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Critiques de Isabelle Villain (722)
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In vino veritas

Quelle bonne idée ont eu les deux autrices Isabelle Villain et Magali Collet de s’associer afin de nous proposer ce nouveau roman au scénario diabolique.

Un récit qui se déroule dans le Sud Ouest en terre viticole. Ce soir du 8 mars 2022 un drame va se jouer : la mort d’une jeune femme, galeriste spécialisée dans les peintures aborigènes , lors d’une exposition dans ce centre culturel de Cestas.

Alors que tout le gratin régional est présent, son mari Mathias Clavery, capitaine de gendarmerie, ses beaux-parents propriétaires du domaine Clavery et son associé Louis de Béarn, Aurélie Clavery est retrouvée morte en début de soirée dans son bureau, baignant dans une flaque de sang.

Il s’agit sans aucun doute d’un meurtre et Mathias ne pouvant manifestement pas prendre charge l’enquête du fait de sa proximité avec la victime, c’est son second, le lieutenant Dupuis qui dirigera les opérations. Mathias devient alors comme tout autre participant à l’exposition un suspect potentiel avant de se transformer en suspect idéal. A moins que la police comme le lecteur ne fassent tous fausse route. Qui sait ?



C’est un roman qui se déguste sans modération et sans qu’il soit nécessaire de trop le laisser décanter. Nos deux romancières nous laissent effectivement peu de temps pour souffler alors même que chaque personnage se dévoile peu à peu et nous rappelle que la vengeance est un plat qui se mange froid …

Pas de faute de rythme donc mais une batterie de rebondissements minutieusement orchestrée afin que le final reste impossible à deviner comme cette vérité qui semble se rapprocher pour mieux s’écarter subitement. Car nos deux romancières ont de la ressource et un don certain pour entretenir le suspense à moins qu’il ne s’agisse d’un petit plaisir égoïste visant à égarer les lecteurs pour mieux les garder scotchés jusqu’au terme du récit.



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De l'or et des larmes

Voici mon retour de lecture sur De l'or et des larmes d'Isabelle Villain.

Jean-Luc Provost, le très médiatique entraîneur de gymnastique français, meurt dans un accident de voiture.

La thèse du suicide, à seulement six mois des prochains jeux Olympiques de 2024, est très vite écartée.

L'affaire, considérée comme sensible et politique, est confiée au groupe de Lost.

Pourquoi vouloir assassiner un homme qui s'apprêtait à devenir un héros national ?

Rebecca et son équipe se retrouvent immergées dans un monde où athlètes et familles vivent à la limite de la rupture avec pour unique objectif l'or olympique. Ils sont prêts à tous les sacrifices pour l'obtenir. Jusqu'au jour où le sacrifice demandé devient insurmontable…

De l'or et des larmes est un très bon roman qui se déroule dans le milieu de la gymnastique de haut niveau.

En 2023, à six mois des JO, l’entraîneur de l'équipe de France est assassiné. Au départ, la thème du suicide est envisagée.. mais bien vite écartée.

Qui donc a bien pu faire ça ??

Rebecca et son équipe vont essayer de résoudre l'affaire, et se heurter à de nombreux obstacles. Notamment à une certaine omerta qui règne dans ce milieu. Beaucoup de non-dits, de comportements.. étranges.. qui risquent bien de bousculer les esprits et mettre à jour certains scandales..

J'aime beaucoup la gymnastique, j'en ai fait un peu étant ado. Ce roman m'attirait depuis sa sortie, je me demandais vraiment où l'autrice allait nous emmener et à aucun moment je n'ai été déçue.

J'ai apprécié les personnages, aussi bien les policiers que les jeunes gymnastes. Mais aussi l'ambiance angoissante et un peu lourde qui se dégage de notre lecture.

Qui peut donc avoir fait ça ? Un concurrent de l’entraîneur ? Un parent déçu que son enfant n'ai pas intégré l'équipe ? Un ancien athlète ? Ou ??

L'écriture est fluide, les pages se tournent rapidement.

Quand à l'histoire, elle est bien ficelée.

Sans oublier le dénouement, qui m'a étonné et absolument pas déçue.

