur, je dois admettre avoir été bluffée par l’histoire et par la forme. Cet ascenseur est une sorte de purgatoire, un espace dans lequel il est encore temps d’enrayer le cercle de violence qui sévit dans le quartier de Will.



Dois-je vous le conseiller à mon tour ? Non si vous ne lisez pas de romans jeunesse ou si vous n’aimez pas cela, car il manque un peu de densité pour ceux qui sont habitués à lire des romans « adultes ». En revanche, si vous aimez les romans jeunesse qui cognent, que vous êtes curieux de la forme, cette lecture est loin d’être inintéressante. Sa forme est originale et se démarque d’autres romans plus classiques et puis le fond interroge sur ceux qui n’ont pas eu la chance de naître dans un quartier tranquille, ceux qui doivent se soumettre à des règles de survie. Bref, quand un roman nous fait nous poser des questions c’est toujours bien – enfin tout dépend, cela peut être aussi que l’on s’ennuie prodigieusement ou que l’histoire manque de clarté, mais ce n’est pas le cas ici.
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Écrit en slam, ce huit clos dans un ascenseur oppresse le lecteur confronté aux sentiments du narrateur. Celui-ci vient de perdre son grand frère tué par balle dans le ghetto américain où ils vivent. Il n'a qu'une chose en tête : venger son frère en tuant son assassin. Mais avant il doit parcourir les huit étages de son immeuble qui le sépare de son crime... 8 étages pour se confronter à ses démons (ou plutôt à ses fantômes), 8 étages pour lui laisser le temps de réfléchir au meurtre qu'il s’apprête à commettre.

Des textes brefs et percutants ! Mention spéciale à la traduction très bien réussie d'Insa Sané !

Sarcelles, en 1994, cette année sera exceptionnelle pour Djiraël, car il entre en Terminale et il se retrouve dans la même classe que tous ses copains : Sacha, Jazz, Rania, Armand, Doumam et avec leur professeur préféré comme prof principal : Monsieur Fèvre, le seul qui s’intéresse d’abord aux élèves avant de s’intéresser à leurs résultats !

Djiraël est un élève intelligent, mais il en fait le strict minimum. Il a du cœur et il promet à ces potes une année inoubliable.

[...]

Lors de cette dernière année qu’ils vont passer tous ensemble, Djiraël va devoir prouver qu’il est devenu un garçon responsable, il organisera avec la bande une grande fête pour le lycée, mais pas seulement…

Le lecteur pourrait être gêné par le langage assez cru et le style parlé du livre, mais les nombreux personnages sont si attachants qu’on oublie le vocabulaire parfois fleuri…
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Un roman loin des clichés de la banlieue, où s'il y a souvent plus de misère et d'histoires sordides qu'ailleurs, il y a aussi de la solidarité, des rires, de l'entraide et surtout des amitiés solides. En fait, c'est ça qui aide à tenir lors des galères. Parce que même si on les évite, elles ne se gênent pas pour nous exploser dans la gueule. Qu'elles soient amoureuses ou qu'elles viennent des mecs qui tiennent les murs, elles font autant mal. Mais les potes sont là pour aider à gérer les galères, même les plus graves ; même s'il faut pour cela respecter les règles, stupides et violentes parfois, de la rue.

La crédibilité tient également à l'écriture et à l'utilisation du langage de la rue, tant dans les dialogues que dans le reste de la narration ; il est utilisé à bon escient, et cela évite l'aspect artificiel que cela aurait pu avoir. Insa Sané n'en abuse pas et sais quand et comment l'utiliser : si vous n'êtes pas un-e habitué-e du parler bitume, pas d'inquiétude, tout est parfaitement clair quand même. Je ne sais pas si je peux aller jusqu'à le comparer à Céline, mais il a beaucoup travaillé ce point pour que le rendu soit naturel.

Une immersion réussie dans une cité dite dure, mais sans entrer dans les facilités comme la violence et la drogue. Un souffle positive sur une réalité difficile.

Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour cet envoi.

Une histoire vraiment émouvante avec une pointe de fantaisie, comme je l'ai aime! La seule chose que je regrette est la fin vraiment triste.

Le personnage principal s'appele Djiraël,il est agée de 17 ans.

Un moment principaux de l'histoire c'est quand sa mère lui a dit qu'il faut qu'il aille au Sénégal pour des retrouvaille avec son père



-Ce que j'aime dans ce livre c'est que sa raconte la vrai vie pour d'autre personne .

C'est un fait réel.

- Ce que je n'aipas aimer( dans ce livre c'est qu'il y a beaucoup de Misère au Sénégal.

L'histoire se passe au 21ème siècle.

J'ai trouvé ce roman tellement touchant, tellement attendrissant ! Surtout le début du roman où j'ai vraiment été émue. Certains passage m'ont vraiment plu. La répétition d'un passage en particulier m'a énormément émue et je l'ai trouvé en parfait adéquation avec le thème du roman : "Si tu dois t'en aller pour toujours, pars avant l'aube ! Très tôt. Ne te retourne pas. JAMAIS ! Tant pis pour les larmes. Tant pis pour nous. Tu m'aimeras plus loin. Je t'aimerai ailleurs. On s'aimera toujours. Demain sera heureux. Promis ! Juré !"

