Une auteure et une illustratrice, deux Isabelle (Simon et Charly) ont eu une idée de génie pour aborder la vie d'après avec les enfants. Chaque double-page propose une manière d'enterrer les morts et imagine avec humour et respect, ce qui est propre au lieu évoqué. Tant il est vrai, qu'on envisage la mort très différemment de Venise à la Provence, de Tahiti au Sahara, du Ghana à Las Vegas, de la Russie à la Moldavie, entre autres. Un sujet bien délicat traité adroitement, avec lequel on parvient à rire même. Une méthode pleine d'astuces, de références culturelles (pour les plus de 9 ans donc), de dédramatiser, ce qui attend chacun d'entre nous . Bravo ! ! !
Les petits plus:
En ateliers d'écriture, je demanderais aux petits (ou grands) auteurs, d'imaginer une double-page pour la Bavière, la Sicile, la Silicon Valley, le Portugal, Honk Kong, la Réunion, la Chine, l'Irlande, la Suisse,l'Alsace, la Bretagne etc.
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Des personnages en pâte à modeler, un montage de photos, le thème des amoureux et de la vie à deux......un très bel album à s'offrir ou à offrir !! :)
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Ce livre est une petite merveille d'imagination et de poésie. J'ai vraiment adoré le parcourir, et il m'a donné plein d'idées de créations.
Ce livre nous pousse à nous demander si une feuille est vraiment « morte », en fait… tellement qu'il les fait vivre !!
On y trouve en plus plein de feuilles différentes (d'ailleurs, avec des enfants plus grands, on peut aussi s'amuser à reconnaître les arbres dont sont issues les feuilles). Les couleurs sont chatoyantes : oranges, jaunes, rouges, vertes, marron… Ce livre est un bel objet qui fait chaud aux mains et aux yeux, les nuances sont infinies.
Après les feuilles ressemblant à des profils, un peu comme le jeu qui assimile les nuages à des silhouettes, arrivent les personnages en feuilles. Les auteurs du livre sont parfaitement parvenus à donner des allures féminines et masculines aux silhouettes, on y croit !
Les personnages sont d'abord introduits un par un, comme si on présentait les danseurs au public que nous sommes, puis ils forment des couples. Les couples ensuite se rassemblent et dansent ensemble.
Pour accompagner les images, des phrases présentent, en rimes, le personnage.
Autre élément charmant : sur la page de gauche, on peut contempler à chaque fois un gros plan sur les nervures d'une feuille. Les feuilles se transforment donc en paysage malgré elles. Cela contraste tout particulièrement avec la page de droite, plutôt en « plan large », et un rythme apparaît… comme finalement le rythme qui entraîne les danseurs.
Je ne regarderai donc plus jamais les feuilles mortes de la même manière. Il ne reste plus qu'a attendre le prochain automne pour ramasser des feuilles et créer nos propres ballets ! Félicitations à l'auteur!
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J'ai reçu Salade de fruits dans le cadre de la masse critique.
Je n'ai pas du tout aimer ce livre.
Concernant l'illustration: c'est le genre de livre que je n'apprécie pas. Il s'agit de photos de tranches de fruits sur fond d'un "papier peint", des textes écrits en noirs avec des Polices différentes dont ma fille de 7 ans a parfois eu du mal à lire. La couverture en dur, d'un rose flashy (j'aime le rose) fait penser à un agenda et pas du tout à un livre.
Concernant l'histoire: Même si ce livre est très petit et que les texte sont très courts, cette histoire manque cruellement de sentiments ( ni amour, ni tristesse ... rien !!!). Hormis le fait que ce soit des tranches de fruits, ce livre parle quand même d'une histoire d'amour entre deux êtres qui ont eu des enfants ensemble et dont l'histoire d'amour a duré longtemps. D'un seul coup, l'un des deux s'en va et le second se réconforte avec le premier venu, etc. Ce n'est pas ça la vie.....
C'est un livre destinée aux enfants: Je suis d'accord qu'il faut simplifier les choses mais delà à n'impliquer aucun sentiment dans cette histoire, je trouve cela très dommage.
Avis d'une enfant de 7 ans: "j'aime bien le livre car les photos sont belles et ça parle de fruits et j'adore les fruits. J'ai compris qu'il s'agit d'une histoire d'amour."
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Voici un album à la construction assez simple :
- d'un côté le texte avec une phrase au vocabulaire simple sur fond de couleur unie (et si vous faites attention vous verrez un dégradé de page en page)
- de l'autre une photographie d'un personnage fait de cailloux
et puis, la balade démarre, les illustrations prennent les deux pages et créent un basculement (au sens propre comme au figuré).
C'est une œuvre parfaite pour initier les enfants au landart ou pour les inciter à la création.
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Un joli album dont le titre et les couleurs m'ont attiré l'oeil et donné envie de le découvrir. Je suis donc heureuse d'avoir pu le recevoir grâce à l'opération Masse Critique ! J'ai apprécié ces galeries de portraits rapidement esquissés, tout en rimes, évoquant la singularité de chaque personne. Les couleurs vives apportent une agréable ambiance chaleureuse, appuyant le propos général. Difficile parfois d'aimer "les gens", en revanche une personne à la fois, une puis une autre encore, chacune avec ses particularités, là cela devient plus concret. Un joli message qui, je trouve, invite à prêter attention, non "aux autres" indistinctement, mais à chaque "autre" dans ce qu'il a d'unique.
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Album jeunesse au texte très court mais au message très beau : chacun est unique, et aller contre la tendance naturelle du cerveau à catégoriser et extrapoler est nécessaire.
Les auteurs nous proposent l'individualité de gens divers : homme, femme, enfant...
Les illustrations sont très hautes en couleurs mais un peu fouillis à mon goût. Au moins cela fait-il écho aux milliards de personnalités qui existent.
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Un album sympa qui personnifie les feuilles en les mettant dans une situation de danse. Tout d'abord, on trouve les portraits d'Odette, de Théophile, de Bérengère, de Benoît, de Timothée et d'Aimé. Puis, vient le moment où, par couple, ils dansent.
Deux bémols, c'est trop court à lire (six personnages, c'est trop peu ! Je suis restée sur ma faim !) et le prix est malgré tout élevé pour un album d'une quinzaine de pages (13,50€).
Je remercie la Masse critique Babelio de m'avoir fait découvrir cet art.
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Histoires gaillardes écrites dans une langue superbe et inventive.
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Lecture jeune, n°119 - En découvrant ces couples – de petits personnages de terre d’une grande expressivité – heureux et enlacés, nous faisons nôtre l’expression enfantine « oh ! les amoureux ! ». Nous en changeons simplement le ton. Face à cette intimité dévoilée par une photographie figeant le petit bonheur quotidien, nous ne ressentons pas la gêne et le sentiment d’intrusion de l’enfant, mais éprouvons l’instant donné à partager. Les gestes de tendresse des amoureux de terre prennent place dans un environnement bien réel et signifiant – vacances au bord de la mer, cité morose, séance de cinéma, bitume de la rue, etc. Cela conduit immanquablement le lecteur à vouloir reconstituer l’histoire de leur vie. Accolé à l’image, le dialogue des personnages écrit par F. David nous rapproche encore un peu d’eux. Enfin, le texte poétique résonne avec l’image et nous en dit plus sur ce qui lie les couples : « premiers émois », « long parcours », « toujours plus proches », « fiers d’être ensemble »… Le sentiment amoureux se trouve ici intelligemment incarné, de façon moderne et vivante. Un album émouvant dont la thématique et le traitement toucheront un large public. ? Hélène Sagnet
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