Je suis ravie de ma lecture, que je note quatre étoiles et demie :)

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Blessures invisibles

"Rebecca est rentrée chez elle un peu plus tôt que d'habitude. Petite journée, petit moral. La veille, elle a assisté avec quelques représentants de la PJ aux commémorations des attentats de Charlie Hebdo et de l'Hypercacher. La cérémonie, souhaitée par le ministère de l'Intérieur, en l'honneur des 17 victimes fut sobre, mais oppressante. le 7 janvier 2015 a marqué la France entière. À 11 h 30, deux hommes entrent dans les locaux du magazine Charlie Hebdo et abattent froidement douze personnes : des journalistes, un agent de sécurité, un gardien de la paix. le lendemain, une jeune policière municipale est exécutée. le surlendemain, c'est au tour d'un magasin casher d'être la cible des terroristes. 4 morts. Une année sombre pour les Français et pour tous les policiers, dont le stress, la tension et l'activité n'ont cessé de croître depuis cette date."





Dès ma lecture de Mauvais genre terminée, je n’avais qu’une envie, retrouver Rebecca de Lost tant sa personnalité m’avait touché et tant l’écriture accrocheuse d’Isabelle Villain m’avait emballé. C’est donc fébrile que je me suis jeté sur la suite de ses aventures et bien m’en a pris.



Dans Blessures invisibles, le commandant de Lost et son groupe sont confrontés à deux affaires qui ne vont pas leur laisser une minute de répit. Même chose pour le lecteur, pas une seconde de répit ! Commencer cette histoire, c’est prendre le risque de ne pas pouvoir la lâcher avant la fin et c’est littéralement ce qui m’est arrivé !



La première affaire concerne un officier de l’armée retrouvé mort d’une balle dans la tête, son arme à la main. Si la thèse évidente du suicide va vite laisser place à une suspicion de meurtre, reste à savoir à qui profite le crime…



Pour la deuxième affaire, c’est une vieille connaissance du groupe de Lost et du lecteur qui refait surface : le tristement célèbre « tueur au marteau » surnommé ainsi puisqu’il n’aime rien tant qu’écraser les doigts de ses victimes à coup de marteau et attendre que mort s’en suive, lentement de préférence…



Si vous avez envie de vous plonger dans un excellent thriller psychologique bourré de suspense et totalement addictif, Blessures invisibles est le livre qu’il vous faut, dans la même veine mais encore meilleur que Mauvais genre.



Deux intrigues bétons, des personnages principaux et secondaires dotés d’une indéniable épaisseur tous hyper attachants, des assassins sans scrupules, des fausses pistes et des rebondissements plus inventifs les uns que les autres.



Enfin, tout le traitement du trouble de stress post-traumatique est passionnant et met en lumière un mal trop peu connu. On pense souvent à tort que les blessures physiques sont les pires mais on oublie un peu vite les Blessures invisibles…


Lien : https://bouquins-de-poches-e..
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In vino veritas

Bonjour Booksta,

Voici « In vino veritas » de

Magali Collet & Isabelle Villain. J’ai adoré ce redoutable thriller psychologique qui nous entraîne dans un vignoble bordelais. Suite à l’assassinat d’une galeriste, démarre une enquête complexe et captivante où mensonges, escroqueries, arnaques et manipulations se succéderont sur fond de découverte d’art arborigène. De multiples rebondissements, suspicions et interrogations sont au rendez-vous. Les personnages sont peu attachants, parfois même très antipathiques mais leur psychologie est finement analysée. Voici une écriture à quatre mains percutante , incisive et qui donne un récit maîtrisé et passionnant. Un excellent thriller à découvrir en urgence !
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Mauvais genre

J'ai commencé ce livre et je n'ai pas pu décrocher une seule fois! Impossible d'arrêter de lire jusqu'à la dernière page. Ce thriller démarre sur une scène qui nous mets directement dans l'ambiance. Plusieurs intrigues, des personnages attachants, des vrais "salops" aussi, on ne s'ennuie pas une seconde jusqu'au dénouement final, et quel final! Je le recommande vivement (mais annulez vos rdv d'après, car vous allez être vite happé par ce thriller :))
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De l'or et des larmes

J’avais quitté la commandante Rebecca De Lost avec “Mauvais Genre” , je la retrouve aujourd’hui avec plaisir dans un nouvel épisode . Elle est passée entre-temps du 36 Quai des Orfèvres au 36 Rue du Bastion .Nouveaux locaux, des changements d’affectation pour certains de ses anciens coéquipiers , mais des enquêtes criminelles toujours aussi prenantes .



Le Groupe De Lost est saisi d’une affaire dans le milieu de la gymnastique de haut niveau .

A quelques mois des jeux olympiques de Paris 2024 , les enjeux sont énormes et la France espère bien ramener quelques médailles de la plus belle couleur grâce à cette discipline sportive . Une discipline moins médiatique mais soumise à des entraînements hyper rigoureux pour ces athlètes rêvant à la consécration .