Si le début du roman m'a plu, la suite c'est-à-dire la deuxième partie du roman m'a un peu moins plu voire un peu déçu, je n'ai pas eu les frissons du départ mais dans l'ensemble il m'a beaucoup plu. Toutefois certains passages comportent des références ou plutôt des expressions transformées avec des références que je ne connais pas forcément dut à mon jeunes age donc je ne sais pas si il aurait sa place au sein du prix des incorruptibles auquel il participe, mais d'un autre coté il m'a beaucoup fait voyager. Il me laisse donc assez indécise ! Si une personne l'a aussi lu je serais ravie de partager vos remarques et votre ressentie !

Avec ce récit, Insa Sané alterne les formes de narration. Si le début du livre a le ton d’un roman, la suite possède davantage des allures de conte, l’histoire bascule dans l’imaginaire. L’auteur utilise des mythes connus de tous et fait également preuve d’inventivité, nous offrant une intrigue très originale. Et si on comprend assez rapidement où l’auteur veut en venir et comment cela finira, j’ai suivi avec plaisir les aventures de ces quatre enfants.



Mais ce récit entraînant et merveilleux est un prétexte pour évoquer un thème cher à l’auteur, celui du déracinement. Sény doit quitter son village, il n’a pas le choix. Il se retrouve dans une ville et dans un pays étranger, sans repère, privé des gens qui lui sont le plus cher. Dans un premier temps, paniqué, il ne cherche qu’à revenir en arrière. Ce n’est que peu à peu qu’il comprend qu’il doit tourner la page…mais il n’oubliera jamais.



Sény est incroyablement attachant. Insa Sané a tout à fait réussi à se glisser dans la peau d’un garçon de neuf ans, à nous retranscrire ses réflexions et ce qu’il a dans le cœur. Il y a chez Sény une forme de naïveté, d’innocence qui est très touchant, et qu’on aimerait qu’il ne perde pas.



Une fois de plus, Insa Sané nous offre un texte superbement bien écrit. Il alterne une écriture enfantine et drôle avec des passages poétiques à donner le vertige, à oublier de reprendre son souffle. A plusieurs reprises, il m’est arrivé de m’imaginer son texte scandé, slamé par sa voix grave. Comme dans ses autres romans, certaines phrases reviennent régulièrement, comme un refrain. Ajoutons à cela l’humour qu’il a réussi à instiller chez Sény malgré la gravité du sujet, et vous obtenez, je n’ai pas peur de l’affirmer, un auteur virtuose. Un magicien de la plume. Voilà, c’est dit.



Ainsi, Insa Sané nous offre ici un roman en forme de conte sur le déracinement, superbement bien écrit et émouvant grâce à un personnage très attachant. S’il a parfaitement su se mettre dans la peau d’un garçon de neuf ans, ce livre est de nature à plaire aux plus grands, aux adultes qui n’ont pas oublié l’enfant qu’ils ont été. Je vous le recommande chaleureusement.
Lien : http://romans-entre-deux-mon..

Avec ce texte, Insa Sané ne se contente pas d’écrire un roman ; il mêle habillement plusieurs « arts » : la poésie bien sûr, mais également et surtout la musique qui a une grande place dans son œuvre. Insa Sané, grâce à cette « comédie urbaine », se fait témoin de son temps, de son pays. Et derrière ce drame (la mort de Daddy), c’est une grosse note d’espoir qu’il offre à ses lecteurs… « Alors mon frère, rions avec les braves, les barges et les couards. Les larmes coulent, la joie se tarit, la vie suit son cours ; derrière un sourire, il y a toujours une histoire qui commence ou qui s’achève. »
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..

Long Way Down, ça a été une surprise. Une surprise magnifique. Quand je l’ai acheté, j’avais flashé sur le résumé. Quand j’ai vu que c’était en vers, j’ai failli le reposer. C’était une époque où l’école m’avait assez fait détester la poésie pour ne pas vouloir en entendre parler.



Mais j’ai pas pu le reposer vraiment. Le résumé était trop puissant. Et mon Dieu ce que j’ai bien fait. En quelques mots l’histoire m’a explosé à la figure.

Le récit est intense en lui-même. C’est violent, c’est l’histoire d’une mort qu’on veut venger, d’un grand frère perdu à jamais et d’un petit qui est en train de foutre sa vie en l’air, mais la plume de l’auteur rend le tout encore plus puissant.



Il ne lui suffit que de trois mot, que du bon espace au bon moment et on se retrouve submergé. On a même besoin d’une pause parfois, tellement ça prend aux tripes, au cœur.



L’auteur rend l’horreur et la détresse incroyablement belles. Incroyablement moches. Incroyablement émouvantes. C’est bouleversant et pourtant on en redemande.



Alors même si la fin ne m’a pas transcendé parce que je n’ai pas aimé le tournant presque fantastique que prend l’histoire (très réaliste), je ne peux que vous conseiller de lire ce livre. Il est beau, il est dur, il est incroyable.



Attention cependant, le livre contient des sujets très sensibles comme la violence, les armes à feu, la mort, le meurtre, le deuil…



Mais ce bouquin est une pépite. Vraiment.