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Citations de J. J. Murphy (21)


Tout n'est-t-il pas un jeu sophistiqué dans la vie ? (...) La bourse de New-York est-elle autre chose qu'une forme élaborée de l'échange de bimbeloteries et autres verroteries des peuplades primitives ? Et la présidence des Etats-Unis, qu'une simple version du Roi de la Montagne ? Je vous le déclare, mon cher Arthur, nous ne sommes tous et tout le temps que des enfants s'égayant en cour de récréation.
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Je vis dans cette ville (NY) depuis plus de quatre-vingts ans et ça n'a fait qu'empirer. Le crime. La boisson. La fornication. La musique jazz.
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Le policier poursuivit :
- Je sais de quelles singeries vous êtes capables, pour vous avoir vu à l’œuvre avec le Hasty Pudding Club ou lu dans les colonnes du Harvard Lampoon. Vous avez compris à ce moment-là que vos clowneries, vous pouviez faire un métier. Toutefois l’heure n’est plus aux simagrées. Cette fois, vous ne vous en tirerez pas par une pirouette.
Benchley, qui, au fond, était très sensible, pris le temps de réfléchir avant de répondre.
- Je crois que vous n’avez pas bien compris, déclara Dorothy. L’humour n’est pas l’épée mais le bouclier.

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Parfois la meilleure réponse à une pique n'est pas une autre pique , mais un bon coup de genou dans les parties, fit-elle.
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- Vous étiez censé l’empêcher de boire, observa-t-elle.
- Ne vous en faites donc pas. Ce garçon tient bien l'alcool.
- En effet, il en tient un verre dans chaque mains, répondit-elle en saisissant un des deux.
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Benchley tapait laborieusement sur les touches. Un tintement lui signala qu'il était arrivé au bout de la ligne ; il actionna le retour chariot... et le levier lui resta entre les doigts. Après avoir fulminé un instant en silence, il proféra :
- Comment peut-on écrire sur un engin pareil ?
- On ne peut pas, ou alors très mal, confirma Dorothy. D'ailleurs, il suffit de me lire pour s'en convaincre. Mais ne vous en faites pas pour le levier, on peut le remettre en place.
Il s’exécuta en grommelant et attaqua la deuxième ligne de sa chronique ; et il en était seulement au premier spectacle de la veille...
Nouveau grognement, le lever du chariot venait encore de se détacher.
- Faites comme si c'était une femme, conseilla Dorothy avant de boire une gorgée d'alcool.
Les paupières closes, elle pencha la tête en arrière.
- Soyez gentil et elle obéira à vos moindres désirs.
- Ce n'est pas une femme, mais une machine ; je pourrais m'escrimer dessus toute la nuit qu'elle n'en serait pas plus...Enfin bref.
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Dorothy [ Parker ] se demanda (et pas pour la première fois) : Pourquoi certains s'imaginent qu'ils seront obéis plus vite en agissant avec arrogance comme des connards de première catégorie ?
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Pourquoi fait-on autant cas de la veille du Nouvel An ? On s'en fait une telle montagne, on est tellement décidé à s'amuser que la soirée cesse vite d'être agréable pour devenir une corvée interminable.
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Les actrices et les grands crus ont quelque chose en commun, dit-elle. Quelques années de plus ou de moins font toute la différence.
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- En effet. Messieurs, voici Billy Faulkner, s'empressa d'ajouter Dorothy en poussant le jeune homme dans le dos. Un jeune écrivain plein d'espoir qui nous vient du ud profond.
- Plein d'espoir, hein ? fit Sherwood. Eh bien, je ne vous conseille pas de tout miser sur une carrière d’écrivain, jeune homme. Il n'est pas trop tard pour envisager une profession plus lucrative, voire plus honorable ; percepteur, par exemple ; ou bien gigolo.
- Ça n'a rien donné, j'ai deja essayé, répliqua Faulkner.
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" Le téléphone sonna. Elle décrocha machinalement. C'était encore Mickey Finn.
- Raccrochez-moi au nez une fois de plus et vous serez la prochaine sainte à entrer au paradis.
- Au paradis, moi? Vous vous êtes trompé de numéro."
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Bon, sans vouloir gâcher votre fête davantage, vous n'ignorez pas que nous sommes en pleine prohibition, ajouta-t-i d'un ton plein de sous-entendus, en fixant le cocktail entamé que tenait [ Douglas ] Fairbanks. Vous n'avez pas d'alcool ici, n'est-ce pas ?
Fairbanks, portant le verre à ses lèvres , en vida rapidement le contenu.
- Nân, pas d'alcool, fit-il. Pas une seule goutte.
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- Excusez-moi...Mlle Parker ?
Elle découvrit un jeune homme aux yeux de chien battu, tout petit et tout maigre, vêtu d'un costume pied-de-poule trop grand pour lui. Avec sa fine moustache et sa barbe mitée, il avait l'air d'un artiste maudit ou bien d'un vagabond, au choix.
- Madame, rectifia-t-elle. Que puis-je pour vous ?
- Je suis écrivain, du Mississippi, répondit-il en se dandinant nerveusement d'un pied sur l'autre. Enfin, c'est ce que je veux être.
- Quoi ? Du Mississippi ? Ou écrivain ?
Loin de se vexer, il eut un sourire où elle crut déceler de l'affection.
- Écrivain. Accepteriez-vous de jeter un œil sur ceci ? Poursuivit-il en montrant la poignée de pages cornées qu'il serrait dans sa main. Je voudrais votre opinion sincère.
Elle le dévisagea, puis répondit, comme à son habitude, dans un souffle :
- Mon opinion sincère décollerait le papier-peint, mon chou.
Elle prit pourtant les feuillets.
- Comment vous appelez-vous ?
- Billy...Euh, William Faulkner.
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Woollcott bomba le torse.