C’est justement un entraîneur de premier plan , Jean-Luc Provost, qui vient de mourir dans un accident de voiture mais la thèse du suicide un temps avancé , est vite écarté au profit de l’assassinat. Ce meutre est un grand coup porté aux chances de médailles française pour cette équipe de gymnastes qui préparent cet événement de toute une vie depuis leur plus jeune âge. Des enfants de 11 ou 12 ans séparés de leur famille , vivant en quasi huis clos pour se préparer dans les meilleures conditions avec les meilleurs équipements et les meilleurs entraîneurs mondiaux afin d’essayer d’atteindre les sommets de l’olympisme . Des sacrifices pour un moment de gloire !

Pour Rebecca commence alors une enquête minutieuse pour comprendre qui parmi l’entourage de l'entraîneur pouvait avoir un mobile pour l’assassiner . Un milieu relativement réduit qui compte la femme de l’entraineur , des collègues , des parents et ses élèves . L’un d’entre eux est nécessairement le coupable .





Je découvre avec ce roman le milieu de l’athlétisme et du sport de haut niveau . Des souffrances physiques et psychologiques afin de tenter d’atteindre le graal : l’or olympique . Une pression qui ne se relâche jamais et une compétition permanente entre athlètes partageant pourtant le même drapeau. Des adolescents qui doivent mûrir à marche forcée et dont le corps est scruté en permanence . Le choix de la performance n’est pas compatible avec l’immaturité de la jeunesse .

Côté polar, la plume d’Isabelle Villain tient parfaitement ses promesses . Du rythme , des rebondissements avec une toile de fond inédite. L’auteure n’oublie pas la psychologie des personnages qui apporte aux lecteurs quelques pistes privilégiées pour la compréhension des investigations en cours. Mais attention, Isabelle n’a pas l’intention de vous livrer l’identité du coupable sur un plateau d’argent. Bien au contraire…

En parallèle de l'enquête, on s'immisce dans la vie privée des principaux policiers et notamment de celle de Rebecca qui n’est pas des plus calmes dans cette famille recomposée.

Vous l’aurez compris , foncez découvrir ce nouvel opus d’Isabelle VILLAIN qui sortira le 13 janvier !







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À pas de loup

« Lorsque Rosalie, Philippe et leur petit Martin, âgé de six mois, décident de s'installer à La Barberie, un éco-hameau niché en plein coeur des Alpes-de- Haute-Provence, c'est bien pour fuir un quotidien devenu trop pesant. Pour tenter une expérience audacieuse. Vivre autrement. En communion avec la terre et en harmonie avec les saisons.

Mais l'équilibre de cette nouvelle vie va un jour se fissurer. Un grain de sable va s'infiltrer, déstabiliser et enrayer cette belle mécanique. »





La Barberie, cet éco-hameau où vivent quelques familles cherchant à revenir à l'essentiel, loin de notre société de la surconsommation, a été créée par Michel, charismatique et bienveillant écolo. Ce dernier, à son décès, laisse les rênes à Rosalie. Mais le petit monde rêvé de Michel avec le temps, les compromis, les conflits de valeurs, s'est petit à petit éloigné des idéaux du départ. Sa mort, puis un événement qui déstabilise Rosalie et c'est tout le hameau qui vacille.



Le roman démarre lentement, son rythme va crescendo jusqu'aux cinquante dernières pages dont la violence m'a vraiment secouée...

L'auteure vous embarque dans une histoire qui se resserre au fur et à mesure autour de son héroïne : de la mise en place d'un doux rêve écolo à la psyché de Rosalie. 

Le genre de lecture qui ouvre à mille sujets de conversation, moult questionnements, sur le fonctionnement de notre société, le monde du travail, l'écologie, la dynamique d'un groupe, les dérives, les extrémismes… C'est court, efficace, l'auteure décortique les groupes sociaux, l'âme humaine. Je n'ai pu m'empêcher de me demander si l'histoire était crédible, tellement l‘enchaînement des événements est terrifiant, la descente aux enfers vertigineuse. Puis j'ai lu les notes de l'auteure à la fin du roman. En particulier sa dernière question. (Je n'en dirai pas plus.) C'est déjà arrivé, plusieurs fois, dans différents lieux et époques. C'est donc possible. C'est flippant.



Un roman qu'on n'oublie pas. Un roman qui bouscule. Une jolie réussite.

Merci à Babelio, à la maison d'édition Taurnada pour cette masse critique.



