La vie actuelle , de plus en plus urbaine , stressante , usante , désespérante pousse de plus en plus de gens vers des régions- ressources , des régions où l'air est pur , où règnent le calme , la sérénité , des régions où la nature apaise les corps et les âmes. Le vieux Michel vit dans les Alpes de Haute Provence , dans un éco- village dont il est le dernier habitant ...Un reportage télé va braquer les " projecteurs " sur lui et sur son mode de vie et plusieurs couples éreintés par leur vie professionnelle " larguent les amarres " pour venir occuper les maisons abandonnées, faisant de "La Barberie " un hâvre de paix , un modèle de vie en communauté où l'on partage tout , où l'on vit en autarcie , en harmonie avec la nature et avec la terre nourricière....Un monde retiré du monde mais parfaitement organisé autour du patriarche Michel.
Hélas, toute société à besoin de " références " et , à la mort de Michel , les fissures du système , que dis - je , les lézardes vont se faire jour et ...Oui , ben après, c'est après et tout est raconté dans ce superbe thriller qui devrait vraiment attirer l'attention .
Pourquoi ? Parcequ'il traite d'un sujet de plus en plus vrai , le mal- être, la perte des valeurs , les agressions dues au travail , au chômage, aux transports , à la désertification du monde rural , à l'emprise sociale sur des êtres qui ne se reconnaissent plus , ne se parlent plus , se robotisent , n'ont plus de racines . Vaste sujet , non ? qui nous interpelle d'autant plus aujourd'hui avec le réchauffement climatique et ses catastrophes naturelles , l'expansion de virus anxiogènes . Ce n'est pas un roman bâti autour d'un monde vertueux mais bien un thriller qui va prendre ses racines au sein même de ce qui devrait être un art de vivre , un " idéal " ...ou une utopie.
Le début est idyllique mais le poison va surgir d'un grain de sable qui va venir sournoisement enrayer la machine et....
Les personnages sont suffisamment décrits, certains un peu plus que d'autres , bien entendu , en fonction de leur implication , mais assez pour mettre en avant les travers les plus pervers et démoniaques de l'âme humaine , sans qu'il y ait , toutefois , de descriptions trop " démonstratives " de violence .
L'écriture est " nerveuse " , parfois un peu " sèche " mais on s'installe facilement dans ce récit qui s'accélère régulièrement pour une fin peut - être un peu attendue mais palpitante .
De multiples thèmes contemporains sont abordés dans ce roman qui , c'est évident, a nécessité un gros travail .C'est toujours agréable de se " sentir impliqué " .
Je ne connaissais pas cette auteure , je dirai que c'est une belle découverte et que j'ai passé un bon moment en cette froide journée d'hiver .
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu Isabelle Villain, et j'ai été ravie de retrouver sa plume dans ce troisième roman.
On est happé dès les premières lignes par l'histoire de Hugo, enfant très lié à sa maman qu'il adore. Tout serait parfait si le père de l'enfant n'avait pas une fâcheuse tendance à être particulièrement violent envers sa femme.
Cette fois encore, l'enfant assiste à la scène...
L'autrice nous entraîne ensuite vingt-trois années plus tard, et nous retrouvons Rebecca de Lost, commandant depuis 8 ans au "36 Quai des Orfèvres".
Isabelle Villain retrace rapidement son parcours pour les lecteurs n'ayant pas lu les volumes précédents.
Enfin là, elle se réveille à peine et trouve un message de son amant sur son plateau de petit déjeuner.
Mise en bouche nécessaire pour la journée qui l'attend. On est lundi, son équipe l'attend pour le briefing.
Ce roman tient en haleine, au rythme des deux enquêtes menées de front par l'équipe de Lost.
L'autrice a tout fait pour égarer le lecteur sur de mauvaises pistes dans le but de mieux le surprendre à la fin.
Ça a marché, je n'ai pas vraiment deviné la chute, qui résout l'une des affaires.
Pour la seconde, il faudra probablement lire le roman suivant parce qu'elle n'est pas résoluee dans celui-ci.
Mais je savais que ces livres allaient par deux.
Mon seul bémol réside dans le fait que je n'arrive pas à m'attacher aux personnages, pas plus à Rebecca qu'à son équipe.
