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Citations de Isabel Wolff (124)


"Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage?
Ce qui se cache dans un visage?
Ou ce qui se cache derrière un visage? "

Pablo Picasso
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- Faith, vous savez ce que je vais faire, demain matin ?

- Non.

-Je vais vous rendre folle de moi.
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J'ai été heureuse dans mon couple, vous savez. Et croyez-moi, je le suis toujours. Je ne m'ennuie jamais. Vraiment jamais. Il y a toujours tellement de choses à faire... Bien sûr, nous n'avons pas beaucoup d’argent - nous n'en avons jamais eu - mais nous nous amusons bien. Enfin, nous nous amuserions si Peter ne travaillait pas tant : Charmaine lui fait lire des manuscrits presque tous les soirs, et moi, je dois me coucher vers 21H30. Mais les weeks-ends, on se rattrape. Et là, on passe vraiment de bons moments. Quand les enfants rentrent à la maison - ils sont en pension dans le Kent - nous faisons des tas de choses. On part pour de longues balades au bord de la Tamise. On s'occupe du jardin. On va au supermarché. Parfois, on fait un tour chez Ikea - celui de Bent Cross, bien que de temps en temps, pour changer, on essaie celui de Croydon. Parfois, on loue une cassette vidéo ou on regarde un peu la télé, et les enfants vont voir leurs copains. Enfin, c'est ce qu'ils feraient s'ils en avaient. Hélas, ce sont plutôt des solitaires. Ce qui m'inquiète un peu.
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Maman éclata de rire, et fut soudain d'une beauté lumineuse. Voilà le seul lifting dont elle avait besoin, un sourire !
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"Le passé n'est jamais mort.
Il n'est même jamais le passé."
William Fauklner.
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Curieux comme tout peut changer sans qu'on s'y attende, non ? Comme tout peut se transformer le temps d'un battement de cœur, d'un souffle... Comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. C'est ce qui s'est passée hier soir. Enfin, je crois. Comment dire ? Rien n'a plus été comme avant.
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Parce qu’en achetant un vêtement vintage, on n’achète pas seulement du tissu et du fil – on achète un morceau du passé d’un être.
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Selon l'adage, la première blessure d'amour est toujours celle qui marque le plus -et c'est vrai. Le fait d'avoir revu Luke avait projeté sur le monde un éclairage nouveau. Tout ce qui m'était familier me semblait désormais étrange -comme si le prisme à travers lequel je contemplais mon environnement n'était plus le même. En rentrant chez moi ce soir-là, ce fut comme si le passé était remonté à la surface pour engloutir le présent.
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Bon, c'est vrai, on peut trouver que Jennifer est un curieux nom pour un chien. En fait, elle s'appelle Jennifer Aniston. A cause de son pelage soyeux et blond, et "parce qu'elle le vaut bien".
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"- Oui, d'accord. Mais seulement parce qu'il est pas-mal-limite-acceptable, et parce que sa lettre était pleine d'humour. ça n'est pas une question d'argent. Tu comprends, Alan, il est bourré de fric, mais ça m'est égal parce qu'il ne m'intéresse pas. Ce que je cherche, c'est un golfophobe conjugophile avec un bon caractère, un revers correct et une absence totale de pilosité faciale. Est-ce trop demander ?"