PS : j'ai « expurgé » mon texte avant publication. Trop spoilant. Quelques phrases trop explicites sur le thème abordé par l'auteure. Mais ce faisant, j'ai eu l'impression de vider ma chronique de sa substantifique moelle. Car tout l'intérêt de ce roman réside dans cette thématique. Ce qui arrive à la communauté après ce fameux « grain de sable », le mécanisme de sa chute aux enfers. Alors je suis un peu frustrée en fait et pour être honnête, s'il ne s'était agi d'une masse critique je n'aurais sans doute pas publié de chronique. Il faudrait une rubrique pour les discussions après lecture. J'espère avoir fait le bon choix face à ce "dilemme" ;)
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Mauvais genre

J'ai découvert cette auteure par le biais de masse critique chez Babelio .Bonne pioche!!

Ce roman explore des domaines qui sont (parfois, hélas) du domaine de l'actualité.Je pense d'abord à celui de la maltraitance au sein de la famille(femme battue,enfant témoin mais impuissant,dont l'avenir sera forcément perturbé par ce traumatisme ).

Je pense aussi à un sujet de société qui commence à être reconnu,celui des transgenres,de leur souffrance,de leur difficulté à se faire accepter quand "il ou elle" souhaitent emprunter le parcours du combattant qu'est leur accession à cette nouvelle identité dans laquelle ils se reconnaissent.

Beau travail aussi de l'auteure en ce qui concerne le fonctionnement des enquêteurs de la brigade criminelle,sans négliger leurs personnalités.

Je me suis laissée facilement embarquer par le style de l'auteure,par sa façon de piéger le lecteur afin qu'il ne découvre pas trop vite le fin mot de l'histoire.Je pense lire bientôt ses romans précédents.
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Mauvais genre

« Mauvais genre » est une très belle découverte !

Je ne connaissais cette auteure que via les réseaux sociaux mais ne l’avais pas encore lue.

En refermant le bouquin, j’ai immédiatement pensé à ma lecture de la trilogie Coste d’Olivier Norek. Une équipe de flics attachants, une enquête policière qui va à 100 à l’heure, une envie frénétique de tourner les pages pour connaître La fin.

Le prologue du roman donne le ton. Il est fort et puissant. Il est brutal et accrocheur.

Le style de l’auteure : phrases courtes et percutantes et emploi du présent, renforce la noirceur et la folie de l’intrigue. Une intrigue complexe portée par un personnage féminin – le commandant Rebecca de Lost - qui l’est tout autant.

Je n’en dévoilerai pas plus de peur gâcher votre plaisir de lecture mais « Mauvais genre » est un bon polar où il est question d'identité, de mémoire, de traumatismes, de violences faites aux femmes.

Je retrouverai avec plaisir Rebecca de Lost dans « Blessures invisibles ».

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Mauvais genre

Le prologue de ce polar parle d’un garçon face à l’extrême violence conjugale...

Le lecteur fait ensuite connaissance avec la Commandante Rebecca de Lost du « 36 » à Paris et son équipe qui vont devoir enquêter sur la meurtre d’une jeune femme qui menait -en apparence- une vie presque banale et discrète. En apparence, oui.

Les suspects vont défiler quand les enquêteurs vont lever la voile sur sa première identité...

Quasiment en même temps, une vieille affaire classée va refaire surface et réveiller la culpabilité et la colère de l’adjoint de Rebecca... tandis que cette dernière reçoit des lettres et coups de fil anonymes, au moment où elle ose enfin (après la mort violente de son mari) envisager une relation durable avec un de ses collègues...



Même si les intrigues policières restent centrales, l’histoire ne se fixe pas que sur les enquêtes. Il y est tout autant question d’une équipe qui vit quotidiennement avec des relations d’amitiés comme des désaccords, des joies partagés, des petites jalousies... Équipe fermement dirigée par Rebecca, une femme qui a du caractère mais non moins capable de s’avouer ses faiblesses... et qui a trouvé toute ma sympathie.



Ce roman policier aborde (e.a.) un sujet qu’on ne retrouve pas souvent dans ce type de livre. Une cause expliquée ici de façon claire et concise et qui rencontre encore beaucoup de préjugés, dans l’IRL, comme dans le bouquin.



Un polar d’à peine 250 pages qui sonne vrai et ne « traîne » pas, dans un style d’écriture direct avec des dialogues naturelles.

J’ai apprécié !
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Mauvais genre

Je découvre cette auteure avec ce roman que j'ai gagné lors du grand concours de fin d'année, organisé sur le groupe "Des livres et des spins".



Le résumé qui se trouve sur la quatrième de couverture exerce de suite un grand attrait. Mais il y a bien d'autres choses que cela. Parce que si l'équipe de Rebecca de Lost enquête sur l'assassinat d'Angélique, survenu dans son appartement, après qu'elle ait ouvert la porte à son agresseur, ce n'est pas le seul problème que son équipe a sur les bras !