Quant à son mec... j'ai beaucoup de mal à le comprendre. Il est plutôt transparent du reste, et on ne peut pas dire que le récit s'attarde sur lui et le mette en valeur, bien au contraire.
Je conseille ce livre à quiconque souhaite passer un bon moment avec un polar sympa.
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Paris, 1911.
Émile Chapuis, voyou, membre des Apaches, bande de jeunes racailles vivant de menus larcins, se retrouve subitement propriétaire d'un restaurant et d'un appartement à Montparnasse, suite au décès de son père.
C'est plutôt calme en cette soirée : une poignée d'habitués jouent à la manille et quelques tables plus loin, un jeune homme crayonne en sirotant un café-calva.
Émile s'approche pour réclamer son dû, mais s'entend répondre qu'à défaut d'argent qu'il n'a pas, le client peut s'acquitter de sa dette en offrant ses dessins, voire une peinture réalisée récemment.
C'est ainsi que l'affaire est conclue entre Émile Chapuis et Marc Chagall.
Le temps passe, la guerre aussi, et nous retrouvons Émile 39 ans plus tard, marié, tentant de redresser son commerce...
Courte nouvelle offerte par Taurnada, à se procurer sur le site de la Maison d'édition.
La plume d'Isabelle Villain est toujours aussi agréable et j'ai passé un bon moment.
Le développement de l'histoire est intéressant et la chute inattendue et surprenante.
Courte plongée dans le passé qu'on aurait pu souhaiter plus longue, mais la nouvelle fait le job.
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Une jolie couverture en rouge et noir, le syndrôme de Stendhal, Le rouge et le noir, In vino veritas, ça m’a donné soif…de lire !
Après cette accroche, ne comptez pas sur moi pour divulgâcher. Le quatrième de couverture suffit amplement sans en dire trop : “Lors d’un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d’une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l’un va dépendre de la détermination de l’autre.”
Un petit polar dans le style des téléfilms policiers français, pas désagréable, écrit à quatre mains.
Des va-et-vient temporels, des sauts de puce d’un personnage à l’autre, du droit au but : des ingrédients qui donnent un vin de table honnête qui descend à fond les ballons, qui égaye le repas sans prétendre être un grand cru, car l’histoire pêche par concision, ellipses, volte-face manquant de crédibilité.
Un bon p’tit rouge manquant un peu de caractère mais qui détend, et…que j’ai bu…hic…lu…d’une traite.
Sur ce, je vais me jeter un dernier coup de soif derrière la cravate !
Et avant d’aller cuver mon vin, je n’oublie pas de dire merci-hic à Babelio pour cet envoi en Masse critique « mauvais genre » et aux Éditions Taurnada.
Santé !
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Merci aux éditions Taurnada de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Le commandant de police Rebecca de Lost est sommée de mettre de côté toutes les affaires en cours pour enquêter sur le sabotage de la voiture de Jean-luc Provost ,célèbre entraîneur de gymnastique très en vue à l'approche des J.O. de Paris .Un entraîneur tyrannique qui aurait très bien pu se faire quelques ennemis de gymnastes évincés ou de parents contrariés.
Un polar rythmé ,avec son lot de fausses pistes et de rebondissements , et un dénouement inattendu dans un milieu où la parole commence à se libérer.
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In vino Veritas.
Un titre on ne peut mieux choisi pour ce roman co-écrit par Isabelle Villain et Magali Collet.
Quand on boit, on a tendance à parler plus facilement, à se confier. On est désinhibé, la parole est libérée. On avoue des secrets, des bêtises.
On appelle ses amis pour qu'ils viennent nous aider à déplacer le corps d'une adolescente trop longtemps enfermée dans notre cave.
Les gendarmes de Cestas, dans l'agglomération bordelaise, l'ont d'ailleurs bien compris. Lors de chaque interrogatoire, le major Fanny Cipriani et le lieutenant Francis Dupuis organisent de gigantesques apéritifs afin d'inciter les suspects à avouer leurs crimes sans détour. Dans l'euphorie générale, forces de l'ordre, complices, avocats et criminels reconstituent les mobiles, les emplois du temps et les morceaux éparpillés de cadavres autour d'un grand banquet.