- Je tiens à m'entretenir en personne avec les autorités. Et à obtenir leur autorisation officielle pour traiter cette folle affaire.

- Vous êtes le seul fou bon à être traité, dans le coin.
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- L'homme doit être plus que cela, commença le jeune homme d'une voix douce. Plus que la somme de ses expériences, s'enhardit-il. Plus qu'un collectionneur d'occurrences éphémères, tel le crapaud gras qui, se chauffant au soleil sur une branche tombée, attrape les mouches d'un coup de langue puis les oublie aussitôt avalées. Car c'est à cela que me fait penser votre vision de l'homme se bornant à consommer les expériences de la vie. L'homme possède une âme qui brûle comme un fanal, et ce fanal, les vents inconstants ne sauraient l'éteindre. L'homme est forcément autre chose qu'une vile créature qui ne vit que pour l'instant.
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" Dorothy Parker observa les jambes immobiles qui dépassaient de la nappe, sous la Table Ronde de l'Algonquin.
Ça m'apprendra à arriver en avance, songea-t-elle.
D'habitude, elle n'arrivait jamais en avance nulle part. Souvent elle était même la dernière. Mais ce jour-là, malgré toute sa bonne volonté, quelqu'un l'avait précédée.
- Eh bien, on roule déjà sous la table alors qu'on n'a même pas déjeuné? Lança-t-elle en s'adressant aux deux jambes. Même moi, j'attends midi passé pour tomber si bas."
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- M. Robert Benchley, je vous présente, M. Billy Faulkner. Écrivain lui aussi.
Le jeune homme baissa modestement la tête, mais sous ses paupières tombantes brilla une lueur d’excitation.
- Tel est mon vœux, en tout cas, dit-il en tendant une main fine. C'est pour cela que je suis venu à New-York - pour rencontrer des écrivains célèbres tels que Mme Parker et vous-même. Ravi de faire votre connaissance.
- On vous aura mal renseigné, répliqua Benchley en lui serrant obligeamment la main. En général, les écrivains new-yorkais n’écrivent guère. Ils passent leur temps à bavarder et à boire de l'alcool de contrebande. En tout cas, c'est ce que nous faisons, nous.
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Ma foi, vous savez ce que je dis toujours: si vous n'avez rien d'agréable à dire de quelqu'un, venez vous asseoir à côté de moi.
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- Cette « armoire à glace », reprit Case, n’est autre que Sir Arthur Conan Doyle, le créateur de Sherlock Holmes.
Dorothy émit un léger sifflement. Et se retourna pour mieux l’observer. Sir Arthur Conan Doyle disait justement quelque chose au Dr Hurst qui ne semblait pas l’écouter, les yeux fixés sur le télégramme. Son teint pâle était devenu plus pâle encore. Ses mains étaient crispées sur le papier, comme s’il allait le déchirer.
Doyle se tut. Et soucieux, posa une main sur le bras du Dr Hurst, à qui il parut demander si tout allait bien.
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Les mots s'entrechoquent dans ma tête comme des piécettes dans une boîte de conserve, mais j'ai beau faire, ça ne donne jamais que du bruit.
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