D'autres meurtres surviennent, qui semblent être l'oeuvre d'un serial killer, pourtant sous les verrous. Alors, erreur judiciaire ou copycat ? Eh bien, nous ne le saurons pas dans ce roman puisqu'il s'agit d'un diptyque.



En ce qui concerne la première intrigue, celle de la couverture, il semble qu'elle soit résolue, mais rien n'est moins sûr...



Seul le troisième gros problème qui survient, et dont je ne dirai pas davantage, trouve une issue dans ce roman.



J'ai trouvé ce roman passionnant, jamais ennuyeux, avec l'envie de connaître la suite, même si je pense être certaine depuis la page 137 de l'identité du serial killer...



J'ai aimé particulièrement l'ouverture d'esprit de l'auteure sur des thématiques de notre société actuelle. J'ai encore découvert il y a deux jours que, pour certaines personnes, la tolérance et l'ouverture d'esprit ne vont pas de soi... et donc je trouve que cette qualité d'Isabelle Villain doit être soulignée.



J'ai un peu hésité sur la note à donner à ce roman parce que, en fonction du résultat de l'intrigue, je pourrais aller vers un coup de coeur ou pas.



Dès que je me serai procuré la suite, je vous en dirai davantage.





















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De l'or et des larmes

Jean-Luc est un grand entraîneur de gymnastique. Auprès de son épouse, il va préparer un groupe de jeunes pour les Jeux Olympiques de Paris. Les élèves semblent lui vouer une grande admiration. Lorsque Jean-Luc a un accident de voiture qui lui coûte la vie, c’est le choc pour tous. Croyant d’abord à un accident, la police ne tarde pas à soupçonner un acte criminel. L’équipe de police de Lost va devoir entamer une investigation.



Décidément, Isabelle Villain m’a une fois de plus totalement conquise de par son style addictif et de par une histoire riche en rebondissements. Une fois la lecture commencée, j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman policier qui va de révélations en révélations.



Isabelle a choisi de placer son intrigue dans le milieu du sport, notamment celui de la gymnastique. J’ai trouvé qu’elle rendait très bien la persévérance que demande cette discipline. Au travers de ce groupe de jeunes attachants, le lecteur constatera que ces sportifs sont remarquables.



J’ai été bouleversée par la thématique centrale qu’aborde Isabelle, et dont bien évidemment, je préfère ne pas en parler sous peine de vous spoiler une partie de l’intrigue. J’ai été révoltée et ressenti une grande tristesse.



Le suspense reste intact tout au fil des pages. Isabelle sait distiller par petites touches des éléments qui pourtant ne feront qu’embrouiller encore mieux le lecteur, pour au final le bluffer totalement. Je n’ai pas vu venir cette fin.



Avec cet opus, c’est également le retour du commandant Rebecca de Lost. Rassurez-vous, les tomes peuvent se lire indépendamment, même s’il y a une réelle évolution de ce personnage. Mais vous ne serez pas perdus pour autant.



La plume de l’auteure est toujours aussi addictive. Les pages défilent sans aucun ennui. J’ai beaucoup aimé les références constantes faites à la gymnastique et qui sont toutes expliquées en fin de livre. J’ai trouvé ce procédé intéressant et très pertinent. Les chapitres sont courts, ce qui rythme considérablement l’histoire.



Une intrigue au suspense très bien dosé et qui prend place dans le monde du sport. Une fois commencé, ce thriller est très difficile à lâcher. À découvrir sans hésiter.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Mauvais genre

J’aimerai vous dire : nous entrons directement dans le vif du sujet, mais ce serait un peu trop simple. Alors je vous dirai : nous sommes plongés dans une tragédie ordinaire, banale, quasi-quotidienne en quelques pages. Puis, des années plus tard, nous nous retrouvons plongés dans un autre drame, tout aussi sordide. Etre soi n’est pas simple, l’actualité nous le rappelle presque quotidiennement.

L’équipe qui enquête est déjà constituée quand débute ce roman. Elle est soudée, même si chacun de ses membres a un caractère bien trempé. Le commandant Rebecca de Lost sait ce qu’elle veut, que ce soit dans sa vie professionnelle ou dans sa vie personnelle. Ce n’est pas forcément le cas de tous les policiers, qu’importe ! Elle mène sa barque, et son enquête.