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- Jason était très ... sympathique. Et, oui, il était très beau, et très bien habillé - je suppose qu'il avait aussi une belle voiture. (Je songeai, avec un pincement au coeur, à sa Lotus Elise.) Mais il n'était pas bien pour toi, ma chérie
- Comment peux-tu dire ça ? gémis-je. Tu ne l'as rencontré qu'une seule fois.
- Mais cela m'a suffi pour constater qu'il était ce que j'appellerais - pour reprendre un terme de jardinage - une plante annuelle. Elles sont tape-à-l'oeil et font beaucoup d'effet avant de disparaître pour toujours. Ce qu'il te faut, Anna, c'est une plante vivace. (Je m'imaginai brusquement mariée à un Forsythia) Une plante vivace ne te décevra jamais. Elle reviendra année après année, fiable, digne de confiance - et sûre. Comme ton père, avait-elle ajouté. Il est toujours là pour moi. Quoi qu'il arrive.
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Je ne vais presque jamais à l'église. Peut-être que je me rattrape pour toutes ces années où je suis allée à la messe tous les jours, à St Bedes. Eh oui, nous avons eu des masses de messes - assez pour le restant de nos jours. Cependant, je n'ai jamais totalement renoncé à le religion. Catholique un jour, catholique toujours, comme on dit, et c'est vrai. Même si je ne suis pas allée me confesser depuis plus de dix ans. Je ne sais vraiment pas ce que je pourrais raconter. Lorsque j'étais jeune, j'aimais assez, j'adorais sortir de cette petite boite en bois, spirituellement propre comme un sou neuf. Les bonnes sœurs nous avaient appris que nos âmes étaient comme des chemises du blanc le plus pur, qui se salissaient à force d'être portées tous les jours. Elles expliquaient que les péchés véniels faisaient de petites taches - comme la pointe d'un feutre, ou du jaune d’œuf ou du thé, et que les péchés mortels faisaient de vilaines taches, comme du ketchup, de la peinture noire ou de l'huile. Elles affirmaient que se confesser, c'était passer son âme dans la lessiveuse.
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"Je voudrais juste que vous me montriez la manière dont vous quittez la maison. J'aimerais que vous fassiez semblant de partir au travail.
- Vous voulez dire, jouer la comédie ?
- Exactement. Mettre votre manteau, prendre votre sac, dire au revoir à Jennifer et gagner la porte. Je vous en prie, soyez aussi réaliste que possible et faîtes comme si je n'étais pas là.
Elle m'adressa un regard sceptique.
- D'accord.
Je suivis Lily jusqu'à la cuisine tout en Inox et en granit noir où elle remplit le bol de Jennifer - visiblement en porcelaine - avec des croquettes. Puis, Jennifer grognant à ses trousses, elle parcourut le long du couloir à moquette crème.
Lily prit sa veste et son sac. Le corps de Jennifer se raidit soudain d'appréhension.
- D'accord, ma chérie, chantonna Lily. Il est l'heure pour maman d'aller travailler.
Jennifer se mit à geindre.
- Non, trésor, ne pleure pas. Maman est obligée d'aller travailler pour t'acheter toutes sortes de jolies choses. Comme ce collier Gucci dont tu as envie...tu te souviens ? Et ce bol en argent de Théo Fenneli ? Alors, je vais...sortir...
Jennifer courait dans tous les sens aux pieds de Lily, gémissant et ahanant.
- ...rien que pour un petit moment.
Maintenant, Jennifer hurlait à la mort. Lily franchit la porte d'entrée avec moi, à reculons. Elle fit tourner la clé, puis se pencha et ouvrit la boîte aux lettres.
- Au revoir, ma petite chérie adorée, lança-t-elle à travers la fente. Au revoir, mon amour.
Puis elle se redressa et me regarda. Son visage se froissa comme un paquet de chips vide.
- Mon Dieu, c'est insoutenable !
Elle rouvrit la porte, prit Jennifer dans ses bras et embrassa son petit visage plat à plusieurs reprises.
- Sois gentille, Jennifer. Sois une gentille petite fille pour maman, veux-tu?
Puis elle posa Jennifer et repartit. Des hurlements outragés nous parvenaient de l'intérieur.
- Et vous faîtes comme ça tous les matins ? lui demandais-je.
- Oui.
- Maintenant, montrez-moi comment vous rentrez à la maison.
- D'accord.
Lily ouvrit la porte et se précipita dans l'appartement, les bras grands ouverts.
- Ma chérie, je suis de retour! Maman est là!
Jennifer, totalement déroutée, répondit par un grognement d'extase.
- Je t'ai manqué, ma chérie ? chantonna Lily en la prenant pour la câliner. Je t'ai manqué, dis ? Moi aussi, tu m'as manqué. J'adore mon petit bébé Jennifer, et je déteste la laisser. Pas vrai, mon chou ? Non, non, non, je n'aime pas ça du tout!
Elle reposa le chien.
- Voilà comment je fais.
_ Mmm.
Nous retournâmes au salon et je lui expliquai ses erreurs : elle faisait un tel drame de ses départs et de ses arrivées qu'elle rendait Jennifer frénétique."
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Il était ce que j’appellerais – pour reprendre un terme de jardinage – une plante annuelle. Elles sont tape-à-l’œil et font beaucoup d’effet avant de disparaître pour toujours. Ce qu’il te faut, Anna, c’est une plante vivace. (Je m’imaginai brusquement mariée à un Forsythia.) Une plante vivace ne te décevra jamais. Elle reviendra année après année, fiable, digne de confiance – et sûre. Comme ton père, avait-elle ajouté. Il est toujours là pour moi. Quoi qu’il arrive…
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" Il y a quelqu'un qui vous plait en ce moment ."
Céline se trompait . Je me demandai quelles couleurs j'utiliserai pour peindre les yeux de Nate...
"Je le lis sur votre visage".
Bleu cérusé et terre de sienne brute...
"Je le sens".
Avec une pointe de jaune de cadmium clair.
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- Vous m'avez invitée, hurlai-je, sans prendre la peine de me réserver une table dans un restaurant, vous m'avez fait marcher deux kilomètres, vous avez refusé sous un prétexte quelconque chacun des restaurants devant lesquels nous nous sommes arrêtés. Et je sais pourquoi maintenant - vous voulez venir ici parce-que vous êtes radin !
- C'est moi que vous traitez de radin? hurla-t-il à son tour.
-Oui. Et vous pouvez manger ici tout seul si vous voulez, parce-que moi, je me tire !
J'aperçus une lumière jaune descendant la colline dans notre direction et descendis du trottoir pour la héler.
-En plus, dis-je en me jetant dans le taxi, vous êtes moche !
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Le théâtre était un point sensible. On n'en parlait pas. Vous savez, Lily n'était pas très bonne actrice, et, sans vouloir me vanter, moi je l'étais. C'est vrai quoi, elle ne pouvait même pas faire le signe de croix sans avoir l'air de diriger la circulation.
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" - un petit gâteau ? demandait-elle. Ou alors, un bon scone ?

Puis quelqu'un s'élança hors de la régie en hurlant :

- où est Phil? Où est Phil? Phil, c'est vous?
Bon, c'est à vous!

En fait l'atmosphère était plutôt agitée ce matin.

- Quelqu'un peut appeler Tatiana?
- ...ou préférez-vous de l'Earl Grey ?
- La mamie médium a perdu sa boule de cristal!
-... j'ai un délicieux Assam.
- La veste de Sophie a un faux pli.
- Le chat en rollers vient d'arriver!

Pénétrer dans la salle de maquillage, c'est trouver un havre de paix au milieu du chaos : là, Iqbal et Marian prennent le temps de transformer pour la caméra nos visages hagards de sommeil. "
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J'aime les faits. Ils me réconfortent. D'une certaine manière, avec les faits, on se sent en sécurité. En général, on peut compter dessus, bien plus que sur les opinions ou les conjectures. Les faits ne déçoivent pas.
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Curieux comme tout peut changer sans qu'on s'y attende, non ? Comme tout peut se transformer le temps d'un battement de cœur, d'un souffle...Comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu. C'est ce qui s'est passé hier soir. Enfin, je crois. Comment dire ? Rien n'as plus était comme avant.
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