Hélas, au cas présent, ça n'est pas aussi simple. Le capitaine Mathias Clavery refuse d'avouer qu'il a tué son épouse Aurélie, et en plus il prétend avoir un gros trou de mémoire au moment du meurtre. Comme c'est pratique ! Ses collègues sont un peu énervés après lui, il boit à l'œil et refuse de jouer le jeu. En plus en buvant un grand cru de château d'Yquem, le plus grand Sauternes, le meilleur vin liquoreux de France et peut-être du monde. 1000 € la bouteille pour s'entendre dire que non, non, je ne me souviens plus, c'est à cause de mon syndrome de Stendahl ( à ne pas confondre avec le syndrome de Stockholm ), je suis atteint d'hypersensibilité à l'art, les plus belles peintures et sculptures provoquent des vertiges et des nausées, de la paranoïa, des absences, des hallucinations et ouin, ouin, ouin.
Ce meurtre a en effet été commis lors de l'inauguration d'une galerie d'art aborigène. Et non, celui-ci n'a rien à voir avec les grottes de Lascaux ou avec des travaux manuels de maternelles. Je vous invite, si comme moi vous n'y connaissez rien, à scanner d'entrée de jeu les QR codes en fin d'ouvrage. Moi qui n'ait pas une fibre artistique très développée, ces tableaux australiens hypnotiques, symétriques, en trompe-l'œil, ont pourtant réussi à me fasciner. Les filets de pêche un peu moins. Ca pourrait vous permettre de mieux vous représenter cette soirée, le coupable se trouvant forcément parmi les 284 notables invités.
Beaucoup de personnes auraient pu en vouloir à Aurélie Clavery. Le nombre de suspects potentiels ne cessera d'augmenter au fil des pages. Les victimes ne sont pas toujours irréprochables même si ici, le châtiment paraît relativement inadapté. Alors pourquoi les gendarmes ne s'acharnent-ils que sur leur propre capitaine ? Parce que de toute façon, c'est toujours le mari. Que son alibi ne vaut rien. Que sa réaction le jour de l'enterrement était plus que suspecte.
Une seule personne reste de son côté envers et contre tout, il s'agit de son frère Augustin. Il est le seul à pouvoir sortir Mathias de là. Et puis, après l'accident, il le lui doit bien.
"Je ferai tout ce que je peux pour le disculper."
Appelé en urgence par sa mère, c'est aussi l'occasion pour lui d'enterrer la hache de guerre avec son imbuvable père pour qui ne compte que la notoriété et la respectabilité du nom, de renouer avec les siens après avoir longtemps vécu en Argentine.
"La réputation de la famille est mise à mal en ce moment. Nous n'avons pas besoin d'un autre scandale."
Comme si chez les Clavery, pour retrouver un fils il fallait toujours perdre l'autre.
Le début de ma lecture a été laborieux. Les premiers chapitres du roman ne m'ont pas subjugué. Trop de personnages, aspect trop policier dont je ne suis plus très friand, et puis pas de grand intérêt non plus pour l'art aborigène ou les vignobles bordelais. Un détail chronologique, peut-être incohérent, me tracassait également. Rien de rédhibitoire non plus, j'ai poursuivi ma lecture et je ne le regrette pas. Le thriller psychologique prend peu à peu le pas sur l'énigme policière, on finit par très bien retenir qui est qui, tant les personnalités que les liens de chaque protagoniste. Beaucoup de rebondissements bien sûr qui offrent toujours de nouvelles perspectives, et les deux derniers tiers du roman m'ont bien davantage captivé. Et tout se tient. Je le précise parce que si comme moi vous avez une impression un peu mitigée au départ ça vaut vraiment le coup de continuer.
Bien sûr c'est un thriller policier, il y a quelques exagérations, mais tous les mystères, toutes nos interrogations trouveront bien des réponses cohérentes.