Ses enquêtes, plutôt. En effet, une ancienne affaire ressurgit, un tueur sorti du passé, bien qu’il n’ait pas fait parler de lui pendant sept ans – de là à dire qu’il accélère subitement la cadence pour rattraper le temps perdu, il est un pas que j’aurai presque envie de franchir. Presque.

L’intrigue est vraiment menée tambour battant, on ne s’ennuie pas du tout en suivant le parcours de chacun des personnages, leur questionnement. Des thèmes actuels, d’autres intemporels sont intégrés à l’intrigue sans que jamais l’on est l’impression que cela soit plaqué dans le récit.

Certains personnages resteront des énigmes, comme le personnage de Mélina, qui en cache certainement plus que ce qu’elle veut bien révéler au moment du dénouement. D’autres ont appris beaucoup, par contre, et pas toujours à leur avantage. Oui, je n’en dévoile pas trop, parce que le but est de vous donner envie de lire ce livre, pas de vous gâcher le plaisir de lecture. Vous l’aurez compris, les pages se tournent très rapidement, tant on a envie de savoir ce qui va se passer ensuite.

Je prendrai plaisir à retrouver le commandant Lost dans une prochaine intrigue.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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À pas de loup

La Barberie, un éco-hameau caché loin de tout au coeur des Alpes de Haute Provence, accueille plusieurs familles et couples qui ont souhaité tout quitter pour vivre plus simplement et proche de la nature. Mais quand Martin, le jeune fils de Rosalie, disparaît enlevé par son père dont elle est séparée, les fissures de cette vie qui aurait pu être idéale se révèlent. Pourquoi Philippe en est-il réduit à enlever son fils ? Rosalie reverra-t-elle son enfant un jour ?



Isabelle Villain a construit très astucieusement son roman, entremêlant le récit de la disparition de Martin avec des chapitres consacrés aux différents membres du hameau, racontant l'histoire de sa création par un idéaliste et l'arrivée petit à petit des familles qui l'ont rejoint. Au fil des pages la tension monte, d'abord par ce couple dont le lecteur se demande qui est le méchant et ce qu'il s'est passé entre eux : une séparation, un père privé de son fils depuis des mois, un enlèvement qui pourrait mal finir... qui a tort, qui a raison et au milieu de tout ça un petit garçon qui voudrait juste voir sa maman ET son papa. En parallèle, on distingue des failles ou des bizarreries dans ce hameau censément démocratique et soudé, des disputes, des décisions un peu hâtives, des morts suspectes. Et là aussi le lecteur s'interroge, l'auteure entremêle subtilement ses fils, rien n'est tout noir ni tout blanc, chaque décision porte son lot de controverse : est-ce bien raisonnable de retirer les enfants de l'école mais pourtant ils semblent si heureux de profiter de la liberté et de la classe à la maison dans leur village, pourquoi ne pas avoir appelé un médecin quand certains étaient malades mais puisque c'était leur choix et qu'ils ne souhaitaient pas être hospitalisés... Le rythme s'accélère, le lecteur va d'hypothèse en hypothèse et comprend petit à petit jusqu'au final lui aussi bien orchestré et surprenant !



En lisant ce roman, je craignais un peu la caricature concernant l'éco-village, sujet dont il serait assez facile soit de se moquer soit au contraire d'idéaliser cette façon de vivre. J'ai été agréablement surprise car l'auteure semble bien informée, loin de tout jugement hâtif ou description grossière et elle rend très réaliste son petit monde, décrivant finalement une société utopique qui a mal tourné et où l'autarcie et le manque de transparence vont se révéler fatals. Le style est agréable, les chapitres courts ajoutent à la tension ambiante, les personnages sont bien croqués. Bref ce fut une lecture très agréable, un petit polar sans prétention avec un thème original, une intrigue bien construite et pas trop sanguinolente et des personnages très attachants. A découvrir !



PS : ne cherchez pas trop le loup du titre et de la couverture... il fait une très brève et très vague apparition mais n'a quasi aucun rapport avec l'intrigue et le récit. Pourquoi l'éditeur a-t-il choisi de mettre ce thème en valeur, mystère et boule de gomme car cela n'a pas grand chose à voir avec la réalité du roman !
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De l'or et des larmes

Paris. Décembre 2023.

Les jeunes athlètes de la team Provost sont en lice de la médaille d’or pour les Jeux olympiques de Paris 2024.

Jean-Luc Provost, athlète reconverti, coache aujourd’hui de jeunes gymnastes. Sa rigueur infaillible, sa compétence et l’assistance de sa femme Rita en tant que kiné lui ont permis de s’assurer une réputation infaillible dans le domaine de la gymnastique. Et la méthode de fonctionnement dans le couple Provost a prouvé leur capacité à façonner de futurs champions de niveau international.

