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EAN : 9782372580656
Taurnada Éditions (09/01/2020)
4.34/5   179 notes
Résumé :
Le major Maraval est retrouvé mort à son domicile, une balle dans la tête, son arme à la main.La thèse du suicide est pourtant très vite abandonnée par le groupe du commandant Rebecca de Lost, et les pistes militaires et familiales se multiplient.Dans le même temps, le « tueur au marteau », demeuré silencieux depuis l'enterrement du capitaine Atlan, décide de reprendre du service.Deux enquêtes sous haute tension. Un final explosif !
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Un livre : deux enquêtes policières. L'une vous mènera dans le milieu militaire après la découverte du corps du major Maraval retrouvé mort d'une balle dans la tête. L'autre enquête, totalement indépendante, fera suite à la réapparition du « Tueur au marteau » qui reprend du service.

C'était la première fois que je découvrais la plume d'Isabelle Villain et ça a été une super chouette découverte comme je les aime. Pourquoi me demanderez-vous? Parce qu'il y a du suspens, une bonne dose de triturage des méninges pour découvrir les coupables, des personnages attachants et un final à la hauteur de ce qui a précédé. Une vrai page-turner addictif!

Si vous me suivez par mon blog ou par les réseaux sociaux, vous devez savoir que, lorsque je lis des livres tirés de séries ou suites, j'aime commencer par les prémisses afin de pouvoir suivre les évolutions des personnages et observer le travail continu de l'auteur. Ici, pour une fois, j'ai dérogé à ma règle. En effet, l'héroïne Rebecca de Lost apparaît dans le thriller « Peine capitale », paru pour la première fois en 2014.

Cette dérogation ne m'a pas ennuyée dans ma lecture. Certains rappels sont faits et je ne pense pas que cela va m'empêcher de me plonger dans d'autres bouquins d'Isabelle Villain car j'ai beaucoup aimé sa façon de dérouler l'enquête policière. Maniant l'art des fausses pistes avec brio, le lecteur tombe vite dans le panneau pensant avoir tout trouvé. Les rebondissements s'enchaînent et on finit le livre beaucoup trop vite, tant on s'y plaît dans notre nouveau costume d'enquêteur auprès de la brigade du commandant de Lost.

Merci aux éditions Taurnada pour leur confiance et pour me faire découvrir à chaque fois de belles plumes francophones qui méritent vraiment d'être lues et qu'on parle d'elles. Voilà encore un thriller que j'ai beaucoup aimé. Je sais maintenant qu'avec cette maison d'édition il n'y a que peu (voir pas du tout) de chance d'être déçus !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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"Rebecca est rentrée chez elle un peu plus tôt que d'habitude. Petite journée, petit moral. La veille, elle a assisté avec quelques représentants de la PJ aux commémorations des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hypercacher. La cérémonie, souhaitée par le ministère de l'Intérieur, en l'honneur des 17 victimes fut sobre, mais oppressante. le 7 janvier 2015 a marqué la France entière. À 11 h 30, deux hommes entrent dans les locaux du magazine Charlie Hebdo et abattent froidement douze personnes : des journalistes, un agent de sécurité, un gardien de la paix. le lendemain, une jeune policière municipale est exécutée. le surlendemain, c'est au tour d'un magasin casher d'être la cible des terroristes. 4 morts. Une année sombre pour les Français et pour tous les policiers, dont le stress, la tension et l'activité n'ont cessé de croître depuis cette date."


Dès ma lecture de Mauvais genre terminée, je n’avais qu’une envie, retrouver Rebecca de Lost tant sa personnalité m’avait touché et tant l’écriture accrocheuse d’Isabelle Villain m’avait emballé. C’est donc fébrile que je me suis jeté sur la suite de ses aventures et bien m’en a pris.

Dans Blessures invisibles, le commandant de Lost et son groupe sont confrontés à deux affaires qui ne vont pas leur laisser une minute de répit. Même chose pour le lecteur, pas une seconde de répit ! Commencer cette histoire, c’est prendre le risque de ne pas pouvoir la lâcher avant la fin et c’est littéralement ce qui m’est arrivé !

La première affaire concerne un officier de l’armée retrouvé mort d’une balle dans la tête, son arme à la main. Si la thèse évidente du suicide va vite laisser place à une suspicion de meurtre, reste à savoir à qui profite le crime…

Pour la deuxième affaire, c’est une vieille connaissance du groupe de Lost et du lecteur qui refait surface : le tristement célèbre « tueur au marteau » surnommé ainsi puisqu’il n’aime rien tant qu’écraser les doigts de ses victimes à coup de marteau et attendre que mort s’en suive, lentement de préférence…

Si vous avez envie de vous plonger dans un excellent thriller psychologique bourré de suspense et totalement addictif, Blessures invisibles est le livre qu’il vous faut, dans la même veine mais encore meilleur que Mauvais genre.