Habitué des écrits de Magali Collet depuis l'obscure Cave aux poupées, auteure de romans noirs et psychologiques plus que de policiers, j'ai reconnu sa plume mais pas son genre d'histoires, même si on a bien pour mon plus grand bonheur un peu d'amoralité, de folie et de messages forts dans In Vino Veritas. Ayant eu l'occasion de la rencontrer hier à l'acte 3 des forges obscures de Trith-Saint-Léger, toujours aussi accueillante et souriante, je lui ai fait part avec honnêteté de mes impressions autour de cette collaboration littéraire avec Isabelle Villain ( avec laquelle elle avait co-écrit auparavant trois nouvelles parmi lesquelles No limit ou Des cendres en héritage ). Comme pas mal de lecteurs, j'étais curieux de connaître la façon dont s'était déroulée cette complicité littéraire, puisque je la retrouvais partout et nulle part à la fois comparé à ce que je connaissais d'elle. Eh bien rien d'étonnant à cela puisque à partir d'un plan commun elles ont écrit, réécrit, et réécrit encore et encore chacune à leur tour leurs phrases, leurs chapitres, corrigeant, enlevant, ajoutant. L'histoire s'étoffait quant à elle progressivement, jusqu'à ce que leur style se confonde véritablement.
J'ai bu plus que de raison avant de me lancer dans la rédaction de cette petite chronique que je voulais la plus sincère possible. Mais par contre je ne suis pas encore prêt à vous dire où j'étais le 08 mars 2022, le soir du meurtre d'Aurélie.
In vino Veritas
In aqua sanitas
In latrina vomitas
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Jean Luc Provost entraineur et sa femme Rita kiné préparent les sportifs pour gagner des médailles. Toute leur vie tourne autour du sport.
Un témoin va affirmer que Jean Luc a foncé dans un arbre. Un suicide si près des Jeux Olympiques n’est pas envisageable. Très vite après une analyse du véhicule, on constate que le circuit de frein a été sectionné, on parle donc d’homicide volontaire. Mais qui a bien pu faire ça et pourquoi ?
Un roman au style très fluide, qui se lit facilement. Il y a toujours une énième piste à explorer. Ces rebondissements donnent une bonne dynamique à l’histoire. Ce livre aborde l’omerta dans le milieu sportif, chose qui est malheureusement toujours d’actualité. De nombreux scandales explosent mais ces criminels restent encore très protégés par les fédérations.
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Avec ma carte cadeau reçue à Noël je me suis ouvert plusieurs romans dont : À pas de loup d'Isabelle Villain.
Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s'installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein cœur des Alpes-de-Haute-Provence, c'est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant.
Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons...
Mais l'équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s'infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique.
Et ce très beau rêve va se transformer peu à peu en un véritable cauchemar... Votre pire cauchemar...
A pas de loup est un excellent thriller qui a réussit à me scotcher. Je ne m'attendait vraiment pas à ça. Je pensait lire un petit thriller sympathique, oh que je me suis trompée. C'est un sacré bon roman que je viens de dévorer et il est évident que je vais garder le nom d'Isabelle Villain en mémoire ! Car il devient rare de me surprendre... ce que l'autrice a sacrément réussit à faire !! Elle m'a bluffée.
Un jeune couple et leur petit Martin décide de s'installer dans les montagnes, à l'écart, avec d'autres familles. Ils souhaitent, sur le long terme, réussir à vivre en totale autonomie, loin de la ville, de la pollution...
Une idée totalement d'actualité, qui nous parle forcément car nous avons tous entendus parler (ne serait-ce que dans un reportage) de personnes souhaitant tout quitter pour s'installer dans un éco-hameau.
Noble idée, vraiment.. Noble idée, certes.. Mais alors que la vie y est idyllique, un grain de sable, un tout petit grain de sable va s’insérer dans cette vie....
Nous découvrons des personnages haut en couleur, une cohabitation qui a ses failles, et plusieurs dérapages qu'on ne voit pas venir immédiatement.
A pas de loup, vraiment, les choses dérapent et ça donne un thriller qui fait froid dans le dos.
J'ai adoré ma lecture, je l'ai lu en seulement deux jours (pas d'une traite, travail oblige) et j'en garderais un souvenir fort. J'ai d'ailleurs prévu de le prêter autour de moi car j'en connais qui comme moi, vont l'adorer.
Vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de cœur et je vous recommande sans hésitation A pas de loup, qui mérite un énorme cinq étoiles.