Ces ados sélectionnés sur des résultats sportifs prometteurs sont confiés même très jeunes au couple Provost. Remplis d’espoir, les parents assouvissent une ambition de victoires pour leurs enfants. Et pour cela, ils délèguent leur éducation et leur affection à l’attention de Rita, et la discipline sportive à Jean-Luc.

Mais à quelques mois des Jeux olympiques, un accident de voiture mortel, dû à un sabotage de frein, emporte Jean-Luc. Or, personne n’avait intérêt à le voir disparaitre. Alors l’équipe de police dirigée par Rebecca soupçonne une malveillance vengeresse par d’anciennes recrues évincées de tournois. Ou bien, l’homme si intègre aurait-il des failles ?

MON AVIS

Je remercie vivement les éditions Taurnada pour la proposition de service de presse.



Difficile de chroniquer ce roman sans en dévoiler la texture du cœur de l’intrigue. Je vais donc essayer de rester évasive sur le fond de cette fiction, mais une fiction réaliste sur le thème du sport et l’envers du décor des compétitions. Ce contexte de l’entraînement à très haut niveau décline des rebondissements d’intrigues tout à fait intéressantes. Pour élucider le crime, l’équipe policière fait face au postulat réaliste d’une jeunesse soumise à des exigences drastiques tant physiques que morales. Les enquêteurs vont découvrir, comme les lecteurs, les cheminements des enfants qui deviennent des champions accomplis à l’âge adulte. Et je ne pense pas avoir « divulgaché », car finalement le mobile et le procédé du crime offrent un dénouement surprenant.



UN SCÉNARIO AGRÉABLE

L’écriture fluide d’Isabelle Villain explique qu’elle signe ici son 11e roman. Ses personnages récurrents, comme Rebecca et son équipe de Lost évoluent apparemment au fil des volumes. Cet ouvrage me fait découvrir l’auteure et son équipe de policiers avec leur faiblesse, leurs complexes et leur compétence. Ainsi, leur vie privée nous distrait de l’enquête avec des explications instillées sur eux par moment. Ce n’est pas désagréable et d’ailleurs, les nouveaux lecteurs vite à l’aise, se familiarisent avec ces personnages, même sans avoir suivi les précédents livres.



LA COMPÉTITION DE HAUT NIVEAU

L’enquête policière nous emmène dans les rouages du sport de haut niveau de manière réaliste. L’exemple de la team Provost témoigne de l’abnégation imposée à de jeunes enfants pour atteindre des performances extraordinaires pour des classements prestigieux. Le cas des poulains sous la protection du couple présente le sacrifice surmonté et la volonté nécessaire pour réaliser leurs ambitions et celle de leur entourage. Une espèce de carrière par procuration.



SUJET D’ACTUALITÉ

L’enquête policière pour crime va mettre en lumière d’autres délits. Cette cascade d’énigmes qui se déroulent sous nos yeux a trait à une actualité judiciaire très médiatique. À l’heure où des sportifs dénoncent des sévices sexuels subis, ce sujet dramatique est ici, abordé sous un angle original et nouveau mais sans filtre. Le roman montre aussi qu’à la souffrance s’ajoute la culpabilité du risque d’anéantir un rêve en se plaignant quand on a la chance de pouvoir bientôt monter sur le podium.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Mauvais genre

Une question me taraude l’esprit, comment ai-je pu laisser ce thriller de côté si longtemps ? Livre gagné lors d’un concours, remerciements effectués, je l’ai rangé bien comme il faut dans ma bibliothèque et l’ai un peu oublié… Mais le mal est réparé et il est donc grand temps que je partage avec vous ce roman d’Isabelle Villain.

L’auteur frappe fort car elle débute cette histoire avec tout ce qui me révolte le plus au monde, mais je pense que vous serez de mon avis à la lecture de ce livre, comment ne pas serrer les mâchoires et serrer les poings à la lecture de ces lignes, l’accroche est là, je suis dans les filets de cette femme qui semble avoir un don pour m’interpeller.

https://livresque78.wordpress.com/2019/11/22/mauvais-genre-isabelle-villain-aux-editions-taurnada/
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Des cendres en héritage

Voici mon retour de lecture sur la nouvelle Des cendres en héritage de Magali Collet et Isabelle Villain.

8 mai 1902. L'éruption de la montagne Pelée décime la ville de Saint Pierre.

Une fillette noire accompagnée d'un nourrisson blanc font partie des rares rescapés.