Deux intrigues bétons, des personnages principaux et secondaires dotés d’une indéniable épaisseur tous hyper attachants, des assassins sans scrupules, des fausses pistes et des rebondissements plus inventifs les uns que les autres.

Enfin, tout le traitement du trouble de stress post-traumatique est passionnant et met en lumière un mal trop peu connu. On pense souvent à tort que les blessures physiques sont les pires mais on oublie un peu vite les Blessures invisibles…

Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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Il y a des romans comme ça où vous savez avant de les ouvrir que ça va être de bonnes lectures. C'est le cas avec ce livre, et ce pour plusieurs raisons. Déjà et avant tout, parce que je connais déjà l'auteure, Isabelle Villain, pour avoir lu ses trois précédents romans, pas dans l'ordre, mais je n'ai pas pu résister à tous les lire. J'ai eu en plus le plaisir de la rencontrer « en vrai » lors d'un salon littéraire en septembre, j'ai apprécié la façon dont elle parle de ses écrits, elle m'avait d'ailleurs parlé de cette dernière sortie et le peu qu'elle m'en avait dit me donnait déjà envie de le lire. J'étais impatiente en tout cas. Et enfin, je le dis à chaque fois, mais c'est vrai et ce roman le prouve encore, un thriller qui paraît chez Taurnada éditions, c'est la garantie d'un très bon thriller, avec un suspense de dingue, et des retournements de situation inattendues. Je n'ai jamais été déçue par aucun de leurs publications, je regardais leur catalogue, j'ai déjà lu 18 romans sur leur 32 parus, et aucun ne m'a déplue, et je ne dis pas ça par complaisance, c'est exactement ce que je ressens. Comme je dis toujours, cette maison porte bien son nom, c'est une mini tornade à chaque nouvelle parution.

J'étais donc impatiente de retrouver Rebecca de Lost, commandant de police. Je l'ai rencontrée dans Mauvais genre, j'ai continué à faire sa connaissance dans Peine capitale et Âmes battues, et je suis très contente de la revoir. Vous savez, c'est le genre de personnage auquel on s'attache, que l'on peut même considérer comme un ami. Eh bien, Rebecca de Lost fait partie de ceux là. J'aime beaucoup les romans policiers où il y a un personnage récurrent, qui revient à chaque nouvelle histoire, comme la Kay Scarpetta de Patricia Cornwell ou d'autres comme les enquêteurs du département V de Jussi Adler Olsen. Plus on les rencontre, et plus on a d'affect pour eux, plus ils font partie de notre vie. Je me suis attachée à Rebecca, c'est une femme qui a ses failles, qui a connu des drames qui font qu'elle a parfois du mal à avancer dans la vie. D'ailleurs, une des forces des personnages créés par Isabelle Villain, est que ce sont des écorchés de la vie, tout n'a pas été tout rose pour eux que ce soit dans leur vie privé ou professionnelle et concilier les deux n'est pas toujours évident.
Blessures invisibles commence peu de temps après Mauvais genre. Rebecca et son équipe sont encore sous le choc des derniers événements, des décès qu'il y a eu, de la résolution de la dernière affaire. Je ne préfère pas trop vous en parler au cas où vous n'ayez pas lu le précédent. Tout ce qu'il faut savoir, c'est que du coup Rebecca est vraiment fragilisée et déstabilisée. Une nouvelle affaire voit le jour lorsqu'on retrouve à son domicile le major Maraval mort, une balle dans la tête, l'arme à la main. Tout pourrait faire penser à un suicide, mais l'équipe de Rebecca n'en est pas convaincue. C'est un homme qui a fait la guerre dans des pays chauds et qui est revenu justement d'une dernière mission au Mali complètement traumatisé. Il souffre d'ailleurs de syndrome de stress post-traumatique. Sa mort est-elle un suicide ou pas ? Rebecca et son équipe vont mener l'enquête, sensible par le sujet. Les blessures ne sont pas toujours visibles, d'où le titre d'ailleurs qui est parfait ici.
En parallèle, on suit une seconde enquête, que l'on a commencée dans les précédentes histoires, celle de l'affaire du tueur au marteau, cet homme que l'on a connu dans les enquêtes d'avant, qui tue des femmes en écrasant au marteau leurs mains. Aucun indice sur ces meurtres, les recherches piétinent. Pourquoi le meurtrier s'est-il abstenu de crimes pendant plusieurs années ? Qu'a-t-il pu arriver dans sa vie pour qu'il fasse cette coupure ? Et pourquoi a-t-il repris ? de façon assez acharnée en plus. Quels sont ses raisons, s'il peut y en avoir une pour être aussi cruel ! Bref, l'équipe de Rebecca a pas mal de fil à retordre avec ces deux enquêtes.