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In vino veritas... Voici une location latine mystérieuse et intrigante... Et si la vérité se cachait effectivement dans le vin comme le suggère le titre de ce roman écrit à quatre mains par Magali Collet et Isabelle Villain publié par Taurnada Editions😉
Fan des romans où il est question d'art et attirée par ce mystérieux titre, j'ai été contente de lire, en ce mois consacré aux louves du polar, un thriller où est évoqué le syndrome de Stendhal, syndrome très particulier provoquant un trouble intense proche du black-out lorsqu'un sujet admire une œuvre d'un artiste ou une toile en particulier. Comme vous pouvez vous en douter, je me suis régalée avec ce thème qui m'a permis d'en apprendre plus sur ce symptôme qui touche généralement des artistes ou des personnes sensibles à l'art. En débutant cette histoire, nous nous retrouvons face à une disparition qui a ébranlé toute une famille. Lors d'un vernissage, une galeriste est retrouvée morte dans son bureau le crâne défoncé. Qui donc pouvait en vouloir à cette femme semblant pétillante et bien sous tous rapports ? Est-ce que ce meurtre a un lien avec les œuvres qu'elle exposait ?
J'ai trouvé que l'écriture à quatre mains de Magali Collet et Isabelle Villain a été très réussie. Sachant que l'exercice peut se révéler difficile, je n'ai ici pas eu l'impression ici de lire un ouvrage écrit à deux plumes. L'écriture s'est révélée très fluide. J'ai apprécié cette impression de mille-feuilles où l'on avance doucement avec à la clef une nouvelle couche où un voile sera levé. Néanmoins, j'ai été contente d'avoir vu juste (pour une fois 😉) sans pour autant avoir eu l'impression que la résolution de l'affaire soit trop simple et évidente.
À plusieurs reprises, le récit m'a soulevé des questions concernant sa crédibilité. J'ai pu en discuter avec Isabelle Villain avec qui j'ai pu avoir un échange très agréable et qui a levé mes doutes. Je tiens à l'en remercier :-)
Si vous souhaitez passer un moment agréable de lecture avec un ouvrage que vous n'arriverez pas à lâcher, je vous conseille de découvrir ce roman.
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Je ne connaissais pas du tout l'auteur mais j'ai vu de nombreuses critiques positives qui m'ont donné envie de la découvrir, puis j'ai vu que ce livre était disponible en emprunt numérique à la bibliothèque je n'ai donc pas hésité une minute.
J'ai été très agréablement surprise et pourtant je lis beaucoup de romans policiers mais ici j'ai beaucoup aimé certaines choses qui différent des polars habituellement, tout d'abord le fait qu'une des victimes soit plutôt inhabituelle et en second lieu quand les policiers parle des relations qui se nouent entres certaines femmes avec des prisonniers qui sont en général de véritable monstre.
Une enquête mené sur un bon rythme à vitesse grand v, on ne s'ennuie pas une seule seconde, Le commandant de Lost Rebecca est également intéressante à suivre car elle sort des schémas amoureux habituel
J'ai eu cependant une toute déception sur la fin un peu trop prévisible et sans grande surprise à mon goût mais sinon j'ai passé un très agréable moment de lecture et je n'hésiterais pas à lire à nouveau cet auteur.
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Voici mon retour de lecture sur In vino veritas de Magali Collet et Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée.
Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein cœur du vignoble bordelais.
Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
In vino veritas est un thriller psychologique délicieusement machiavélique.
Une fois de plus la collaboration de Magali Collet et Isabelle Villain est une réussite :) Si vous ne connaissez pas leurs plumes, je vous invite à lire leurs romans, elles sont géniales. Avec elles, on frissonne.. et pas qu'un peu ;)
Une femme est assassinée lors d'un vernissage. Classique..
Sauf que le principal suspect est son mari, qui est gendarme !
L'enquête est diligentée par sa brigade et l'on va de surprises en surprises. En effet, la victime n'est pas si innocente que ça sur certains points. Quand au gendarme.. et s'il avait un motif ?
Rajoutons à ça le frère du suspect qui réapparait soudainement, des secrets de famille..
On mélange de le tout et ça donne un thriller vraiment génial.
J'ai été surprise à de nombreuses reprises. Il y a des tas d'éléments et de détails que je n'avais pas du tout imaginé.
Les autrices sont vraiment très fortes pour nous envoyer sur de mauvaises pistes, c'est bluffant.
Quand à cette fin ! Mais.. cette fin, quoi ! Quel dénouement stupéfiant.
In vino veritas m'a confirmé que je suis devenue fan de Magali Collet et Isabelle VIllain.
J'ai adoré ce roman, que je vous recommande sans aucune hésitation et note cinq étoiles :)
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