La nouvelle se propage rapidement sur l'île et deux femmes de la grande bourgeoisie locale prétendent chacune être la mère de l'enfant.

Isidore Vidiol, enquêteur venu de métropole est en charge de résoudre cette affaire sensible.

Des cendres en héritage est une nouvelle captivante, courte certes mais vraiment percutante.

Tout est dit, c'est clair, concis et passionnant.

J'ignorais que la montagne Pelée était entrée en éruption en 1902, décimant la ville De Saint-Pierre sur son passage. C'est un fait réel, par contre le reste vient de l'imagination de l'autrice.

Parmi les rares survivants du drame, une petite fille noire et un enfant blanc. La fillette ne parle plus, suite au choc.

Mais à qui donc est cet enfant qui l'accompagne ?

Les choses se corsent quand deux familles se disputent le nourrisson alors que la fillette ne parle toujours pas !

Isidore va devoir trancher, et décider à qui est le bébé.. en espérant pour lui, qu'il ne se trompera pas..

J'ai adoré cette plongée historique dans la Martinique du début des années 1900. Il est intéressant de découvrir que la position sociale ne dépend pas uniquement de la couleur de peau. C'est plus complexe que ça..

J'ai beaucoup aimé le personnage d'Isidore, qui a du caractère et je n'aimerais pas être à sa place. Car, soyons honnêtes, ce choix qu'on lui demande est quasi impossible ! Comment trancher sans faire d'erreur..

J'ai adoré le dénouement, qui est excellent.

Bref, vous l'aurez compris j'ai totalement été conquise par la nouvelle Des cendres en héritage.

Je vous invite à a découvrir vous aussi et la note cinq étoiles :)

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In vino veritas

Augustin et Mathias sont deux frères qui ont vécu une terrible épreuve. Alors que Mathias n’était qu’un enfant, il a subi un accident de vélo. Leur père va tenir pour responsable Augustin, et les liens familiaux vont se rompre. Jusqu’au jour où Mathias a besoin de son frère.



Je ne veux vraiment pas en dire beaucoup plus sur le synopsis, préférant vous laisser découvrir les surprises qui arrivent au fil des pages. Ici, deux auteures que j’apprécie particulièrement réunissent leur talent pour proposer un thriller très noir et haletant. Pour ma part, j’ai pase un excellent moment de lecture.



Ce roman est une véritable réussite tant les auteures ont su doser leur suspense et les révélations arrivent peu à peu. L’enquête qui sera menée m’a tenue en haleine tout du long, et je n’ai absolument pas vu venir le dénouement.



La plume des auteures est addictive. Avec de petits chapitres, l’intrigue se dévoile peu à peu. À l’aide de quelques retours en arrière, le lecteur découvre l’histoire de ces deux frères. D’emblée, j’ai été intriguée. Tout les éléments d’une enquête policière sont réunis et le dénouement est surprenant.



Un thriller qui ne laisse aucun répit tant le suspense est présent, et qui est une véritable réussite. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Mauvais genre

Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma lecture "MAUVAIS GENRE" d´Isabelle Villain.

Des les premières pages nous sommes dans l'ambiance, une entrée forte,puissante et difficile qui ne m'a pas laissé insensible. Nous nous retrouvons 25 ans plus tard l´équipe du commandant De Lost enquête sur le meurtre d'une jeune femme.Les suspects sont nombreux tout comme les mobiles. Les personnages sont bien construits et tout cela en fait un thriller efficace mais sans en révolutionner le genre .

I.Villain abordé un sujet difficile mais très bien traité et surtout bien documenté mais qui est malheureusement très tabou et encore bourré de préjugés.

Beaucoup de fausses pistes,les suspects ne manquent pas zt je n'ai pu découvrir le coupable qu'à la fin de ma lecture.

Fantômes du passé, rancune,haine, et Amour voula de quoi est fait ce thriller. C'est le 2eme livre de cette auteure autant le 1er était mi figue mi raisin autant j'ai beaucoup aimé celui ci mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.
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À pas de loup

Un roman original, un sujet intéressant.

Je m'attendais à un polar classique, ce ne fut pas le cas.

Le roman commence par la description d'un eco-village appelé la Barberie. Cela ressemble au paradis sur terre, une vision idyllique de la vie en communauté où l'on vit éloigné de la civilisation, on cultive ses propres légumes, on se soigne avec des plantes. Ce village s'est construit sur l'impulsion et la personnalité de Michel. Mais à son décès, l'ambiance se dégrade progressivement et le roman bascule dans autre chose.

La fin, notamment, est glaçante.

J'ai aimé et lirai d'autres romans de cette auteure.
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