Isabelle Villain parle à travers ces personnages et ces crimes de sujets de société importants, comme le stress post-traumatique, un mal qui a été longtemps tabou et dont on parlait que très peu. Ces hommes qui sont partis à la guerre et qui reviennent traumatisés par ce qu'ils ont vécu, souvent lorsqu'ils ont dû tuer des enfants pour survivre eux-mêmes. Les valeurs humaines sont bafouées et il est très difficile de vivre avec toutes ces images. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteure parle de ça, avec beaucoup de sensibilité et sans fards.
Les personnages sont toujours aussi bien traités, avec leurs qualités et leurs défauts. Et ça j'aime. J'aime quand ils ne sont pas lisses, qu'ils ont des égratignures, des blessures, mais aussi de belles convictions qui les font se tenir le plus droits possible. Je les ai tous appréciés, Tom, la famille d'Antoine, et les autres enquêteurs. Une mention spéciale pour Mélina, cette jeune inspectrice de l'équipe. On en apprend plus sur elle et sa vie privée, ses difficultés pour avoir un enfant, puisqu'elle est lesbienne et mère célibataire. Elle m'a touchée énormément, je trouve surtout très intéressant que des sujets sociétaux comme le mariage pour tous apparaissent dans les romans, soient traités avec leurs points positifs comme négatifs.

Et bien sûr, tout cela sublimé par la plume et le style de Isabelle Villain qui, au fur et à mesure des romans, deviennent de plus en plus matures et aboutis. Les phrases courtes au moment des scènes policières donnent ce suspense et ce rythme indispensables à la lecture d'un thriller. Les descriptions sont présentes, mais tout en finesse, sans lourdeurs. Pareil pour les explications des thèmes abordés, elles permettent d'enrichir le texte et donc la lecture. Je me suis encore beaucoup attachée à Rebecca et à tout ce petit monde qui gravite autour d'elle. Et pourtant, le choix narratif de l'auteure n'est pas celui que je préfère pour rentrer dans la tête du héros, puisque c'est écrit à la troisième personne du singulier. Je suis d'habitude plus sensible au « je » qui me permet de rentrer au plus près dans la tête du personnage principal. Et malgré tout, ici, je me suis sentie très proche de Rebecca, je l'ai regardée évoluer comme si je me tenais à côté d'elle, comme si j'étais sa bonne copine à qui elle racontait tout, ses pensées, ses joies, ses peines. Une personne que je suis triste de quitter à la fin de ce quatrième roman passé avec elle. J'avoue, ça a été difficile de terminer cette histoire car je n'avais pas envie de laisser Rebecca et toute son équipe. D'ailleurs, ce quatrième opus voit la conclusion de l'enquête du tueur au marteau, et je peux vous dire de vous préparer et de bien vous accrocher à vos fauteuils, car la résolution dépote. Ouah ! Quelle claque, vraiment ! C'est rare que j'emploie ce mot dans mes avis, je le trouve toujours un peu excessif, mais là, il colle parfaitement à mon ressenti. L'identité du tueur m'a complètement bluffée et glacée les sangs. Et comme à chaque résolution, ça me donne envie de relire ce roman et le précédent, Mauvais genre, pour tout voir avec un oeil neuf et en connaissance du meurtrier. Car, ce n'est pas spoiler, on sait très vite, dès le départ, que le tueur au couteau serait une personne qui connaitrait très bien Rebecca. Et donc, bien évidemment, j'ai porté mes soupçons sur certains proches de l'inspectrice, mais j'étais loin de me douter de son identité...je suis restée sur les fesses...

