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3.73/5 (sur 24 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Isabelle Petit est conseillère en communication à la Ville de Québec. Habituée à manier la langue de bois, elle trouve un plaisir immense à user d’un franc-parler dans ses livres. Elle aime le plein air, le sport, le calme (lorsqu’elle le trouve!) et l’écriture.

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Passionnée de lecture, la propriétaire se fait un point d’honneur de rendre disponibles les best-sellers, ce dont je me réjouis, puisque je suis moi-même une lectrice assidue. De polars surtout. Les bons polars. Pas ceux qui sont gorgés de sang, dont les actions s’enchaînent à un rythme décousu et qui n’ont aucun écho dans la réalité. Non, ceux dont l’intrigue savamment montée vous tient en haleine jusqu’au bout, ceux qui dressent des profils psychologiques percutants et aiguisent votre soif de vérité.
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Parfois, j’ai l’impression d’être une biche prise au milieu d’une battue. Elles me repèrent des kilomètres à la ronde et me traquent, moi, pauvre femelle en âge de procréer, pour m’assommer avec ce dogme de la reproduction.

Car, voyez-vous, il y a dans ce bas monde deux types de femmes : celles qui veulent des enfants et celles qui n’en veulent pas.

Et ce qui est franchement bizarre, c’est que les dévouées à la survie de l’humanité s’accordent à affirmer que concevoir un bébé est un engagement important, une décision qui doit être mûrement réfléchie en accord avec monsieur, bref le genre de truc qu’on ne fait pas à la légère un samedi soir, la jupe relevée sur le coin d’une table après avoir bu un verre de trop.
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N’importe quoi. Je dis n’importe quoi : je ne comprends pas. Pourquoi y a-t-il des grossesses non désirées dont on peut se débarrasser à coups de pilules, et des absences de grossesses pour lesquelles il n’y a pas de remède ? Pourquoi peut-on aider les femmes qui veulent avorter, mais qu’aucun procédé médical aussi sophistiqué soit-il ne peut venir à bout d’une stérilité inexpliquée ? Tu veux avorter, ma sœur ? Soit. Moi, je le prendrais ton bébé… là, tout de suite… à moins que, tu pourrais le porter pour moi ? Les sœurs porteuses, est-ce que c’est interdit par la loi ? Moi, vois-tu, je serais prête à transgresser bien des affaires pour avoir le bonheur de tenir un bébé dans mes bras.
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Écoutez-moi! Regardez-moi! Je suis une personne malade et faire mon épicerie est devenu un combat.   Je lutte pour maintenir mes capacités, même si elles sont vouées à s’amenuiser, et pour continuer d’accomplir mes tâches quotidiennes, les mêmes que les vôtres . Je m’accepte avec tous ces moins qui font que je vous ralentis aujourd’hui dans votre précipitation à régler vos urgences qui n’en sont pas vraiment. À force de survoler votre vie en vous nourrissant d’instantanés et en comprimant cette denrée rare qu’on nomme le temps, n’êtes-vous donc plus capables de vous arrêter pour vous ajuster au rythme d’une personne âgée? Si vous preniez le temps, peut-être pourriez-vous vous douter du mal qui m’afflige et agir avec un peu plus de considération. Pas de la pitié, non, juste du respect. Car je suis une malade, mais avant d’être une malade, je suis une personne à part entière comme vous, qui aime la vie…
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Pierre accepterait-il de rester à la maison si j’acceptais, moi, d’avoir un enfant ? Je suis très tentée de croire que oui. Reste la question de la grossesse. À ce que je sache, c’est encore une affaire de femme. Bien décidée à tester ma détermination, je m’imagine mon ventre rebondi et tendu comme celui d’une grosse vache, je me visualise en train de vêler, les jambes ouvertes et le vagin béant, je m’entends beugler, je sens du lait gicler de mes mamelles endolories.

Et pourtant, je ne recule pas.

Le deal a du sens !

Pour moi, une grossesse de neuf mois, et deux mois d’arrêt pour me remettre de l’épreuve. Cela me prendra donc onze mois.
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JE DÉTESTE LE DÉSORDRE. Dans ma vie comme dans ma maison. Chaque chose doit être à sa place ! C’est ce que je martèle sans arrêt à Pierre, qui trouve plutôt que je pèche par excès de zèle lorsque je replie les serviettes de bain derrière lui. Loin de partager ma maniaquerie, il aime se moquer de moi en citant Albert Einstein : « Si un bureau en désordre dénote un esprit brouillon, que dire d’un bureau vide ? » Sinon, il a des arguments en béton, selon lui, pour ne pas faire de ménage : on a toujours tout sous la main, les gens se sentent plus à l’aise chez nous, on a plus de temps pour faire des trucs sympas.
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Les émotions, tristes ou agréables, c’est tout ce que mon cerveau dégénérescent n’a pas encore réussi à anéantir, même s’il est impuissant à expliquer les raisons pour lesquelles je suis gaie ou en colère. Alors, je me contente de les ressentir. Comme tout à l’heure: Rose me caressait le dos de la main, me parlait avec douceur et riait, ce qui m’apaise et me rend d’humeur joyeuse. Comme j’aime l’entendre rire. On dirait une volée de clochettes! C’est de ce rire clair et léger qu’elle éclatait déjà quand, petite, je la chatouillais à n’en plus finir ou que son grand-père Charles lui faisait des «p’tits galops» sur sa jambe.
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Pourquoi les corridors des hôpitaux sont-ils aussi déprimants ? Personnellement, ce vert glauque sur les murs me rappelle la couleur de la morve qui sort d’un nez congestionné depuis trop longtemps. Puis il y a l’odeur. Cette odeur caractéristique qui vous prend à la gorge. Ce qui est curieux, c’est qu’un endroit aseptisé comme un hôpital devrait sentir bon. Bon comme dans propre et fraîchement lavé. Un peu comme chez vous lorsque vous avez passé votre samedi matin à récurer la salle de bain et à faire briller le plancher. Sauf que les hôpitaux ne sentent pas bon.
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Je n’accorde aucun intérêt à la chose sportive. Transpirer m’écœure, et rien que l’idée de forcer à en avoir les muscles endoloris m’est insupportable. Je ne me considère pas moins en forme. Je cours comme une marathonienne du matin au soir pour interviewer des personnalités qui n’ont pas grand-chose à dire (mais qui sont persuadées du contraire), et je suis capable de traverser le centre commercial d’un bout à l’autre, en moins de cinq minutes, un jour de « Boxing Day », pour décrocher un string en dentelles de grande marque au rabais.
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Je n’aime pas ce sentiment de culpabilité qui me tourmente. D’ailleurs, je n’aime pas faire de l’introspection tout court. Me regarder le nombril et me complaire dans le rôle de victime ? Une perte de temps. La vie, elle se joue maintenant, non ? Nos erreurs, elles appartiennent au passé. Quand bien même on irait se prosterner devant le mur des Lamentations, elles ont été commises. Alors, on les assume et on apprend de nos erreurs, ou on reste accroché à elles avec l’étiquette coupable collée dans le front pour le reste de nos jours.
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