Bon, je pense que vous l'aurez compris, j'ai passé un très très bon moment avec ce dernier opus de Isabelle Villain. Vous pouvez lire ce quatrième avant Mauvais genre, il vous manquera certaines informations sur les caractères des personnages, mais il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Si vous lisez Mauvais genre après, vous aurez l'avantage de connaître l'identité du tueur au marteau et cela peut donner un autre oeil à la lecture.
Ce qui m'attriste le plus, c'est que je me demande s'il y aura de nouvelles enquêtes de l'équipe de Rebecca. La résolution de cette affaire qui a été une sorte de fil rouge me fait me demander s'il y aura à nouveau d'autres histoires avec ces personnages que j'apprécie énormément. Mais bon, quelque soit le choix de Isabelle Villain, je continuerai de la lire et de la suivre, j'aime tellement son style, sa façon de raconter une histoire et de tenir en haleine son lectorat que je ne pourrais pas faire autrement que la lire. Et si en plus, elle est publiée aux éditions Taurnada, je saurais que c'est gage de qualité.

Je vais arrêter d'être bavarde, mais quand j'aime, j'ai du mal à m'arrêter ! Bien sûr, je vous recommande vivement les romans de Isabelle Villain, et celui-ci en l'occurrence. Un gros coup de coeur pour moi. J'ai déjà hâte de la lire à nouveau ou de lire un nouveau thriller de Taurnada...
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J'ai découvert les éditions Taurnada en fin d'année dernière et à chaque lecture, je suis surprise par la qualité de l'écriture des thrillers proposés. Dans « Blessures intimes », qui sort aujourd'hui, jeudi 9 janvier, on sent un travail documentaire approfondi de la part de l'auteure et personnellement, j'apprécie d'acquérir des connaissances dans des domaines divers, tout en étant captivée par l'intrigue du récit.

Celui-ci débute sur un assassinat mystérieux : le major Maraval est retrouvé mort d'une balle dans la tête dans son salon. La disposition du corps et des éléments du domicile laissent d'abord penser à un suicide ; mais cette thèse ne tiendra vraiment pas longtemps. En remontant dans le passé du militaire, Rebecca, commandant de Lost, brigade criminelle, va découvrir l'existence d'un trouble psychique diagnostiqué depuis peu : le trouble de stress post-traumatique, encore peu connu, il fait dire aux hommes touchés : « Vous vous sentez coupables, lâches, dégonflés? Vous avez tort. Votre blessure est invisible aux yeux du monde extérieur. » Maraval en souffrait depuis son retour d'une mission au Mali. Cette maladie, qui a profondément modifié le comportement du militaire, est-elle à l'origine de l'assassinat du major Maraval ?

L'équipe du Lost va avoir bien des difficultés à interroger les membres de l'armée, soumis au secret professionnel le plus strict. Personne ne parle.

En parallèle, Rebecca doit aussi s'occuper d'un meurtrier en série, « le tueur au marteau », qui a sévi en 2008 - 2009, et qui vient « reprendre du service » dans les quartiers de Paris, en cette année 2016. L'enquêtrice est sur les nerfs. Elle n'a pas réussi à l'arrêter naguère et elle sent la pression de ses supérieurs peser sur ses épaules.

J'ai aimé la psychologie du personnage de Rebecca, sa complexité, ses hésitations, ses doutes, son instinct, qu'elle a parfois du mal à suivre ; la relation qu'elle a avec les différents membres de son équipe et le cran qu'elle a face à ses supérieurs, au nom de la déontologie.

Son regard ironique envers les autres femmes m'a fait sourire aussi : « La femme au foyer, riche héritière, qui n'a jamais eu à travailler de sa vie, c'est tout de même beaucoup moins glamour qu'une commandante du 36 qui jongle avec des cadavres et tout le gratin de la police judiciaire. »

Une enquêtrice que j'ai regretté de ne pas avoir rencontrée plus tôt dans « Mauvais genre » (il faut que je me rattrape !) et que j'espère retrouver prochainement sous la plume adroite et captivante d'Isabelle Villain !
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Le major Maraval est retrouvé mort. Il semble s'être suicidé. Mais certains détails perturbent la Police. L'équipe de Rebecca de Lost décide d'enquêter sur l'environnement du militaire, mais ce n'est pas facile de faire parler La Grande Muette. le gradé souffrait du syndrome de stress post-traumatique, une conséquence de sa dernière mission au Mali. Isabelle Villain décrit avec délicatesse et empathie, cette blessure invisible qui peut toucher toutes les personnes ayant subi un traumatisme : victimes d'attentats, de viols, les militaires en zone de combats, les témoins de violence, etc. Elle décrit la difficulté d'adaptation quand le cerveau est en hypervigilance, toujours en alerte, même en absence de danger. Connaissant ces symptômes, j'ai été très touchée par la sensibilité de l'auteure à ce sujet. J'ai aimé son envie de sensibiliser et de montrer la perception de ce mal, par l'entourage ou ici, plus précisément dans l'armée.


Cependant, ces blessures psychiques sont-elles la cause de la mort du major Maraval ? L'adjoint de Rebecca, qui connaît la famille, en doute.


Dans Mauvais genre que j'avais adoré, j'avais découvert le tueur au marteau. J'avais des soupçons sur son identité, c'est la raison pour laquelle je n'ai pas attendu longtemps avant de lire Blessures invisibles. L'étau semble se resserrer autour de Rebecca, le meurtrier lui passe des messages alors que des femmes sont tuées et massacrées. Et si un détail faisait tout basculer ? J'ai fini par changer de suspect pour … me planter en beauté. le dénouement m'a saisie, je ne l'avais pas absolument pas envisagé. Bravo, Isabelle Villain ! J'adore me faire avoir ainsi !


Dans l'ouvrage précédent, j'avais beaucoup aimé le portrait psychologique de Rebecca. Blessures invisibles confirme mon attachement à cette femme battante, non dénuée de failles et de souffrances, qui s'assume telle qu'elle est. J'espère la retrouver dans d'autres enquêtes.


J'ai adoré ce thriller qui est aussi percutant que sensible.
Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Nous sommes des machines surentraînées. Des machines formées à dormir n’importe où, n’importe comment, dans des trous, les bras croisés sur la poitrine, les yeux grands ouverts, priant pour qu’un ennemi ne vienne pas nous égorger en pleine nuit. La tête recroquevillée dans les genoux au plus profond de la jungle sous une pluie torrentielle, ou bien dans la soute d’un avion, bringuebalés par les turbulences et prêts à sauter sur un objectif inconnu, en pleine obscurité. Dormir, c’est vivre. Les états d’âme sont à ranger au fond des placards.
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La voix de Freddie Mercury et celles de ses trois musiciens résonnent a cappella dans le salon vide.

Is this the real life ?
Is this just fantasy ?
Caught in a landslide
No escape from reality…

Bohemian Rhapsody, c’était leur chanson. Ils la chantaient à tue-tête en voiture, devant la glace de la penderie, dans les soirées karaoké. Ils la chantaient lorsque l’un d’eux avait un petit coup de blues, ou lorsqu’ils venaient d’apprendre une bonne nouvelle. Cette chanson, c’était la vie. Leur vie. Nostalgique, électrique, envoûtante, pop, rock, Bohemian Rhapsody demeure tout simplement un chef-d’œuvre intemporel.
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Mais toute cette nouvelle technologie lui est totalement étrangère. Son index est sur le point d'appuyer sur la touche verte du téléphone lorsqu'elle ressent une sorte de piqûre au niveau de la nuque. Une petite décharge électrique, puis le trou noir. Ses muscles se tétanisent instantanément. En quelques secondes, son corps ne lui appartient plus. Elle aperçoit un bras qui s'approche pour l'enlacer. Impossible de crier. Impossible d'émettre le moindre son. Elle comprend parfaitement ce qui est en train de se passer, mais ne peut absolument rien faire. Prisonnière de son propre corps, pas à pas, en compagnie de...
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Il y a quelques jours à peine, nous avons atterri à Bamako, sous les hourras d’une population en liesse, agitant avec frénésie des dizaines de drapeaux tricolores.
Puis, ce fut la libération de Tombouctou et de Gao, sans qu’aucune balle soit échangée, ou presque. Les rebelles djihadistes appartenant au groupe AQMI ont rapidement déserté les grandes villes pour se réfugier au nord du pays.
Une guerre éclair pour les médias ! Un succès pour l’armée française. La réalité est bien différente.
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L’équipe n’a pas le cœur à la fête, mais elle a décidé de célébrer la fin de cette année 2016 ensemble. Une annus horribilis, comme la décrit Cyril Bonaventure, l’adjoint de Rebecca. En moins de six mois, le groupe a vu réapparaître sur le devant de la scène un tueur en série qu’il croyait avoir mis derrière les barreaux huit ans auparavant ; et une bipolaire maniaco-dépressive a enlevé Rebecca et assassiné froidement Antoine Atlan, leur ancien collègue.
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Vidéo de Isabelle Villain
« In vino veritas », le booktrailer. Un roman de Magali Collet & Isabelle Villain.
Lors d'un vernissage, une galeriste est assassinée. Secrets, mensonges et trahisons vont secouer la quiétude d'une petite commune en plein coeur du vignoble bordelais. Et lorsque deux frères se retrouvent après des années de séparation, la liberté de l'un va dépendre de la détermination de l'autre.
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